LE CHÂTEAU DE RABATI ex Château de Lomsia რაბათის ციხე
Fondation au IXe siècle par le roi de Tao-Klarjeti, le roi Gouaram Mamphali (roi de Tao-Klarjeti), vers 850-870, est longtemps connu comme Château de Lomsia. Occupation sans la prise du château en 1393 par les troupes de Tamerlan. 1590, Traité de Constantinople, l’ensemble du territoire devient ottoman.
LA REINE TAMAR თამარ დედოფალი & ამაღლების ეკლესია Eglise Amaghleba
L’Eglise SAINTE-CROIX წმინდა კროიქსის ეკლესია განახლებული კათოლიკური ტაძარი ახალციხეში Église catholique rénovée à Akhaltsikhé
L’église Sainte-Croix a été restaurée à Rabati. L’église du XIIIe siècle, qui a ensuite été rénovée au XVIe siècle et détruite à plusieurs reprises au fil des ans, a été consacrée à la Vierge de Savard le 6 octobre 2012. Les travaux de restauration ont duré deux ans.
PASSAGE DE CHARLES AZNAVOUR EN 2012 CONCERT A Akhaltsikhé
Le père de Charles Aznavour, Mamigon (surnommé Micha) Aznavourian, Arménien, est né le 26 mai 1897 à Akhaltsikhé
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Rue Gorgasali à Tbilisi გორგასლის ქუჩა თბილისში
Saint Abo ou saint Habo, jeune arabe chrétien, venu de Bagdad esclave qui mourut martyr par la main des musulmans.
Il est fêté le 6 janvier en Orient.
Il a confessé sa foi au procès et a été martyrisé le 6 janvier 786.
Artiste géorgien ქართველი მხატვარი
Sculpture géorgienne
ქართული ქანდაკება
აბო თბილელი
ჰაბო ტფილელი
Saint Abo de Tiflis
Abo Tbileli
აბო თბილელი
né à Bagdad en 756 – ბაღდადი
Mort le 6 janvier 786 à Tbilissi –თბილისი
გარდაიცვალა : 6 იანვარი 786
martyr chrétien et le saint patron de Tbilissi
En 786, saint Abo de Tiflis fut dénoncé aux chrétiens par les autorités arabes à Tbilissi et arrêté. Il a confessé sa foi au procès et a été martyrisé le 6 janvier 786.
La statue se trouve dans le grand square qui se trouve entre la Rue Gorgasali გორგასლის ქუჩა et la Rue Ioseb Grishashvili იოსებ გრიშაშვილის ქუჩა , à proximité de l’Ambassade d’Azerbaïdjan.
Extrait du poème
de
Shota Nishnianidze
(18 mars 1929 Tbilissi – 1999 Tbilissi)
შოთა ნიშნიანიძე
ჰაბო ანუ ფერფლის ლეგენდა
Abo ou la légende des cendres
რაც არ უნდა დიდი იყოს საქართველოს მსხვერპლი, Qui que soit la plus grande victime de la Géorgie,
სიყრუე და გულქვაობა გადამთიელ ხეპრის, – Surdité et chasteté
იმ ფერფლს, შავ ფერფლს, Les cendres, les cendres noires,
სიძულვილის აუწონელ ზღვა ფერფლს Une mer impie de cendres
აბოს ფერფლი გადასწონის, Au-dessus des cendres,
ქართული კულტურული მემკვიდრეობის ძეგლები Sites du patrimoine culturel géorgien
1946 წელს გახსნილ ვაკის პარკს
Ouverture du Parc en 1946
2013 წლის მაისში ვაკის პარკის რეაბილიტაციის პროექტი დაიწყო.
Réhabilitation du parc lancée en 2013
200 ჰექტარი
200 hectares
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Lion de pierre
თბილისის ქვის ფაუნა
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ვაკის პარკის შესასვლელში
A l’entrée du parc
DJ
მოქანდაკე 2011
mokandake 2011
Sculpture de 2011
Sculpture de Levan Vardosanidze ლევან ვარდოსანიძის ქანდაკება
LEVAN VARDOSANIDZE ლევან ვარდოსანიძე
Né en 1957
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La partie centrale
პარკის ცენტრალური ნაწილი შადრევნითა და მრგვალი აუზით არის გამოყოფილი
La partie centrale est composée d’un étang de forme circulaire et de fontaines
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LE MEMORIAL DES HEROS GEORGIENS
სკულპტურული კომპლექსი ”რექვიემი” ეკუთვნის გოგი უჩიაურს და შესრულებულია 1981-1985 წლებში.
Complexe sculptural Requiem de 1981 à 1985 de G. Ochiauri a été présenté dans Vake Park à Tbilissi
En 2009, les sculptures des guerriers assis ont été déplacées vers leur emplacement actuel, au pied de la forteresse de Gori.
Elles ne sont donc plus désormais visibles dans Vake Park.
Il ne reste que la tombe du soldat inconnu désormais seul.
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მეორე მსოფლიო ომმა 400 ათასამდე ქართველი ვაჟკაცი იმსხვერპლა, მილიონობით ადამიანის ახალგაზრდობა, ბავშვობა და ბედნიერების წლები შეიწირა.
La seconde guerre mondiale a fait plus de 400.000 victimes géorgiennes.
უცნობი ჯარისკაცის საფლავი
La tombe du soldat inconnu
Traditionnellement, le 9 mai, les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale se rassemblent à Tbilissi devant la tombe du Soldat inconnu.
ივანე ჩოხელი:
« დიდი სამამულო ომის დასრულების ოცდაათი წლისთავზე, 1975 წელს საბჭოთა კავშირის ხელმძღვანელობამ გადაწყვიტა, რომ თხუთმეტივე მოძმე რესპუბლიკაში უცნობი ჯარისკაცის მემორიალური საფლავები შექმნილიყო. ამ ბრძანების განხორციელება საქართველოში თბილისის მაშინდელი საბჭოს თავჯდომარეს შოთა ბუხრაშვილს დაევალა. Ivan Chokheli: « À l’occasion du trentième anniversaire de la fin de la Grande Guerre patriotique, les dirigeants de l’Union soviétique décidèrent en 1975 de mettre en place des tombes commémoratives du soldat inconnu dans les quinze républiques fraternelles. L’ordre fut donné au président du Conseil de contrôle de Tbilissi en Géorgie, Shota Bukhrashvili… »
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LA STATUE DE LA VICTOIRE
LE MEMORIAL DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
MEMORIAL DE LA GLOIRE
Memorial of Glory
Le Mémorial de la gloire est dédié aux 300 000 citoyens de Géorgie qui ont perdu la vie lors de la Grande guerre patriotique de 1941-1945 et à la victoire triomphale du 9 mai sur l’Allemagne nazie.
Edouard Chevardnadze ედუარდ ამბროსის ძე შევარდნაძე (1928-2014) a conçu le monument, dans le but de prouver sa loyauté envers le gouvernement central soviétique de l’époque.
Plus tard, le président géorgien Mikheil Saakashvili მიხეილ სააკაშვილი (né le 21 décembre 1967 à Tbilissi), qui poursuivait des politiques de dé-soviétisation, s’efforça de changer l’élan et l’importance du jour de la victoire, comme par exemple en 2005, avec des références à la Seconde Guerre mondiale et plus à la Grande Guerre Patriotique, tout en changeant les lieux de commémoration, préférant la Place de la Victoire à Vake Park de Tbilissi.
„დიდების მემორიალი“
Didebis memoriali
Mémorial de la Gloire
მოქანდაკე
Mokandake
Sculpteur
გიორგი (გოგი) ოჩიაური
Giorgi Ochiauri
(დ. 10 იანვარი, 1927, შუაფხო, დუშეთის რაიონი — გ. 18 ოქტომბერი, 2017)
10 janvier 1927 – 18 octobre 2017
ქართველი მოქანდაკე
Sculpteur Géorgien
საქართველოს მე-8 მოწვევის პარლამენტის წევრი (2012-2016) Membre du 8ème Parlement de Géorgie (2012-2016)
არქიტექტორები
Arkitektorebi
Architectes
ვ. ალექსი-მესხიშვილი, ო. ლითანიშვილი, კ. ნახუცრიშვილი
V. Alexi Meskhishvili, O.Lithanishvili, K.Nakhutsrishvili
მასალა
Masala
Matériel
ბრინჯაო
bronjao
Bronze
წელი
Tseli
Année
1985
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პარკში განლაგებულია სხვადასხვა ფუნქციური დანიშნულების ობიექტი: მიხეილ მესხის სახელობის სტადიონი, ღია კინო-თეატრი, საბავშვო ცენტრი, ატრაქციონები, საჩოგბურთო მოედნები, კაფე-რესტორნები და სხვა. Le Parc abrite aussi le stade Mikheil Meskhi, un cinéma-théâtre ouvert, un centre pour enfants, des attractions, des courts de tennis, des cafés-restaurants, etc.
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PROJET REPORTE OU ABANDONNE
MEMORIAL KOTE ABKHAZI
17 novemvre1867— 20 mai 1923
Le site devait commémorer Kote Abkhazi კონსტანტინე (კოტე) აფხაზი, un chef bien connu de la noblesse libérale de Géorgie, et sa division que le régime communiste avait abattue à Vake Park en 1923.
Installation du monument était prévue pour février 2012. Cependant, le monument n’a pas été mis en place.Le gouvernement géorgien formé après la défaite du parti politique de Mikheil Saakashvili a renvoyé la célébration de la victoire à Vake Park lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les derniers mots de Kote Abkhazi seraient les suivants : « Je meurs de joie parce que j’ai l’honneur de me sacrifier pour la Géorgie. Ma mort apportera la victoire à la Géorgie !«
მწერლები
Mtserlebi
LES ECRIVAINS
The writers писатели
ილია ჭავჭავაძე
Ilia Chavchavadze
Ilia Tchavtchavadze
saint Élie le Juste Илья Чавчавадзе
1837-1907
ილია ჭავჭავაძე – მწერალი, პოეტი და საზოგადო მოღვაწე Ilia Chavchavadze – écrivain, poète et personnage public
ჭავჭავაძე, ილია გრიგოლის ძე 27 ოქტომბერი, 1837 – 30 აგვისტო, 1907
27 octobre 1837 – 30 août 1907 27 октября 1837 г. – 30 августа 1907 г.
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აკაკი წერეთელი
Akaki Tsereteli Акакий Церетели
9 ივნისი 1840 – 26 იანვარი 1915
9 juin 1840 – 26 janvier 1915
9 июня 1840 – 26 янвье 1915
ქართველი პოეტი
Poète géorgien Поэт Грузии
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მოქანდაკეები
Mokandakeebi
LES SCULPTEURS The sculptors скульпторы
Né le 13 janvier 1908 Tiflis – Tbilissi
Mort en 1980 à 72 ans à Tbilissi დაიბადა 1908 წელს
День рождения: 13.01.1908 года
1980 წელს გარდაიცვალა თბილისში 72 წლის ასაკში
Год смерти: 1980
1930 წელს დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია
Diplômé de l’Académie des Arts de Tbilissi
1930 graduated Tbilisi Academy, of Arts
წევრი, კომუნისტური პარტია, 1945 წლიდან
Membre du Parti Communiste depuis 1945
Member Communist Party since 1945
membre du conseil de l’Union des artistes de l’URSS
Board member, USSR Union of Artists
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SHOTA MIKATADZE შოთა მიქატაძე
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პოეტი მწერალი ქანდაკება
Poeti Mtserali Kandakeba
Poète Ecrivain Sculpture
ილიასა და აკაკის ძეგლი
Monument d’Ilia et Akaki
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ILIA TCHATCHAVADZE
LE PRINTEMPS გაზაფხული
1861
ტყემ მოისხა ფოთოლი,
La forêt se recouvre de son épais feuillage
Tqem moiskha potoli,
აგერ მერცხალიც ჭყივის,
Ager mertskhalits chqivis,
D’où s’échappe le chant d’une hirondelle,
ბაღში ვაზი ობოლი
Baghshi vazi oboli
Du grand jardin de feuilles de vignes orphelines
მეტის ლხენითა სტირის.
Metis lkhenita stiris.
S’écoulent lentement les larmes des collines.
აყვავებულა მდელო,
Aqvavebula mdelo,
Épanouies autour des vertes prairies,
….
28 იანვარი, 1861 წ. 28 janvier 1861 პეტერბურგი Petersburg
დღეს მერცხალი შემოფრინდა, –
dghes mertskhali shemoprinda, –
Aujourd’hui les gazouillis de hirondelle
ჭიკჭიკითა გადმომძახა:
ch’ik’ch’ik’ita gadmomdzakha:
S’entendent dans les environs :
“გაზაფხული! გაზაფხული!”
“gazapkhuli! gazapkhuli!”
« Printemps ! Printemps ! »
გულს იმედი დამესახა.
guls imedi damesakha.
La confiance emplit aussitôt mon cœur.
მივდექ სარკმელს, გადვიხედე,
mivdek sark’mels, gadvikhede,
Je me suis tourné vers la fenêtre,
არემარე მესხვაფერა! –
aremare meskhvapera! –
Et j’ai ouvert les volets ! –
სასოებამ ფრთა გაშალა,
sasoebam prta gashala,
Le chagrin s’en est allé,
გულსა მკრა და ამიძგერა!
gulsa mk’ra da amidzgera!
Fini la somnolence de l’âme !
…
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MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
par Boris Tsibadze
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
La statue du poète se trouve sur la place Baratashvili
ბრინჯაო
Bronze
1976
არქიტექტორი
Arkitektori
Architecte
შ. ყავლაშვილი Sh. Kavlashvili
BORIS TSIBADZE
მოქანდაკე
Mokandake
Sculpteur
ბორის ციბაძე BorisTsibadze დაბადების თარიღი: 9 სექტემბერი, 1931 (87 წლის). გარდაცვ. თარიღი: 19??
né le 9 septembre 1931 – date décès inconnue
Né à Koutaïssi – ქუთაისი
დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია 1956 წელს
1957 წელს მოსკოვის ახალგაზრდობისა და სტუდენტთა საერთაშორისო ფესტივალის მონაწილე (« ქალიშვილის პორტრეტი », მარმარილო, საქართველოს სურათების გალერეა). ნამუშევრები: ნ. ბარათაშვილის (ბრინჯაო, 1976, თბილისი), ნ. ფიროსმანაშვილის (1961, შავი ქვა, ფიროსმანაშვილის მუზეუმი, მირზაანი), ვაჟა-ფშაველას (ხე, 1963, საქართველოს კულტურის სამინისტრო, თბილისი) ძეგლები, « მშვიდობის სადარაჯოზე » (1965, ტონირებული თაბაშირი, საქართველოს სურათების გალერეა) და სხვა.
Il est diplômé de l’Académie des arts de Tbilissi en 1956.
En 1957, il participe au Festival international de la jeunesse et des étudiants de Moscou (« Portrait de la Vierge », Marbre, Galerie de tableaux de la Géorgie). Travaux :
N. Baratashvili (Bronze, 1976, Tbilissi),
Monuments de Pirosmanashvili (1961, pierre noire, musée Pirosmanashvili, Mirzaani)
Vazha Pshavela (arbre, 1963, ministère de la Culture de Géorgie, Tbilissi)
« Peace Guards » (1965, glossaire de la Géorgie) etc.
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EXTRAITS DES POEMES
MEDITATION SUR LES BORDS DU MTKVARI
ფიქრნი მტკვრის პირას
&
LA BOUCLE D’OREILLE
LA BOUCLE D’OREILLE
საყურე
O brinco
1839
წარვედ წყალის პირს სევდიანი ფიქრთ გასართველად,
ts’arved ts’q’alis p’irs sevdiani pikrt gasartvelad,
Mes pas lourds m’avaient conduit vers les eaux fraîches,
აქ ვეძიებდი ნაცნობს ადგილს განსასვენებლად;
ak vedziebdi natsnobs adgils gansasveneblad;
Ici, à la recherche d’un lieu pour me détendre.
აქ ლბილს მდელოზედ სანუგეშოდ ვინამე ცრემლით,
ak lbils mdelozed sanugeshod viname tsremlit,
Ici une vive mélancolie me submergeait de larmes pourtant,
აქაც ყოველი არემარე იყო მოწყენით;
akats q’oveli aremare iq’o mots’q’enit;
Partout les flots participaient à ma peine ;
ნელად მოღელავს მოდუდუნე მტკვარი ანკარა
nelad moghelavs modudune mt’k’vari ank’ara
Et dans les eaux profondes du Mtkavari
და მის ზვირთებში კრთის ლაჟვარდი ცისა კამარა.
da mis zvirtebshi k’rtis lazhvardi tsisa k’amara.
Se perdaient même les reflets du ciel d’été.
იდაყვ-დაყრდნობილ ყურს უგდებ მე მისსა ჩხრიალსა
idaq’v-daq’rdnobil q’urs ugdeb me missa chkhrialsa
Agenouillé, ô fleuve, soumis à ton écoute
და თვალნი რბიან შორად, შორად, ცის დასავალსა!
da tvalni rbian shorad, shorad, tsis dasavalsa!
Mes yeux rougis attendent des réponses !
ვინ იცის, მტკვარო, რას ბუტბუტებ, ვისთვის რას იტყვი?
vin itsis, mt’k’varo, ras but’but’eb, vistvis ras it’q’vi?
Mtkvari, que sais-tu donc sur la vie ?
მრავალ დროების მოწამე ხარ, მაგრამ ხარ უტყვი!..
mraval droebis mots’ame khar, magram khar ut’q’vi!..
Toi, qui martyr t’es retrouvé à tant de reprises !
ვითა პეპელა
vita pepela
Au vif papillon
Uma borboleta rápida,
არხევს ნელნელა
arkhevs nelnela
Fais ralentit son vol
Abrandar o seu voo
სპეტაკს შროშანას, ლამაზად ახრილს,
spetaks shroshanas, lamazad akhrils,
Au pétillant muguet, magnifiquement s’accorde, No lírio cintilante, concorda lindamente
ასე საყურე,
ase saqure,
La boucle d’oreille,
O brinco,
უცხო საყურე,
utskho saqure,
L’étrange boucle d’oreille,
O estranho brinco
ეთამაშება თავისსა აჩრდილს.
etamasheba tavissa achrdils.
Joue avec les ombres.
Brinque com as sombras.
ნეტავი იმას,
net’avi imas,
Sera bienheureux Será abençoado,
ვინც თავისს სუნთქვას
vints taviss suntkvas
Celui qui la touche
Aquele que a toca …
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MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
« CETTE COLCHIDE AUTREFOIS SI RICHE ET SI PEUPLEE »
ARTICLE SUR LA COLCHIDE
DE LA PREMIERE EDITION
DE L’ENCYCLOPEDIE
COLCHIDE, s. f. (Géog. anc.) L’ancienne Colchide, aujourd’hui la Mingrelie, est au fond de la mer Noire, entre la Circassie, la Géorgie, & l’Aladulie.
Ce pays passoit autrefois pour être fertile en poisons ; de-là vient qu’Horace parle souvent des poisons de la Colchide, venena Colcha ou Colchica. Médée, si fameuse par ses vénéfices, étoit de la Colchide : en falloit-il davantage pour donner lieu aux fictions de la Poésie ?
Mais ce qui n’est point une fiction poétique, c’est l’étrange & réelle différence qu’il y a entre la Colchide de nos jours, & cette Colchide d’autrefois si riche & si peuplée ; différence qui n’a point échappé à l’auteur de l’esprit des lois. « A voir, dit-il, liv. XXI. ch. v. aujourd’hui la Colchide, qui n’est plus qu’une vaste forêt, où le peuple qui diminue tous les jours ne défend sa liberté que pour se vendre en détail aux Turcs & aux Persans ; on ne diroit jamais que cette contrée eût été du tems des Romains pleine de villes où le commerce appelloit toutes les nations du monde : on n’en trouve aucun monument dans le pays ; il n’y en a de traces que dans Pline & Strabon ».
M. le Chevalier de Jaucourt Louis de Jaucourt
Première Edition de l’Encyclopédie
Tome 3
Article COLCHIDE
L’EGLISE D’ANTIOCHE MTSKHETA
მცხეთა – ანტიოქიის ტაძარი
________________________
ეკლესია დგას მცხეთაში მდინარე არაგვის მარჯვენა ნაპირზე, არაგვისა და მტკვრის შესართავთან
L’église se trouve à Mtskheta, sur la rive droite du fleuve Aragvi, à l’embouchure d’Aragvi et de Mtkvari
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L’ENTREE DE L’EGLISE
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LA MAQUETTE DE
L’EGLISE D’ANTIOCHE MTSKHETA
(à l’entrée)
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VUE DE L’EGLISE
(AU FOND LE MONASTERE DE DJVARI)
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La conversion des Géorgiens à la religion Chrétienne
par
Patriarche Macaire d’Antioche
Apprends, ô lecteur, que dans les premiers temps du Christianisme, l’Apôtre André est venu chez les Géorgiens pour les éclairer par la foi chrétienne et le saint baptême. Mais après quelque temps ils sont redevenus païens. Bien des années plus tard ils ont été ramenés à la religion chrétienne par l’influence d’une femme chrétienne du nom de Nina qui était leur prisonnière. Elle y est parvenue à la suite de guérisons et de divers miracles qu’elle avait faits parmi eux. Entre autres, elle a guéri la reine de Géorgie qui souffrait depuis de longues années d’une maladie inguérissable.
La sainte qui avait refusé d’accepter les riches présents envoyés par la Reine, conseilla à cette dernière de se faire baptiser, avec son mari le Roi Mirbâne ainsi que tout le peuple de Géorgie.
La Reine lui obéit et conseilla au Roi de renier ses anciennes erreurs et d’avoir foi en Jésus-Christ. Le Roi ayant refusé d’embrasser le Christianisme, devint aveugle. Ce malheur le força de s’adresser à sainte Nina à laquelle il promit de se faire baptiser avec tout son peuple dans le cas où elle lui rendrait la vue.
Elle lui rendit la vue et lui ordonna d’envoyer une ambassade à l’Empereur Constantin le Grand pour l’entretenir des affaires de la Géorgie et le prier de leur envoyer un évêque qui les baptiserait et leur donnerait les premiers enseignements dans la religion chrétienne.
Le Roi s’étant conformé à la demande de la sainte, Constantin le Grand en fut très réjoui et leur envoya le Patriarche d’Antioche, Anastase, puisqu’ils avaient appartenu, jadis, à son Patriarcat.
Anastase se rendit donc en Géorgie dont il baptisa le peuple.
Il y construisit des églises, il y sacra des évêques, des prêtres et des diacres.
Le Roi de Géorgie fit don au Patriarche de mille bourgades, dont le revenu annuel devait être dépensé pour la préparation du saint Chrême que le Patriarche d’Antioche seul avait le droit de préparer, et c’est de cette ville qu’on la distribuait au monde entier.
Après avoir accompli tout cela il s’en retourna chez lui.
Les bourgades géorgiennes susmentionnées envoyaient tous les ans mille dinars au Patriarche d’Antioche et cet usage continua jusqu’au règne du Khalife d’Égypte el-Hâkim-biemr Allâh (l’an 400 de l’Hégire), qui envoya Oreste, Patriarche de Jérusalem, à Constantinople pour conclure un traité d’amitié avec les Byzantins. Lorsque le Patriarche Oreste passa par Antioche, Jean, Patriarche de cette ville, lui céda les mille dinars qu’il recevait de Géorgie, à condition qu’on priât toujours à Jérusalem pour le salut de son âme ; sans, pourtant, lui céder la suprématie du Patriarcat d’Antioche sur la Géorgie.
Les successeurs des archevêque morts devaient toujours aller se faire sacrer à Antioche et, après avoir été choisis par leur roi et leurs évêques, être sacrés par le Patriarche d’Antioche.
Effectivement, ce dernier les sacrait et les renvoyait dans leurs pays. Cet usage a été en vigueur jusqu’à la conquête d’Antioche et des autres pays Syriens par les musulmans.
Cet ordre de choses se maintint bien des années, mais après la conquête musulmane le Patriarcat d’Antioche resta vacant pendant quarante ans ; puis enfin, Stéphane le Dieux fut élu Patriarche. Il fut succédé par Théophilacte le prêtre de la ville de Roha (Édesse).
C’est de son temps que David, Roi d’Abhazie (en Géorgie) envoya un grand nombre de membres du clergé à Antioche, pour être sacrés évêques.
Pendant leur voyage ils furent assaillis par des brigands qui leur enlevèrent tous les cadeaux qu’ils portaient au Patriarche et les massacrèrent tous excepté deux, qui réussirent à se sauver et arrivèrent à Antioche. Ils firent le récit de tous leurs malheurs à Théophilacte et ils ajoutèrent que les Géorgiens souffraient beaucoup du manque d’évêques. Théophilacte convoqua, à cet effet, un concile d’un grand nombre de ses archevêques, et il y fut décidé qu’on sacrerait pour les Géorgiens un Catholicos indépendant, qui serait autorisé à sacrer leurs évêques, en leur imposant le devoir de mentionner toujours le nom du Patriarche d’Antioche pendant la sainte messe.
On avait décidé aussi d’y envoyer tous les ans d’Antioche, un exarque chargé de contrôler les faits et gestes du clergé et de relever les impôts institués par le canon ecclésiastique.
Le Patriarche délivra une charte à cet effet, aux deux individus qui avaient échappé aux brigands, après quoi il tira au sort, et comme le sort tomba sur Jean, il le sacra Catholicos de Géorgie. Son compagnon fut sacré Évêque.
Le Catholicos devait avoir sa résidence au pays des Abhazes. Après les avoir sacrés il les renvoya dans leur pays.
Bien des années plus tard, lorsque l’hérésie commença à semer la discorde dans la religion, le Patriarche Théodore envoya son secrétaire Basile pour apaiser les querelles des partis. Ce même Patriarche donna l’autorisation au Catholicos de Géorgie de préparer le saint Chrême.
Patriarche Macaire d’Antioche
Histoire de la conversion des Géorgiens au Christianisme
Traduction par Olga de Lébédew.
Casa editrice italiana
1905
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L’EGLISE D’ANTIOCHE
Par Renan
Selon la tradition, elle aurait été fondée en 38 par les apôtres Pierre et Paul. Un de ses évêques les plus célèbres est Ignace d’Antioche.
Dans le douzième chapitre de ses Apôtres, Ernest Renan s’attarde sur la fondation de l’Eglise d’Antioche :
« La foi nouvelle faisait de proche en proche d’étonnants progrès. Les membres de l’Église de Jérusalem qui avaient été dispersés à la suite de la mort d’Étienne, poussant leurs conquêtes le long de la côte de Phénicie, atteignirent Chypre et Antioche. Ils avaient d’abord pour principe absolu de ne prêcher qu’aux Juifs.
Antioche, « la métropole de l’Orient », la troisième ville du monde, fut le centre de cette chrétienté de la Syrie du Nord. C’était une ville de plus de cinq cent mille âmes, presque aussi grande que Paris avant ses récentes extensions, résidence du légat impérial de Syrie. Portée tout d’abord par les Séleucides à un haut degré de splendeur, elle n’avait fait que profiter de l’occupation romaine. En général, les Séleucides avaient devancé les Romains dans le goût des décorations théâtrales appliquées aux grandes cités. Temples, aqueducs, bains, basiliques, rien ne manquait à Antioche de ce qui faisait une grande ville syrienne de cette époque. Les rues bordées de colonnades, avec leurs carrefours décorés de statues, y avaient plus de symétrie et de régularité que partout ailleurs. Un Corso orné de quatre rangs de colonnes, formant deux galeries couvertes avec une large avenue au milieu, traversait la ville de part en part, sur une longueur de trente-six stades (plus d’une lieue). Mais Antioche n’avait pas seulement d’immenses constructions d’utilité publique ; elle avait aussi, ce que peu de villes syriennes possédaient, des chefs-d’œuvre d’art grec, d’admirables statues, des œuvres classiques d’une délicatesse que le siècle ne savait plus imiter. Antioche, dès sa fondation, avait été une ville tout hellénique. Les Macédoniens d’Antigone et de Séleucus avaient porté dans cette région du bas Oronte leurs souvenirs les plus vivants, les cultes, les noms de leur pays. La mythologie grecque s’y était créé comme une seconde patrie ; on avait la prétention de montrer dans le pays une foule de « lieux saints » se rattachant à cette mythologie. La ville était pleine du culte d’Apollon et des nymphes. Daphné, lieu enchanteur à deux petites heures de la ville, rappelait aux conquérants les plus riantes fictions. C’était une sorte de plagiat, de contrefaçon des mythes de la mère patrie, analogue à ces transports hardis par lesquels les tribus primitives faisaient voyager avec elles leur géographie mythique, leur Bérécynthe, leur Arvanda, leur Ida, leur Olympe. Ces fables grecques constituaient une religion bien vieillie et à peine plus sérieuse que les Métamorphoses d’Ovide. Les anciennes religions du pays, en particulier celle du mont Casius, y ajoutaient un peu de gravité. Mais la légèreté syrienne, le charlatanisme babylonien, toutes les impostures de l’Asie, se confondant à cette limite des deux mondes, avaient fait d’Antioche la capitale du mensonge, la sentine de toutes les infamies.
Ernest Renan
Les Apôtres
Chapitre XII
Fondation de l’Eglise d’Antioche
Editions Michel Lévy
1866
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Eglise d’Antioche Mtskheta
მცხეთა – ანტიოქიის ტაძარი
Abanotubani აბანოთუბანი
LE QUARTIER DES BAINS TBILISSI
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თბილისი Tbilissi
Bains Tbilissi
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Nous nous retrouvons dans le vieux quartier de Tbilissi où nous retrouvons les rues étroites dont parlait Barrès dans Les Déracinés par la voix d’Astiné : « Dans le vieux Tiflis, au milieu des maisons de bois à toitures persanes, on trouve à chaque instant, çà et là, de petits cimetières humides et sombres. De les côtoyer, quand je sortais des maisons de jeu, c’était une impression qui mêlait en mon âme les images du hasard et de la mort ; je me jurais de ne pas disparaître sans avoir amené quelques bons numéros à la loterie. Si tu avais passé par les mêmes ruelles, à seize ans, il t’en resterait dans tous tes actes quelque chose de plus décidé. » (Maurice Barrès – Les Déracinés – Chapitre IV – Bibliothèque-Charpentier -Eugène Fasquelle Éditeur -1897)
Les bains n’ont plus la moralité douteuse de certains établissements dont parlait Paul Müller-Simonis en 1892 dans sa traversée du Caucase, même si les massages restent toujours aussi énergiques : « Non loin du Bazar sont les bains chauds de Tiflis. Ils sont très fréquentés ; leur température varie de 43° à 46° centigrades. Comme pour les bains on emploie l’eau au sortir même des sources, la première sensation du baigneur en y entrant, est horriblement désagréable ; pour achever de désorienter le pauvre malheureux, un masseur, lui mettant violemment la main sur la tête, le force à disparaître complètement sous l’eau ; cette précaution est, paraît-il, indispensable pour éviter les coups de sang. Après le bain, vous subissez un massage en règle, et vous sortez de là parfaitement réconforté. Il y a plusieurs établissements de bain, et il est bon de prendre ses renseignements à l’avance, car quelques-uns d’entre eux peuvent paraître suspects au point de vue de la moralité. » (Paul Müller-Simonis – Du Caucase au Golfe Persique – TIFLIS ET SES ENVIRONS Chapitre III – Université catholique d’Amérique – 1892)
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La poésie des rues du Quartier des bains est palpable dans la moindre brique et le moindre rocher. Comme le soulignait Eugène-Melchior de Vogüé, en 1884, Tbilissi-Tiflis a été une terre aimée des grands poètes russes :
« Durant la première moitié de ce siècle, le Caucase fut pour la Russie ce que l’Afrique était pour nous, une terre d’aventures et de rêves, où les plus fous et les plus forts allaient jeter leur gourme de jeunesse. Mais tandis qu’Alger ne nous renvoyait que de bons officiers, Tiflis rendait des poètes. On comprend la fascination de ce pays merveilleux ; il offrait aux jeunes Russes ce qui leur manquait le plus : des montagnes, du soleil, de la liberté. Là-bas, tout au bout de l’accablante plaine de neige, l’Elbrouz, « la cime des bienheureux, » dressait dans l’azur ses glaciers étincelans. Par-delà la montagne, c’était l’Asie et ses féeries, nature superbe, peuples pittoresques, torrens chantans sous les platanes, filles de Kabarda dansant dans les aouls du Térek ; la large vie des bivouacs dans la forêt, la gloire ramassée sous le drapeau des héros légendaires : Paskévitch, Yermolof, Rariatinsky. Tous ceux qui étaient blasés ou croyaient l’être dans les ennuis de Pétersbourg couraient là-bas ; à tous on pouvait appliquer le vers de Musset :
Ils avaient la Lara, Manfred et le Corsaire ;
et l’obsession de Byron était si forte sur cette génération que leurs yeux prévenus voyaient l’Orient, où ils vivaient, à travers la fantaisie du poète. Tous jouaient au Childe-Harold et rapportaient des vers dont quelques-uns seront immortels. Ce fut au Caucase que débutèrent Pouchkine, Griboyédof, Lermontof ; mais, dans le Prisonnier du Caucase de Pouchkine comme dans le Démon de Lermontof, la leçon apprise transfigure les paysages et les hommes, les sauvages Lesghiennes sont de touchantes héroïnes, sœurs d’Haïdée et de la Fiancée d’Abydos. »
Eugène-Melchior de Vogüé
Les Grands écrivains russes contemporains
Revue des Deux Mondes
Troisième Période
Tome 64
1884
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მინდა ავვარდე მამადავითზე, minda avvarde mamadavitze, Je voudrais partir, იქ აირჩიე, სულო ბინა შენ; ik airchie, sulo bina shen; Trouver un refuge ; მინდა უეცრად მუხლზე დავეცე minda uetsrad mukhlze davetse Je veux soudainement m’agenouiller ჩემი თბილისის და მზის წინაშე. chemi tbilisis da mzis ts’inashe. Devant toi, Tbilissi, et devant le soleil.
IIe siècle de notre ère
Colchis était une ville romaine fortifiée. La ville était également connue pour son théâtre et son hippodrome. Il a ensuite subi une influence byzantine.
1547
Prise de Gonio par les ottomans
1547-1878
Gonio est gouvernée par les ottomans
ARTICLE 1751 DE DIDEROT & D’ALEMBERT SUR GONIO – APASARUS
ARCANI, (Géog. anc. & mod.) ville de Mingrelie à l’embouchure de la riviere du même nom : on croit que c’est l’ancienne Apsarum, Apsarus, Apsarrus, &c. de la Colchide.
(Diderot – Première édition de l’Encyclopédie, texte établi par D’Alembert, Diderot, 1751 – Article Arcani Tome 1)
1878
Traité de San Stefano Gonio est gouvernée par l’Adjara Le traité de San Stefano (3 mars 1878) est une convention imposée par l’Empire russe à l’Empire ottoman grâce à ses victoires dans la Guerre russo-turque de 1877-1878
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LES FORTIFICATIONS D’APSARUS
par GIBBON
Après la chute de l’empire de Perse, Mithridate, roi de Pont, ajouta la Colchide à ses vastes domaines sur l’Euxin. Lorsque les naturels osèrent demander que son fils régnât sur eux, il fit charger de chaînes d’or ce jeune ambitieux ; et un de ses serviteurs alla gouverner la Colchide à sa place. [Sous les Romains, avant J.-C. 60] Les Romains, en poursuivant Mithridate, s’avancèrent jusqu’aux bords du Phase, et leurs galères remontèrent cette rivière jusqu’au moment où ils atteignirent le camp de Pompée et ses légions ; mais le sénat et ensuite les empereurs dédaignèrent de réduire en province romaine ce pays éloigné et inutile. Dans l’intervalle qui s’écoula entre Marc-Antoine et le règne de Néron, on permit à la famille d’un rhéteur grec de régner dans la Colchide et dans les royaumes adjacens ; et lorsqu’il n’y eut plus de rejetons de la race de Polémon, le Pont oriental qui conserva son nom, ne s’étendait plus que jusqu’aux environs de Trébisonde. Des détachemens de cavalerie et d’infanterie gardaient par-delà, les fortifications de Hyssus, d’Apsarus, du Phase, de Dioscurias ou Sébastopolis et de Pytius, et six princes de la Colchide reçurent leurs diadèmes des lieutenans de l’empereur. [Voyage d’Arrien. A. D. 130.] L’un de ces lieutenans, l’éloquent et philosophe Arrien, reconnut et décrivit la côte de l’Euxin, sous le règne d’Adrien. La garnison qu’il passa en revue à l’embouchure du Phase, était composée de quatre cents légionnaires choisis : des murs et des tours de brique, un double fossé et les machines de guerre placées sur les remparts, rendaient cette place inaccessible aux Barbares ; mais Arrien jugea que les faubourgs, construits par des marchands et des soldats retirés, avaient besoin de quelque défense extérieure. Lorsque la force de l’empire diminua, les Romains, en station sur le Phase, furent rappelés ou chassés. La tribu des Laziques, dont la postérité parle un dialecte étranger et habite la côte maritime de Trébisonde, réduisit sous sa domination l’ancien royaume de Colchos, et lui donna son nom. Un voisin puissant, qui avait acquis par les armes et les traités la souveraineté de l’Ibérie, ne tarda pas à les subjuguer. … Mais l’avarice et l’ambition des Romains dénaturèrent bientôt cette honorable alliance : dégradés du rang d’alliés, les Laziques sentirent le poids de la dépendance que leur rappelaient chaque jour les paroles et les actions de leurs nouveaux maîtres. Ils virent s’élever, à une journée au-delà de l’Apsarus, la forteresse de Pétra, qui dominait la côte maritime au sud du Phase. La Colchide fut livrée à la licence des mercenaires étrangers qui devaient la protéger par leur valeur ; un vil et tyrannique monopole anéantit le commerce ; et Gubazes, le prince du pays, ne fut plus qu’un fantôme de roi, soumis aux officiers de Justinien. Trompés dans les espérances qu’ils avaient fondées sur les vertus des chrétiens, les Laziques indignés eurent quelque confiance dans la justice d’un mécréant. Après avoir obtenu l’assurance secrète que leurs ambassadeurs ne seraient pas livrés aux Romains, ils sollicitèrent publiquement l’amitié et les secours de Chosroès.
Edward Gibbon
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Tome 8
1819
Traduction par François Guizot
23 ნიკოლოზ ბარათაშვილის ქუჩა, თბილისი 23 rue Nikoloz Baratashvili, Tbilissi
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La grande composition « Berikaoba » rue Nikoloz Baratashvili a été créée par l’architecte George Janberidze et le sculpteur l’Avtandil Monaselidze en 1981
ბერიკაობა
La Berikoba est un spectacle masqué d’improvisation folklorique géorgien. Ce spectacle est une fête païenne de la fertilité et de la renaissance, il est célébré dans la perspective de la fécondation et du culte des enfants et provient de la racine géorgienne commune « ბერ » (fils). Les scènes de Berikaoba peuvent être à caractère explicitement érotique, ou être une satire politique et servir une protestation sociale.
La Berikaoba implique généralement plusieurs hommes, les berika, qui sont pour la plupart déguisés en animaux. Les costumes et les masques pour le mystère sont en peau de bête. Les crânes d’animaux, les queues, les plumes, les cornes, les citrouilles, les rubans et les cloches sont utilisés pour ajouter de la couleur à la scène. Les mascarades typiques de berikaoba font participer le marié, la mariée, l’entremetteur, le juge, le médecin, le prêtre, le cochon, la chèvre, l’ours, et la liste n’est pas exhaustive. Les identités sont échangeables pour un même acteur. Les acteurs sont exclusivement des hommes.
La structure du Berikaoba a évolué au cours des années. Il existe de nombreux textes écrits néanmoins.
La fête commence par le rassemblement de villageois. Ce sont les villageois qui vont choisir les acteurs.
La procession des berikas, des acteurs, s’accompagne de sons de cornemuses, სტვირი, stviri.
Ils se déplacent de porte en porte pour recueillir du vin, du miel, de la viande et d’autres victuailles servies par des hôtes. Les personnages principaux de la procession sont une « épouse » appelée Kekela კეკელა et un marié qui, après une série de tentatives, persuade la femme de l’épouser. Le mariage est alors perturbé par l’apparition d’un « tatar », référence aux siècles d’invasions des puissances musulmanes voisines. Le marié est tué et les berikas consolent la femme, lui promettant un meilleur mari.
Alors que les berikas tentent de réanimer le marié avec de l’eau de guérison, des herbes et des minéraux, la nouvelle se répand de l’enlèvement de Kekela. Cela ramène le marié à la vie. Il poursuit les ravisseurs et retrouve son épouse. La performance se termine par un long festin.
La tradition similaire, keenoba (ყეენობა, de « the Khan »), faisant la satire des envahisseurs étrangers de Géorgie et, plus tard, des autorités russes impériales, jouissait d’une popularité particulière à Tbilissi, au XIXe siècle, et dans ses environs.
La tradition du berikaoba a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de la Géorgie en 2013.
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FILMS SUR LA BERIKAOBA GEORGIENNE
ბერიკაობა. Berikaoba Georgia.
ბერიკაობა
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LE SCULPTEUR
Avtandil Monaselidze
ავთანდილ მონასელიძე
მოქანდაკე – Sculpteur
Né 18 juin 1947, 71 ans
18 ივნისი, 1947 (71 წლის)
Né à Tbilissi
ქ. თბილისი
დაამთავრა თბილისის სახელმწიფო სამხატვრო აკადემიის ქანდაკების ფაკულტეტი 1974 წელს
Il est diplômé de l’Académie des beaux-arts de l’État de Tbilissi en 1974
1986 – ამიერკავკასიის რესპუბლიკების I ბიენალე, ვერცხლის მედალი
1986 – Biennale des républiques transcaucasiennes, médaille d’argent
1984 – პარიზის საერთაშორისო გამოფენა, ვერცხლის მედალი
1984 – Exposition internationale de Paris, médaille d’argent
1980 – საქართველოს მხატვართა კავშირის მედალი , წლის საუკეთესო ნამუშევრისთვის
1980 – Médaille de l’Union des artistes géorgiens pour le meilleur travail artistique de l’année
1975 – სსრკ-ის სამხატვრო აკადემიისა და სსრკ-ის მხატვართა კავშირის მედალი, საუკეთესო სადიპლომო ნამუშევარისთვის
1975 – Médaille de l’Académie des Beaux-Arts et de l’Union des Artistes de l’URSS pour le meilleur ouvrage
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L’ARCHITECTE
პროექტის ავტ. გიორგი ჯანბერიძე
Auteur du projet
GEORGE JANBERIDZE გიორგი ჯანბერიძე
Giorgi Janberidze
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Avtandil MONASELIDZE
SCULPTURES DE TBILISSI
BERIKAOBA