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POEMES DE MICHAEL DRAYTON – MICHAEL DRAYTON’S POEMS – IDEAS – IDEES

LITTERATURE ANGLAISE

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MICHAEL DRAYTON
1563 (Hartshill) – 23 décembre 1631 (Londres)
1563 – 23 December 1631

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE MICHAEL DRAYTON

Michael Drayton’s poems
IDEAS
IDEES
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IDEE VI – IDEA VI
 How many paltry, foolish, painted things
LES VIERGES ET LES MATRONES

How many paltry, foolish, painted things,
Combien de choses [femmes] insignifiantes, insensées, peintes,
That now in coaches trouble every street,
Qui dans leur carrosse engorgent chaque rue,

IDEE LXI – IDEA LXI
Since there’s no help
TOUT EST FINI

Since there’s no help, come let us kiss and part.
Puisqu’il en est ainsi, venez que je vous embrasse et partez.
Nay, I have done, you get no more of me;
Non, tout est fini, vous n’aurez rien de plus de moi ;

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Les Guerres des barons de Drayton
et le Jules César de Shakespeare

Si l’opinion de Malone est fondée, ce n’est pas en 1607 qu’il faut rapporter la composition de Jules César, mais dans les années qui ont suivi. Malheureusement pour l’hypothèse de Malone, les érudits et bibliophiles modernes ont établi qu’avant l’édition de 1607 le drame de Sterline en avait eu une première en Écosse trois ans auparavant. Un critique moderne, M. Collier, a découvert un sentier détourné par lequel il s’est approché plus sûrement de la date probable. Il a été frappé de la ressemblance qui existe entre un passage d’un poëme de Drayton, les Guerres des barons, où le poète résume le caractère de Mortimer, et le passage où par la bouche d’Antoine Shakespeare résume le caractère de Brutus : « Sa vie fut noble, et les éléments étaient en lui mêlés de telle sorte que la nature pouvait se lever et dire au monde entier, « c’était un homme. » La ressemblance est en effet frappante et aussi étroite que possible. L’édition du poème de Drayton où se trouve ce passage est de 1603 ; mais cette date ne nous renseigne pas sur celle de Jules César, et nous laisse incertain de savoir qui de Drayton ou de Shakespeare a imité l’autre. Si c’est Drayton, Jules César est antérieur à 1603 ; si c’est Shakespeare, la date de Jules César peut se rapprocher beaucoup de celle de Malone. Mais avant l’édition de 1603, les Guerres des barons en avaient eu une première en 1596 sous ce titre : la Mortimeriade, et dans cette édition, le passage relevé par M. Collier n’existe pas. C’est donc Drayton qui est l’imitateur, et Jules César est antérieur à 1603.

Émile Montégut
AVERTISSEMENT pour le Jules César de William Shakespeare

Traduction par Émile Montégut
Texte établi par Émile Montégut, Hachette,  (Œuvres complètes. Tome VII, pp. 391-401).

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MICHAEL DRAYTON

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE Traduction anglaise Jacky Lavauzelle

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
LITTERATURE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle

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Traduction Anglais Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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Translation




 

 




LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

 

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William BLAKE

Poems from Poetical Sketches – Poèmes tirés des Poetical Sketches
Poems written in a copy of Poetical Sketches – Poèmes écrits dans un exemplaires des Poetical Sketches
Songs of Innocence – Chants d’Innocence (1789)
Songs of Experience – Chants d’Experience (1794)

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Emily BRONTË

Poems – Poèmes

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Elizabeth Barrett Browning

Sonnets from the Portuguese  (Elizabeth Barrett Browning) Sonette aus dem Portugiesischen  (RILKE) Sonnets du Portugais (J Lavauzelle)
Elizabeth-Barrett-Browning Sonnets from the Portuguese Elizabeth Barrett Browning Sonette aus dem Portugiesischen RILKE**




SAMUEL TAYLOR COLERIDGE

Kubla Khan

IN Xanadu did Kubla Khan
À  Xanadu, Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Fit bâtir un majestueux dôme de plaisir :

LA COMPLAINTE DU VIEUX MARINIER
The Rime of the Ancient Mariner

VI

« But tell me, tell me! speak again,
 Mais dis-moi, dis-moi ! parle encore
« Thy soft response renewing—
 Répète ta douce réponse …

La Complainte du vieux marin Trad Jacky Lavauzelle

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Emily DICKINSON

Poems – Poèmes

Emily Dickinson Traduction Jacky Lavauzelle**

Michael DRAYTON

IDEAS – IDEES
Poems – Poèmes

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John GAY

THE BEGGAR’S OPERA
L’OPERA DU GUEUX
SONGS – LES CHANSONS

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 Khalil GIBRAN

Le Prophète  – The Prophet – 1923le-prophete-khalil-gibran-fred-holland-day-1898

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Alfred Edward HOUSMAN

poèmes – poems

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman

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D. H. LAWRENCE

Les Poèmes de DH Lawrence – DH Lawrence’s Poems

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Thomas MOORE

Poèmes de Thomas Moore – Poems by Thomas Moore

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George ORWELL
1984
Nineteen Eighty-Four
LE PAYS DORÉ 

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Edgar Allan POE

Poems – Poèmes

Edgar Allan Poe Trad Jacky Lavauzelle

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Matthew PRIOR

Poems – Poèmes

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Sir Walter RALEIGH

Poems – Poèmes

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Sir Walter SCOTT

Poèmes – Poetry

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William SHAKESPEARE

The Sonnets – Les Sonnets
1609

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Percy Bysshe SHELLEY

Poems – Poèmes

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James SHIRLEY

Poems – Poèmes

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Alfred TENNYSON

MARIANA
LA MOUCHE BLEUE




Oscar WILDE

Œuvre
Poems – Poèmes

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William WORDSWORTH

Poems – Poèmes

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Sir Thomas WYATT

Poems – Poèmes

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William Butler YEATS

Poetry of Yeats – La Poésie de Yeats
Poetry of Yeats La Poésie de Yeats William_Butler_Yeats_by_John_Singer_Sargent_1908

Theater of Yeats – Le théâtre de Yeats

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

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La poésie a-t-elle perdu toute son importance à une époque comme la nôtre ? Quoiqu’on l’ait souvent répété, cela ne me semble vrai qu’à demi ; même à notre époque, je crois qu’elle est encore, sinon une grande page de l’histoire des nations, au moins une des meilleures clés pour nous ouvrir leur caractère. Si je veux connaître la raison ou la conscience d’un homme, je ne lui demanderai pas ce qu’il pense sur une question donnée : sa réponse à cet égard pourrait n’être qu’une notion empruntée ou la conséquence de quelque lieu commun entièrement indépendant de sa nature. Je préfère observer les goûts ou les répugnances qu’il témoigne à son insu, les impressions et les jugemens qui lui échappent au contact de tout ce qui le touche ; ils laissent voir bien plus à nu ce qui vit et palpite au fond de son être. Un avantage analogue, j’imagine, s’attache à la poésie des peuples étrangers elle est comme leur confession involontaire. Elle ne nous met pas seulement sous les yeux un produit de leurs facultés, elle nous montre à l’œuvre leurs facultés mêmes ; elle nous dévoile leurs idées générales, celles dont toutes leurs opinions ne sont que des modulations ; elle nous permet enfin de saisir sous leurs idées tous ces mobiles plus mystérieux, tous ces instincts, ces goûts, ces affections, qui jouent un si grand rôle dans les actions des hommes, et qu’on daigne à peine cependant regarder comme des réalités positives, parce qu’ils ne sont pas des conceptions de l’esprit.

Dans le cas de l’Angleterre, la confession me paraît d’ailleurs offrir un intérêt particulier. Les poètes de l’Italie ou de l’Espagne, par exemple, ne nous révéleraient guère qu’un état intellectuel et moral que nous avons déjà traversé nous-mêmes ; ceux de l’Angleterre au contraire, les derniers surtout, attestent, à mon sens, un mouvement d’idées tout nouveau dans l’histoire, et qui est peut-être la seule condition possible de vie pour les nouvelles institutions de nos sociétés. En tout cas, ce qu’ils reflètent est une phase d’esprit dont nous soupçonnons à peine l’existence, et qui ne s’est pas encore produite en France.

L’Europe entière avait traduit et imité Byron ; elle l’avait admiré avec passion, probablement parce qu’elle retrouvait chez lui ses propres sensations ; elle est restée indifférente pour ses successeurs, probablement parce qu’elle ne reconnaissait pas chez eux sa propre manière de voir et d’apprécier les choses. Quoi qu’il en soit des causes, le fait certain, c’est que Byron est encore regardé chez nous comme le dernier mot du génie poétique de l’Angleterre moderne. S’il nous est venu quelques échos des réputations plus récentes, ils étaient assez vagues. On n’a pas cherché, que je sache, à rapprocher l’un de l’autre les représentans de la littérature du jour ; on n’a pas tenté de faire ressortir les liens de parenté qui les unissent entre eux, en les distinguant tous de l’école byronienne, et naturellement ils nous apparaissent un peu comme des copies effacées de Byron, comme des variétés dégénérées de son espèce.

La Poésie anglaise depuis Byron
J. Milsand
La Revue des Deux Mondes
Tome 11
1851

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle