POESIE GRECQUE
Grèce – Ελλάδα
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Traduction Grec Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
μετάφραση των ελληνικών κειμένων
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TRADUCTION POESIE GREQUE
μετάφραση των ελληνικών κειμένων
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Constantin Cavafy
Constantin Cavafis
Κωνσταντίνος Πέτρου Καβάφης
Τείχη – Murailles
Θερμοπύλες – Les Thermopyles (1903)
La Ville – Η Πόλις
En attendant les barbares – Περιμένοντας τους Βαρβάρους
AUSSI LONGTEMPS QUE TU LE PEUX
Όσο Mπορείς
LES FENÊTRES
Τα Παράθυρα
ITHAQUE
Ιθάκη
Thémistocle à la cour d’Artaxerxés Ier
(La Satrapie)
Η Σατραπεία
LES PAS
Τα Βήματα
1911
LE POETE INCONNU
Ούτος Εκείνος
LA MORT DE MARC ANTOINE
Απολείπειν ο θεός Aντώνιον
Ô terre d’Ionie
(IONIEN)
Ιωνικόν
LA BEAUTE
Έτσι πολύ ατένισα
LE VIEIL HOMME
Ένας Γέρος
ENDYMION
(Devant une statue d’Endymion)
ΕΝΩΠΙΟΝ ΤΟΥ ΑΓΑΛΜΑΤΟΣ ΤΟΥ ΕΝΔΥΜΙΩΝΟΣ
1916
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Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
TOUT LE MONDE EST MORT
Θέλω να φύγω πια από δω…
SOIREE
Βράδυ
LES DON QUICHOTTE
ΔΟΝ ΚΙΧΩΤΕΣ
CE QUELQUE CHOSE QUI DONNE DE LA COULEUR AUX CHOSES
Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε
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Ioannis Polemis
Ιωάννης Πολέμης
Confession
Εξομολόγηση
Le vieux violon
Τὸ παλιὸ βιολί
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Níkos Papázoglou
Νίκος Παπάζογλου
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VOIR AUSSI
LES PLUS BELLES CHANSONS GRECQUES
Γιατί αδειάζουν γρήγορα οι δρόμοι κ’ οι πλατέες
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Burnouf
Méthode pour étudier la langue grecque
1836
PRÉFACE
DE LA PREMIÈRE ÉDITION
1813
Nous ne ferons point ici l’éloge de la langue grecque ; tout le monde convient que c’est la plus belle que les hommes aient jamais parlée, et l’Université de France la regarde avec raison comme un des objets les plus importants de son enseignement. Tout ce qui peut en faciliter l’étude est donc un service rendu à l’instruction publique, et ne peut manquer d’être accueilli favorablement par les Maîtres et par les Disciples. C’est cette idée qui m’enhardit à publier cette nouvelle Grammaire Grecque. Les principes en ont paru simples et clairs aux Elèves de l’Ecole Normale, devant qui j’ai l’honneur de les développer tous les jours dans leurs intéressantes conférences. M. le Conseiller titulaire Gueroult, Chef de cette école, qui honore souvent de sa présence nos studieux exercices, a bien voulu me prodiguer les encouragements et me donner les conseils les plus utiles. C’est sur le plan de ses Méthodes latine et française que j’ai composé cette Méthode grecque. J’ai tâché d’appliquer à la langue de Démosthène ces excellents principes de Grammaire générale qu’il a le premier rendus classiques, et qui éclairent le jugement de l’Éléve, en même temps qu’on exerce sa mémoire. Enfin, dans tout ce qui tient au raisonnement, je l’ai fidèlement suivi, autant du moins que peut le faire un de ses anciens élèves, qui s’estime heureux de recevoir encore de ses leçons. Si le Public ne juge pas mon travail trop indigne d’être mis à côté du sien, cette Grammaire sera comme le complément de ses deux Grammaires, et toutes trois ensemble formeront un corps complet de doctrine pour les trois langues qui font la base de l’enseignement dans nos Lycées.
Quant à ce qui regarde proprement la langue grecque, je n’ai pas non plus manqué de modèles….
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LA POESIE GRECQUE EN GRECE
Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.
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Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…
Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844
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POESIE GRECQUE
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