La Comédie des Morts
Jacky Lavauzelle Poème
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L’HYPOTHESE DE L’HOMME
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LA COMEDIE DES MORTS
A comédia dos mortos
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« Il en est qui n’ont pas le don des saintes larmes,
Qui veillent sans lumière et combattent sans armes ;
Il est des malheureux qui ne peuvent prier
Et dont la voix s’éteint quand ils veulent crier ;
Tous ne se baignent pas dans la pure piscine
Et n’ont pas même part à la table divine«
La Comédie de la Mort
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Tous les morts avancent masqués et maquillés dans la prairie des vivants
Dans le maquis des plaintes étouffées, le mal lui-même rougirait
Les morts brûlants et glacés se cachent toujours pour cacher
Le triste et fétide parfum de râles immondes et désirables
Dans le maquis des plaintes étouffées, le mal lui-même rougirait
Les morts brûlants et glacés se cachent toujours pour cacher
Le triste et fétide parfum de râles immondes et désirables
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Le banal vide succède à la mort qui succède au vide fatal
J’ai bien fermé la porte pourtant
Les baumes des mémoires déchirées me pénètrent tant
Comme ils baignent le cœur des rescapés qui se font beaux ce soir
J’ai bien fermé la porte pourtant
Les baumes des mémoires déchirées me pénètrent tant
Comme ils baignent le cœur des rescapés qui se font beaux ce soir
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La cloche sonne comme sonne la plus lourde des cloches infernales
Les morts avant la fête enterrent les derniers doutes
Dans mon berceau je vois tomber la neige
Les morts avant la fête enterrent les derniers doutes
Dans mon berceau je vois tomber la neige
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Les morts s’assemblent plus nombreux encore me serrant le cœur
Parfum d’une âme connue, Souvenir d’un désir malheureux
Pourquoi ai-je donc gardé les clefs ?
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Version Portugaise
A COMEDIA DOS MORTOS
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LA VERSION ITALIENNE
LA COMMEDIA DEI MORTI
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