Archives par mot-clé : peur

LA PRIÈRE DE VASCO DE GAMA (1) – OS LUSIADAS VI-80- LES LUSIADES – Luís de Camões -Vendo Vasco da Gama que tão perto

*

Ferdinand de Portugal traduction Jacky Lavauzelle

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato.jpg.

OS LUSIADAS CAMOES CANTO VI
CANTO SEXTO

Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS VI-80 LES LUSIADES VI-80

*
LITTERATURE PORTUGAISE

Ferdinand de Portugal Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português
Luis de Camões
[1525-1580]
Tradução – Traduction
Jacky Lavauzelle
texto bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle

*

Vendo Vasco da Gama que tão perto
Vasco da Gama, si près du but, voit
Do fim de seu desejo se perdia;
Son si grand désir s’évanouir ;…





***************

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Les-lusiades-ed-originale.jpg.
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

APPARITION – POEME DE ANTERO DE QUENTAL – Aparição

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

*

traduction Jacky Lavauzelle
LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

Antero de Quental

18 avril 1842 – Ponta Delgada (Les Açores)-  11 septembre 1891 Ponta Delgada
 18 de abril de 1842 – Ponta Delgada, 11 de setembro de 1891

______________________________________ 

Traduction Jacky Lavauzelle

 _______________________________________

APPARITION
Aparição

_______________________________________

Valentin Serov, Валентин Александрович Серов, Ida Rubinstein, 1910

********

Um dia, meu amor (e talvez cedo,
Un jour, mon amour (et peut-être bientôt,
Que já sinto estalar-me o coração!)
Car je sens déjà mon cœur se briser !)
Recordarás com dor e compaixão
Tu te souviendras avec douleur et compassion
As ternas juras que te fiz a medo…
Des tendres serments que je t’ai fais …

*


Então, da casta alcova no segredo,
Alors, dans le secret de l’alcôve,
Da lamparina ao tremulo clarão,
La lampe à la torche vacillante,
Ante ti surgirei, espectro vão,
Devant toi, j’apparaîtrai, vain spectre,
Larva fugida ao sepulcral degredo…
Larve fuyante vers l’exil sépulcral …

*


E tu, meu anjo, ao ver-me, entre gemidos
Et toi, mon ange, quand tu me verras, entre gémissements
E aflictos ais, estenderás os braços
Et afflictions, tu tendras tes bras
Tentando segurar-te aos meus vestidos…
Essayant de te retenir à mes vêtements…

*
— «Ouve! espera!» — Mas eu, sem te escutar,
– «Écoute ! attends ! » – Mais moi, sans t’écouter,
Fugirei, como um sonho, aos teus abraços
Je fuirai, comme un rêve, tes étreintes
E como fumo sumir-me-hei no ar!
Et comme une fumée, je disparaîtrai dans l’air !


************

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

EMILY BRONTË (1846) No Coward Soul Is Mine – L’ÂME ARDENTE

LITTERATURE ANGLAISE -English Literature – English poetry

*******

 

EMILY BRONTË
30 July 1818 – 19 December 1848
30 Juillet 1818 – 19 décembre 1848

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


******




No Coward Soul Is Mine

L’ÂME ARDENTE

1846

 




No coward soul is mine
Mon âme n’est pas lâche
No trembler in the world’s storm-troubled sphere
Elle ne tremble pas dans ce tumultueux monde troublé
I see Heaven’s glories shine
Je vois scintiller les gloires du Ciel
And Faith shines equal arming me from Fear
Et la Foi brille tout autant en m’apaisant contre la Peur

*

O God within my breast
O Dieu dans ma poitrine
Almighty ever-present Deity
Déité omnipotente, omniprésente
Life, that in me hast rest,
La vie, en moi, s’apaise,
As I Undying Life, have power in Thee
Comme, Immortelle Vie, j’ai force en Toi






*

Vain are the thousand creeds
Vaines sont les mille croyances
That move men’s hearts, unutterably vain,
Qui chamboulent les cœurs des hommes, inutilement vaines,
Worthless as withered weeds
Inutiles comme des mauvaises herbes séches
Or idlest froth amid the boundless main
Ou l’écume fougueux des mers sans bornes

*

To waken doubt in one
Pour immiscer le doute en une âme
Holding so fast by thy infinity,
Collée à son infinité,
So surely anchored on
Aussi sûrement ancrée sur
The steadfast rock of Immortality.
Le ferme rocher de l’Immortalité

*

 





*

With wide-embracing love
Avec cet amour si large,
Thy spirit animates eternal years
Ton esprit anime les éternelles années
Pervades and broods above,
Au sommet, au-dessus, tout en haut,
Changes, sustains, dissolves, creates and rears
Il change, soutient, dissout, il crée, il s’ouvre

*

Though earth and moon were gone
Même si la terre et la lune étaient parties
And suns and universes ceased to be
Et les soleils et les univers avaient cessé d’être
And Thou wert left alone
Et qu’il ne resterait que Toi
Every Existence would exist in thee
Toute existence existerait en toi




There is not room for Death
Il n’y a pas de place pour la Mort
Nor atom that his might could render void
Ni atome que sa puissance pourrait éclater
Since thou art Being and Breath
Puisque tu es Être et Souffle
And what thou art may never be destroyed.
Et que ce que tu es ne peut jamais être détruit.


*******

SUPPLEMENT

LES SOEURS BRONTË
EN 1846
LA CONDUITE DE BRANWELL
LE TERRIBLE HIVER 1846

« 3 mars 1846. J’entrai dans la chambre de Branwell pour lui parler, une heure environ après mon retour : ce fut peine perdue. J’aurais pu m’épargner cet embarras : il ne fit pas attention à moi ; et ne me répondit pas ; il était stupéfié. Mes craintes n’étaient pas vaines. J’apprends que pendant mon absence il s’est procuré un souverain sous prétexte de payer une dette ; il est sorti immédiatement, a fait changer le souverain à la première taverne, et en a fait l’emploi que vous pouvez supposer. *** a conclu son rapport en disant que c’était un être désespéré, ce qui n’est que trop vrai. Dans son état présent, il est presque impossible de rester dans la même chambre que lui. Ce que l’avenir nous réserve, je ne le sais pas. »

« 31 mars 1846. Papa continue d’aller assez bien, sauf les fréquents chagrins que lui cause la misérable conduite de Branwell. Ici il n’y a de changement qu’en pis… »

 






« 19 décembre 1846…… J’espère que vous n’êtes pas complètement gelée ; le froid est ici terrible. Je ne me rappelle pas un tel hiver ; il est digne du pôle. L’Angleterre, dirait-on, a glissé dans la zone arctique ; le ciel semble couvert de glace, la terre est gelée, le vent est pénétrant comme une lame à double tranchant. Nous avons eu, en conséquence de cette température, des rhumes et des toux terribles. La pauvre Anne a souffert cruellement de son asthme ; maintenant elle va beaucoup mieux. Il y a eu deux nuits la semaine dernière où sa toux et sa difficulté de respirer faisaient peine à voir et à entendre, et où elle a dû beaucoup souffrir ; elle supporte cela comme elle supporte toutes les afflictions, sans se plaindre, en se contentant de soupirer de temps à autre, lorsque la douleur est trop vive. Elle a un héroïsme de résignation extraordinaire ; je l’admire, mais je ne saurais l’imiter.

Vous dites que je dois avoir des masses de choses à vous raconter que voulez-vous que je vous raconte ; il ne se passe rien ici, rien qui soit d’une nature agréable à raconter. Un petit incident est venu la semaine dernière nous rappeler à la vie ; mais s’il ne vous donne pas plus de plaisir qu’il ne nous en a donné, vous n’aurez pas à me remercier de vous en avoir fait part. Cet incident était tout simplement l’arrivée d’un officier du shérif qui était venu rendre une visite à B… pour l’inviter à payer ses dettes, ou à faire un tour à York. Nécessairement il a fallu payer ses dettes. Il n’est pas agréable de perdre ainsi de l’argent de temps à autre ; mais à quoi servirait-il d’insister sur ce sujet ? Cela ne le rendra pas meilleur. »

Émile Montégut
critique français (1825 – 1895)
Miss Brontë, sa Vie et ses Œuvres
II. — La Vie littéraire et la Mort de Miss Brontë
Revue des Deux Mondes
2e, tome 10, 1857






********

LES TROIS SOEURS BRONTË
par/by Branwell Brontë
From left to right: Anne, Emily and Charlotte
De gauche à droite : Anne, Emily et Charlotte

*****

DIEU PROTÈGE L’ITALIE ! (1892) Gabriele d’ANNUNZIO – Dio protegga l’Italia !

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


Dio protegga l’Italia !

Dieu protège l’Italie

25 novembre 1892

Dio protegga l’Italia!
Dieu protège l’Italie !

 La speranza è perduta. Sta su noi la sventura.
L’espoir est perdu. Il est sur nous le malheur.
Egli morrà; né forse vedrà l’alba ventura.
Il mourra ; peut-être ne verra-t-il pas la fortune de l’aube

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.Description de l'image Gabriele D'Annunzio.jpg.

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 32-CANZONIERE PETRARCA SONETTO 32

CANZONIERE POET
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 32
LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

——–


Canzoniere Petrarca Sonetto 32

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 32

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

PRIMA PARTE
Première Partie

32/366

Quanto piú m’avicino al giorno extremo
Plus j’avance vers ce jour extrême
che l’umana miseria suol far breve,
où l’humaine misère n’a plus cours,
piú veggio il tempo andar veloce et leve,
plus je vois le temps aller vite et se faire léger,…

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

canzoniere Petrarca sonetto 32
le chansonnier Pétrarque sonnet 32
canzoniere poet

 

LE BON VIEUX chanson Poésie de Aimé Ruffier et Musique de A. Fattorini

SELECTION ARTGITATO
CHANSON FRANCAISE
LE BON VIEUX CHANSON
 

PAROLES de Aimé RUFFIER (18xx-1912)
MUSIQUE de A FATTORINI

 

 

Le Bon Vieux Chanson Jean-Baptiste_Siméon_Chardin_023


LE BON VIEUX

 

1er COUPLET
Moderato
Le bon vieux n’a plus qu’une jambe,
Plus qu’un bras et quatre-vingts ans,
Pourtant il est encore moins ingambe
Et moins triste que bien des gens ;
Car il porte sur sa poitrine
La croix gagnée au champ d’honneur,
C’est un brave de la marine,
Un de ceux qui n’ont jamais peur.

REFRAIN
Les gamins vont avec malice
Rôder près de sa jambe en bois,
Fais nous donc faire l’exercice
Lui demandent-ils quelques fois.

2ème COUPLET
Et le bon vieux se met en quatre,
Leur fait des fusils et des bâtons
Et leur apprend l’art de se battre
Au son des tambours et clairons ;
Il leur parle de la revanche,
Du pays que l’on reprendra,
Et sa voix est si vibrante et franche
Quand il leur dit : « qu’il le faudra !« 

REFRAIN
Lorsque d’enfant vous serez homme,
Vous serez la force et l’espoir
Je serai mort, moi, mais en somme
J’aurai bien rempli mon devoir.

CODA
Et les bambins sont tout moroses,
Ils ont des larmes dans les yeux,
En entendant toutes ces choses,
Il pleure aussi le pauvre vieux !