POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
LITTERATURE ANGLAISE ET AMERICAINE
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Traduction Anglais Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Translation
LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
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William BLAKE
Poems from Poetical Sketches – Poèmes tirés des Poetical Sketches
Poems written in a copy of Poetical Sketches – Poèmes écrits dans un exemplaires des Poetical Sketches
Songs of Innocence – Chants d’Innocence (1789)
Songs of Experience – Chants d’Experience (1794)
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Emily BRONTË
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Elizabeth Barrett Browning
Sonnets from the Portuguese (Elizabeth Barrett Browning) Sonette aus dem Portugiesischen (RILKE) Sonnets du Portugais (J Lavauzelle)
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SAMUEL TAYLOR COLERIDGE
Kubla Khan
IN Xanadu did Kubla Khan
À Xanadu, Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Fit bâtir un majestueux dôme de plaisir :
LA COMPLAINTE DU VIEUX MARINIER
The Rime of the Ancient Mariner
VI
« But tell me, tell me! speak again,
Mais dis-moi, dis-moi ! parle encore
« Thy soft response renewing—
Répète ta douce réponse …
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Emily DICKINSON
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Michael DRAYTON
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John GAY
THE BEGGAR’S OPERA
L’OPERA DU GUEUX
SONGS – LES CHANSONS
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Khalil GIBRAN
Le Prophète – The Prophet – 1923
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Alfred Edward HOUSMAN
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D. H. LAWRENCE
Les Poèmes de DH Lawrence – DH Lawrence’s Poems
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Thomas MOORE
Poèmes de Thomas Moore – Poems by Thomas Moore
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George ORWELL
1984
Nineteen Eighty-Four
LE PAYS DORÉ
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Edgar Allan POE
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Matthew PRIOR
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Sir Walter RALEIGH
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Sir Walter SCOTT
William SHAKESPEARE
The Sonnets – Les Sonnets
1609
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Percy Bysshe SHELLEY
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James SHIRLEY
Poems – Poèmes
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Alfred TENNYSON
Oscar WILDE
Œuvre
Poems – Poèmes
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William WORDSWORTH
Poems – Poèmes
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Sir Thomas WYATT
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William Butler YEATS
Poetry of Yeats – La Poésie de Yeats
Theater of Yeats – Le théâtre de Yeats
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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
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La poésie a-t-elle perdu toute son importance à une époque comme la nôtre ? Quoiqu’on l’ait souvent répété, cela ne me semble vrai qu’à demi ; même à notre époque, je crois qu’elle est encore, sinon une grande page de l’histoire des nations, au moins une des meilleures clés pour nous ouvrir leur caractère. Si je veux connaître la raison ou la conscience d’un homme, je ne lui demanderai pas ce qu’il pense sur une question donnée : sa réponse à cet égard pourrait n’être qu’une notion empruntée ou la conséquence de quelque lieu commun entièrement indépendant de sa nature. Je préfère observer les goûts ou les répugnances qu’il témoigne à son insu, les impressions et les jugemens qui lui échappent au contact de tout ce qui le touche ; ils laissent voir bien plus à nu ce qui vit et palpite au fond de son être. Un avantage analogue, j’imagine, s’attache à la poésie des peuples étrangers elle est comme leur confession involontaire. Elle ne nous met pas seulement sous les yeux un produit de leurs facultés, elle nous montre à l’œuvre leurs facultés mêmes ; elle nous dévoile leurs idées générales, celles dont toutes leurs opinions ne sont que des modulations ; elle nous permet enfin de saisir sous leurs idées tous ces mobiles plus mystérieux, tous ces instincts, ces goûts, ces affections, qui jouent un si grand rôle dans les actions des hommes, et qu’on daigne à peine cependant regarder comme des réalités positives, parce qu’ils ne sont pas des conceptions de l’esprit.
Dans le cas de l’Angleterre, la confession me paraît d’ailleurs offrir un intérêt particulier. Les poètes de l’Italie ou de l’Espagne, par exemple, ne nous révéleraient guère qu’un état intellectuel et moral que nous avons déjà traversé nous-mêmes ; ceux de l’Angleterre au contraire, les derniers surtout, attestent, à mon sens, un mouvement d’idées tout nouveau dans l’histoire, et qui est peut-être la seule condition possible de vie pour les nouvelles institutions de nos sociétés. En tout cas, ce qu’ils reflètent est une phase d’esprit dont nous soupçonnons à peine l’existence, et qui ne s’est pas encore produite en France.
L’Europe entière avait traduit et imité Byron ; elle l’avait admiré avec passion, probablement parce qu’elle retrouvait chez lui ses propres sensations ; elle est restée indifférente pour ses successeurs, probablement parce qu’elle ne reconnaissait pas chez eux sa propre manière de voir et d’apprécier les choses. Quoi qu’il en soit des causes, le fait certain, c’est que Byron est encore regardé chez nous comme le dernier mot du génie poétique de l’Angleterre moderne. S’il nous est venu quelques échos des réputations plus récentes, ils étaient assez vagues. On n’a pas cherché, que je sache, à rapprocher l’un de l’autre les représentans de la littérature du jour ; on n’a pas tenté de faire ressortir les liens de parenté qui les unissent entre eux, en les distinguant tous de l’école byronienne, et naturellement ils nous apparaissent un peu comme des copies effacées de Byron, comme des variétés dégénérées de son espèce.
La Poésie anglaise depuis Byron
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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE