8. September 1804 Ludwigsburg- 4. Juni 1875 Stuttgart 8 septembre 1804 – 4 juin 1875
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ALITÉ Auf dem Krankenbette _________________
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Gleichwie ein Vogel am Fenster vorbei mit sonnebeglänztem Comme un oiseau qui passe près de la fenêtre avec les brillantes Flügel den blitzenden Schein wirft in ein schattig Gemach, Ailes que lui donne le soleil et projette dans une pièce ombragée sa lueur éclatante,…
TEMO JAPARIDZE თემო ჯაფარიძე 27 მარტი, 1937 – 27 სექტემბერი, 2012
27 mars1937 – 27 septembre 2012
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PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI
ნარიყალა
LES AILES DE LA CREATION
შემოქმედების ფრთები The wings of creation
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Temo Japaridze est à la création ce qu’Indra est à la chaste épouse de Gautama, Ahalyâ. Temo Japaridze est seul dans la grande forêt de la création. Il est unique et il est libre. Fondamentalement libre dans une époque et un système contraint et castrateur. Temo est si désireux d’embrasser la création du monde, par la création artistique, son insistance est telle, qu’il se pare d’abord de la tenue du créateur. Et la création finit par céder. Et comme Ahalayâ, la création n’est pas dupe, solitaire dans sa forêt. Mais la création s’en trouve au final tellement plus grande et généreuse. La tenue du créateur lui va si bien, qu’il peut désormais se mouvoir dans le monde et changer les éléments à sa guise. Ainsi Temo se déplace et désormais se joue des créations aussi diverses qu’achevées. Il est de ces artistes qui ne restent pas dans un système et une idée. Il est, à l’image d’un Pablo Picasso, un artiste qui partage, essaie, et réussit. A l’image de ces artistes insatiables, Temo ne se contente pas de la toile, mais utilise tous les matériaux sous sa main, l’écharpe, les chaussures, le ciment, les planches. Temo regarde toujours plus loin. Si loin que notre regard se perd, non habitué à aller si loin et si profond dans l’énergie et dans l’imagination. Comme dans sa toile მუდამ მიმავალნი, Temo va toujours de l’avant, tel un inépuisable voyageur dans le monde de l’art. Les corps se tordent et se penchent dans ces toiles aussi rigides que le système communiste et totalitaire, mais les ailes sont là prêtes pour un décisif envol. Le seul principe esthétique philosophique qui conduit Temo écrase d’un seul mouvement d’aile tout cet art de la propagande de masse.
Jacky Lavauzelle
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ბიჭის პორტრეტი
Bichis Portreti
PORTRAIT DE GARCON
PORTRAIT OF THE BOY
1969
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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HOMME AUX CHEVEUX BOUCLES
CURLY MAN AGAINST CURTAIN
1973
ფიცარი, ცემენტი, ზეთი
Pitsari, tsementi, zeti
Planches de bois, Ciment et huile
Wood plate, ciment, oil
87×57
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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მამაკაცის თავი აბსტრაქტული ნაოჭებით
mamak’atsis tavi abst’rakt’uli naoch’ebit
TÊTE D’HOMME AVEC RIDES ABSTRAITES
HEAD OF MAN WITH ABSTRACT WRINKLES
1970
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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SCATTERING THE WHITE
1966
Huile sur toile
Oil on canvas
215×76
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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ბერეტიანი კაცი
L’HOMME AU BERET
MAN IN BERET
1971
Tête sculptée au ciment, réels manteau et chaussures
Sculptured cement head, real cloak and shoes
Wood, cement, oil
187x53x56
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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ჰამლეტი – ემბრიო
HAMLET – EMBRYON
HAMLET – EMBRYO
1996
Technique mixte sur toile
Mixed media on canvas
149×45
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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ცივილიზებული კაცი და ველური გოგონები
HOMME CIVILISE ET FEMMES SAUVAGES
Civilized Man and Wild Girls
STARING DOWN GAME
1995
Techniques mixtes sur toile
Mixed media on canvas
93×69
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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გოგონები თამამი
FILLES AUDACIEUSES
GIRLS PLAYING
1996
Techniques mixtes sur toile
Mixed media on canvas
99×60
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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TROIS HOMMES DANS UN BAR A KHINKHALI
THREE MAN IN KHINKHALI BAR
Huile sur toile
Oil on canvas
140×100
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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NU
NUDE
1996
თაბაშირი, ზეთი, ტილო
Plâtre, huile sur toile
Plaster, oil on canvas
126×48
ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
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მხატვარი თემო ჯაფარიძე
L’artiste Temo Japaridze
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« პიკის საათი » 27.03.17 თემო ჯაფარიძე – 80
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მხატვარი თემო ჯაფარიძე გივი მარგველაშვილის შესახებ
Temo Japaridze à propos du philosophe et écrivain Givi Margvelashvili (დ. 14 დეკემბერი, 1927, ბერლინი, გერმანია)
Antes o vôo da ave, que passa e não deixa rasto,
Je préfère le vol de l’oiseau qui passe et ne laisse aucune trace, Que a passagem do animal, que fica lembrada no chão.
Que le passage de l’animal dont le sol garde l’empreinte. A ave passa e esquece, e assim deve ser.
L’oiseau va et disparaît, et ainsi cela doit-il être…
PAROLES de Ernest DUMONT (1877-1941)
MUSIQUE de (Ferdinand) Louis Bénéch(1875-1925)
–BENGALI JOLI–
Paroles de E. Dumont Musique de F. L. Bénech
PREMIER COUPLET
Sur les bords des flots,
Là-bas à Java,
Un bel étranger un soir rencontra
Une jeune indienne,
Mignonne sirène,
Avec des yeux grands comme ça !
Comme elle rougissait en les regardant,
Il s’approcha d’elle en lui souriant
Et sans trop de peine,
Au bout d’une semaine,
Il pouvait chanter gaiement.
REFRAIN
C’est mon petit, petit Bengali !
Mon bel oiseau des pays jolis !
Elle est belle avec pas grand-chose,
Une simple fleur, un ruban rose…
Son tout petit cœur d’oiseau,
Ne rêve pas à de grands chapeaux.
C’est moi qu’elle aime et ça me suffit,
Aussi je l’emmène à Paris.
Mon petit Bengali
Des pays si jolis !
SECOND COUPLET
Dans sa garçonnière, une fois à Paris,
Il la présente à un de ses amis,
Elle était exquise,
Dans sa p’tite chemise,
A la mode de son pays !
Achète-lui au moins un chapeau ou deux,
ça la couvrira toujours un p’tit peu,
Ou ta p’tit’ sauvage
Faut la mettre en cage,
Il lui dit ; ça vaut bien mieux !
REFRAIN
C’est mon petit, petit Bengali !
Un bel oiseau des pays jolis !
Elle est belle avec pas grand-chose,
Une simple fleur, un ruban rose…
Son petit, petit cœur d’oiseau,
N’a pas besoin de vos grands chapeaux.
Je préfère qu’elle reste au logis,
C’est moi qu’elle aime et ça me suffit.
Mon petit Bengali
Des pays si jolis !
TROISIEME COUPLET
La petite Indienne eut un succès fou,
Des amis venaient la voir de partout,
Oh ! la jolie fille,
Comme elle est gentille,
ça rendit l’amant jaloux,
Et quand Bengali lui dit un beau jour
Je veux des bottines une robe de velours
Craignant que son rêve
Bientôt ne s’achève,
Il lui dit avec amour :
REFRAIN
C’est mon petit, petit Bengali !
Mon bel oiseau des pays jolis !
Retournons vite en notre île,
Ici les amours sont fragile
Et ton petit, petit cœur d’oiseau
N’a pas besoin de ces jeux nouveaux
Tu sais que je t’aime pour la vie.
C’est le bonheur et ça suffit.
Mon petit Bengali
Des pays si jolis !
BENGALI JOLI CHANSON de Ernest Dumont & Louis Bénéch
There is no point in work
Il n’y a pas de sens dans le travail unless it absorbs you
à moins qu’il ne vous absorbe like an absorbing game.
comme un jeu absorbant.
If it doesn’t absorb you
Si le travail ne vous absorbe pas if it’s never any fun,
Si vous n’y trouvez aucun plaisir, don’t do it.
Ne le faites pas.
When a man goes out to work
Quand un homme est à fond dans son travail he is alive like a tree in spring,
il est en vie comme un arbre au printemps, he is living, not merely working.
il est vivant, pas seulement au travail.
When the hindus weave thin wool into long, long lengths of stuff Quand les hindous tissent la laine fine dans de longues, longues pièces de tissu with their thin dark hands and their wide dark eyes and their still souls absorbed
avec leurs fines mains noires et leurs grands yeux sombres et leurs âmes encore absorbées they are like slender trees putting forth leaves, a long white web of living leaf,
ils sont comme des arbres minces mettant en avant les feuilles, une longue bande blanche de feuilles vivantes, the tissue they weave,
ils tissent le tissu and they clothe themselves in white as a tree clothes itself in its own foliage,
et ils se vêtissent en blanc comme un arbre se revêt dans son propre feuillage, As with cloth, so with houses, ships, shoes, wagons or cups or loaves.
Comme avec le vêtement, ainsi les maisons, les navires, les chaussures, les wagons ou des tasses ou des pains.
Men might put them forth as a snail its shell, as a bird that leans its breast against its nest, to make it round, Les hommes pourraientles faire commeun escargotsa coquille, comme un oiseauqui penchesa poitrine surson nid, afin de l’arrondir, As the turnip models its round root, as the bush makes its own flowers and gooseberries, Commelesnavets modèlentsa racineronde,commele buisson faitses propresfleurset ses groseilles à maquereau, putting them forth, not manufacturing them, de les créer à partir de lui,et non de les manufacturer, And cities might be as once they were, bowers grown out from the busy bodies of people. Et les villespourraientêtre aussiune nouvelle fois ce qu’elles étaient : tonnellescultivéesà partir descorps occupésdes hommes.
And so it will be again, men will smash the machines.
Et il en sera ainsi encore, l’homme brisera les machines.
At last, for the sake of clothing himself in his own leaf-like cloth tissued from his life, Enfin, pour le plaisir dese vêtirdans son propretissucomme les feuillestissent sa vie, and dwelling in his own bowery house, like a beaver’s nibbled mansion et logeant dans sapropre maison dela nature, comme un castor construisant son manoir And drinking from cups that came off his fingers like flowers off their five-fold stem, Etbuvant dans des gobeletsqui sont le produit de ses doigtscomme les fleursdes tiges quintuples, he will cancel the machines we have got. il détruira les machines que nousavions.