Archives de catégorie : littérature

TRADUCTION ISLANDAIS JACKY LAVAUZELLE Þýðingar verka

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Traduction ISLANDAIS Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
Þýðingar verka
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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TRADUCTION ISLANDAIS

Þýðingar verka

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Jónas Hallgrimsson

Ferðalok – Fin de voyage

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Grímur Thomsen

Lands-lag – Chant du Pays

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Bjarni Vigfússon Thorarensen 

Vestanvindurinn – Vent d’Ouest

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LA LANGUE ISLANDAISE
DANS LE VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

En parlant ainsi, mon oncle ouvrait et fermait successivement le vieux bouquin. Je ne pouvais faire moins que de l’interroger sur son contenu, bien que cela ne m’intéressât aucunement.

« Et quel est donc le titre de ce merveilleux volume ? demandai-je avec un empressement trop enthousiaste pour n’être pas feint.

— Cet ouvrage ! répondit mon oncle en s’animant, c’est l’Heims-Kringla de Snorre Turleson, le fameux auteur islandais du douzième siècle ! C’est la Chronique des princes norvégiens qui régnèrent en Islande !

— Vraiment ! m’écriai-je de mon mieux, et, sans doute, c’est une traduction en langue allemande ?

— Bon ! riposta vivement le professeur, une traduction ! Et qu’en ferais-je de ta traduction ! Qui se soucie de ta traduction ! Ceci est l’ouvrage original en langue islandaise, ce magnifique idiome, riche et simple à la fois, qui autorise les combinaisons grammaticales les plus variées et de nombreuses modifications de mots !

— Comme l’allemand, insinuai-je avec assez de bonheur.

— Oui, répondit mon oncle en haussant les épaules, sans compter que la langue islandaise admet les trois genres comme le grec et décline les noms propres comme le latin !

— Ah ! fis-je un peu ébranlé dans mon indifférence, et les caractères de ce livre sont-ils beaux ?

— Des caractères ! Qui te parle de caractères, malheureux Axel ? Il s’agit bien de caractères ! Ah ! tu prends cela pour un imprimé ! Mais, ignorant, c’est un manuscrit, et un manuscrit runique !…

— Runique ?

— Oui ! Vas-tu me demander maintenant de t’expliquer ce mot ?

— Je m’en garderai bien, » répliquai-je avec l’accent d’un homme blessé dans son amour-propre.

Mais mon oncle continua de plus belle et m’instruisit, malgré moi, de choses que je ne tenais guère à savoir.

« Les runes, reprit-il, étaient des caractères d’écriture usités autrefois en Islande, et, suivant la tradition, ils furent inventés par Odin lui-même ! Mais regarde donc, admire donc, impie, ces types qui sont sortis de l’imagination d’un dieu ! »

Ma foi, faute de réplique, j’allais me prosterner, genre de réponse qui doit plaire aux dieux comme aux rois, car elle a l’avantage de ne jamais les embarrasser, quand un incident vint détourner le cours de la conversation.

Ce fut l’apparition d’un parchemin crasseux qui glissa du bouquin et tomba à terre. Mon oncle se précipita sur ce brimborion avec une avidité facile à comprendre. Un vieux document, enfermé peut-être depuis un temps immémorial dans un vieux livre, ne pouvait manquer d’avoir un haut prix à ses yeux.

« Qu’est-ce que cela ? » s’écria-t-il.

Et, en même temps, il déployait soigneusement sur sa table un morceau de parchemin long de cinq pouces, large de trois, et sur lequel s’allongeaient, en lignes transversales, des caractères de grimoire.

En voici le fac-similé exact. Je tiens à faire connaître ces signes bizarres, car ils amenèrent le professeur Lidenbrock et son neveu à entreprendre la plus étrange expédition du dix-neuvième siècle :

Jules verne cryptogramme.png

Le professeur considéra pendant quelques instants cette série de caractères ; puis il dit en relevant ses lunettes :

« C’est du runique ; ces types sont absolument identiques à ceux du manuscrit de Snorre Turleson ! Mais… qu’est-ce que cela peut signifier ? »

Comme le runique me paraissait être une invention de savants pour mystifier le pauvre monde, je ne fus pas fâché de voir que mon oncle n’y comprenait rien. Du moins cela me sembla ainsi au mouvement de ses doigts qui commençaient à s’agiter terriblement.

« C’est pourtant du vieil islandais ! » murmurait-il entre ses dents.

Jules Verne
Voyage au centre de la Terre
Hetzel
1867
pp. 5-11

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Traduction Islandais

POÉSIE HONGROISE – LITTÉRATURE HONGROISE – MAGYAR KÖZÖSSÉG – MAGYAR IRODALOM

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Traduction Hongrois
Jacky Lavauzelle

ARTGITATO
Magyar szövegek fordítása
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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TRADUCTION HONGROIS

Magyar szövegek fordítása

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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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Endre Ady
Ady Endre

La Poésie d’Endre Ady – A versek Ady Endre
Ady Endre Poésie Poèmes d'Ady Endre Versek Artgitato**

János Arany

LETÉSZEM A LANTOT
J’ai déposé mon luth
Poème hongrois de 1850

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Reviczky Gyula

LA MORT DE PAN
Pán halála

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Dsida Jenő

Le Poème des Ténèbres – A sötétség verse

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Attila Jozsef
József Attila

Sélection de poème d’Attila Jozsef – József Attila válogatott versei

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 Sándor Petőfi

LE JUGEMENT – AZ ITÉLET 
(Avril 1847 – április1847)

A történeteket lapozám s végére jutottam,
Je suis arrivé à la fin de l’histoire,
Cheguei no final da história,
 És mi az emberiség története? vérfolyam, amely
Et quelle est-elle cette histoire de l’humanité ? Un long flux sanguin, qui
E qual é essa história da humanidade? Um longo fluxo sanguíneo, que

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Mihály Vörösmarty

SZÓZAT 
UNE VOIX
Uma voz
(1836)
Poème Poema

Hazádnak rendületlenűl
A ta patrie inébranlable
Para sua pátria inabalável
Légy híve, oh magyar;
Sois croyant, ô Magyar ;
Seja um crente, ó magiar;

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TRADUCTION HONGROIS
JACKY LAVAUZELLE
Magyar szövegek fordítása

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Texte de Charles-Eugène Ujfalvy de Mezőkövesd
1872

LA LANGUE MAGYARE

I

Origines de la langue magyare.

Nous savons aujourd’hui que les peuplades des quatre migrations successives, les Thraco-Pélasges, les Celtes, les Germains et les Slaves, parlaient toutes des langues issues de la même souche. L’antique Aryah est la mère de tous ces idiomes, et nous comprenons ces différents peuples sous le nom collectif d’Indo-Germains. La langue sanscrite proprement dite n’est que la sœur aînée, qui se rapproche le plus de la langue mère. Quant aux langues autochtones de l’Europe, nous ne savons pas encore au juste si le basque et le finnois en font partie. Un grand savant a trouvé des points de contact entre le basque et le finnois, conséquemment entre le basque et le magyare. L’hypothèse que ces trois peuples auraient une origine commune s’affermit de jour en jour davantage. Les Basques et les Finnois peuvent être considérés comme les autochthones de l’Europe ou du moins comme descendants d’une migration de beaucoup antérieure à celle des Thraco-Pélasges.

Il est avéré aujourd’hui que les peuples finnois qui occupent maintenant le nord de l’Europe habitaient autrefois comme population puissante et laborieuse le centre de notre continent, et ce sont probablement les peuples venant de l’Asie qui les ont refoulés vers le Nord, où le climat a exercé une si grande influence sur leur constitution physique. Quelle difference n’y a-t-il pas encore aujourd’hui entre les Lapons et les Esthoniens? Ce qui n’empêche pas que leurs langues ne soient des idiomes nés de la même souche. Les Basques ont, d’après toute probabilité, encore précédé les Finnois ou du moins se sont séparés d’eux de très bonne heure. Leur langue ressemble probablement encore plus à la langue mère, car le parler basque est un type tout à fait isolé, et les langues finnoises ou tchoudes ne s’en rapprochent que médiocrement. Il n’est pas dans notre intention de discuter les ressemblances qui peuvent exister entre le magyare et le basque : un écrivain d’une grande érudition et d’une compétence incontestable en pareille matière, le prince Lucien Bonaparte, a traité victorieusement ce sujet et a fait valoir des raisons qui ont dû attirer la juste attention de tous les linguistes. Mais quant aux analogies qui existent entre le magyare et le finnois, elles sont si évidentes que nous nous proposons d’en faire ressortir plus tard les points capitaux.

Un savant philologue a jadis émis l’opinion suivante sur le magyare : « La langue magyare est une agglomération d’un grand nombre de débris d’autres langues, et il faudrait la dépouiller entièrement de ses éléments étrangers pour prouver le contraire. L’homme qui se vouerait à cet immense travail ne s’est pas encore trouvé, il se trouvera peut-être ! etc. » Toujours est-il que nous ne pouvons admettre cette singulière supposition. Il est facile de reconnaître de prime abord les mots d’origine étrangère, et encore plus aisé de constater les tournures de phrases venues par le contact avec les peuples limitrophes (comme les Turcs, les Allemands, etc.). Mais quant à la grammaire, elle est typique et ne se rapproche d’aucune autre langue, le finnois excepté. Etant prouvé que les Magyares n’ont pas eu de rapports avec les peuples tchoudes depuis plus de mille ans, cette ressemblance, si elle n’est pas accidentelle, doit trouver son explication dans une origine commune des deux langues. Toutes les recherches faites jusqu’à présent par de célèbres linguistes ont prouvé que cette ressemblance n’était pas et ne pouvait pas être l’effet d’un simple hasard. C’est pourquoi nous soutenons que le magyare, langue natale des descendants des Magyares qui habitent depuis le XIe siècle la Hongrie et la Transylvanie, est un rameau complètement isolé de la grande race des langues tchoudes, finnoises, tartares, touraniennes, ouraliennes ou altaïques.

Les Hongrois s’appellent eux-mêmes Magyar, dénomination qui a été confondue à tort dans leurs anciennes œuvres avec Mager, Moger, Meger, tandis que les plus antiques sources orientales, celles de l’empire byzantin, les appellent Turcs (Türken), et les sources occidentales Hungari. A plusieurs reprises déjà on a essayé de trouver la signification de cette dénomination sans arriver à un résultat certain.

Le finnois et le magyare sont les seules langues de cette souche qui possèdent une riche littérature, empreinte de la civilisation ; nous faisons abstraction du turc trop anéanti par les influences limitrophes. Le finnois jouissait encore d’un grand avantage sur le magyare, grâce à sa position géographique vraiment exceptionnelle. Comme dit Kellgrén, cette langue, protégée par la position de son pays, au sein de ses forêts vierges et au bord de ses lacs solitaires, entretenue par les chants sacrés de ses pères, pouvait facilement garder son originalité et développer à son gré sa riche organisation. Ce qui prouve jusqu’à l’évidence quelle est l’importance du finnois comparativement aux langues touraniennes et par cela même vis-à-vis du magyare.

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Charles-Eugène Ujfalvy de Mezőkövesd
La Hongrie
Son histoire, sa langue et sa littérature
1872

TRADUCTION HEBREU JACKY LAVAUZELLE – תרגום טקסט עברי

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Traduction Hébreu Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
תרגום טקסט עברי
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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TRADUCTION HEBREU

תרגום טקסט עברי

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Juda Halevi
יהודה הלוי

La Biche -עפרה תכבס – עָפְרָה תְּכַבֵּס
La Nuit – ליל גלתה אלי צביה
Mon Cœur – ליבי במזרח

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Moïse Maïmonide

Extrait traité sur le libre arbitre

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Traduction Hébreu

POESIE GRECQUE TRADUCTION GREC JACKY LAVAUZELLE μετάφραση των ελληνικών κειμένων

POESIE GRECQUE
Gr
èce – Ελλάδα

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Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Traduction Grec Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
μετάφραση των ελληνικών κειμένων
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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TRADUCTION POESIE GREQUE

μετάφραση των ελληνικών κειμένων

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Constantin Cavafy
Constantin Cavafis
Κωνσταντίνος Πέτρου Καβάφης

Traduction Jacky Lavauzelle

Τείχη – Murailles
Θερμοπύλες – Les Thermopyles (1903)
La Ville –  Η Πόλις
Traduction Jacky Lavauzelle En attendant les barbares – Περιμένοντας τους Βαρβάρους

Traduction Jacky Lavauzelle

AUSSI LONGTEMPS QUE TU LE PEUX
Όσο Mπορείς

Traduction Jacky Lavauzelle

LES FENÊTRES
Τα Παράθυρα

Traduction Jacky Lavauzelle

ITHAQUE
Ιθάκη

Traduction Jacky Lavauzelle

Thémistocle à la cour d’Artaxerxés Ier
(La Satrapie) 
Η Σατραπεία

Traduction Jacky Lavauzelle

LES PAS 
Τα Βήματα
1911

Traduction Jacky Lavauzelle

LE POETE INCONNU
Ούτος Εκείνος

Traduction Jacky Lavauzelle

LA MORT DE MARC ANTOINE
Απολείπειν ο θεός Aντώνιον

Traduction Jacky Lavauzelle

Ô terre d’Ionie
(IONIEN)
Ιωνικόν
Traduction Jacky Lavauzelle
LA BEAUTE
Έτσι πολύ ατένισα

Ingres Cavafy Trad Jacky Lavauzelle

LE VIEIL HOMME
Ένας Γέρος

Jacky Lavauzelle Constantin Cavafis

ENDYMION
(Devant une statue d’Endymion)
ΕΝΩΠΙΟΝ ΤΟΥ ΑΓΑΛΜΑΤΟΣ ΤΟΥ ΕΝΔΥΜΙΩΝΟΣ
1916

Traduction Jacky Lavauzelle

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Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης

Traduction Jacky Lavauzelle

TOUT LE MONDE EST MORT 
Θέλω να φύγω πια από δω…

Traduction Jacky Lavauzelle

SOIREE
Βράδυ

Traduction Jacky Lavauzelle

LES DON QUICHOTTE
ΔΟΝ ΚΙΧΩΤΕΣ

Traduction Jacky Lavauzelle Kostas Karyotakis

CE QUELQUE CHOSE QUI DONNE DE LA COULEUR AUX CHOSES 
Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε

Traduction Jacky Lavauzelle

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 Ioannis Polemis
Ιωάννης Πολέμης
Traduction Jacky Lavauzelle

Confession
Εξομολόγηση 

Traduction Jacky Lavauzelle
Le vieux violon
Τὸ παλιὸ βιολί 

Traduction Jacky Lavauzelle

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Níkos Papázoglou
Νίκος Παπάζογλου

Paroles de Αύγουστος (Août)

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VOIR AUSSI

LES PLUS BELLES CHANSONS GRECQUES
Γιατί αδειάζουν γρήγορα οι δρόμοι κ’ οι πλατέες

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Burnouf
Méthode pour étudier la langue grecque
1836

PRÉFACE
DE LA PREMIÈRE ÉDITION
1813


Nous ne ferons point ici l’éloge de la langue grecque ; tout le monde convient que c’est la plus belle que les hommes aient jamais parlée, et l’Université de France la regarde avec raison comme un des objets les plus importants de son enseignement. Tout ce qui peut en faciliter l’étude est donc un service rendu à l’instruction publique, et ne peut manquer d’être accueilli favorablement par les Maîtres et par les Disciples. C’est cette idée qui m’enhardit à publier cette nouvelle Grammaire Grecque. Les principes en ont paru simples et clairs aux Elèves de l’Ecole Normale, devant qui j’ai l’honneur de les développer tous les jours dans leurs intéressantes conférences. M. le Conseiller titulaire Gueroult, Chef de cette école, qui honore souvent de sa présence nos studieux exercices, a bien voulu me prodiguer les encouragements et me donner les conseils les plus utiles. C’est sur le plan de ses Méthodes latine et française que j’ai composé cette Méthode grecque. J’ai tâché d’appliquer à la langue de Démosthène ces excellents principes de Grammaire générale qu’il a le premier rendus classiques, et qui éclairent le jugement de l’Éléve, en même temps qu’on exerce sa mémoire. Enfin, dans tout ce qui tient au raisonnement, je l’ai fidèlement suivi, autant du moins que peut le faire un de ses anciens élèves, qui s’estime heureux de recevoir encore de ses leçons. Si le Public ne juge pas mon travail trop indigne d’être mis à côté du sien, cette Grammaire sera comme le complément de ses deux Grammaires, et toutes trois ensemble formeront un corps complet de doctrine pour les trois langues qui font la base de l’enseignement dans nos Lycées.

Quant à ce qui regarde proprement la langue grecque, je n’ai pas non plus manqué de modèles….

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LA POESIE GRECQUE EN GRECE 

Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.

Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…

Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844

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POESIE GRECQUE

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POÉSIE ESPAGNOLE & LITTÉRATURE ESPAGNOLE

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Traduction

Jacky Lavauzelle

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Traducción de textos en español

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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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TRADUCTION ESPAGNOL

traducción de textos
en español

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Gustavo Adolfo Bécquer

Poemas Traduction française de poèmes

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Jacinto Benavente

Los intereses creados – Les intérêts créés

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Gonzalo de Berceo

Milagros de Nuestra Señora (introducción)
Miracles de Notre Dame Introduction

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Calderon
Pedro Calderon de la Barca

La Vie est un songe Acte I
Monologue de Sigismond [1635]

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Miguel de Cervantès
DON QUICHOTTE

Le Prologue
Chapitre 1 : Qui traite de la condition et des activités du célèbre et brave hidalgo don Quichotte de la Manche
Chapitre 2 : Qui traite de la première sortie de sa terre que fit l’ingénieux don Quichotte

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Rubén Darío

A Roosevelt

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Augusto Ferrán
LES COPLAS DE AUGUSTO FERRAN Y FORNIES
LAS COPLAS 

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Federico García Lorca

Poésie – Poesía

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Luis de Góngora y Argote

La Poésie de Luis de Góngora – La poesía de Luis de Góngora

**

Miguel Hernandez

Poemas – Poèmes

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Fernando de Herrera

Poemas – Poèmes

LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA – LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA

**

Lope de Vega

La poésie de Lope de Vega
La poesía de Lope de Vega

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Machado Antonio

Caminos – Les chemins

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Machado Manuel

Poemas – Poèmes

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Jorge Manrique

José María de Pereda

Œuvre Obra
jose-maria-de-pereda-oeuvres-obras-artgitato

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Francisco de Quevedo y Villegas

La Poésie de Francisco de Quevedo –  La poesía de Francisco de Quevedo

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José Rizal
Poète Philippin

 Mi último adiós Mon dernier adieu

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San Juan de la Cruz
Saint Jean de la Croix

Cantico Espiritual – Cantique Spirituel (Cantico A – Cantique A) 1584

Trad Jacky Lavauzelle

L’Elan Amoureux –  Tras de un amoroso lance
(Otras del mismo a lo divino)

LA PASTOURELLE DU PETIT BERGER
Un pastorcico solo está penado 


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Santillane, Marquis de
Íñigo López de Mendoza

La mozuela de Bores – La Jeune fille de Borès

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Miguel de Unamuno

Poésie- Poesía

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Garcilaso de la Vega

Première Eglogue – Fragments des plaintes de Nemoroso
Troisième Eglogue – Fragments sur le Tage

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GIL VICENTE

Dicen que me case yo

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traducción de textos en español
Traduction
Espagnol

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TRADUCTION DANOIS Jacky LAVAUZELLE oversættelse Danske tekster

Traduction Jacky Lavauzelle**************************
Traduction Danois Jacky Lavauzelle
ARTGI Traduction Jacky LavauzelleTATO
oversættelse Danske tekster
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Traduction Jacky Lavauzelle

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TRADUCTION DANOIS

oversættelse Danske tekster

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Emil Aarestrup

Advarsel – Prudence

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Hans Christian Andersen

 Arbejde Hans Christian Andersen – Œuvre de Hans Christian Andersen
Andersen Hans Christian Andersen Oeuvre Arbejde Traduction Jacky Lavauzelle

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Sophus Claussen

Kærlighed – Aimer
Drømme – Rêves
Ekbatana – Ecbatane

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Jens Peter Jacobsen

Landskab – Paysage
TOUTES LES OMBRES – Alle de voksende Skygger –

traduction Jacky Lavauzelle

LA PESTE DE BERGAME – Pesten i Bergamo
Nouvelle de 1882

jens peter jacobsen traduction jacky lavauzelle

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Johan Sebastian Welhaven

Nuit Printanière -En Vaarnat (1844)

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oversættelse Danske tekster
Traduction Danois

TRADUCTION BULGARE JACKY LAVAUZELLE – превод

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Traduction Bulgare Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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превод

 

 

 




TRADUCTION BULGARE

превод

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Dimcho Debelyanov
Димчо Дебелянов

Черна песен -Chanson Noire (1910)

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Ivan Vazov
Иван Вазов

Les Poèmes d’Ivan Vazov – Лес стихотворения д иван Вазов
Ivan Vazov Les poèmes d'Ivan Vazov Poésie d'Ivan Vazov

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Peyo Yavorov
Пейо Яворов

Арменци- Arméniens – (en Mémoire aux victimes du Génocide Arménien)

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Traduction Bulgare

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LE CANDIDE DE VOLTAIRE

CHAPITRE II

ce que devint candide parmi les bulgares.

Candide, chassé du paradis terrestre, marcha longtemps sans savoir où, pleurant, levant les yeux au ciel, les tournant souvent vers le plus beau des châteaux qui renfermait la plus belle des baronnettes ; il se coucha sans souper au milieu des champs entre deux sillons ; la neige tombait à gros flocons. Candide, tout transi, se traîna le lendemain vers la ville voisine, qui s’appelle Valdberghoff-trarbk-dikdorff, n’ayant point d’argent, mourant de faim et de lassitude. Il s’arrêta tristement à la porte d’un cabaret. Deux hommes habillés de bleu[1] le remarquèrent : « Camarade, dit l’un, voilà un jeune homme très-bien fait, et qui a la taille requise ; ils s’avancèrent vers Candide, et le prièrent à dîner très-civilement. — Messieurs, leur dit Candide avec une modestie charmante, vous me faites beaucoup d’honneur, mais je n’ai pas de quoi payer mon écot. — Ah ! monsieur, lui dit un des bleus, les personnes de votre figure et de votre mérite ne paient jamais rien : n’avez-vous pas cinq pieds cinq pouces de haut ? — Oui, messieurs, c’est ma taille, dit-il en faisant la révérence. — Ah ! monsieur, mettez-vous à table ; non-seulement nous vous défrayerons, mais nous ne souffrirons jamais qu’un homme comme vous manque d’argent ; les hommes ne sont faits que pour se secourir les uns les autres. — Vous avez raison, dit Candide ; c’est ce que M. Pangloss m’a toujours dit, et je vois bien que tout est au mieux. » On le prie d’accepter quelques écus, il les prend et veut faire son billet ; on n’en veut point, on se met à table. « N’aimez-vous pas tendrement ?… — Oh ! oui, répond-il, j’aime tendrement Mlle Cunégonde. — Non, dit l’un de ces messieurs, nous vous demandons si vous n’aimez pas tendrement le roi des Bulgares ? — Point du tout, dit-il, car je ne l’ai jamais vu. — Comment ! c’est le plus charmant des rois, et il faut boire à sa santé. — Oh ! très-volontiers, messieurs. » Et il boit. « C’en est assez, lui dit-on, vous voilà l’appui, le soutien, le défenseur, le héros des Bulgares ; votre fortune est faite, et votre gloire est assurée. On lui met sur-le-champ les fers aux pieds, et on le mène au régiment. On le fait tourner à droite, à gauche, hausser la baguette, remettre la baguette, coucher en joue, tirer, doubler le pas, et on lui donne trente coups de bâton ; le lendemain, il fait l’exercice un peu moins mal, et il ne reçoit que vingt coups ; le surlendemain, on ne lui en donne que dix, et il est regardé par ses camarades comme un prodige.

Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop bien comment il était un héros. Il s’avisa un beau jour de printemps de s’aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c’était un privilège de l’espèce humaine, comme de l’espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n’eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l’atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot. On lui demanda juridiquement ce qu’il aimait le mieux d’être fustigé trente-six fois par tout le régiment, ou de recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle. Il eut beau dire que les volontés sont libres, et qu’il ne voulait ni l’un ni l’autre, il fallut faire un choix : il se détermina, en vertu du don de Dieu qu’on nomme liberté, à passer trente-six fois par les baguettes ; il essuya deux promenades. Le régiment était composé de deux mille hommes ; cela lui composa quatre mille coups de baguette, qui, depuis la nuque du cou jusqu’au cul, lui découvrirent les muscles et les nerfs. Comme on allait procéder à la troisième course, Candide, n’en pouvant plus, demanda en grâce qu’on voulût bien avoir la bonté de lui casser la tête ; il obtint cette faveur ; on lui bande les yeux ; on le fait mettre à genoux. Le roi des Bulgares passe dans ce moment, s’informe du crime du patient ; et comme ce roi avait un grand génie, il comprit, par tout ce qu’il apprit de Candide, que c’était un jeune métaphysicien fort ignorant des choses de ce monde, et il lui accorda sa grâce avec une clémence qui sera louée dans tous les journaux et dans tous les siècles. Un brave chirurgien guérit Candide en trois semaines avec les émollients enseignés par Dioscoride. Il avait déjà un peu de peau, et pouvait marcher, quand le roi des Bulgares livra bataille au roi des Abares.

Voltaire
Candide, ou l’Optimisme
Garnier, 1877
Œuvres complètes de Voltaire
tome 21
pp. 139-141

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Traduction Bulgare

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE Traduction anglaise Jacky Lavauzelle

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
LITTERATURE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle

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Traduction Anglais Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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Translation




 

 




LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

 

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William BLAKE

Poems from Poetical Sketches – Poèmes tirés des Poetical Sketches
Poems written in a copy of Poetical Sketches – Poèmes écrits dans un exemplaires des Poetical Sketches
Songs of Innocence – Chants d’Innocence (1789)
Songs of Experience – Chants d’Experience (1794)

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Emily BRONTË

Poems – Poèmes

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Elizabeth Barrett Browning

Sonnets from the Portuguese  (Elizabeth Barrett Browning) Sonette aus dem Portugiesischen  (RILKE) Sonnets du Portugais (J Lavauzelle)
Elizabeth-Barrett-Browning Sonnets from the Portuguese Elizabeth Barrett Browning Sonette aus dem Portugiesischen RILKE**




SAMUEL TAYLOR COLERIDGE

Kubla Khan

IN Xanadu did Kubla Khan
À  Xanadu, Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Fit bâtir un majestueux dôme de plaisir :

LA COMPLAINTE DU VIEUX MARINIER
The Rime of the Ancient Mariner

VI

« But tell me, tell me! speak again,
 Mais dis-moi, dis-moi ! parle encore
« Thy soft response renewing—
 Répète ta douce réponse …

La Complainte du vieux marin Trad Jacky Lavauzelle

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Emily DICKINSON

Poems – Poèmes

Emily Dickinson Traduction Jacky Lavauzelle**

Michael DRAYTON

IDEAS – IDEES
Poems – Poèmes

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John GAY

THE BEGGAR’S OPERA
L’OPERA DU GUEUX
SONGS – LES CHANSONS

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 Khalil GIBRAN

Le Prophète  – The Prophet – 1923le-prophete-khalil-gibran-fred-holland-day-1898

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Alfred Edward HOUSMAN

poèmes – poems

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman

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D. H. LAWRENCE

Les Poèmes de DH Lawrence – DH Lawrence’s Poems

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Thomas MOORE

Poèmes de Thomas Moore – Poems by Thomas Moore

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George ORWELL
1984
Nineteen Eighty-Four
LE PAYS DORÉ 

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Edgar Allan POE

Poems – Poèmes

Edgar Allan Poe Trad Jacky Lavauzelle

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Matthew PRIOR

Poems – Poèmes

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Sir Walter RALEIGH

Poems – Poèmes

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Sir Walter SCOTT

Poèmes – Poetry

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William SHAKESPEARE

The Sonnets – Les Sonnets
1609

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Percy Bysshe SHELLEY

Poems – Poèmes

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James SHIRLEY

Poems – Poèmes

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Alfred TENNYSON

MARIANA
LA MOUCHE BLEUE




Oscar WILDE

Œuvre
Poems – Poèmes

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William WORDSWORTH

Poems – Poèmes

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Sir Thomas WYATT

Poems – Poèmes

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William Butler YEATS

Poetry of Yeats – La Poésie de Yeats
Poetry of Yeats La Poésie de Yeats William_Butler_Yeats_by_John_Singer_Sargent_1908

Theater of Yeats – Le théâtre de Yeats

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

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La poésie a-t-elle perdu toute son importance à une époque comme la nôtre ? Quoiqu’on l’ait souvent répété, cela ne me semble vrai qu’à demi ; même à notre époque, je crois qu’elle est encore, sinon une grande page de l’histoire des nations, au moins une des meilleures clés pour nous ouvrir leur caractère. Si je veux connaître la raison ou la conscience d’un homme, je ne lui demanderai pas ce qu’il pense sur une question donnée : sa réponse à cet égard pourrait n’être qu’une notion empruntée ou la conséquence de quelque lieu commun entièrement indépendant de sa nature. Je préfère observer les goûts ou les répugnances qu’il témoigne à son insu, les impressions et les jugemens qui lui échappent au contact de tout ce qui le touche ; ils laissent voir bien plus à nu ce qui vit et palpite au fond de son être. Un avantage analogue, j’imagine, s’attache à la poésie des peuples étrangers elle est comme leur confession involontaire. Elle ne nous met pas seulement sous les yeux un produit de leurs facultés, elle nous montre à l’œuvre leurs facultés mêmes ; elle nous dévoile leurs idées générales, celles dont toutes leurs opinions ne sont que des modulations ; elle nous permet enfin de saisir sous leurs idées tous ces mobiles plus mystérieux, tous ces instincts, ces goûts, ces affections, qui jouent un si grand rôle dans les actions des hommes, et qu’on daigne à peine cependant regarder comme des réalités positives, parce qu’ils ne sont pas des conceptions de l’esprit.

Dans le cas de l’Angleterre, la confession me paraît d’ailleurs offrir un intérêt particulier. Les poètes de l’Italie ou de l’Espagne, par exemple, ne nous révéleraient guère qu’un état intellectuel et moral que nous avons déjà traversé nous-mêmes ; ceux de l’Angleterre au contraire, les derniers surtout, attestent, à mon sens, un mouvement d’idées tout nouveau dans l’histoire, et qui est peut-être la seule condition possible de vie pour les nouvelles institutions de nos sociétés. En tout cas, ce qu’ils reflètent est une phase d’esprit dont nous soupçonnons à peine l’existence, et qui ne s’est pas encore produite en France.

L’Europe entière avait traduit et imité Byron ; elle l’avait admiré avec passion, probablement parce qu’elle retrouvait chez lui ses propres sensations ; elle est restée indifférente pour ses successeurs, probablement parce qu’elle ne reconnaissait pas chez eux sa propre manière de voir et d’apprécier les choses. Quoi qu’il en soit des causes, le fait certain, c’est que Byron est encore regardé chez nous comme le dernier mot du génie poétique de l’Angleterre moderne. S’il nous est venu quelques échos des réputations plus récentes, ils étaient assez vagues. On n’a pas cherché, que je sache, à rapprocher l’un de l’autre les représentans de la littérature du jour ; on n’a pas tenté de faire ressortir les liens de parenté qui les unissent entre eux, en les distinguant tous de l’école byronienne, et naturellement ils nous apparaissent un peu comme des copies effacées de Byron, comme des variétés dégénérées de son espèce.

La Poésie anglaise depuis Byron
J. Milsand
La Revue des Deux Mondes
Tome 11
1851

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle

POÉSIE ET LITTÉRATURE ALLEMANDE – DEUTSCHE POESIE UND LITERATUR

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

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Traduction Allemand Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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POÉSIE ET LITTÉRATURE ALLEMANDE 
DEUTSCHE POESIE
UND
LITERATUR

 

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CLEMENS BRENTANO

LA POÉSIE DE CLEMENS BRENTANO
Gedichte Clemens Brentano

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Gottfried August BÜRGER

Gedichte – Poèmes

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Joseph von Eichendorff
La poésie de Joseph von Eichendorff – Gedichte von Joseph von Eichendorff
Poésie de Joseph von Eichendorff Gedichte von Joseph von Eichendorff Poesie Artgitato 
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Goethe

 

La Poésie de Goethe

FAUST

La Dédicace – Zueignung

 

Goethe FAUST
Vorspiel auf dem Theater – Prologue sur le théâtre

Goethe FAUST
Prolog im Himmel – Prologue au Ciel

Goethe  FAUST
Der Tragödie erster Teil – La Tragédie Première Partie

Goethe
Traduction Française de Geständnis [Confessions]
Livre du Chanteur – Moganni Nameh

Prométhée
Prometheus
1772-1774

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Stefan George


Komm in den totgesagten park – Viens voir le parc que l’on dit mort
Vogelschau – Le Spectacle des oiseaux (1892)

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Marlene DIETRICH

SAG MIR, WO DIE BLUMEN SIND
Où sont les fleurs ? Dis-moi
Marlene DIETRICH

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EMANUEL GEIBEL

Auferstehung
RESURRECTION

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Anastasius GRÜN

Dir allein !
A toi seule !

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Heinrich HEINE


Poèmes de Heine – die Gedichte von Heinrich Heine
Heinrich Heine Oeuvre Poèmes Poésie Gedichte Artgitato
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Friedrich HÖLDERLIN

die Gedichte – Les poèmes
Friedrich_hoelderlin

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Hugo von HOFMANNSTHAL

La Poésie d’Hugo von Hofmannsthal – Die Poesie von Hugo von Hofmannsthal
Gedichte Hugo von Hofmannsthal Poésie Poème Poesie Artgitato Les Poèmes de Hofmannsthal Artgitato 

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Franz KAFKA

Journal Intime – Tagebücher


1910 -LE CORPS – Ma force ne suffit plus
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1911 – LE CORPS -La Folie comme issue

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Nikolaus LENAU

Poésie – Gedichte

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EDUARD MÖRIKE

LA POÉSIE DE EDUARD MÖRIKE – Gedichte von Eduard Mörike

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NOVALIS

Muß immer der Morgen wiederkommen?- Le Matin doit-il toujours revenir ?
Hymnen an die Nacht -Hymnes à la Nuit
1ère partie – Welcher Lebendige – Quel vivant…

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Rainer Maria RILKE

Œuvre de RAINER MARIA RILKE – Werk des Dichters Rainer Maria Rilke
Rainer Maria Rilke Portrait de Paula Modersohn-Becker 1906

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Friedrich von SCHILLER

 Le Camp de Wallenstein – Wallensteins Lager
An die Freude – Ode à la Joie – L’Hymne à la Joie – 1785
Der Tanz – La Danse (extrait) – 1796

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Kurt TUCHOLSKY

poésie de Kurt Tucholsky

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Ludwig UHLAND

La Poésie de Ludwig Uhland – Die Gedichte von Ludwig Uhland
Ludwig Uhland Gedichte Poèmes Artgitato

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Richard WAGNER

Tannhäuser (Opéra)

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FRANK WEDEKIND

Frühlings Erwachen
L’EVEIL DU PRINTEMPS
Pièce en 3 actes


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Traduction allemand
Jacky Lavauzelle

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LAWS THE PROPHET XIII LES LOIS LE PROPHETE


LAWS The Prophet
LES LOIS

LAWS The Prophet XIII
KHALIL GIBRAN
Littérature Libanaise
Lebanese literature
le-prophete-khalil-gibran-fred-holland-day-1898Photographie de Fred Holland Day
1898





جبران خليل جبران
Gibran Khalil Gibran
1883–1931
le-prophete-khalil-gibran-the-prophete-n

Traduction Jacky Lavauzelle

 

LAWS THE PROPHET XIII
LAWS
Les Lois

1923



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laws-khalil-gibran-les-lois-artgitato-lavocat-honore-daumier

 L’Avocat Honoré Daumier

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LAWS THE PROPHET – Les Lois

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Then a lawyer said, « But what of our Laws, master? »
Ensuite, un juriste demanda : «Mais que peux-tu dire de nos Lois, maître? »

And he answered:
Et il répondit:

You delight in laying down laws,
« Vous aimez créer des lois,

Yet you delight more in breaking them.
Pourtant, vous vous délectez encore plus à les enfreindre.

Like children playing by the ocean who build sand-towers with constancy and then destroy them with laughter.
Comme des enfants devant l’océan qui bâtissent patiemment des tours de sable et qui les détruisent en riant.

But while you build your sand-towers the ocean brings more sand to the shore,
Mais pendant que vous construisez vos tours de sable, l’océan apporte plus de sable encore sur le rivage,

And when you destroy them, the ocean laughs with you.
Et quand vous les détruisez, l’océan rit à vos côtés.

Verily the ocean laughs always with the innocent.
En vérité, l’océan rit toujours avec l’innocent.

But what of those to whom life is not an ocean, and man-made laws are not sand-towers,
Mais que dire de ceux pour qui la vie ne ressemble pas à un océan, et pour qui les lois de l’homme ne sont pas des tours de sable,

But to whom life is a rock, and the law a chisel with which they would carve it in their own likeness?
Mais pour qui la vie est une roche, et la loi un ciseau avec lequel ils tailleraient la roche à leur propre image?

What of the cripple who hates dancers?
Et cet infirme qui hait les danseurs ?

What of the ox who loves his yoke and deems the elk and deer of the forest stray and vagrant things?
Et ce bœuf qui aime son joug et juge les élans et les cerfs comme des parasites de la forêt et des choses errantes ?

What of the old serpent who cannot shed his skin, and calls all others naked and shameless?
Et ce vieux serpent qui ne peut pas changer de peau, et mais pour qui tous les autres sont nus et sans vergogne ?

And of him who comes early to the wedding-feast, and when over-fed and tired goes his way saying that all feasts are violation and all feasters law-breakers?
Et celui qui vient tôt pour les noces, et qui repu et fatigué va son chemin en disant que toutes les fêtes sont des gabegies et tous les convives des hors-la-loi ?

What shall I say of these save that they too stand in the sunlight, but with their backs to the sun?
Que dirai-je de ceux qui se tiennent dans la lumière du soleil, mais tourne le dos à ce soleil ?

They see only their shadows, and their shadows are their laws.
Ils ne voient que leurs ombres et leurs ombres sont leurs lois.

And what is the sun to them but a caster of shadows?
Et qu’est-ce que le soleil pour eux sinon une fabrique d’ombres ?

And what is it to acknowledge the laws but to stoop down and trace their shadows upon the earth?
Et qu’est-ce que reconnaître les lois, si ce n’est se baisser et tracer leurs ombres sur la terre ?

But you who walk facing the sun, what images drawn on the earth can hold you?
Mais vous qui marchez face au soleil, quelles images dessinées sur la terre peut vous questionner ?

You who travel with the wind, what weathervane shall direct your course?
Vous qui voyagez avec le vent, quelle girouette pourra diriger votre cours ?

What man’s law shall bind you if you break your yoke but upon no man’s prison door?
Quelle loi humaine vous liera si vous ne cassez pas votre joug sur la porte de la prison construite par l’homme ?

What laws shall you fear if you dance but stumble against no man’s iron chains?
Quelles lois devriez-vous craindre si vous dansez, mais ne heurtez pas les chaînes de fer des hommes ?

And who is he that shall bring you to judgment if you tear off your garment yet leave it in no man’s path?
Et qui est celui qui vous amènera au jugement si vous arrachez vos vêtements sans laisser sur un chemin dessiné par l’homme ?

People of Orphalese, you can muffle the drum, and you can loosen the strings of the lyre, but who shall command the skylark not to sing?
Gens d’Orphalese, vous pouvez assourdir le tambour, et desserrer les cordes de la lyre, mais qui empêchera l’alouette de chanter?

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LAWS THE PROPHET