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LA PRIÈRE DE VASCO DE GAMA (1) – OS LUSIADAS VI-80- LES LUSIADES – Luís de Camões -Vendo Vasco da Gama que tão perto

*

Ferdinand de Portugal traduction Jacky Lavauzelle

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OS LUSIADAS CAMOES CANTO VI
CANTO SEXTO

Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS VI-80 LES LUSIADES VI-80

*
LITTERATURE PORTUGAISE

Ferdinand de Portugal Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português
Luis de Camões
[1525-1580]
Tradução – Traduction
Jacky Lavauzelle
texto bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle

*

Vendo Vasco da Gama que tão perto
Vasco da Gama, si près du but, voit
Do fim de seu desejo se perdia;
Son si grand désir s’évanouir ;…





***************

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LE CANONNIER – Poème de MÖRIKE – DER KANONIER

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*

Mörike
Traduction Jacky Lavauzelle


LITTÉRATURE ALLEMANDE
Deutsch Literatur

Gedichte – Poèmes

EDUARD MÖRIKE

8. September 1804  Ludwigsburg- 4. Juni 1875 Stuttgart
8 septembre 1804 – 4 juin 1875

__________________

DER KANONIER
LE CANONNIER
__________________

Jérôme Bosch, Le Jardin des délices, L’Enfer, volet droit du triptyque

(Mit einer Zeichnung)
(Avec un dessin)

*****


Feindlich begegneten sich auf der Erde die Scharen des Himmels
Elles se montrent hostiles sur terre, les armées du ciel
Und der Höllen; es kommt eben zur förmlichen Schlacht.
Et de l’enfer, qui s’engagent ici dans une bataille rangée.
Vorn auf dem Hügelchen steht so ein Bocksfuß bei der Kanone;
À l’avant de la colline, un bouc se dresse à côté du canon ;
Sein stets rauchender Schwanz dient ihm als Lunte dabei.
Sa queue toujours fumante lui sert de mèche.
(Etwas phantastisch geformt ist das Feldstück, Flügel des Drachen,
(La pièce est fantastique : des ailes de dragon, …


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LE TEMPS – Poème de Galaktion TABIDZE – არ არის იგი იმდენად ტკბილი

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*****
POÈME DE GALAKTION TABIDZE
გალაკტიონ ტაბიძე
LITTÉRATURE GÉORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POÉSIE GÉORGIENNE
ქართული პოეზია

******
Géorgie
საქართველო

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

 

Poème de Ilia Tchavtchavadze

____________________________________________________________


GALAKTION TABIDZE
გალაკტიონ ტაბიძე

17 novembre 1891 – 17 mars 1959
17 ნოემბერი 1891 – 17 მარტი 1959

__________________________________________________________________

LE TEMPS
არ არის იგი იმდენად ტკბილი
___________________________

არ არის იგი იმდენად ტკბილი
Il ne semble pas si doux
დრო, დაფარული ცეცხლის ენებით,
Le Temps, qui se couvre de langues de feu,…



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SALOME DEVADZE – Dans les entrailles de l’Enfer – სალომე დევაძე – ჯოჯოხეთის ნაწლავებში

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   *****
TBILISSI –  ნარიყალა

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN -TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________

ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი
[kartveli mkhat’vari]

SALOME DEVADZE
სალომე დევაძე

****

DANS LES ENTRAILLES DE L’ENFER
ჯოჯოხეთის ნაწლავებში 

A étudié au PRATT Institute de New-York
Etude à la Guivy Zaldastanishvili American Academy in Tbilisi
European School, ევროპული სკოლა

********************

Au milieu de la galerie, je me retrouvais devant les œuvres de Salome Devadze.
Je me retrouvais dans la forêt sombre et profonde du Mal.
Il me semblait voir un panneau indiquant « Bienvenue dans les entrailles des Enfers. »
Je me retrouvais dans un foisonnant et dynamique baroque moderne. Où l’effroi retrouve de la beauté. Comme le disait Delacroix dans son journal : « Le laid souverain, ce sont nos conventions et nos arrangements mesquins de la grande et sublime nature…« 
Ici, nul arrangement mesquin, nulle convention.
Avec Salome Devadze, nous descendons dans les strates les plus profondes, comme Dante ou comme Don Juan après avoir payé son obole à Charon (Les Fleurs du Mal, XV, Baudelaire)
Là, des corps. Là, des morts, Là, des ombres lugubres et terrifiantes.
« Tandis qu’une folie épouvantable, broie Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ; — Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !
… » (Le Mal, Baudelaire)
Dans ce gris dominant, comme en bas d’une montagne entre deux sommets trop proches qui interdisent à toute lumière de pénétrer.
Les corps ne sont plus que des muscles sans la moindre âme au plus profond d’eux-mêmes. Ou se recherchent-ils une nouvelle âme ?

Il n’existe presque plus d’espoir. Mais il en reste. C’est pour cela que les hommes se débattent encore.
La croix qui se perd dans l’œuvre ne semble plus guider personne, tel un imposant et ancien vestige. Mais elle est là aussi et encore.
Noire mais brillante dans ce sombre marasme.
L’œuvre aussi a la forme d’une croix comme la volonté d’une ultime salvation.
Nous sommes dans un monde où les hommes fondent et glissent, dans une infernale et continue chute. Nous sommes dans un ventre. Nous sommes dans les entrailles, digérés, broyés. Mais dans cette décomposition, l’homme reste l’homme, s’accrochant à de si petites mesquineries qu’il emporte avec lui, dans sa chute.
Mais d’où vient tout ce mal qui assomme l’horizon et déploie ses ailes dans le moindre recoin de la toile ?
Le mieux est de reprendre la fable de l’ermite dans sa forêt entouré d’animaux sauvages de Léon Tolstoï. Le corbeau dit que le mal vient de la faim, le pigeon dit qu’il vient de l’amour, le serpent de la méchanceté, le cerf de la peur…
L’ermite de conclure : « Ce n’est ni de la faim, ni de l’amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tous nos malheurs : c’est de notre propre nature que vient le mal ; car c’est elle qui engendre et la faim, et l’amour, et la méchanceté, et la peur. « 
Salome Devadze ne fait rien d’autre que reproduire notre propre nature. Et c’est terrifiant !

Détail
Détail
Détail
Détail

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EXPOSITION DES OEUVRES DE SALOME DEVADZE
ART BAZAAR
Expo organisée par ARTTENT
27-28-29 septembre 2019
Parc de Mtatsminda – Tbilissi

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LES COPLAS DE AUGUSTO FERRAN Y FORNIES – LAS COPLAS – Augusto Ferrán – LA SOLEDAD – LA SOLITUDE -1861

Traduction Jacky Lavauzelle João da Cruz e Sousa

Una copla es una composición poética que, por lo general, consiste en cuatro versos (usualmente octosílabos).
Une copla est une composition poétique composée généralement de quatre versets (généralement octosyllabique).
La copla se retrouve dans de nombreuses chansons populaires espagnoles ainsi que dans la littérature de langue espagnole.

João da Cruz e Sousa Traduction Jacky Lavauzelle

LITTÉRATURE ESPAGNOLE
POÉSIE ESPAGNOLE
LITERATURA ESPAÑOLA
POESÍA ESPAÑOLA


*****************
TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
*****************

Augusto Ferrán
AUGUSTO FERRAN Y FORNIES
poeta español
Madrid 27 juillet 1835 – Madrid 2 avril 1880
Madrid, 27 de julio de 1835 – Madrid, 2 de abril de 1880
******************

Le Greco, El Greco
Vue de Tolède sous l’orage, 1596-1600, Metropolitan Museum of Art, New York

LA SOLEDAD
LA SOLITUDE
Recueil
1860 – 1861

I

Las fatigas que se cantan
Les fatigues que l’on chante
son las fatigas más grandes,
sont les plus grandes fatigues,..

II

Al ver en tu sepultura
Voir sur ta tombe
las siemprevivas tan frescas,
ce feuillage persistant si frais,..

III

Los mundos que me rodean
Les mondes qui m’entourent…

IV

Los que la cuentan por años
Nombreux depuis des années..

VI

Pasé por un bosque y dije:
J’ai traversé la forêt et dis :
«aquí está la soledad…»
« la voici la solitude... »…

VII

Dos males hay en el mundo
Deux maux dans le monde
que es necesario vencer:

IX

Yo me marché al campo santo
Je suis allé au cimetière
y a voces llamé a los muertos,
et appelé les morts..

XV

La muerte ya no me espanta;
La mort ne me fait plus peur ;
tendría más que temer
j’aurais plus à craindre…
.

XVI

Si mis ojos no te dicen
Si mes yeux ne te disent pas …

XVIII

Yo no sé lo que yo tengo,
Je ne sais ce que je veux..

XXI

De mirar con demasía
A trop chercher…

XXII

Si me quieres como dices,
Si tu me veux, comme tu le dis…

XXIII

No os extrañe, compañeros,
Ne soyez pas surpris, mes amis,
que siempre cante mis penas,
que je chante toujours mes peines,…

XXIV

Hace ya muy largos años
Depuis longtemps…

XXVI

Mirando al cielo juraste
En regardant le ciel, tu as juré…

XXIX

Tu aliento es mi única vida,
Ton souffle est ma seule vie,…

XXX

Del fuego que por tu gusto
Du feu que pour toi …

XXXI

Pobre me acosté, y en sueños
pauvre je me suis endormi et dans mes rêves …

XXXII

¿Cómo quieres que yo queme
comment veux-tu que je brûle …

XXXIII

El pájaro que me diste,
L’oiseau que tu m’as donné,…

XXXVI

Si os encontráis algún día
Si un jour tu te trouves…

XXXVII

Sé que me voy a perder
Je sais que je vais me perdre…

XXXXVIII

Tengo deudas en la tierra,
J’ai des dettes sur terre,
y deudas tengo en el cielo:
et des dettes dans le ciel :…

XXXIX

En sueños te contemplaba
Dans mes rêves, je t’ai contemplée
dentro de la oscuridad,
au cœur de l’obscurité, …


Todo comenzó a brillar,
Tout a commencé à briller…

XLI

Antes piensa y después habla,
Penser avant et parler après,…

XLII

Entre un rosal y una zarza
Entre un rosier et un buisson…

XLIV

Cuando se llama a una puerta
Quand on appelle à une porte…

LII

El querer es una hoguera
La volonté est un feu de joie..

LIII

«Desde Granada a Sevilla,
« De Grenade à Séville,

LIX

¡Ay pobre de mí, que a fuerza
Ah ! Pauvre de moi, qui à force…

LX

Ánimo, corazoncito,
Courage, mon cœur,…

LVI

En el cielo hay una estrella
Il y a dans le ciel une étoile…

LVII

Levántate si te caes,
Relève-toi si tu tombes…

LIX

Por la noche pienso en ti,
La nuit je pense à toi…

Vivirá en mí tu memoria,
Ta mémoire vivra en moi, …

LX

Me desperté a media noche,
Je me suis réveillé à minuit, …

LXI

Yo me asomé a un precipicio
J’ai regardé un précipice…

LXII

Me han dicho que hay una flor,
On m’a dit qu’il existait une fleur,…

LXIII

Las pestañas de tus ojos
Les cils de tes yeux…

LXI

Yo no podría sufrir
Je ne pourrais souffrir…

LXVI

Los cantares que yo canto
Les chansons que je chante…

LXVII

No vayas tan a menudo
Ne pars pas si souvent…

LXVIIII

Niño, moriste al nacer;
Enfant, mort à la naissance ;…

LXX

Cada vez que sale el sol
Chaque fois que le soleil se lève…

LXXIV

Te he vuelto a ver, y no creas
Je t’ai revue et je ne crois pas…

LXXV

Sé que me vas a matar
Je sais que tu vas me tuer…
en vez de darme la vida:

LXXVI

Yo me he querido vengar
Je voulais me venger …

LXXVIII

En lo profundo del mar
Dans les profondeurs de la mer…

LXXXI

Escuchadme sin reparo;
Ecoute bien ceci :…

LXXXII

Ni en la muerte he de encontrar
Même dans la mort je ne trouve ….

LXXXIII

En verdad, dos son las cosas
En vérité, deux choses …

LXXXV

Cuando el reloj da las horas,
Quand l’horloge donne les heures, …

Y el pobre que anda despacio,
Et le pauvre, qui lentement marche,…

XCI

Dices que hablo mal de ti,
Tu dis que je parle mal de toi,…

XCIII

Morid contentos, vosotros
Meurs heureux, toi…

XCVIII

Cuanto más pienso en las cosas,
Plus je pense aux choses…

CV

Cuando te mueras te haré
Quand tu mourras je te ferai …

CXVII

Ahora que me estás queriendo,
Maintenant que tu m’aimes…

CXVIII

La noche oscura ya llega;
La nuit noire arrive ;…

CXXV

A la luz de las estrellas
A la lumière des étoiles …

CXXII

Tenía los labios rojos,
Ses lèvres étaient rouges, …

CXXXI

Si yo pudiera arrancar
Si je pouvais arracher …

CXXXIII

¡Ay de mí! Por más que busco
Pauvre de moi ! Plus je cherche …

CXXXVIII

Guárdate del agua mansa,
Méfiez-vous de l’eau douce,…

CXL

Caminando hacia la muerte
En marchant vers la mort…

CXLII

Todo hombre que viene al mundo
Tout homme qui vient au monde …

CXLIV
dernier copla

Los que quedan en el puerto
Ceux qui restent au port…

************************************

TRADUCTION LITTÉRATURE ESPAGNOLE
TRADUCCIÓN DE TEXTOS EN ESPAÑOL





João da Cruz e Sousa Traduction Jacky Lavauzelle

LA COMEDIE DES MORTS – Poème de Jacky Lavauzelle

La Comédie des Morts

La Comédie des Morts Poème Jacky Lavauzelle
D’après Moema de Victor Meirelles

*A hipótese do homem La Comédie des Morts Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poème

*
L’HYPOTHESE DE L’HOMME


****
LA COMEDIE DES MORTS

A comédia dos mortos

 

**

« Il en est qui n’ont pas le don des saintes larmes,
Qui veillent sans lumière et combattent sans armes ;
Il est des malheureux qui ne peuvent prier
Et dont la voix s’éteint quand ils veulent crier ;
Tous ne se baignent pas dans la pure piscine
Et n’ont pas même part à la table divine« 

Théophile Gautier
Ténèbres
La Comédie de la Mort
*****
Tous les morts avancent masqués et maquillés dans la prairie des vivants
Dans le maquis des plaintes étouffées, le mal lui-même rougirait
Les morts brûlants et glacés se cachent toujours pour cacher
Le triste et fétide parfum de râles immondes et désirables
*
Le banal vide succède à la mort qui succède au vide fatal
J’ai bien fermé la porte pourtant
Les baumes des mémoires déchirées me pénètrent tant
Comme ils baignent le cœur des rescapés qui se font beaux ce soir
*
La cloche sonne comme sonne la plus lourde des cloches infernales
Les morts avant la fête enterrent les derniers doutes
Dans mon berceau je vois tomber la neige
*

Les morts s’assemblent plus nombreux encore me serrant le cœur
Parfum d’une âme connue, Souvenir d’un désir malheureux
Pourquoi ai-je donc gardé les clefs ?

**********************

Version Portugaise
A COMEDIA DOS MORTOS

A Comedia dos Mortos Poema Jacky Lavauzelle

**

LA VERSION ITALIENNE
LA COMMEDIA DEI MORTI

La commedia dei Morti Poesia di Jacky Lavauzelle

******************

LA COMEDIE DES MORTS
*LA COMEDIE DES MORTS- Jacky Lavauzelle

UN CORPS PARFAIT- POEME – JACKY LAVAUZELLE

Un corps parfait Jacky Lavauzelle
Photo Jacky Lavauzelle – Lisbonne

Un Corps Parfait
*A hipótese do homem Un corps Parfait- Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poème

*
L’HYPOTHESE DE L’HOMME


****
UN CORPS PARFAIT

UM CORPO PERFEITO
****

*

**

Poème et traduction Jacky Lavauzelle
D’après Victor Meirelles Moema

****

Le sable sous l’abîme trembla de mille ondulations
A areia sob o abismo tremeu com milhares de ondulações

Un sultan de corail sorti le premier
Um sultão de coral lançado primeiro
Des prunelles de marbre sortaient quelques larmes
Lágrimas saíram dos grandes olhos de mármore

Les geôliers ont ouvert les dômes bleutés des derniers jours
Os carcereiros abriram as cúpulas azuladas dos últimos dias
Les pas du condamné se sont arrêtés
Os degraus do condenado pararam

Il ne manquait rien
Nada estava faltando
Pas même un millionième de millimètre
Nem mesmo um milionésimo de milímetro
Pas même un paradoxe
Nem mesmo um paradoxo
Juste un royaume à étendre
Apenas um reino para expandir

 Pas même une aiguille au bout du tunnel
Nem mesmo uma agulha no final do túnel

Chaque atome de  xénon rayonnait 
Cada átomo de xenônio irradiado
Sur une gaufrette de dioxyde de silicium
Em uma bolacha de dióxido de silício

Un corps parfait dans un cœur endurci
Um corpo perfeito em um coração endurecido
A bouleversé le monde et les femmes
Aborreceu o mundo e as mulheres
A embaumé toutes les tempêtes
Embalsaçou todas as tempestades
Et ta petite tête
E sua cabecinha
Et le petit matin
E o amanhecer

 Un corps parfait sans étoile et sans voile
Um corpo perfeito sem estrela e sem véu
Juste dans sa grâce et une totale nudité
Apenas em sua graça e total nudez
A brisé la tempête la plus hurlante 
Quebrou a tempestade mais uivante
Comme un voleur de violettes
Como um ladrão de violetas

 Les ardeurs éphémères salies par les hommes
O ardor efêmero sujado pelos homens
Embaument son âme dans son étui de feu
Embelezar sua alma em seu coldre de fogo
D’une secrète rage aux sommets des montagnes
De uma fúria secreta aos topos das montanhas
Monte l’étrange et chaude pudeur des anges
Monte a estranha e calorosa modéstia dos anjos
De la sublime Sphère
Da Esfera sublime
Montent au temple les arômes des anges
Suba ao templo o aroma dos anjos
Et l’amour qui se répand
E o amor que está se espalhando
 De son ombre effacée
Na sua sombra clareou
Ne se voit plus qu’en Dieu
Apenas visto em Deus
Qu’en Dieu seulement
Isso só em Deus

Et des anges indignés dans l’absolu
E anjos indignados no absoluto
Absolument cruels et absolument beaux
Absolutamente cruel e absolutamente lindo
Se suicident tous ensemble
Cometer suicídio juntos
Bel effroi absolu dans un regard
Lindo absoluto pavor em um olhar
Lui
Ele
Garde son univers et trace le trait idéal

Mantenha seu universo e trace o traço ideal
De l’homme parfait
Do homem perfeito
Dans les méandres
Nos meandros
Du petit matin
De manhã cedo

Il ne manquait rien
Nada estava faltando
Pa même un millionième de millimètre
Pa até um milionésimo de milímetro
Pas même un paradoxe
Nem mesmo um paradoxo
Juste un royaume à étendre
Apenas um reino para expandir

 Pas même une aiguille au bout de l’enfer
Nem mesmo uma agulha no final do inferno

Les ondes au-delà des cieux tremblèrent de mille ondulations
As ondas além dos céus tremeram com mil ondulações

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UN CORPS PARFAIT
*Un corps parfait- Jacky Lavauzelle

Visão – VISION – Poème de Cruz e Sousa (Faróis-1900)

*

Traduction Jacky Lavauzelle João da Cruz e Sousa

João da Cruz e Sousa Traduction Jacky Lavauzelle Literatura Brasileira




Traduction du Brésilien Jacky Lavauzelle
João da Cruz e Sousa


João da Cruz e Sousa
poète brésilien

Dante Negro – Cisne Negro




 Obra Poética 





 

João da Cruz e Sousa
Visão
VISION

(Faróis – Phares – 1900)

 

Traduction Jacky Lavauzelle

 

******




*

Traduction Jacky Lavauzelle
Jérôme Bosch – Le Jardin des délices (détail Panneau droit)- Musée du Prado – Madrid

**

Noiva de Satanás, Arte maldita,
Epouse de Satan, Art maudit,
Mago Fruto letal e proibido,
Fruit mortel magique et interdit,
Sonâmbula do Além, do Indefinido
Somnambule de l’Au-delà et de l’Indéfini
 Das profundas paixões, Dor infinita.
Des passions profondes et de la Douleur infinie.

*

 Astro sombrio, luz amarga e aflita,
Sombre astre, lumière amère et en détresse,
 Das Ilusões tantálico gemido,
Des Illusions torturées gémissent,
Virgem da Noite, do luar dorido,
Vierge de la Nuit, du clair de lune meurtri,
Com toda a tua Dor oh! sê bendita!
Avec toute ta douleur  oh ! sois béni !

*

 Seja bendito esse clarão eterno
Bénie soit cette éternelle lumière.
De sol, de sangue, de veneno e inferno,
De soleil, de sang, de poison et d’enfer,
  De guerra e amor e ocasos de saudade…
De guerre et d’amour et de couchers de nostalgie …

*

 Sejam benditas, imortalizadas
Âmes immortalisées, soyez bénies !
As almas castamente amortalhadas
Vous, les âmes chastement enveloppées
    Na tua estranha e branca Majestade!
Dans ton étrange et blanche Majesté !

 

******

*

Traduction Jacky Lavauzelle João da Cruz e Sousa

João da Cruz e Sousa Traduction Jacky Lavauzelle Literatura Brasileira

AVEC L’AIDE DE DIEU – OS LUSIADAS CAMOES CANTO III-112 LES LUSIADES – Desta arte o Mouro pérfido despreza

*
OS LUSIADAS CAMOES CANTO IIIOs Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS III-112 LES LUSIADES III-112
LITTERATURE PORTUGAISE

Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes




Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue




Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES III-112




OS LUSIADAS III-112
A Epopeia Portuguesa

 

CHANT III
Canto Terceiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 112
Strophe 112

III-112

Camoes Canto III

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

 

******




Luís de Camões Os Lusiadas
OS LUSIADAS III-112
LES LUSIADES III-112
OS LUSIADAS CANTO III

******

 

« Desta arte o Mouro pérfido despreza
« De cette façon, le perfide Maure méprise
O poder dos Cristãos, e não entende
Le pouvoir des Chrétiens, sans savoir qu’ils sont sous l’emprise…


LA BATAILLE DE TARIFA
LUIS DE CAMOES LES LUSIADES

Camoes Canto III

A Ópera DOM CASMURRO MACHADO DE ASSIS CHAPITRE IX CAPITULO

A Ópera
DOM CASMURRO MACHADO DE ASSIS

L’Œuvre de Joaquim Maria Machado de Assis

Poema & Prosa de Machado de Assis




Dom Casmurro Machado de Assis

Littérature Brésilienne
Literatura Brasileira

Joaquim Maria Machado de Assis
 Rio de Janeiro 1839 – 1908 Rio de Janeiro


joaquim-maria-machado-de-assis-artgitato




 




L’Œuvre de Machado de Assis

*******************








A Ópera
Dom Casmurro Machado de Assis

 DOM CASMURRO
IX
Roman – Romance

1899

Traduction Jacky Lavauzelle

*****

dom-casmurro-machado-de-assis-artgitato-joaquin-sorolla-paseo-par-la-playa-1909-museo-sorolla-madridJoaquin Sorolla
Paseo par la playa
1909
Museo Sorolla Madrid

 

Capítulo IX – Neuvième Chapitre

A Ópera




Já não tinha voz, mas teimava em dizer que a tinha.
Il n’avait déjà plus de voix, mais il persistait à dire qu’il en avait encore.
« O desuso é que me faz mal », acrescentava.
«Le désoeuvrement, cela me rend malade», ajouta-t-il.
Sempre que uma companhia nova chegava da Europa, ia ao empresário e expunha-lhe todas as injustiças da Terra e do Céu;
Chaque fois qu’une nouvelle société arrivait d’Europe, il retrouvait l’imprésario et lui comptait toutes les injustices de la terre et du ciel ;
o empresário cometia mais uma, e ele saía a bradar contra a iniquidade.
l’imprésario en commettait une de plus, et alors il sortait en criant contre l’iniquité.
Trazia ainda os bigodes dos seus papéis.
Il portait encore des moustaches de ses différents rôles.
Quando andava, apesar de velho, parecia cortejar uma princesa de Babilônia.
Quand il marchait, bien qu’âgé, il avait toujours l’air de courtiser une princesse de Babylone.
Às vezes, cantarolava, sem abrir a boca, algum trecho ainda mais idoso que ele ou tanto;
Parfois il fredonnait sans ouvrir la bouche, une certain répertoire encore plus ancien que lui, ou tout autant du moins ;
vozes assim abafadas são sempre possíveis.
chanter d’une voix aussi étouffée, c’est toujours possible.
Vinha aqui jantar comigo algumas vezes.
Il venait dîner avec moi parfois.
Uma noite, depois de muito Chianti, repetiu-me a definição do costume, e como eu lhe dissesse que a vida tanto podia ser uma ópera como uma viagem de mar ou uma batalha, abanou a cabeça e replicou:
Une nuit, après beaucoup de Chianti, il m’a répété sa définition coutumière, et comme je le lui rétorquais que la vie pouvait être un opéra tout comme elle aurait pu être un voyage en mer ou une bataille, il secoua la tête et répondit:







— A vida é uma ópera e uma grande ópera.
– La vie est un opéra et un grand opéra !
O tenor e o barítono lutam pelo soprano, em presença do baixo e dos comprimários, quando não são o soprano e o contralto que lutam pelo tenor, em presença do mesmo baixo e dos mesmos comprimários.
Le ténor et le baryton luttent pour le soprano en présence de la basse et des rôles secondaires, quand ce n’est pas le soprano et le contralto pour le ténor, en présence de la même basse et des rôles secondaires.
Há coros numerosos, muitos bailados, e a orquestração é excelente…
Il y a de nombreux chœurs, de nombreux ballets, et l’orchestration est excellente …

— Mas, meu caro Marcolini…
– Mais, mon cher Marcolini …

— Quê?…
– Quoi ?…

E, depois, de beber um gole de licor, pousou o cálice, e expôs-me a história da criação, com palavras que vou resumir.
Et après une gorgée de liqueur, il posa la tasse, et me rapporta l’histoire de la création, avec des mots que je vais vous résumer.

Deus é o poeta.
Dieu est le poète.
A música é de Satanás, jovem maestro de muito futuro, que aprendeu no conservatório do céu.
La musique est de Satan, jeune maestro pourvu d’un grand avenir, qui a appris sous la grande voûte céleste.
Rival de Miguel, Rafael e Gabriel, não tolerava a precedência que eles tinham na distribuição dos prêmios.
Rival de Michel, Raphaël et Gabriel, il ne tolérait pas leur primauté lors de la distribution des prix.
Pode ser também que a música em demasia doce e mística daqueles outros condiscípulos fosse aborrecível ao seu gênio essencialmente trágico.
Il se peut que la musique trop douce et mystique de ces autres associés était tout simplement odieuse à son génie essentiellement tragique.
Tramou uma rebelião que foi descoberta a tempo, e ele expulso do conservatório.
Il a fomenté une rébellion qui fut découverte dans le temps, et fut expulsé du conservatoire.
Tudo se teria passado sem mais nada, se Deus não houvesse escrito um libreto de ópera, do qual abrira mão, por entender que tal gênero de recreio era impróprio da sua eternidade.
Tout se serait passé sans bruit si Dieu n’avait pas écrit un livret d’opéra, qu’il y avait renoncé ensuite, comprenant que ce genre de loisirs était inapproprié à son éternité.
Satanás levou o manuscrito consigo para o inferno.
Satan déroba alors le manuscrit et l’emporta en enfer.
Com o fim de mostrar que valia mais que os outros, — e acaso para reconciliar-se com o céu, — compôs a partitura, e logo que a acabou foi levá-la ao Padre Eterno.
Afin de montrer qu’il valait plus que les autres – et pour probablement se réconcilier avec le ciel – il composa la partition, puis, une fois terminée, l’apporta au Père Eternel.

— Senhor, não desaprendi as lições recebidas, disse-lhe.
– Seigneur, je n’ai nullement oublié les leçons reçues, lui dit-il.
Aqui tendes a partitura, escutai-a, emendai-a, fazei-a executar, e se a achardes digna das alturas, admiti-me com ela a vossos pés…
Ici vous trouverez la partition, écoutez-là, modifiez-là et jouez-là, et si vous la trouvez digne des hauteurs, admettez-là avec elle à vos pieds …

— Não, retorquiu o Senhor, não quero ouvir nada.
– Non, répondit le Seigneur, je ne veux nullement entendre quoi que ce soit.

— Mas, Senhor…
– Mais, Seigneur…

— Nada! nada!
– Rien ! rien !







Satanás suplicou ainda, sem melhor fortuna, até que Deus, cansado e cheio de misericórdia, consentiu em que a ópera fosse executada, mas fora do céu.
Satan plaida encore sans obtenir de meilleure fortune, jusqu’à ce que Dieu, fatigué et plein de miséricorde, consenti à ce que l’opéra soit joué, mais hors du ciel.
Criou um teatro especial, este planeta, e inventou uma companhia inteira, com todas as partes, primárias e comprimárias, coros e bailarinos.
Il créa un théâtre spécial, cette planète qui est la nôtre, et inventa toute une entreprise, avec tous les rôles, les premiers et les seconds rôles, des chorales et des danseurs.

— Ouvi agora alguns ensaios!
– Écoutez quelques répétitions désormais !

— Não, não quero saber de ensaios.
– Non, je ne veux pas gérer les répétitions.
Basta-me haver composto o libreto;
C’est assez que d’avoir composé le livret ;
estou pronto a dividir contigo os direitos de autor.
je suis prêt à partager avec toi les droits d’auteur.

Foi talvez um mal esta recusa;
Ce refus fut certainement une erreur ;
dela resultaram alguns desconcertos que a audiência prévia e a colaboração amiga teriam evitado.
et ainsi le résultat donna des fausses notes qu’une audition préalable et une collaboration amicale auraient pu éviter.
Com efeito, há lugares em que o verso vai para a direita e a música, para a esquerda.
En effet, il y a des endroits où le verset allaient vers la droite et la musique, elle, portait à gauche.
Não falta quem diga que nisso mesmo está a beleza da composição, fugindo à monotonia, e assim explicam o terceto do Éden, a ária de Abel, os coros da guilhotina e da escravidão.
Il y a ceux qui disent que c’est justement cela qui donnait de la beauté à la composition, qui permettait d’échapper à la monotonie, et donc expliquer le trio d’Eden, l’aria d’Abel, les chœurs de la guillotine et l’esclavage.
Não é raro que os mesmos lances se reproduzam, sem razão suficiente.
Il est fréquent que les mêmes passages se reproduisaient sans raison particulière.
Certos motivos cansam à força de repetição.
Certains motifs étaient même fatigants à force d’être répéter.
Também há obscuridades;
Il y avait aussi bien des obscurités ;
o maestro abusa das massas corais, encobrindo muita vez o sentido por um modo confuso.
le maître abuse des lourdeurs de la chorale, couvrant le sens avec beaucoup de confusion.
As partes orquestrais são aliás tratadas com grande perícia.
Les parties orchestrales sont en effet traitées avec une grande habileté.
Tal é a opinião dos imparciais.
Telle est l’opinion des jugements impartiaux.

Os amigos do maestro querem que dificilmente se possa achar obra tão bem acabada.
Les amis du maestro pensent qu’il est difficile de trouver un travail si bien fini.
Um ou outro admite certas rudezas e tais ou quais lacunas, mas com o andar da ópera é provável que estas sejam preenchidas ou explicadas, e aquelas desapareçam inteiramente, não se negando o maestro a emendar a obra onde achar que não responde de todo ao pensamento sublime do poeta.
Certains admettent des grossièretés et quelques lacunes, mais, dans la suite de l’opéra, il est probable que cela soit attenué ou expliqué, et elles disparaîtront complètement, le maître ne niant pas devoir modifier son oeuvre, estimant qu’elle ne répond pas totalement à la sublime réflexion du poète.
Já não dizem o mesmo os amigos deste.
Mais ce n’est pas ce que disent les amis de celui-ci.
Juram que o libreto foi sacrificado, que a partitura corrompeu o sentido da letra, e, posto seja bonita em alguns lugares, e trabalhada com arte em outros, é absolutamente diversa e até contrária ao drama.
Ils jurent que le livret a été sacrifié, que la partition a corrompu le sens du texte, et, il est entendu qu’elle était belle à certains endroits, et travaillée avec art dans d’autres, mais qu’elle était absolument différente, voire contraire au drame.
O grotesco, por exemplo, não está no texto do poeta;
Le grotesque, par exemple, ne figure pas dans le texte du poète ;
é uma excrescência para imitar as Mulheres Patuscas de Windsor.
Il s’agit d’une excroissance pour imiter les Joyeuses Commères de  Windsor.
Este ponto é contestado pelos satanistas com alguma aparência de razão.
Ce point est contesté par les satanistes avec quelques apparences de raison.
Dizem eles que, ao tempo em que o jovem Satanás compôs a grande ópera, nem essa farsa nem Shakespeare eram nascidos.
Ils disent que, au moment où le jeune Satan composa son grand opéra, ni cette farce ni Shakespeare n’étaient nés.
Chegam a afirmar que o poeta inglês não teve outro gênio senão transcrever a letra da ópera, com tal arte e fidelidade, que parece ele próprio o autor da composição;
Ils affirment même que le poète anglais n’a pas d’autre génie, sinon celui de transcrire les paroles de l’opéra, avec un tel art et une telle fidélité, qu’il pouvait passer pour être l’auteur de la composition ;
mas, evidentemente, é um plagiário.
mais, bien sûr, c’était un plagiaire.








— Esta peça, concluiu o velho tenor, durará enquanto durar o teatro, não se podendo calcular em que tempo será ele demolido por utilidade astronômica.
– Cette pièce, conclu le vieux ténor, durera aussi longtemps que le théâtre, et on n’est pas en mesure de calculer l’heure à laquelle il sera démoli par l’utilité astronomique.
O êxito é crescente.
Le succès est grandissant.
Poeta e músico recebem pontualmente os seus direitos autorais, que não são os mesmos, porque a regra da divisão é aquilo da Escritura:
Poète et musicien reçoivent ponctuellement leurs droits d’auteur, ils ne touchent pas la même chose, car la règle est que la division de l’Écriture :
« Muitos são os chamados, poucos os escolhidos ».
«Beaucoup sont appelés, peu sont élus. »
Deus recebe em ouro, Satanás em papel.
Dieu reçoit de l’or, Satan du papier.

— Tem graça…
– Vous êtes drôle …

— Graça?
– Drôle ?
bradou ele com fúria;
cria-t-il avec fureur ;
mas aquietou-se logo, e replicou:
mais se calmant aussitôt, il répondit :
Caro Santiago, eu não tenho graça, eu tenho horror à graça.
Cher Santiago, je ne suis pas drôle, j’ai horreur du comique.
Isto que digo é a verdade pura e última.
Ce que je dis est la vérité pure et ultime.
Um dia, quando todos os livros forem queimados por inúteis, há de haver alguém, pode ser que tenor, e talvez italiano, que ensine esta verdade aos homens.
Un jour, tous les livres seront brûlés car sans valeur, quelqu’un viendra, peut-être un ténor, peut-être un italien, pour enseigner cette vérité aux hommes.
Tudo é música, meu amigo.
Tout est musique, mon ami.
No princípio era o dó, e do dó fez-se ré, etc.
Au commencement était le do, et le do est devenu ré, etc.
Este cálice (e enchia-o novamente), este cálice é um breve estribilho.
Cette coupe (et il la remplissait à nouveau), cette coupe est un bref refrain.
Não se ouve?
Vous n’entendez pas ?
Também não se ouve o pau nem a pedra, mas tudo cabe na mesma ópera…
De même, vous n’entendez pas le bâton, ni la pierre, mais tout cela se trouve dans le même opéra …

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A Ópera
DOM CASMURRO MACHADO DE ASSIS

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dom-casmurro-machado-de-assis-la-denonciation-artgitato-victor-meirelles-de-lima-la-premiere-messe-au-bresil-1861Victor Meirelles de Lima
La Première messe au Brésil
A Primeira Missa no Brasil
1861
Museu Nacional de Belas Artes – MnBA
Rio de Janeiro