OS LUSIADAS CAMOES CANTO VI CANTO SEXTO Os Lusiadas Les Lusiades OS LUSIADAS VI-86 LES LUSIADES VI-86
* LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português Luis de Camões [1525-1580] Tradução – Traduction Jacky Lavauzelle texto bilingue
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« Estas obras de Baco são, por certo, « Ces œuvres proviennent de Bacchus certainement, Disse; mas não será que avante leve Dit-elle ; mais il ne pourra persévérer assurément …
OS LUSIADAS CAMOES CANTO VI CANTO SEXTO Os Lusiadas Les Lusiades OS LUSIADAS VI-21 LES LUSIADES VI-21
* LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português Luis de Camões [1525-1580] Tradução – Traduction Jacky Lavauzelle texto bilingue
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Vinha por outra parte a linda esposa Arrivait d’autre part Téthys, la belle épouse De Netuno, de Celo e Vesta filha, De Neptune, fille du Ciel et de Vesta,…
C’est le destin, maître de tout qui dirige le mouvement. Sans libération avec lassitude, oubli, parfois résignation attendue et sereine, toujours dans l’abandon de toute volonté : « The weariest river, répétait-elle souvent, la rivière la plus lasse, j’aime bien ça…C’est moi, Dickie, la rivière la plus lasse… Et je m’en vais tout doucement vers la mer. » (Climats) …
Une femme dans l’œuvre d’André Maurois n’a aucune personnalité, ou plutôt les a toutes ; elle a la personnalité de l’homme aimé, totalement. La femme se retrouve véritable caméléon. Elle n’est, bien entendu, plus avec Maurois déjà ce qu’elle pouvait être du temps de Molière, par exemple. Les temps ont changé. …
A l’origine était l’amour parfait, un héros, fort et titanesque, et sa belle, fragile, douce et tendre, voire larmoyante. Le héros, Cavalier d’or, magnifique, serait le défenseur, armé et bataillant contre tous les ennemis. Comme dans toute l’œuvre de Maurois, la belle serait là, à attendre ou prisonnière, point fixe, dans sa chambre, sa tour ou son château aimantant le cavalier errant et tournoyant, défendant dans des contrées interlopes, lointaines ou non, l’honneur de sa dame. …
LITTÉRATURE PORTUGAISE POÉSIE PORTUGAISE LITERATURA PORTUGUESA POESIA PORTUGUESA
****** TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE ******
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LE SOLEIL ET LA MER Eu q’ria ser o Mar ingente e forte
Poème paru dans « Livro das Mágoas« « Le Livre des Peines » 1919
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Eu q’ria ser o Mar ingente e forte Je voulais être la Mer puissante et forte O mar enorme, a vastidão imensa… La mer immense, la vaste étendue … Eu q’ria ser a árvore que não pensa, Je voulais être l’arbre qui ne pense pas, Que ri do mundo vão e até a morte… Qui se moque du monde qui va et à la mort …
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Eu q’ria ser o Sol, o irmão do Mar Je voulais être le Soleil, le frère de la Mer O bem do que é humilde e pobrezinho… Le bien de ce qui est humble et pauvre … Eu q’ria ser a pedra no caminho Je voulais être le rocher sur le chemin Que não sofre a tortura do pensar… Qui ne souffre pas le supplice de penser …
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Mas o Mar também chora de tristeza… Mais la Mer pleure aussi de tristesse … E a árv’re também, como quem reza, Et l’arbre aussi, comme celui qui prie, Levanta aos céus os braços como um crente! Lève les bras au ciel comme un croyant !
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E o Sol cheio de mágoa ao fim de um dia, Et le soleil plein de chagrin en fin de journée, Tem lágrimas de sangue na agonia, A des larmes de sang dans l’agonie, E as pedras, essas, pisa-as toda a gente… Et les pierres, elles, sont foulés par les hommes …
Ivan Aïvazovski Иван Константинович Айвазовский Arc en ciel Радуга Galerie d’État Tretiakov – Moscou Государственная Третьяковская Галерея
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Прощай, свободная стихия! Adieu, élément libre ! В последний раз передо мной
Pour la dernière fois devant moi Ты катишь волны голубые
S’allongent tes vagues bleues…
LES JUGEMENTS DE Tolstoï
SUR LES POEMES DE POUCHKINE
Ayons donc pleine confiance dans le jugement du comte Tolstoï sur les poèmes de Pouchkine, son compatriote ! Croyons-le, encore, quand il nous parle d’écrivains allemands, anglais, et scandinaves : il a les mêmes droits que nous à se tromper sur eux. Mais ne nous trompons pas avec lui sur des œuvres françaises dont le vrai sens, forcément, lui échappe, comme il échappera toujours à quiconque n’a pas, dès l’enfance, l’habitude de penser et de sentir en français ! Je ne connais rien de plus ridicule que l’admiration des jeunes esthètes anglais ou allemands pour tel poète français. Verlaine, par exemple, ou Villiers de l’Isle-Adam. Ces poètes ne peuvent être compris qu’en France, et ceux qui les admirent à l’étranger les admirent sans pouvoir les comprendre. Mais il ne résulte pas de là, comme le croit le comte Tolstoï, qu’ils soient absolument incompréhensibles. Ils ne le sont que pour lui, comme pour nous Lermontof et Pouchkine. Ce sont des artistes : la valeur artistique de leurs œuvres résulte de l’harmonie de la forme et du fond : et si lettré que soit un lecteur russe, si parfaite que soit sa connaissance de la langue française, la forme de cette langue lui échappe toujours.
Léon Tolstoï Qu’est-ce que l’art ? Traduction par T. de Wyzewa. Perrin, 1918 pp. i-XII