LE ROI VISHVAMITRA – HEINE POÈME GEDICHTE -LE LIVRE DES CHANTS XLV – Den König Wiswamitra

LE ROI VISHVAMITRA
HEINE POÈME
HEINRICH HEINE GEDICHTE
DIE HEIMKEHR HEINE
LE LIVRE DES CHANTS
LITTERATURE ALLEMANDE

Heine Poèmes Gedichte Buch der Lieder




Christian Johann Heinrich Heine


Deutsch Poesie
 Deutsch Literatur

Heinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich Heine Poèmes Heinrich HeineHeinrich Heine poèmesHeinrich HeineHeinrich Heine Poèmes GedichteHeinrich HeineHeinrich Heine poèmes

HEINRICH HEINE
1797- 1856

German poet
Poète Allemand
Deutsch Dichter

Heine Poèmes Gedichte Buch der Lieder Oeuvre Poèmes Poésie Gedichte Artgitato

Übersetzung
Traduction Jacky Lavauzelle




Buch der Lieder
Die Heimkehr
XLV
LE LIVRE DES CHANTS
LE RETOUR
 
1823-1824

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HEINRICH HEINE GEDICHTE

Den König Wiswamitra
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LE ROI VISHVAMITRA
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Vishvamitra et Menaka
Peinture de Raja Ravi Varma.

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Den König Wiswamitra,
Le roi Vishvamitra ,
Den treibt’s ohne Rast und Ruh’,
Jamais ne se repose de toute évidence :
Er will durch Kampf und Büßung
Il veut par la lutte et la pénitence
Erwerben Wasischtas Kuh.
Acheter la vache de Vashistha .

*

O, König Wiswamitra,
Ô roi Vishvamitra ,
O, welch ein Ochs bist du,
Ô quel bœuf fais-tu là,
Daß du so viel kämpfest und büßest,
Tant de pénitence, tant de combat,
Und Alles für eine Kuh!
Et c’est pour une vache, que tu fais tout ça !

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Heine Poème

HEINRICH HEINE GEDICHTE
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UNE HISTOIRE DE SOUFFRANCE

Les Mains & La Beauté musicale de Heine

Mais ce qui m’intéressait plus encore que les discours de Heine, c’était sa personne, car ses pensées m’étaient connues depuis longtemps, tandis que je voyais sa personne pour la première fois et que j’étais à peu près sûr que cette fois serait l’unique. Aussi, tandis qu’il parlait, le regardai-je encore plus que je ne l’écoutai. Une phrase des Reisebilder me resta presque constamment en mémoire pendant cette visite : « Les hommes malades sont véritablement toujours plus distingués que ceux en bonne santé. Car il n’y a que le malade qui soit un homme ; ses membres racontent une histoire de souffrance, ils en sont spiritualisés. » C’est à propos de l’air maladif des Italiens qu’il a écrit cette phrase, et elle s’appliquait exactement au spectacle qu’il offrait lui-même. Je ne sais jusqu’à quel point Heine avait été l’Apollon que Gautier nous a dit qu’il fut alors qu’il se proclamait hellénisant et qu’il poursuivait de ses sarcasmes les pâles sectateurs du nazarénisme : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il n’en restait plus rien alors. Cela ne veut pas dire que la maladie l’avait enlaidi, car le visage était encore d’une singulière beauté ; seulement cette beauté était exquise plutôt que souveraine, délicate plutôt que noble, musicale en quelque sorte plutôt que plastique. La terrible névrose avait vengé le nazarénisme outragé en effaçant toute trace de l’hellénisant et en faisant reparaître seuls les traits de la race à laquelle il appartenait et où domina toujours le spiritualisme exclusif contre lequel son éloquente impiété s’était si souvent élevée. Et cet aspect physique était en parfait rapport avec le retour au judaïsme, dont les Aveux d’un poète avaient récemment entretenu le public. D’âme comme de corps, Heine n’était plus qu’un Juif, et, étendu sur son lit de souffrance, il me parut véritablement comme un arrière-cousin de ce Jésus si blasphémé naguère, mais dont il ne songeait plus à renier la parenté. Ce qui était plus remarquable encore que les traits chez Heine, c’étaient les mains, des mains transparentes, lumineuses, d’une élégance ultra-féminine, des mains tout grâce et tout esprit, visiblement faites pour être l’instrument du tact le plus subtil et pour apprécier voluptueusement les sinuosités onduleuses des belles réalités terrestres ; aussi m’expliquèrent-elles la préférence qu’il a souvent avouée pour la sculpture sur la peinture. C’étaient des mains d’une rareté si exceptionnelle qu’il n’y a de merveilles comparables que dans les contes de fées et qu’elles auraient mérité d’être citées comme le pied de Cendrillon, ou l’oreille qu’on peut supposer à cette princesse, d’une ouïe si fine qu’elle entendait l’herbe pousser. Enfin, un dernier caractère plus extraordinaire encore s’il est possible, c’était l’air de jeunesse dont ce moribond était comme enveloppé, malgré ses cinquante-six ans et les ravages de huit années de la plus cruelle maladie. C’est la première fois que j’ai ressenti fortement l’impression qu’une jeunesse impérissable est le privilège des natures dont la poésie est exclusivement l’essence. Depuis, le cours de la vie nous a permis de la vérifier plusieurs fois et nous ne l’avons jamais trouvée menteuse.

Émile Montégut
Esquisses littéraires – Henri Heine
Revue des Deux Mondes
Troisième période
Tome 63
1884

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HEINE POÈME

HEINRICH HEINE GEDICHTE
DIE HEIMKEHR HEINE

Heine Poèmes Gedichte

LA REINE MORTE (1) – LUIS DE CAMOES LES LUSIADES III-118 OS LUSIADAS – Passada esta tão próspera vitória

*
OS LUSIADAS CANTO 3
LES LUSIADES CHANT 3Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS III-118 LES LUSIADES III-118
LITTERATURE PORTUGAISE

Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes




Os Lusiadas Canto III Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue




Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES III-118




OS LUSIADAS III-118
A Epopeia Portuguesa

 

CHANT III
Canto Terceiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 118
Strophe 118

III-118

Camoes os lusiadas canto III

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

 

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Luís de Camões Os Lusiadas
OS LUSIADAS III-118
LES LUSIADES III-118
OS LUSIADAS CANTO III

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« Passada esta tão próspera vitória,
« Après cette triomphante victoire ,
 
Tornando Afonso à Lusitana terra,
Alphonse retourna en Lusitanie sur ses terres,…

Les Lusiades Chant 3 Camoes Canto III

 OS LUSIADAS III CANTO 3
LES LUSIADES CHANT 3
LA BATAILLE DE TARIFA
LUIS DE CAMOES LES LUSIADES

Camoes os lusiadas canto III

Initium – Federico García Lorca – (Suites – Suite des miroirs)

***

Suite de los espejos

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Initium
*


*

Adán y Eva.
Adam et Ève.
  La serpiente
Le serpent
partió el espejo
A briser le miroir
en mil pedazos,
En mille morceaux,…

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

LES YEUX – Federico García Lorca Suite des miroirs – Los ojos

***

Lorca Suite des miroirs
Suite de los espejos

*******

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
LOS OJOS
*

LES YEUX
*

En los ojos se abren
Dans les yeux s’ouvrent
infinitos senderos.
D’infinis chemins.
Son dos encrucijadas
Deux carrefours
de la sombra.
De l’ombre…


Federico García Lorca Suite des miroirs

Suite de los espejos

SHINTO – Federico García Lorca – Sinto (Suites – Suite des miroirs)

***

Suite de los espejos

*******

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Sinto
*

SHINTO
*

Campanillas de oro.
Cloches d’or.
Pagoda dragón.
Pagode du dragon.
Tilín, tilín,
Ding, ding,
sobre los arrozales.
Sur les rizières…


***

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

CAPRICE – Federico García Lorca – Capricho (Suites – Suite des miroirs – Suite de los espejos)

***

Suite de los espejos

*******

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Capricho
*

CAPRICE
*

Detrás de cada espejo
Derrière chaque miroir
hay una estrella muerta
Il y a une étoile morte
y un arco iris niño
Et un enfant arc-en-ciel
que duerme.
Qui dort…

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

TERRE – Federico García Lorca -Tierra (Suites – Suite des miroirs)

***

*******

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Tierra
*

Terre
*

Andamos
Nous marchons
sobre un espejo
Sur un miroir
sin azogue,
Sans mercure,
sobre un cristal
Sur un cristal
sin nubes.
Sans nuages…


***

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

RÉPLIQUE – Federico García Lorca -Réplica (Suites – Suite des miroirs)

***

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Réplica
RÉPLIQUE

Un pájaro tan sólo
Juste un oiseau
canta.
Qui chante
 El aire multiplica.
L’air se multiplie.
Oímos por espejos.
Nous entendons par des miroirs.

***

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

REFLET – Federico García Lorca – Reflejo (Suites – Suite des miroirs)

***

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Reflejo
REFLET


Doña Luna.
Dame la Lune.
 (¿Se ha roto el azogue?)
Le mercure a-t-il été brisé ?
No.
Non.
¿Qué muchacho ha encendido
Quel garçon a-t-il allumé
su linterna?
Sa lanterne ?…

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs

RAYONS – Federico García Lorca -Rayos (Suites – Suite des miroirs)

***

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

Federico García Lorca

1898 – 1936

SUITES

Suite de los espejos
Suite des miroirs



Poèmes de Federico García Lorca
Poesía
*****
Rayos
*
Rayons

Todo es abanico.
Tout est éventail.
Hermano, abre los brazos.
Frère, ouvre tes bras.
Dios es el punto.
Dieu est le point.

***

Federico García Lorca
Suite de los espejos
Suite des miroirs