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LE NUAGE EN PANTALON (MAÏAKOVSKI – 1915) DEUXIEME PARTIE

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Владимир Маяковский

русский поэт- Poète Russe
русская литература
Littérature Russe
 

 





 

Владимир Владимирович Маяковский
Vladimir Maïakovski

1893-1930

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
стихотворение Лермонтова

 




 Théâtre de Vladimir Maïakovski

VLADIMIR MAÏAKOVSKI
1915
Облако в штанах
LE NUAGE EN PANTALON

Тетраптих – Tétraptyque

II


DEUXIEME PARTIE



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Славьте меня!
Grâce !
Я великим не чета.
Je ne fais pas le poids.
Я над всем, что сделано,
Moi, sur tout ce qui est fait,
ставлю «nihil».
Je mets un «nihil».

….

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VLADIMIR MAÏAKOVSKI
1915




YEATS SAILING TO BYZANTIUM III- LA TRAVERSEE VERS BYZANCE – O sages standing in God’s holy fire

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YEATS
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William Butler Yeats
Irish poet – Poète Irlandais
English literature English poetry


SAILING TO BYZANTIUM

 

WILLIAM BUTTLER YEATS
1865-1939


LA TRAVERSEE DE BYZANCE
SAILING TO BYZANTIUM
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III
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O sages standing in God’s holy fire
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O sages, debout devant le saint feu de Dieu
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O sages standing in God’s holy fire
O sages, debout devant le saint feu de Dieu
As in the gold mosaic of a wall,
Comme une mosaïque d’or sur un mur,
Come from the holy fire, perne in a gyre,
Sortez du feu sanctifié, rentrez dans le gyre océanique ,
And be the singing-masters of my soul.
Et soyez les maîtres-chanteurs de mon âme.
Consume my heart away; sick with desire
Consumez mon cœur ; malade par le désir
And fastened to a dying animal
Et attaché à un animal mourant
It knows not what it is; and gather me
Il ne sait pas ce que qu’il est ; et prenez-moi
Into the artifice of eternity.
Dans l’artifice de l’éternité.



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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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LA POESIE DE YEATS
VUE
PAR OSCAR WILDE

Les livres de poésie des jeunes écrivains sont d’ordinaire des billets qui ne sont jamais payés.
Néanmoins, on rencontre de temps en temps un volume si supérieur à la moyenne, qu’on résiste à grand’peine à la tentation attrayante de prophétiser étourdîment un bel avenir pour son auteur.
Le livre de M. Yeats : Les Voyages d’Oisin est certainement un de ceux-là.
Ici nous trouvons un noble sujet noblement traité, la délicatesse de l’instinct poétique, et la richesse d’imagination.
Une bonne partie de l’œuvre est inégale, peu soutenue, il faut le reconnaître.
M. Yeats n’essaie pas de dépasser Wordworth en enfance, nous sommes heureux de le dire, mais de temps à autre il réussit à « surpasser Keats en brillant » et il y a, çà et là, dans son livre des choses d’une étrange crudité, des endroits d’une recherche irritante. Mais dans les meilleurs passages, il est excellent.
S’il n’a pas la grandiose simplicité de la facture épique, il a au moins quelque chose de la largeur de vision qui appartient au caractère épique.
Il ne diminue point la stature des grands héros de la mythologie celtique.
Il est très naïf, très primitif et parle de ses géants de l’air d’un enfant.
Voici un passage caractéristique du récit où Oisin revient de l’Île de l’oubli.
  Et je suivis les bords de la mer, où tout est nu et gris,
    sable gris sur le vert des gazons, et sur les arbres imprégnés d’eau,
    qui suintent et penchent du côté de la terre, comme s’ils avaient hâte de partir,
    comme une armée de vieillards soupirant après le repos loin de la
      plainte des mers.
    Les flocons d’écume fuirent longtemps autour de moi ; les vents fuirent loin de l’étendue
    emportant l’oiseau dans leurs plis, et je ne sus point, plongé dans mes
      pensées à l’écart,
    quand ils gelèrent l’étoffe sur mon corps comme une cuirasse fortement rivée,
    Car la Souvenance, dressant sa maigreur, gémit dans les portes de mon cœur,
    jusqu’à ce que chargeant les vents du matin, une odeur de foin fraîchement coupé,
    arriva, mon front s’inclina très bas, et mes larmes tombèrent comme des baies.
    Plus tard ce fut un son, à demi perdu dans le son d’un rivage lointain.
    C’était la grande barnacle qui appelait, et plus tard les bruns vents de la côte.
    Si j’étais comme je fus jadis, les fers d’or écrasant le sable et les coquillages,
venant de la mer, comme le matin avec des lèvres rouges murmurant un chant,
    ne toussant pas, ma tête sur les genoux, et priant, et irrité contre les cloches,
    je ne laisserais à aucun saint sa tête sur son corps, lors même que ses terres seraient grandes et fortes.
     M’éloignant des houles qui s’allumaient, je suivis un sentier de cheval,
    m’étonnant beaucoup de voir de tous côtés, faites de roseaux et de charpentes
    des églises surmontées d’une cloche, et le cairn sacré et la terre sans gardiens,
    et une petite et faible populace courbée, le pic et la bêche à la main.

Dans un ou deux endroits, la mélodie est fautive, la construction est parfois trop embrouillée, et le mot de populace du dernier vers est mal choisi, mais quand tout cela est dit, il est impossible de ne pas sentir dans ces stances la présence du véritable esprit poétique.

Oscar Wilde
Derniers essais de littérature et d’esthétique
Trois Nouveaux Poètes
1913

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YEATS SAILING TO BYZANTIUM

EMILY BRONTË (1846) No Coward Soul Is Mine – L’ÂME ARDENTE

LITTERATURE ANGLAISE -English Literature – English poetry

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EMILY BRONTË
30 July 1818 – 19 December 1848
30 Juillet 1818 – 19 décembre 1848

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


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No Coward Soul Is Mine

L’ÂME ARDENTE

1846

 




No coward soul is mine
Mon âme n’est pas lâche
No trembler in the world’s storm-troubled sphere
Elle ne tremble pas dans ce tumultueux monde troublé
I see Heaven’s glories shine
Je vois scintiller les gloires du Ciel
And Faith shines equal arming me from Fear
Et la Foi brille tout autant en m’apaisant contre la Peur

*

O God within my breast
O Dieu dans ma poitrine
Almighty ever-present Deity
Déité omnipotente, omniprésente
Life, that in me hast rest,
La vie, en moi, s’apaise,
As I Undying Life, have power in Thee
Comme, Immortelle Vie, j’ai force en Toi






*

Vain are the thousand creeds
Vaines sont les mille croyances
That move men’s hearts, unutterably vain,
Qui chamboulent les cœurs des hommes, inutilement vaines,
Worthless as withered weeds
Inutiles comme des mauvaises herbes séches
Or idlest froth amid the boundless main
Ou l’écume fougueux des mers sans bornes

*

To waken doubt in one
Pour immiscer le doute en une âme
Holding so fast by thy infinity,
Collée à son infinité,
So surely anchored on
Aussi sûrement ancrée sur
The steadfast rock of Immortality.
Le ferme rocher de l’Immortalité

*

 





*

With wide-embracing love
Avec cet amour si large,
Thy spirit animates eternal years
Ton esprit anime les éternelles années
Pervades and broods above,
Au sommet, au-dessus, tout en haut,
Changes, sustains, dissolves, creates and rears
Il change, soutient, dissout, il crée, il s’ouvre

*

Though earth and moon were gone
Même si la terre et la lune étaient parties
And suns and universes ceased to be
Et les soleils et les univers avaient cessé d’être
And Thou wert left alone
Et qu’il ne resterait que Toi
Every Existence would exist in thee
Toute existence existerait en toi




There is not room for Death
Il n’y a pas de place pour la Mort
Nor atom that his might could render void
Ni atome que sa puissance pourrait éclater
Since thou art Being and Breath
Puisque tu es Être et Souffle
And what thou art may never be destroyed.
Et que ce que tu es ne peut jamais être détruit.


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SUPPLEMENT

LES SOEURS BRONTË
EN 1846
LA CONDUITE DE BRANWELL
LE TERRIBLE HIVER 1846

« 3 mars 1846. J’entrai dans la chambre de Branwell pour lui parler, une heure environ après mon retour : ce fut peine perdue. J’aurais pu m’épargner cet embarras : il ne fit pas attention à moi ; et ne me répondit pas ; il était stupéfié. Mes craintes n’étaient pas vaines. J’apprends que pendant mon absence il s’est procuré un souverain sous prétexte de payer une dette ; il est sorti immédiatement, a fait changer le souverain à la première taverne, et en a fait l’emploi que vous pouvez supposer. *** a conclu son rapport en disant que c’était un être désespéré, ce qui n’est que trop vrai. Dans son état présent, il est presque impossible de rester dans la même chambre que lui. Ce que l’avenir nous réserve, je ne le sais pas. »

« 31 mars 1846. Papa continue d’aller assez bien, sauf les fréquents chagrins que lui cause la misérable conduite de Branwell. Ici il n’y a de changement qu’en pis… »

 






« 19 décembre 1846…… J’espère que vous n’êtes pas complètement gelée ; le froid est ici terrible. Je ne me rappelle pas un tel hiver ; il est digne du pôle. L’Angleterre, dirait-on, a glissé dans la zone arctique ; le ciel semble couvert de glace, la terre est gelée, le vent est pénétrant comme une lame à double tranchant. Nous avons eu, en conséquence de cette température, des rhumes et des toux terribles. La pauvre Anne a souffert cruellement de son asthme ; maintenant elle va beaucoup mieux. Il y a eu deux nuits la semaine dernière où sa toux et sa difficulté de respirer faisaient peine à voir et à entendre, et où elle a dû beaucoup souffrir ; elle supporte cela comme elle supporte toutes les afflictions, sans se plaindre, en se contentant de soupirer de temps à autre, lorsque la douleur est trop vive. Elle a un héroïsme de résignation extraordinaire ; je l’admire, mais je ne saurais l’imiter.

Vous dites que je dois avoir des masses de choses à vous raconter que voulez-vous que je vous raconte ; il ne se passe rien ici, rien qui soit d’une nature agréable à raconter. Un petit incident est venu la semaine dernière nous rappeler à la vie ; mais s’il ne vous donne pas plus de plaisir qu’il ne nous en a donné, vous n’aurez pas à me remercier de vous en avoir fait part. Cet incident était tout simplement l’arrivée d’un officier du shérif qui était venu rendre une visite à B… pour l’inviter à payer ses dettes, ou à faire un tour à York. Nécessairement il a fallu payer ses dettes. Il n’est pas agréable de perdre ainsi de l’argent de temps à autre ; mais à quoi servirait-il d’insister sur ce sujet ? Cela ne le rendra pas meilleur. »

Émile Montégut
critique français (1825 – 1895)
Miss Brontë, sa Vie et ses Œuvres
II. — La Vie littéraire et la Mort de Miss Brontë
Revue des Deux Mondes
2e, tome 10, 1857






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LES TROIS SOEURS BRONTË
par/by Branwell Brontë
From left to right: Anne, Emily and Charlotte
De gauche à droite : Anne, Emily et Charlotte

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HÉLAS ! OSCAR WILDE Poème – Poem 1881

LA Hélas !
Hélas OSCAR WILDE




Traduction – Texte Bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle

OSCAR WILDE
1854-1900

Photos Napoléon Sarony

 





Poem by Oscar Wilde


Poems in Prose

Poème d’Oscar Wilde
 Hélas !

Poème en Prose

 1881

Hélas Oscar Wilde 

Bouffon au luth
Luitspelende nar
1624-1626
Frans Hals
Musée du Louvre Paris

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To drift with every passion till my soul
Dériver avec chaque passion jusqu’à ce que mon âme
 Is a stringed lute on which all winds can play,
Soit un luth sur lequel tous les vents pourraient jouer sur chacune de mes cordes,
Is it for this that I have given away
Est-ce pour ça que j’ai donné
Mine ancient wisdom, and austere control?
Mon antique sagesse et mon austère réserve ?
Methinks my life is a twice-written scroll
Je pense que ma vie est un palimpseste
Scrawled over on some boyish holiday
Gribouillé par une main enfantine désinvolte,
With idle songs for pipe and virelay,
Plein de chansons oisives pour pipe et virelai,
Which do but mar the secret of the whole.
Transformant ainsi le mystère de l’ensemble.

*

Surely there was a time I might have trod
Sûrement, il fut un temps où j’aurais foulé
The sunlit heights, and from life’s dissonance
Les hauteurs ensoleillées, et de la dissonance de la vie
Struck one clear chord to reach the ears of God:
J’aurais frappé un accord clair pour atteindre les oreilles de Dieu :
Is that time dead? lo! with a little rod
Ce temps est-il mort ? Hélas ! A l’aide d’une petite tige
I did but touch the honey of romance—
Je n’aurais pas dû toucher le miel de la romance –
And must I lose a soul’s inheritance?
Mais dois-je perdre pour cela l’héritage d’une âme ?

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Hélas OSCAR WILDE

CORPS ET ÂME Ich kann es nicht vergessen HEINE INTERMEZZO LYRIQUE XXXVI

INTERMEZZO LYRIQUE
Heinrich Heine
CORPS ET ÂME
Ich kann es nicht vergessen

INTERMEZZO LYRIQUE HEINE
LITTERATURE ALLEMANDE
intermezzo-lyrique-heine-artgitato-lyrisches-intermezzo-heine-willem-van-aelst-bloemenstilleven-met-horloge



Christian Johann Heinrich Heine
Ich kann es nicht vergessen




Deutsch Poesie
 Deutsch Literatur

Heinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich Heine

HEINRICH HEINE
1797- 1856

German poet
Poète Allemand
Deutsch Dichter

Heinrich Heine Oeuvre Poèmes Poésie Gedichte Artgitato

Übersetzung – Traduction
Jacky Lavauzelle




INTERMEZZO LYRIQUE HEINE
XXXVI

Ich kann es nicht vergessen

 

Lyrisches Intermezzo
XXXVI
CORPS ET ÂME

1823

INTERMEZZO LYRIQUE
Ich kann es nicht vergessen
Heinrich Heine

*

XXXVI

Ich kann es nicht vergessen,
Je ne peux pas l’oublier,
Geliebtes, holdes Weib,
Ma bien-aimée, mon épouse dévouée,
Daß ich dich einst besessen,
Que je possédais jadis
Die Seele und den Leib.
Corps et âme…

 

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XXXVI
Ich kann es nicht vergessen
HEINRICH HEINE
INTERMEZZO LYRIQUE

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LA POESIE DE HEINRICH HEINE

A ce point de vue, Heine est traité en privilégié. Les Allemands peuvent bien maudire le pamphlétaire, ils savent par cœur les vers du poète. Éditeurs, biographes, critiques d’outre-Rhin lui ont consacré d’importans travaux. Chez nous, seul entre les poètes allemands, il bénéficie de ce privilège d’avoir un public. Je ne nie pas que nous n’ayons pour quelques autres, et pour Goethe par exemple, un juste respect. Nous admirons Gœthe, nous ne l’aimons pas. Au contraire, l’auteur de l’Intermezzo est pour quelques Français de France un de ces écrivains qui sont tout près du cœur. Cela tient à plusieurs raisons parmi lesquelles il en est d’extérieures. Heine a vécu pendant de longues années parmi nous ; il parlait notre langue, quoique avec un fort accent ; il l’écrivait, quoique d’une façon très incorrecte ; il nous a loués, quoique avec bien de l’impertinence ; il a été mêlé à notre société ; il a été en rapports avec nos écrivains, nos artistes et même nos hommes politiques. Nous nous sommes habitués à le considérer comme un des nôtres, et sa plaisanterie, fortement tudesque, passe encore pour avoir été une des formes authentiques de l’esprit parisien. Notre sympathie pour Heine se fonde d’ailleurs sur des motifs plus valables. Il a quelques-unes des qualités qui nous sont chères : son style est clair ; ses compositions sont courtes. Nous aimons ces lieds dont quelques-uns durent le temps d’un soupir, l’espace d’un sanglot. Leur pur éclat nous semble celui de la goutte de rosée que le soleil taille en diamant, ou d’une larme qui brille dans un sourire. C’est par eux que le meilleur de la sentimentalité allemande est parvenu jusqu’à nous. Ou, pour parler plus exactement, la poésie de Heine représente une nuance particulière de sensibilité, qu’il a créée et que nous avons accueillie. Aussi doit-elle avoir sa place dans une histoire de la poésie lyrique en France. De même qu’il y a une « critique allemande » de l’œuvre de Heine, il convient qu’il y en ait parallèlement une « critique française ».

René Doumic
Revue littéraire
La poésie de Henri Heine d’après un livre récent
Revue des Deux Mondes
4e période
tome 140
1897
pp. 457-468

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INTERMEZZO LYRIQUE
XXXVI
HEINRICH HEINE

MAR PORTUGUÊS Fernando Pessoa MER PORTUGAISE

MAR PORTUGUÊS
Fernando Pessoa

Traduction – Texte Bilingue
tradução – texto bilíngüe

Traduction Jacky Lavauzelle


LITTERATURE PORTUGAISE
POESIE PORTUGAISE

Mar Português Mer Portugaise Fernando Pessoa Artgitato

Literatura Português

FERNANDO PESSOA
1888-1935
Fernando Pesso Literatura Português Poesia e Prosa Poésie et Prose Artgitato

 

MAR PORTUGUÊS

Mer Portugaise

Ó mar salgado, quanto do teu sal
Ô mer salée, combien de ton sel
São lágrimas de Portugal!
Vient des larmes du Portugal !
Por te cruzarmos, quantas mães choraram,
Pour te traverser, combien de mères en pleurs,…

SUR UN « EROTIK » D’EDOUARD GRIEG Sonnet de Gabriele D’ANNUNZIO – Sonetto – SOPRA UN « EROTIK » Di Eduard Grieg

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


                SOPRA UN « EROTIK »       Di Eduard Grieg

Sur un « Erotik » d’Edouard Grieg

 

Voglio un amore doloroso, lento,
Je veux un amour douloureux, lent,
che lento sia come una lenta morte,
aussi lent qu’une mort lente,
e senza fine (voglio che piú forte
et sans fin (je le veux plus fort
sia de la morte) e senza mutamento.
que la mort) et sans changement….

 

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An Zimmer Hölderlin Poème de Hölderlin A zimmer

LITTERATURE ALLEMANDE
An Zimmer Hölderlin
Deutsch Literatur
à Zimmer Hölderlin

Friedrich Hölderlin

1770-1843

 

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

 AN ZIMMER

à Zimmer

  

Von einem Menschen sag ich, wenn der ist gut
D’un homme je dis, s’il est bon
Und weise, was bedarf er? Ist irgend eins
Et sage, de quoi a-t-il besoinQue faut-il donc
Das einer Seele gnüget? ist ein Halm, ist
A cette âme ? est-ce une tige, est-ce
Eine gereifteste Reb’ auf Erden
Une grappe plus mature sur cette terre

*

Gewachsen, die ihn nähre? Der Sinn ist deß
Cultivées à proximité ? Le sens est
Also. Ein Freund ist oft die Geliebte, viel
Celui-ci. Si l‘amie est souvent la bien-aiméec’est encore plus
Die Kunst. O Theurer, dir sag ich die Wahrheit.
Vrai pour l’art. O très chère, je te dis la vérité.
Dädalus Geist und des Walds ist deiner.
L’esprit de Dédale et de la forêt sont tiens.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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an Zimmer Hölderlin
à Zimmer Hölderlin

Poème de Hölderlin

александр блок стихи – В море -Poème de Blok – En Mer

ARTGITATO
BLOK poems
александр блок стихи
В море Александр Блок

русский поэт- Poète Russe
русская литература
Littérature Russe

Alexandre Blok
Алекса́ндр Алекса́ндрович Блок

 

B MOPE EN MER BLOK Alexander Blok Traduction Poème Artgitato

BLOK- Блок
1880-1921

 


В море
стихотворение
En Mer
[Poème]
12 августа 1898
12 août 1898

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В море одна лишь  волна — быстротечная.
En mer, une ondulation simple  éphémère.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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В море Александр Блок 1898
En mer Alexandre Blok 1898

BRUNES OU BLONDES chanson de Ernest Dumont et Louis Bénéch

SELECTION ARTGITATO

CHANSON FRANCAISE
BRUNES OU BLONDES CHANSON


 

PAROLES de Ernest DUMONT (1877-1941)
MUSIQUE de (Ferdinand) Louis Bénéch(1875-1925)
   

Brunes ou Blondes Chanson de Ernest Dumont et Louis Bénéch Sélection Artgitato

 
BRUNES ou BLONDES

 Chanson Marche

1er COUPLET
Une femme, pour plaire à certains Messieurs
Doit avoir des cheveux blonds et des yeux bleus
Au contraire, d’autres Messieurs voudraient avoir
Une femme aux cheveux bruns aux grands yeux noirs
L’un raffol’ d’un’ Parisienn’
L’autre d’une Américaine
Et le troisième d’une Italienne
Mais moi sans plus de façons
Pour les mettre à l’unisson
Je m’en vais vous dir’mon opinion

REFRAIN
Brunes ou blondes
Par tout le monde
J’aime la femme
Je le proclame
Elles sont la fleur de notre âme
Oui, je vous aime !
Oui, je vous aime
D’amour extrême
Aussi toujours
La nuit et le jour !
Chantons la femme et son amour !

Second COUPLET
Regardez les demoisell’s de magasin
Quelle allur’, quelle élégance et quel maintien !
Regardez les braves filles qui vont aux champs
ça respire la santé et le printemps !
Voyez nos joli’s modistes,
Nos couturier’s, nos fleuristes,
Ainsi que nos charmantes artistes !
Aussi très embarrassés
Du choix de tant de beautés
Les Messieurs ne peuv’nt se décider.

REFRAIN
Brunes ou blondes
Par tout le monde
J’aime la femme
Je le proclame
Elles sont la fleur de notre âme
Oui, je vous aime !
Oui, je vous aime
D’amour extrême
Aussi toujours
La nuit et le jour !
Chantons la femme et son amour !

Troisième COUPLET
J’aime à voir auprès d’un berceau les mamans
Lorsqu’elles sourient à leurs petits enfants
J’aime aussi la femme qui est dans son logis
Travaille pour le bonheur de son mari
Et la bonn’ vieille grand-mère
Toute seule en sa chaumière
Dont le pauvre cœur se désespère
Un jour est parti son gars
Ell’ se demande tout bas
S’rai-je encor’ là quand il reviendra.

DERNIER REFRAIN
Brunes ou blondes
Par tout le monde
J’aime la femme
Je le proclame
Elles sont la fleur de notre âme
Oui, je vous aime !
Oui, je vous aime
D’amour extrême
Aussi toujours
La nuit et le jour !
Chantons la femme et son amour !

Quatrième COUPLET
Grises ou blanches !
Têtes qui penchent !
Vrai cœur de femme
Je le proclame
Ell’s sont le meilleur de notre âme
Vieilles grand-mères
Je vous vénère
Aussi toujours
La nuit, le jour
Chantons la femme
Et son amour