მკრთალი ნათელი სავსე მთვარისა mk’rtali nateli savse mtvarisa Dans la pleine lune éclatante მშობელს ქვეყანას ზედ მოჰფენოდა mshobels kveq’anas zed mohpenoda Le pays s’est endormi profondément…
***** POEME DE ILIA TCHAVTCHAVADZE ილია ჭავჭავაძე LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა POESIE GEORGIENNE ქართული პოეზია
ZURAB TSERETELI
ZOURAB TSERETELI
ლადო გუდიაშვილი Зураб Константинович Церетели
Né le 4 janvier 1934 à Tbilissi
დაიბადა 1934 წლის 4 იანვარს თბილისში
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ინესია
INES
INESSE
Инесса
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ზეთი, ტილო
Zeti Tilo
Huile sur toile
Oil on canvas
холст, масло
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Qui es-tu ?
Tu es venue
Et tu m’as demandé qui j’étais
Qui je suis ?
Voilà qui je suis !
Je suis celui qui s’est trouvé dans la blême vallée,
Au bord de cette mer d’écueils noirs constellée,
Un soir
Sous la pâle nuée éternelle qui sort,
Tu m’as répondu
Je ne comprends pas qui tu es
Qui es-tu ?
J’ai répondu
Qui je suis ?
Voilà qui je suis !
Je suis un jour dans les flots, un autre dans l’horizon,
Je suis celui qui a fait de l’orage une fraîche rosée
Je suis celui qui ne veux pas être où il est
Je suis celui qui traîne toujours sur cette plage nue
Une plage aigre, isolée et vide,
Où l’on ne voit qu’espace âpre et silencieux,
Solitude sur terre et solitude aux cieux ;
Elle ne m’a pas compris
Elle m’a répondu que tout cela lui semblait flou
Je sais
Lui ai-je dit
Oui ! je sais mais tu vas comprendre
Tu comprendras si tu as le cœur vrai
Je suis le coeur qui se trouve enroulée de lierres et de décombres,
Je ne sollicite qu’un peu d’attention entre deux orages
Je ne sollicite qu’une seule pauvre chose :
trouver une bénédiction au coeur de ces déserts sombres !
Voilà qui je suis
Et toi qui es-tu ?
Elle m’a répondu
Je ne sais pas qui tu es
Mais je vois ce que tes yeux veulent dire
Jacky Lavauzelle
WHO ARE YOU ?
You came And you asked me who I was Who I am ? Here is who I am ! I am the one who found himself in the pale valley, At the edge of this sea of black stellar spheres, One night Under the pale eternal cloud that comes out, You replied to me I do not understand who you are Who are you ?
I answered Who I am ? Here is who I am ! I am one day in the waves, another in the horizon, I am the one who made the storm a cool dew I am the one who does not want to be where he is I am the one who always hangs on this bare beach A sour beach, isolated and empty, Where we see only a bitter and silent space, Solitude on earth and solitude in heaven; She did not understand me She told me that it all seemed unclear I know I told him Yes !I know but you will understand You will understand if you have a true heart I am the heart that is wrapped in ivy and rubble, I only ask for a little attention between two thunderstorms I only ask for one poor thing: find a blessing in the heart of these dark deserts! here is who I am And you, who are you ? She answered me I do not know who you are But I see what your eyes mean
Quem é você ?
Você veio
E você me perguntou quem eu era
Quem sou eu ?
É quem eu sou !
Eu sou o único que se encontrou no vale pálido,
Na beira deste mar de esferas estelares negras,
Uma noite
Sob a pálida nuvem eterna que sai,
Você me respondeu
Eu não entendo quem você é
Quem é voce Eu respondi Quem sou eu? É quem eu sou! Eu estou um dia nas ondas, outra no horizonte, Eu sou aquele que fez da tempestade um orvalho fresco Eu sou aquele que não quer estar onde está Eu sou o único que sempre paira sobre esta praia nua Uma praia azeda, isolada e vazia, Onde vemos apenas um espaço amargo e silencioso, Solidão na terra e solidão no céu; Ela não me entendeu Ela me disse que tudo parecia incerto Eu sei Eu disse a ele Sim!Eu sei mas você vai entender Você vai entender se você tem um coração verdadeiro Eu sou o coração envolto em hera e cascalho Eu só peço um pouco de atenção entre duas tempestades Eu só peço uma coitada: encontre uma bênção no coração desses desertos sombrios! É quem eu sou E quem é você? Ela respondeu Eu não sei quem você é Mas eu vejo o que seus olhos querem dizer
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SERIE INESSE
INESSE ინესია Инесса
Zourab Tsereteli
Zurab Tsereteli ზურაბ წერეთელი Зураб Константинович Церетели
იმ კლდის თავს, საცა ჯოყოლა
im k’ldis tavs, satsa joq’ola
Voici sur ce rocher, où Djokola est tombé მოჰკლეს ხევსურთა ბრძოლაში,
mohk’les khevsurta brdzolashi,
Dans sa lutte contre les Khevsours,…
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POEME DE VAJA-PCHAVELA ვაჟა ფშაველა
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
« A muitos mandam ver o Estígio lago, « Nombreux rejoignent le lac du Styx, Em cujo corpo a morte e o ferro entrava: Quand sont entrés et la mort et le fer dans leur corps :…
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OS LUSIADAS CANTO IV
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
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LA MORT DU VETERAN CAMOES
Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie. … « Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. » Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir. Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. » Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans. Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….
Charles Magnin Luiz de Camoëns Revue des Deux Mondes Période Initiale, tome 6
14 août 1385 Batalha de Aljubarrota La Bataille d’Aljubarrota
DES PORTUGAIS SURVOLTES
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DES PORTUGAIS SURVOLTES
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« Porque eis os seus acesos novamente « Car les voici désormais, rallumés Duma nobre vergonha e honroso fogo, Par une noble honte et le feu de l’honneur,…
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OS LUSIADAS CANTO IV
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
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LA MORT DU VETERAN CAMOES
Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie. … « Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. » Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir. Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. » Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans. Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….
Charles Magnin Luiz de Camoëns Revue des Deux Mondes Période Initiale, tome 6
14 août 1385 Batalha de Aljubarrota La Bataille d’Aljubarrota
HARANGUE ET FRAPPE DU ROI JEAN
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HARANGUE ET FRAPPE DU ROI JEAN
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« -Vedes-me aqui, Rei vosso, e companheiro,
« Vous me voyez ici, votre roi et votre compagnon, Que entre as lanças, e setas, e os arneses Contre les lances,les flèches et les harnais…
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OS LUSIADAS CANTO IV
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
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LA MORT DU VETERAN CAMOES
Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie. … « Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. » Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir. Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. » Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans. Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….
Charles Magnin Luiz de Camoëns Revue des Deux Mondes Période Initiale, tome 6
14 août 1385 Batalha de Aljubarrota La Bataille d’Aljubarrota
LA HARANGUE DU ROI JEAN
Vœu du roi Jean Ier à la Vierge Marie , Francisco da Silva, Museu Alberto Sampaio
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LA HARANGUE DU ROI JEAN
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« Corre raivosa, e freme, e com bramidos « La lionne bondit et se bat, et vrombissent alors Os montes Sete Irmãos atroa e abala: Les montagnes des Sept Frères effrayées :…
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OS LUSIADAS CANTO IV
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
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LA MORT DU VETERAN CAMOES
Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie. … « Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. » Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir. Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. » Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans. Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….
Charles Magnin Luiz de Camoëns Revue des Deux Mondes Période Initiale, tome 6
Vœu du roi Jean Ier à la Vierge Marie , Francisco da Silva, Museu Alberto Sampaio
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JEAN PART A L’AIDE DE NUNO
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« Sentiu Joane a afronta que passava « Jean comprend les faiblesses de la position Nuno, que, como sábio capitão, De Nuno, qui, en tant que capitaine avisé,…
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OS LUSIADAS CANTO IV
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
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LA MORT DU VETERAN CAMOES
Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie. … « Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. » Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir. Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. » Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans. Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….
Charles Magnin Luiz de Camoëns Revue des Deux Mondes Période Initiale, tome 6
ღამის წყვდიადში ჩაფლული,
ghamis ts’q’vdiadshi chapluli,
Dans l’obscurité de la nuit, გამტკნარებულის სახითა,
gamt’k’narebulis sakhita,
Sous un ciel brillant,…
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POEME DE VAJA PCHAVELA ვაჟა ფშაველა
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია