Questo nostro caduco et fragil bene, Voici notre caduc et fragile bien, ch’è vento et ombra, et à nome beltate, qui n’est que vent et ombre, son nom : beauté, non fu già mai se non in questa etate qui n’a jamais été, sauf désormais,…
LITTÉRATURE PORTUGAISE POÉSIE PORTUGAISE LITERATURA PORTUGUESA POESIA PORTUGUESA
***** TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE ******
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LA VIE A VIDA Poème paru dans « Livro de Sóror Saudade« 1923
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É vão o amor, o ódio, ou o desdém; Vains sont l’amour, la haine ou le dédain ; Inútil o desejo e o sentimento… Inutiles sont le désir et le sentiment …
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Vladimir Vidrić LITTERATURE CROATE Letteratura croata Literatura croata
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Hrvatska poezija – hrvatska pjesma Poésie Croate – Poème Croate Poesia Croata – Poema Croata Poesia croata – Poesia croata
* Traduction Jacky Lavauzelle
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JUTRO
Le Matin Manhã Al Mattino *
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Vladimir Vidrić
Zagreb, 30. travnja 1875. – Zagreb, 29. rujna 1909
30 avril 1875 – 29 septembre 1909 30 de abril de 1875 – 29 de setembro de 1909 30 aprile 1875 – 29 settembre 1909
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Svitaše. Još bi tama u lugu.
L’aube. Dans la forêt, l’obscurité, encore. Amanhecer. Na floresta, a escuridão novamente. Alba. Nella foresta, di nuovo buio. Pan se ukaza s omašnim mijehom,
Pan arriva avec une immense jarre, Pan chegou com um enorme pote, Pan è arrivato con un enorme barattolo, On stupi na čistac po jasiku tanku
Se posa sous un frêle tremble Ele se estabeleceu sob um álamo tremedor frágil Si siede quindi sotto un fragile aspen I tu se oglasi smijehom.
Et s’annonça en riant. E anunciou sua vinda com uma risada. E si presenta con una grande risata.
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Plahe su sjene došle iz tame
Les ombres quittant peu à peu l’obscurité As sombras gradualmente deixando a escuridão Le ombre gradualmente lasciano l’oscurità I plesat stale na zelenoj travi.
Se mirent à danser sur l’herbe verte. Começaram a dançar na grama verde. Cominciarono a ballare sull’erba verde. Bile su dvije plavojke nimfe
Deux nymphes blondes s’y trouvaient Duas ninfas loiras estavam lá C’erano due ninfe bionde S bijelimi vijenci na glavi…
Avec des blanches ailes sur la tête … Com asas brancas na cabeça … Con le ali bianche sulla testa …
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A svitaše jutro. Rosa je pala,
Vint la lumière du matin. La rosée tomba, Veio a luz da manhã. O orvalho caiu È arrivata la luce del mattino. La rugiada cadde, Pa se u krupnih kapljah blista.
En de majestueuses gouttes scintillantes. Em majestosas gotas cintilantes. In maestose gocce scintillanti. Sja jutarnja zvijezda. Dršće i trepti
Une étoile du matin brilla. Tressaillaient et frémissaient Uma estrela da manhã brilhava. Incomodado e estremecido Una stella mattutina brillava. Turbato e tremante Jasika širokog lista.
Les feuilles du tremble. As folhas do álamo tremedor Le foglie dell’aspen.
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Pod jasikom ljupko žamore dude
Sous les branchages, entraînante et joyeuse Sob os galhos, dançando e alegre Sotto i rami, vivace e gioiosa A igra kolo naoko Pana.
La ronde tournoyait autour de Pan. Uma rodada girou em torno de Pan. Il giro ruotava attorno a Pan. A šumi lug — to ide vjetar
Et la forêt frémit – puis le vent E a floresta treme – e depois o vento E la foresta freme – poi il vento O prvom osvitu dana…
Qui surgit aux premières heures de la journée … Nascendo nas primeiras horas do dia … Che sorge nelle prime ore del giorno …
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Vladimir Vidrić LITTERATURE CROATE Letteratura croata Literatura croata
Make me thy lyre, even as the forest is:
Que je sois ta lyre à l’instar de la forêt What if my leaves are falling like its own!
Même si mes feuilles doivent tomber comme les siennes ! The tumult of thy mighty harmonies
Le tumulte de tes profondes harmonies
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Will take from both a deep, autumnal tone,
De nous deux donnera un son profond, automnal, Sweet though in sadness. Be thou, Spirit fierce,
Suave bien que triste. Sois, Esprit tumultueux, My spirit! Be thou me, impetuous one!
Mon esprit ! Sois moi, ô impétueux !
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Drive my dead thoughts over the universe
Dirige mes pensées mortes dans l’univers Like wither’d leaves to quicken a new birth!
Telles ces feuilles mortes pour une renaissance ! And, by the incantation of this verse,
Et, par l’incantation de ce poème,
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Scatter, as from an unextinguish’d hearth
Disperse, comme d’un foyer inextinguible Ashes and sparks, my words among mankind!
Les cendres et les étincelles, mes paroles à l’humanité ! Be through my lips to unawaken’d earth
Sois à travers mes lèvres à la terre endormie
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The trumpet of a prophecy! O Wind,
La trompette d’une prophétie ! Ô Vent, If Winter comes, can Spring be far behind?
Si l’Hiver arrive, le Printemps peut-il être loin derrière ?
Les deux proscrits étaient morts. Il semblait que la poésie, alors incomprise, de Shelley devait laisser aussi peu de trace dans le souvenir de ses contemporains que son frêle corps dans les flots de la Méditerranée. Il semblait au contraire que la renommée de Byron, délivrée des calomnies qu’elle avait soulevées autour d’elle et purifiée par une mort héroïque, allait rentrer triomphante en Angleterre, portée par l’admiration de toute l’Europe. Il n’en fut pas ainsi. Tandis que la voix éloquente de M. Tricoupi, célébrait la louange du poète dans cette langue sonore qui avait retenti, plus de vingt siècles auparavant, aux mêmes lieux, pour les soldats de Marathon, le nom du poète resta exilé de l’Angleterre. À peine au contraire la cendre de Shelley était-elle refroidie, qu’une nouvelle école littéraire saluait en lui son chef, et élevait sa renommée au- dessus de celle de Byron. Il ne faut point s’en étonner : il est plus facile de revenir de l’obscurité que de l’impopularité. Autant et plus que Byron, Shelley avait jeté le gant à la société anglaise ; mais il n’avait pas été discuté : il n’avait eu ni admirateurs ni détracteurs, il avait été simplement incompris et rejeté. Byron au contraire avait eu ses partisans et ses adversaires ; la voix publique était fatiguée de crier son nom. L’admiration ou le mépris de sa poésie n’avait pas la saveur de la nouveauté. Son nom appartenait à l’histoire, il ne pouvait être le drapeau d’une coterie ; il était de ceux qu’on pouvait copier désormais sans avouer ses emprunts.
Edmond de Guerle
Byron, Shelley et la Littérature anglaise, d’après les Souvenirs des derniers Jours, de E.-J. Trelawny
Revue des Deux Mondes
Deuxième période
Tome 19
1859
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POEME DE PERCY BYSSHE SHELLEY
Traduction – Texte Bilingue
MOMENTO EPICO CARDUCCI
LITTERATURE ITALIENNE
letteratura italiana –
CARDUCCI
Giosuè Carducci 1835- 1907
Prix Nobel de Littérature 1906
Traduction Jacky Lavauzelle
——– RIME NUOVE [1906] LIBRO II
MOMENTO EPICO
MOMENT EPIQUE
Vers 1886
Addio, grassa Bologna! e voi di nera Adieu, grasse Bologne ! et vousnoirs Canape nel gran piano ondeggiamenti, Chanvres dans les ondulationsde la grande plaine, E voi pallidi in lunghe file a’ venti Et vouspâles,dans de longues files aux vents, Pioppi animati da l’estiva sera!
Peupliersanimés parle soird’été !
Ecco Ferrara l’epica. Leggera Voici l’épiqueFerrare. Le léger La mole estense i merli alza ridenti,
Château étend ses riants créneaux, E specchiando le nubi auree fuggenti Etreflétantles nuages d’oréphémères Canta del Po l’ondisona riviera. Chante du Pô la rivière tumultueuse.
O terre intorno a gli alti argini sole, O terresautour deshautes berges, Ove pianser l’Eliadi; a voi discende Où les Héliades pleurèrent ; sur vous descend La tenebra odïata, e a me non duole. L’obscuritédétestée, et jene le regrette pas.
A me ne l’ombre l’epopea distende Pour moi, l’ombre de l’épopéeétend Le sue rosse ali, e su ’l mio cuore il sole Ses ailesrouges, et dans mon cœurle soleil De le immortali fantasie raccende. Illumine d’immortelles fantaisies.
William Butler Yeats
English literature English poetry Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
YEATS
1865-1939
[The Wind Among The Reeds – 1899]
– THE EVERLASTING VOICES poem Les Voix Eternelles
[Poème]
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O sweet everlasting Voices, be still; Ô douces voixéternelles, silence ! Go to the guards of the heavenly fold Allez vers les gardiens des troupeaux célestes And bid them obeying your will, Et conduisez ces pas errantsàvotreguise, Flame under flame, till Time be no more;
Flammes contre flammes,jusqu’à ce que le Temps ne soit plus ; Have you not heard that our hearts are old,
N’avez-vouspas entendu dire quenos cœurssont vieux, That you call in birds, in wind on the hill,
Vous qui appelez en chant d’oiseaux, dans le ventsur la colline, In shaken boughs, in tide on the shore? Dans les branchessecouées,dansla maréesur le rivage? O sweet everlasting Voices, be still.
Ô douces voixéternelles, silence !
No enfrene tu gallardo pensamiento
– Aucunfrein à ta gaillarde pensée
A DON LUIS GAYTÁN DE AYALA
SEÑOR DE VILLAFRANCA DE GAYTÁN
No enfrene tu gallardo pensamiento Aucunfrein à ta gaillarde pensée del animoso joven mal logrado d’une fougueuse jeunesse malmaîtrisée el loco fin, de cuyo vuelo osado la folle fin, de qui le vol osé fue ilustre tumba el húmido elemento.
fut une illustretombe dans l’humideélément…