Полночь в Москве. Роскошно буддийское лето. Minuit à Moscou. Quel été magnifiquement bouddhiste. С дроботом мелким расходятся улицы в чоботах узких железных. Les rues, dans leurs bottes de fer étroits, divergent…
Una copla es una composición poética que, por lo general, consiste en cuatro versos (usualmente octosílabos). Une copla est une composition poétique composée généralement de quatre versets (généralement octosyllabique). La copla se retrouve dans de nombreuses chansons populaires espagnoles ainsi que dans la littérature de langue espagnole.
LITTÉRATURE ESPAGNOLE POÉSIE ESPAGNOLE LITERATURA ESPAÑOLA POESÍA ESPAÑOLA
Augusto Ferrán AUGUSTO FERRAN Y FORNIES poeta español Madrid 27 juillet 1835 – Madrid 2 avril 1880 Madrid, 27 de julio de 1835 – Madrid, 2 de abril de 1880 ******************
LA SOLEDAD LA SOLITUDE Recueil 1860 – 1861
I
Las fatigas que se cantan Les fatigues que l’on chante son las fatigas más grandes, sont les plus grandes fatigues,..
II
Al ver en tu sepultura Voir sur ta tombe las siemprevivas tan frescas, ce feuillage persistant si frais,..
III
Los mundos que me rodean Les mondes qui m’entourent…
IV
Los que la cuentan por años Nombreux depuis des années..
VI
Pasé por un bosque y dije: J’ai traversé la forêt et dis : «aquí está la soledad…» « la voici la solitude... »…
VII
Dos males hay en el mundo Deux maux dans le monde que es necesario vencer:…
IX
Yo me marché al campo santo Je suis allé au cimetière y a voces llamé a los muertos, et appelé les morts..
XV
La muerte ya no me espanta; La mort ne me fait plus peur ; tendría más que temer j’aurais plus à craindre… .
XVI
Si mis ojos no te dicen Si mes yeux ne te disent pas …
XVIII
Yo no sé lo que yo tengo, Je ne sais ce que je veux..
XXI
De mirar con demasía A trop chercher…
XXII
Si me quieres como dices, Si tu me veux, comme tu le dis…
XXIII
No os extrañe, compañeros, Ne soyez pas surpris, mes amis, que siempre cante mis penas, que je chante toujours mes peines,…
XXIV
Hace ya muy largos años Depuis longtemps…
XXVI
Mirando al cielo juraste En regardant le ciel, tu as juré…
XXIX
Tu aliento es mi única vida, Ton souffle est ma seule vie,…
XXX
Del fuego que por tu gusto Du feu que pour toi …
XXXI
Pobre me acosté, y en sueños pauvre je me suis endormi et dans mes rêves …
XXXII
¿Cómo quieres que yo queme comment veux-tu que je brûle …
XXXIII
El pájaro que me diste, L’oiseau que tu m’as donné,…
XXXVI
Si os encontráis algún día Si un jour tu te trouves…
XXXVII
Sé que me voy a perder Je sais que je vais me perdre…
XXXXVIII
Tengo deudas en la tierra, J’ai des dettes sur terre, y deudas tengo en el cielo: et des dettes dans le ciel :…
XXXIX
En sueños te contemplaba Dans mes rêves, je t’ai contemplée dentro de la oscuridad, au cœur de l’obscurité, …
Todo comenzó a brillar, Tout a commencé à briller…
XLI
Antes piensa y después habla, Penser avant et parler après,…
XLII
Entre un rosal y una zarza Entre un rosier et un buisson…
XLIV
Cuando se llama a una puerta Quand on appelle à une porte…
LII
El querer es una hoguera La volonté est un feu de joie..
LIII
«Desde Granada a Sevilla, « De Grenade à Séville, …
LIX
¡Ay pobre de mí, que a fuerza Ah ! Pauvre de moi, qui à force…
LX
Ánimo, corazoncito, Courage, mon cœur,…
LVI
En el cielo hay una estrella Il y a dans le ciel une étoile…
LVII
Levántate si te caes, Relève-toi si tu tombes…
LIX
Por la noche pienso en ti, La nuit je pense à toi…
Vivirá en mí tu memoria, Ta mémoire vivra en moi, …
LX
Me desperté a media noche, Je me suis réveillé à minuit, …
LXI
Yo me asomé a un precipicio J’ai regardé un précipice…
LXII
Me han dicho que hay una flor, On m’a dit qu’il existait une fleur,…
LXIII
Las pestañas de tus ojos Les cils de tes yeux…
LXI
Yo no podría sufrir Je ne pourrais souffrir…
LXVI
Los cantares que yo canto Les chansons que je chante…
LXVII
No vayas tan a menudo Ne pars pas si souvent…
LXVIIII
Niño, moriste al nacer; Enfant, mort à la naissance ;…
LXX
Cada vez que sale el sol Chaque fois que le soleil se lève…
LXXIV
Te he vuelto a ver, y no creas Je t’ai revue et je ne crois pas…
LXXV
Sé que me vas a matar Je sais que tu vas me tuer… en vez de darme la vida:
LXXVI
Yo me he querido vengar Je voulais me venger …
LXXVIII
En lo profundo del mar Dans les profondeurs de la mer…
LXXXI
Escuchadme sin reparo; Ecoute bien ceci :…
LXXXII
Ni en la muerte he de encontrar Même dans la mort je ne trouve ….
LXXXIII
En verdad, dos son las cosas En vérité, deux choses …
LXXXV
Cuando el reloj da las horas, Quand l’horloge donne les heures, …
Y el pobre que anda despacio, Et le pauvre, qui lentement marche,…
XCI
Dices que hablo mal de ti, Tu dis que je parle mal de toi,…
XCIII
Morid contentos, vosotros Meurs heureux, toi…
XCVIII
Cuanto más pienso en las cosas, Plus je pense aux choses…
CV
Cuando te mueras te haré Quand tu mourras je te ferai …
CXVII
Ahora que me estás queriendo, Maintenant que tu m’aimes…
CXVIII
La noche oscura ya llega; La nuit noire arrive ;…
CXXV
A la luz de las estrellas A la lumière des étoiles …
CXXII
Tenía los labios rojos, Ses lèvres étaient rouges, …
CXXXI
Si yo pudiera arrancar Si je pouvais arracher …
CXXXIII
¡Ay de mí! Por más que busco Pauvre de moi ! Plus je cherche …
CXXXVIII
Guárdate del agua mansa, Méfiez-vous de l’eau douce,…
CXL
Caminando hacia la muerte En marchant vers la mort…
CXLII
Todo hombre que viene al mundo Tout homme qui vient au monde …
CXLIV dernier copla
Los que quedan en el puerto Ceux qui restent au port…
Noiva de Satanás, Arte maldita,
Epouse de Satan, Art maudit, Mago Fruto letal e proibido,
Fruit mortel magique et interdit, Sonâmbula do Além, do Indefinido
Somnambule de l’Au-delà et de l’Indéfini Das profundas paixões, Dor infinita.
Des passions profondes et de la Douleur infinie.
*
Astro sombrio, luz amarga e aflita,
Sombre astre, lumière amère et en détresse, Das Ilusões tantálico gemido,
Des Illusions torturées gémissent, Virgem da Noite, do luar dorido,
Vierge de la Nuit, du clair de lune meurtri, Com toda a tua Dor oh! sê bendita!
Avec toute ta douleur oh ! sois béni !
*
Seja bendito esse clarão eterno
Bénie soit cette éternelle lumière. De sol, de sangue, de veneno e inferno,
De soleil, de sang, de poison et d’enfer, De guerra e amor e ocasos de saudade…
De guerre et d’amour et de couchers de nostalgie …
*
Sejam benditas, imortalizadas
Âmes immortalisées, soyez bénies ! As almas castamente amortalhadas
Vous, les âmes chastement enveloppées Na tua estranha e branca Majestade!
Dans ton étrange et blanche Majesté !
JAMES SHIRLEY
Londres, septembre 1596 – Londres, octobre 1666
Traduction – Translation
TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
French and Englishtext texte bilingue français-anglais
******
LES POEMES
DE JAMES SHIRLEY
James Shirley’s poems
******************
The Contention of Ajax and Ulysses
La discorde d’Ajax et d’Ulysse
1659
***
The glories of our blood and state Les gloires de notre sang et de notre état Are shadows, not substantial things;
Sont des ombres, des choses non substantielles; There is no armour against Fate;
Il n’y a pas d’armure contre le Destin ; Death lays his icy hand on kings:
La mort pose sa glaciale main sur les rois : Sceptre and Crown
Sceptre et Couronne Must tumble down,
Tomberont, And in the dust be equal made
Et dans la poussière, l’égalité sera faite With the poor crooked scythe and spade.
Avec la pauvre faux et la bêche.
Some men with swords may reap the field,
Certains hommes avec leurs épées récoltent des champs, And plant fresh laurels where they kill:
Et plantent des lauriers frais là où ils massacrèrent : But their strong nerves at last must yield;
Mais leurs nerfs si forts enfin céderont; They tame but one another still :
Ils s’apprivoisent encore les uns les autres : Early or late
Tôt ou tard They stoop to fate,
Ils déclinent vers leur destin, And must give up their murmuring breath
Et ils abandonnent leur souffle dans un murmure When they, pale captives, creep to death.
Alors, pâles captifs, ils glissent jusqu’à la mort.
The garlands wither on your brow;
Les guirlandes se fanent sur votre front ; Then boast no more your mighty deeds!
Alors ne parlez plus de vos actions puissantes ! Upon Death’s purple altar now
Sur l’autel pourpre de la mort maintenant See where the victor-victim bleeds.
Voyez où le vainqueur-victime saigne. Your heads must come
Vos têtes partiront To the cold tomb:
Au glacial tombeau : Only the actions of the just
Seules les actions du juste Smell sweet and blossom in their dust.
Parfumeront et fleuriront dans leur poussière.
*********************
LE DERNIER DRAMATURGE DE LA GRANDE EPOQUE
par Émile Montégut
Un autre de ses-protégés fut James Shirley, le dernier dramaturge de la grande époque et l’auteur à la mode des divertissements de la cour sous Charles Ier. Shirley avait dédié à Newcastle un de ses meilleurs drames, le Traître, dont le sujet, par parenthèse, est le même que celui du Lorenzaccio, d’Alfred de Musset, et la petite préface par laquelle il lui adressa son drame indique, à ne pas s’y tromper, que la générosité du grand seigneur avait de beaucoup précédé la dédicace. Anthony Wood, cité par M. Edmond Gosse, dans une substantielle préface dont il a l’ait précéder un choix récemment publié des œuvres de Shirley, nous apprend que cette générosité avait été assez loin pour que Shirley, qui était d’ailleurs ardent royaliste, crût devoir s’enrôler dans l’armée de son patron. Il fit donc sous Newcastle les premières campagnes de la guerre civile, et le suivit après Marston-Moor sur le continent, d’où il revint furtivement en Angleterre quelques années après, lorsqu’il fut évident que la cause du roi était définitivement perdue.
Shirley n’était pas le seul poète dramatique que Newcastle eût enrôlé dans son armée. Dans la liste donnée par la duchesse des officiers composant l’état-major de son mari, je relève le nom de son lieutenant général d’artillerie, sir William Davenant, le poète lauréat de l’époque.
Émile Montégut
Curiosités historiques et littéraires
La Duchesse et le Duc de Newcastle
Revue des Deux Mondes
Troisième période, tome 100
1890
William Butler Yeats
English literatureEnglish poetry Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
YEATS
1865-1939
The Tower[1928]
–
THE WHEEL La Roue
————————–
Through winter-time we call on spring, Pendant les heures d’hivernous appelons le printemps, And through the spring on summer call, Et pendant le printemps nous appelons l’été, And when abounding hedges ring Et quandles abondantes haiesretentissent Declare that winter’s best of all; Nous déclaronsque l’hiverest le meilleur de tous ; And after that there s nothing good Et après cela,il n y arien de bon Because the spring-time has not come – Parce que leprintempsne vient pas– Nor know that what disturbs our blood Nous ne savons pasque cequi perturbenotre sang Is but its longing for the tomb. N’est que le désir dela tombe.