AFANASSI FET Афана́сий Афана́сьевич Шенши́н Афана́сий Афана́сьевич Фет
5 décembre 1820 Novosselki, près de Mtsensk – 3 décembre 1892 Moscou 5 декабря 1820 г. Новоселки поНе избегай; я не молю…д Мценском – 3 декабря 1892 г. Москва
Вон там по заре растянулся Là-bas, à l’aube, s’allongeaient Причудливый хор облаков: De pâles et étranges nuages : Всё будто бы кровли, да стены, Des toits, mais aussi des murs, Да ряд золотых куполов. Mais aussi quelques dômes dorés. То будто бы белый мой город, Voici ma ville blanche Мой город знакомый, родной, Ma ville familière, chérie, Высоко на розовом небе Tout en haut dans le ciel rose Над тёмной, уснувшей землёй. Au-dessus de la terre sombre et endormie. И весь этот город воздушный Et toute cette ville aérienne Тихонько на север плывёт… Navigue tranquillement vers le nord … Там кто-то манит за собою, — Là, quelqu’un lui fait signe, – Да крыльев лететь не даёт!.. Mais qui ne donne pas d’ailes pour voler ! …
No coward soul is mine Mon âme n’est pas lâche No trembler in the world’s storm-troubled sphere
Elle ne tremble pas dans ce tumultueux monde troublé I see Heaven’s glories shine
Je vois scintiller les gloires du Ciel And Faith shines equal arming me from Fear
Et la Foi brille tout autant en m’apaisant contre la Peur
*
O God within my breast
O Dieu dans ma poitrine Almighty ever-present Deity
Déité omnipotente, omniprésente Life, that in me hast rest,
La vie, en moi, s’apaise, As I Undying Life, have power in Thee
Comme, Immortelle Vie, j’ai force en Toi
*
Vain are the thousand creeds
Vaines sont les mille croyances That move men’s hearts, unutterably vain,
Qui chamboulent les cœurs des hommes, inutilement vaines, Worthless as withered weeds
Inutiles comme des mauvaises herbes séches Or idlest froth amid the boundless main
Ou l’écume fougueux des mers sans bornes
*
To waken doubt in one
Pour immiscer le doute en une âme Holding so fast by thy infinity,
Collée à son infinité, So surely anchored on
Aussi sûrement ancrée sur The steadfast rock of Immortality.
Le ferme rocher de l’Immortalité
*
*
With wide-embracing love
Avec cet amour si large, Thy spirit animates eternal years
Ton esprit anime les éternelles années Pervades and broods above,
Au sommet, au-dessus, tout en haut, Changes, sustains, dissolves, creates and rears
Il change, soutient, dissout, il crée, il s’ouvre
*
Though earth and moon were gone
Même si la terre et la lune étaient parties And suns and universes ceased to be
Et les soleils et les univers avaient cessé d’être And Thou wert left alone
Et qu’il ne resterait que Toi Every Existence would exist in thee
Toute existence existerait en toi
There is not room for Death
Il n’y a pas de place pour la Mort Nor atom that his might could render void
Ni atome que sa puissance pourrait éclater Since thou art Being and Breath
Puisque tu es Être et Souffle And what thou art may never be destroyed.
Et que ce que tu es ne peut jamais être détruit.
*******
SUPPLEMENT
LES SOEURS BRONTË
EN 1846
LA CONDUITE DE BRANWELL
LE TERRIBLE HIVER 1846
« 3 mars 1846. J’entrai dans la chambre de Branwell pour lui parler, une heure environ après mon retour : ce fut peine perdue. J’aurais pu m’épargner cet embarras : il ne fit pas attention à moi ; et ne me répondit pas ; il était stupéfié. Mes craintes n’étaient pas vaines. J’apprends que pendant mon absence il s’est procuré un souverain sous prétexte de payer une dette ; il est sorti immédiatement, a fait changer le souverain à la première taverne, et en a fait l’emploi que vous pouvez supposer. *** a conclu son rapport en disant que c’était un être désespéré, ce qui n’est que trop vrai. Dans son état présent, il est presque impossible de rester dans la même chambre que lui. Ce que l’avenir nous réserve, je ne le sais pas. »
« 31 mars 1846. Papa continue d’aller assez bien, sauf les fréquents chagrins que lui cause la misérable conduite de Branwell. Ici il n’y a de changement qu’en pis… »
« 19 décembre 1846…… J’espère que vous n’êtes pas complètement gelée ; le froid est ici terrible. Je ne me rappelle pas un tel hiver ; il est digne du pôle. L’Angleterre, dirait-on, a glissé dans la zone arctique ; le ciel semble couvert de glace, la terre est gelée, le vent est pénétrant comme une lame à double tranchant. Nous avons eu, en conséquence de cette température, des rhumes et des toux terribles. La pauvre Anne a souffert cruellement de son asthme ; maintenant elle va beaucoup mieux. Il y a eu deux nuits la semaine dernière où sa toux et sa difficulté de respirer faisaient peine à voir et à entendre, et où elle a dû beaucoup souffrir ; elle supporte cela comme elle supporte toutes les afflictions, sans se plaindre, en se contentant de soupirer de temps à autre, lorsque la douleur est trop vive. Elle a un héroïsme de résignation extraordinaire ; je l’admire, mais je ne saurais l’imiter.
Vous dites que je dois avoir des masses de choses à vous raconter que voulez-vous que je vous raconte ; il ne se passe rien ici, rien qui soit d’une nature agréable à raconter. Un petit incident est venu la semaine dernière nous rappeler à la vie ; mais s’il ne vous donne pas plus de plaisir qu’il ne nous en a donné, vous n’aurez pas à me remercier de vous en avoir fait part. Cet incident était tout simplement l’arrivée d’un officier du shérif qui était venu rendre une visite à B… pour l’inviter à payer ses dettes, ou à faire un tour à York. Nécessairement il a fallu payer ses dettes. Il n’est pas agréable de perdre ainsi de l’argent de temps à autre ; mais à quoi servirait-il d’insister sur ce sujet ? Cela ne le rendra pas meilleur. »
Émile Montégut
critique français (1825 – 1895)
Miss Brontë, sa Vie et ses Œuvres
II. — La Vie littéraire et la Mort de Miss Brontë
Revue des Deux Mondes
2e, tome 10, 1857
Cold in the earth—and the deep snow piled above thee, Froid dans la terre – et la lourde neige au-dessus de toi, Far, far removed, cold in the dreary grave!
Loin, lointain, froid dans la triste tombe ! Have I forgot, my only Love, to love thee,
Ai-je oublié, mon seul amour, de t’aimer, Severed at last by Time’s all-severing wave?
Séparés par la vague du Temps qui tout sépare ?
*
Now, when alone, do my thoughts no longer hover Pourquoi, seule, mes pensées ne chevauchent-elles plus Over the mountains, on that northern shore,
Sur les montagnes, sur de septentrionales rives, Resting their wings where heath and fern leaves cover
Reposant leurs ailes là où les bruyères et les fougères recouvrent Thy noble heart forever, ever more?
Ton coeur noble pour toujours, à tout jamais ?
*
Cold in the earth—and fifteen wild Decembers, Froid dans la terre – et quinze Décembres sauvages, From those brown hills, have melted into spring;
De ces collines brunes, ont fondu au printemps ; Faithful, indeed, is the spirit that remembers
Fidèle, en effet, l’esprit qui se souvient After such years of change and suffering!
Après de telles années de changements et de souffrance !
*
Sweet Love of youth, forgive, if I forget thee, Doux Amour de jeunesse, pardonne, si je t’oublie, While the world’s tide is bearing me along;
Alors que la marée du monde me saisit ; Other desires and other hopes beset me,
D’autres désirs et d’autres espoirs me poursuivent, Hopes which obscure, but cannot do thee wrong!
Des espoirs qui t’obscurcissent, mais ne peuvent te faire du tort !
*
No later light has lightened up my heaven, Pas une lumière n’a illuminé mon paradis, No second morn has ever shone for me;
Aucune aube nouvelle n’a jamais plus scintillé pour moi ; All my life’s bliss from thy dear life was given,
Tout le bonheur de ma vie, de ta précieuse vie m’a été donné, All my life’s bliss is in the grave with thee.
Tout le bonheur de ma vie est avec toi dans la tombe.
*
But, when the days of golden dreams had perished, Mais, les jours de rêves dorés ayant péri, And even Despair was powerless to destroy,
Et même le Désespoir fut impuissant à détruire, Then did I learn how existence could be cherished,
J’ai appris alors comment l’existence pouvait être chérie, Strengthened, and fed without the aid of joy.
Renforcée et nourrie sans l’aide de la joie.
*
*
Then did I check the tears of useless passion— J’ai conservé alors les larmes d’une passion inutile – Weaned my young soul from yearning after thine;
Épuisé ma jeune âme dans l’absence de la tienne ; Sternly denied its burning wish to hasten
Refusé sévèrement son vif désir de se hâter Down to that tomb already more than mine. Jusqu’à cette tombe déjà plus que la mienne.
*
And, even yet, I dare not let it languish, Et, même là, je n’ose le laisser langoureux, Dare not indulge in memory’s rapturous pain;
Ni m’attarder à la délicieuse douleur de la mémoire ; Once drinking deep of that divinest anguish,
Jadis, moi qui buvais profondément de cette divine angoisse, How could I seek the empty world again?
Comment pourrais-je chercher à nouveau la vacuité de ce monde ?
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SUPPLEMENT
LES SOEURS BRONTË
EN 1846
LA CONDUITE DE BRANWELL
LE TERRIBLE HIVER 1846
« 3 mars 1846. J’entrai dans la chambre de Branwell pour lui parler, une heure environ après mon retour : ce fut peine perdue. J’aurais pu m’épargner cet embarras : il ne fit pas attention à moi ; et ne me répondit pas ; il était stupéfié. Mes craintes n’étaient pas vaines. J’apprends que pendant mon absence il s’est procuré un souverain sous prétexte de payer une dette ; il est sorti immédiatement, a fait changer le souverain à la première taverne, et en a fait l’emploi que vous pouvez supposer. *** a conclu son rapport en disant que c’était un être désespéré, ce qui n’est que trop vrai. Dans son état présent, il est presque impossible de rester dans la même chambre que lui. Ce que l’avenir nous réserve, je ne le sais pas. »
« 31 mars 1846. Papa continue d’aller assez bien, sauf les fréquents chagrins que lui cause la misérable conduite de Branwell. Ici il n’y a de changement qu’en pis… »
« 19 décembre 1846…… J’espère que vous n’êtes pas complètement gelée ; le froid est ici terrible. Je ne me rappelle pas un tel hiver ; il est digne du pôle. L’Angleterre, dirait-on, a glissé dans la zone arctique ; le ciel semble couvert de glace, la terre est gelée, le vent est pénétrant comme une lame à double tranchant. Nous avons eu, en conséquence de cette température, des rhumes et des toux terribles. La pauvre Anne a souffert cruellement de son asthme ; maintenant elle va beaucoup mieux. Il y a eu deux nuits la semaine dernière où sa toux et sa difficulté de respirer faisaient peine à voir et à entendre, et où elle a dû beaucoup souffrir ; elle supporte cela comme elle supporte toutes les afflictions, sans se plaindre, en se contentant de soupirer de temps à autre, lorsque la douleur est trop vive. Elle a un héroïsme de résignation extraordinaire ; je l’admire, mais je ne saurais l’imiter.
Vous dites que je dois avoir des masses de choses à vous raconter que voulez-vous que je vous raconte ; il ne se passe rien ici, rien qui soit d’une nature agréable à raconter. Un petit incident est venu la semaine dernière nous rappeler à la vie ; mais s’il ne vous donne pas plus de plaisir qu’il ne nous en a donné, vous n’aurez pas à me remercier de vous en avoir fait part. Cet incident était tout simplement l’arrivée d’un officier du shérif qui était venu rendre une visite à B… pour l’inviter à payer ses dettes, ou à faire un tour à York. Nécessairement il a fallu payer ses dettes. Il n’est pas agréable de perdre ainsi de l’argent de temps à autre ; mais à quoi servirait-il d’insister sur ce sujet ? Cela ne le rendra pas meilleur. »
Émile Montégut
critique français (1825 – 1895)
Miss Brontë, sa Vie et ses Œuvres
II. — La Vie littéraire et la Mort de Miss Brontë
Revue des Deux Mondes
2e, tome 10, 1857
Бог помочь вам, друзья мои,
Que Dieu vous aide, mes amis, В заботах жизни, царской службы,
Dans les soucis de la vie, И на пирах разгульной дружбы,
Dans vos fêtes tumultueuses entre amis,…
LES JUGEMENTS DE Tolstoï
SUR LES POEMES DE POUCHKINE
Ayons donc pleine confiance dans le jugement du comte Tolstoï sur les poèmes de Pouchkine, son compatriote ! Croyons-le, encore, quand il nous parle d’écrivains allemands, anglais, et scandinaves : il a les mêmes droits que nous à se tromper sur eux. Mais ne nous trompons pas avec lui sur des œuvres françaises dont le vrai sens, forcément, lui échappe, comme il échappera toujours à quiconque n’a pas, dès l’enfance, l’habitude de penser et de sentir en français ! Je ne connais rien de plus ridicule que l’admiration des jeunes esthètes anglais ou allemands pour tel poète français. Verlaine, par exemple, ou Villiers de l’Isle-Adam. Ces poètes ne peuvent être compris qu’en France, et ceux qui les admirent à l’étranger les admirent sans pouvoir les comprendre. Mais il ne résulte pas de là, comme le croit le comte Tolstoï, qu’ils soient absolument incompréhensibles. Ils ne le sont que pour lui, comme pour nous Lermontof et Pouchkine. Ce sont des artistes : la valeur artistique de leurs œuvres résulte de l’harmonie de la forme et du fond : et si lettré que soit un lecteur russe, si parfaite que soit sa connaissance de la langue française, la forme de cette langue lui échappe toujours.
Léon Tolstoï Qu’est-ce que l’art ? Traduction par T. de Wyzewa. Perrin, 1918 pp. i-XII
… Только что картёжный вор.
Ce n’est plus qu’un voleur.
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LES JUGEMENTS DE Tolstoï
SUR LES POEMES DE POUCHKINE
Ayons donc pleine confiance dans le jugement du comte Tolstoï sur les poèmes de Pouchkine, son compatriote ! Croyons-le, encore, quand il nous parle d’écrivains allemands, anglais, et scandinaves : il a les mêmes droits que nous à se tromper sur eux. Mais ne nous trompons pas avec lui sur des œuvres françaises dont le vrai sens, forcément, lui échappe, comme il échappera toujours à quiconque n’a pas, dès l’enfance, l’habitude de penser et de sentir en français ! Je ne connais rien de plus ridicule que l’admiration des jeunes esthètes anglais ou allemands pour tel poète français. Verlaine, par exemple, ou Villiers de l’Isle-Adam. Ces poètes ne peuvent être compris qu’en France, et ceux qui les admirent à l’étranger les admirent sans pouvoir les comprendre. Mais il ne résulte pas de là, comme le croit le comte Tolstoï, qu’ils soient absolument incompréhensibles. Ils ne le sont que pour lui, comme pour nous Lermontof et Pouchkine. Ce sont des artistes : la valeur artistique de leurs œuvres résulte de l’harmonie de la forme et du fond : et si lettré que soit un lecteur russe, si parfaite que soit sa connaissance de la langue française, la forme de cette langue lui échappe toujours.
Léon Tolstoï Qu’est-ce que l’art ? Traduction par T. de Wyzewa. Perrin, 1918 pp. i-XII
************************************** LA VILLA BORGHESE VUE PAR ERNEST RENAN
ERNEST RENAN Nouvelles lettres intimes 1846-1850 Calmann Lévy, 1896 pp. 429-432 A MONSIEUR RENAN
« Mon bon Ernest, quand il te sera temps de retourner on France, je reviendrai encore à mes terreurs de la mer. C’est peu sage, me diras-tu, de la part de quelqu’un qui a fait les mêmes traversées. Eh ! mon Dieu, oui ; mais ai-je jamais accordé à ma vie les sollicitudes anxieuses dont j’entoure la tienne ? — je te conjure de ne pas rester à Rome après le mois de juin, de ne pas braver cette terrible mal’ aria qui y fait tant de ravages à partir, je crois, du mois de juillet. Ma vie se passe à deviner ce qui peut être pour toi danger quelconque, mon Ernest bien-aimé. Les journaux parlent de fréquents assassinats dans Rome ; juge des idées qui s’emparent de mon esprit quand je lis de pareilles choses, quoique je sache bien que tu ne portes pas d’uniforme et que c’est surtout nos pauvres soldats qu’on attaque. Ne te fatigue pas à m’écrire longuement, cher ami ; mais fais-le souvent, je t’en supplie, Le seul mouvement de joie qu’il y ait dans ma vie, c’est la réception de tes lettres. J’espère que l’Italie se fait bien riante au printemps, pour te dédommager du rude hiver qu’elle t’a donné. Ah ! que j’y ai vu de beaux jours dans cette saison ! que la villa Borghèse et la villa Pamphili, aujourd’hui détruites, étaient jolies dès le mois de février et de mars !… Ici nous grelottons toujours : à l’heure où je t’écris la neige tombe encore, et voilé six mois entiers que cela dure. »
MUSEE INAUGURE LE 2 FEVRIER 1839
LE JOUR DE L’ELECTION DE GREGOIRE XVI
( 1765-1846 — Pape de 1839 à 1846) 6 SALLES DE PRESENTATION
Maschera parte del coperchio del sarcofago del sacerdote Psammetek Mask belonging to the lid of the coffin of the priest Psammetek Masque appartenant au couvercle du sarcopprêtre Psammek Da Menfi – From Menphis – De Memphis Nuovo Regno -New Kingdom- Nouveau Règne XXVI dinastia dynasty dynastie 664–525 a.C av J.-C.
MOMIE – Mummia – Mummy
SALLE II
SARCOPHAGE DE PHARAON SARCOFAGO DEL FARAONE SARCOPHAGUS OF PHARAOH
SALLE II
SARCOPHAGE DE SEMA-TAWI SARCOFAGO DI SEMA-TAUI SARCOPHAGUS OF SEMA-TAWY
limestone – calcare
Menfi -Menphis
IVe – IIIe a J.-C.
Inscription hiéroglyphe pour le dieu OSIRIS
Juge suprême des lois de Maât
SALLE II
SARCOPHAGE DE PIERRE SARCOFAGO SARCOPHAGUS
SALLE II
PORTRAIT DU FAYOUM JEUNE HOMME Ritratto del Fayum di giovane uomo
SALLE II
INTERIEUR DE SARCOPHAGE
sarcofago all’interno sarcophagus inside
SALLE II
SARCOPHAGE DE UAHIBRA
Sarcofago di Uahibra
Coffin oh Wahibre
Bois – Legno – Wood
Menfi – Menphis
SALLE II
MASQUE FUNERAIRE DE NIMAATRA
maschera funeraria di nimaatra
Funerary mask of Nymaatre
Cartonnage
II sec. a.C. – IIe siècle ap. J.-C.
SALLE II
STATUE DE LA DIVINITE OSIRIS ANTINOÜS
statua di osiris-antinoos
Statue of Osiris-Antinoüs
Marbre – Marmo – Marble
Tivoli
SALLE III
EMPEREUR HADRIEN (117-138 apr. J.-C.)
RECONSTRUCTION DE LA VILLA D’HADRIEN
Ricostruzione del Serapeo di Villa Adriana
Reconstruction of the Serapeum of the Villa of Hadrian in Tivoli
Tivoli
« TIVOLI-VECCHIO, (Géog. mod.) lieu d’Italie, sur le chemin de Tivoli à Frescati ; ce sont les masures de Villa Hadriani, c’est-à-dire de la maison de plaisance de l’empereur Hadrien, que les paysans du pays appellent Tivoli-vecchio. Voyez Villa-Hadriani. (D. J.) » JAUCOURT L’ENCYCLOPEDIE 1ère édition – 1751 – Tome 16
SALLE IV
Statue du Dieu Anubis Statua del Dio Anubi Marmo Pario Anzio Villa Panphili
ANUBIS Dictionnaire Universel Français & Latin 6ème édition Jésuites et imprimeurs de Trévoux
1771 Tome 1
ANUBIS. t. m. Anubis. Ancien Dieu des Egyptiens. On trouve sa figure sur plusieurs médailles latines ; entre autres sur une de la jeune Faustine, rapportée par Tristan, T. I, p. 673, & sur une de Julien l’Apostat, gravée dans le second Tome de M. Béger, p. 184. Ce Dieu y paroît avec une tête de chien sur un corps d’homme vêtu de l’habit de guerre des Empereurs, c’est-à-dire, avec la cuirasse, la cotte d’armes, le paladamentum sur le tout, & la chaussure jusqu’à mi-jambe. Dans Tristan, au lieu de cuirasse & de cotte d’armes, il ne paroît avoir qu’une tunique. Il a toujours à la main droite un sistre Egyptien, & à la gauche un caducée. Ces Antiquaires prétendent que dans l’une de ces médailles, c’est Marc-Aurèle ; & dans l’autre, Julien, sous la figure d’Anubis. On croit qu’Anubis était le même que Mercure. Plutarque, dans son Livre touchant Isis & Osiris, dit qu’Anubis étoit appelé Hermanubis ; & Eusèbe, Liv. III de la Prép. Evang. l’appelle ainsi, c’est-à-dire, Mercure Anubis ; car Hermès est le nom grec de Mercure. Le P. Kirker croit que c’était la même Divinité que l’Hécate des Grecs. Les Anciens, & sur-tout Diodore de Sicile, Liv. I. Plutarque & Eusèbe cités, Strabon, Liv. IX, & Apulée, Liv. XI, le décrivent tel que nous le voyons sur les médailles, aux habits près, dont ils ne parlent pas. La statue d’Anubis était toujours à la porte des temples, comme la garde d’Isis & d’Osiris. On apporte différentes raisons de la tête de chien qu’on lui donne. On dit qu’Anubis, fils d’Osiris, qui fut mis au nombre des Dieux, avoit beaucoup aimé les chiens & la chasse : qu’à la guerre, où il avoit toujours suivi son pere, il avoit une figure de chien sur son bouclier, & dans ses étendarts. D’autres disent qu’Anubis fut un conseiller d’Isis, à qui on donna une tête de chien, pour marquer sa sagacité. D’autres veulent que les Egyptiens aient caché leur Théologie sous cette figure, & exprimé par-là que leur Mercure étoit le seul Dieu voyant & conservant tout. Les Romains qui adopterent tous les Dieux des nations qu’ils avoient conquises, reçurent aussi Anubis dans Rome, lui bâtirent un temple, & lui donnerent des prêtres. Voyez ce que le P. Kirker en dit dans le troisième tome de son Œdip. Egyp. p. 122. Guichard dérive Anubis de l’hébreu נבח, Nabahh, qui signifie latrare, aboyer.
SALLE 4 L’Egitto e Roma L’EGYPTE ET ROME
Imitation des Egyptiens
imitazione di originali egizi
Influence exercée par l’Egypte sur la société impériale du Ier et IIe siècle ap. J.-C.
I-II secolo d.C.
Statue du Nil STATUA DEL NILO
Statua giacente del Nilo
I-II secolo d.C.,
Nile statue
Marbre – Marmo – Marble
Rome ? Roma ?
SALLE V
Tête d’une statue de la déesse lionne Sekhmet
Testa di una statua della dea leonessa Sekhmet
Tempio di Mut a Karnak
XVIII din. XVIIIe dynastie
regno di Amenofi III, 1390-1352 a.C.
règne d’Aménophis III (1390-1352 av. J.-C.)
Salle V
Statue d’une divinité primordiale ou du dieu Seth Statua di una divinità primordiale « Geb della terra » o « Shu dell’aria » o di una forma antroporfica del dio Seth XVIIIe dynastie 1350 av. J.-C. XVIII din., ca. 1350 a.C.,
SETH
dieu de la confusion, du désordre et de la perturbation
SALLE V TÊTE D’UNE STATUE DU DIEU LION SEKHMET Testa di una statua della dea leonessa Sekhmet Tempio di Mut a Karnak XVIII din. – XVIIIe dynastie regno di Amenofi III règne d’Aménophis III 1390-1352 a.C. – 1390-1352 av J.-C.
SALLE V
STATUE DE LA REINE TUYA de THEBES
STATUA COLOSSALE DELLA REGINA TUYA da TEBE
épouse du pharaon Séthi Ier (1294-1279 avant J.-C.)
Ramesseum
Règne de RAMSES II (fils de la reine Tuya)
Regno di Ramses II
1279 – 1213 av J.-C.
1279 – 1213 a.C.
Caligula (37-41 après J.-C.) emporta la statue à Rome
SALLE V
STATUE DU BABOUIN DU DIEU THOT (Copie)
Coppia di statue del babuino del dio Thot
Statue of the baboon of the god Thoth
da Karnak – de Karnak
XIX din. – XIXe dynastie
1300-1250 a.C. – 1300-1250 av J.-C.
SALLE V
STATUE DE LA REINE ARSINOE II
Statua di Arsinoe II
da Heliopoli – de Héliopolis
Période Gréco-romaine 285- 246 av J.-C.
periodo greco-romanao 285-246 a.C.
Hauteur 2m70
ARSINOE
Fille de Ptolémée Ier Sôter
Epouse de Lysimaque, puis de Ptolémée Kéraunos et enfin de son frère Ptolémée II
SALLE V STATUE DE PTOLEMEE II Statua colossale di Tolomeo Filadelfo Da Heliopoli – Héliopolis Periodo greco-romano regno di Tolomeo II
285-246 av J.-C.
285-246 a.C. Granit Rouge – Granito rosso Alt. 266 cm Hauteur 2m66
SALLE V
TORSE D’UNE STATUE DU TAUREAU APIS
Torso di una statua antropomorfa del Toro Apis
Torso of the god bull Apis
da Menfi – de Memphis
epoca tarda – époque tardive
VI-IV secolo a.C – VI-IVe siècle av J.-C.
granit -granite – granito
Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique
SALLE V STATUE DU DIEU BES Il genio Bes Statue of the god Bes protecteur des femmes enceintes protettore delle donne gravide da Roma – de Rome I-II secolo d.C – I-II ap. J.-C.
Bès, dieu du foyer
SALLE V
BUSTE DU DIEU SERAPIS (SARAPIS) Σάραπις
Busto di Serapide
Bust of the god SERAPIS
da Roma de Rome
II secolo d.C – IIe siècle ap. J.-C.
Sarapis coiffé du modius
(Mesure du grain – Symbole de la fertilité)
SALLE IX
Partie Assurnasirpal II (883-859 a.C.)
GENIE AILE ADORANT L’ARBRE DE VIE
Genio alato inginocchiato adorante l’albero della vita
da Nimrud
Salle I del Palazzo Nord_Ovest
883-859 a.C. – 883-859 av J.-C.
Albâtre – Calcare alabastrino
Alt. 77,5 cm Hauteur 77.5 cm
SALLE IX
Partie Assurnasirpal II (883-859 a.C.)
Génie à la tête d’Aigle adorant l’arbre sacré
Genio alato a testa d’Aquila adorante l’albero sacro
Eagle-headed winged Genius worshipping the Sacred Tree
da Nimrud
SALLE IX Partie Sennachérib
704-681 av J.-C. – 704-681 a.C.
Archers assyriens dans la bataille protégés par un bouclier de joncs
Arcieri assiri in battaglia protetti da un scudo di giunchi
Arssyrian archers in battle protected by a reed shield
regno di Sennacherib
Ninive – Niniveh
SALLE IX
Partie Sennacherib
704-681 av J.-C. – 704-681 a.C.
soldats assyriens transportant des tabourets partie du butin d’une ville conquise
Soldati assiri che trasportano sgabelli parte del bottino da una città espugnata
Assyrian Soldiers carrying pièces of booty from a town in the Levant
Da Ninive (Kuiunjik)
Calcare alabastrino – albâtre
Alt. 39,5 cm Hauteur 39,5 cm
SALLE IX
Partie Assurbanipal
668-631 av J.-C. 668-631 a.C.
Corps sur la rivière
Cadaveri galleggianti su un fiume
Corpses floating in the river
da Ninive – Niniveh
Kuyunjik
SALLE IX
Partie Assurbanipal
668-631 av J.-C. 668-631 a.C.
Prisonniers chaldéens conduits dans une palmeraie
Prigionieri caldei condotti in un palmeto
Chaldean prisoners taken to a palm-grove
da Ninive -Niniveh
(Kuyunjik)
SALLE IX
Partie Assurbanipal
668-631 av J.-C. 668-631 a.C.
Tentes des Arabes dans le désert brûlé par des soldats assyriens
Tende degli Arabi nel deserto date alle fiamme dai soldati assiri
The Arabs tents in the desert set on fire at the end of the victorious Assyrian attack
da Ninive – Niniveh
Kuyunjik
Traduction – Texte Bilingue För länge se’n
Il y a longtemps Esaias TEGNÉR
Poésie LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE svensklitteratur
svensk poesi
svensk författare
Esaias TEGNÉR
1782-1846
Traduction Jacky Lavauzelle
För länge se’n – IL Y A LONGTEMPS
Minns du, hur stunderna försvunno Te souviens-tu comme tout partait Den tiden, som så snart försvann ? De ce tempsdéjà disparu ? Minns du, hur våra hjärtan brunno Te souviens-tu commenos cœursbrûlaient I salig tjusning mot varann ? Dansla fascinationbénie l’un vers l’autre? Jag räknar ej min saknads stunder, Je ne vais pascompter mesregrets, En gud har räknat dem allen, Un dieules acomptés Men hjärtat sucker dock därunder : Mais le cœur susurre : «För länge se’n, för länge se’n !» «Il y a longtemps, il y a longtemps ! »
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Där kom en annan tid : Ditt sinne Il y eutun autre moment : ton esprit Blev kallt ; varför vet jag ej än. Devenaitfroid ;Pourquoi ? jene sais pas encore. Min sällhet bleknade till minne, Mon bonheur se fanâtdans la mémoire, Men dock jag ägde kvar en vän. Maisje devais toujours avoir une amie. Din hand fick jag dock ännu trycka, Ta main, je l’attrapais encore plus pressante, Fick gråta vid ditt hjärta än ; Je pleurais près de ton cœur ; Det var ändå en tröst, en lycka, C’était encore un réconfort,une bénédiction, Men länge se’n, för länge se’n ! Maisil y a longtemps, il y a longtemps !
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Har allt, har allt för mig försvunnit,
Est-ce que tout,tout pour moi a disparu, Ej älskarinna blott, men vän ? La maîtressedu passé, mais aussi l’amie ? Blås åter på den glöd, som brunnit, Souffle à nouveau sur la lueur, qui a brûlé, Och säg mig : Liten lever än ! Et dis-moi qu’il reste encore un peu de vie ! Bliv som du var i forna dagar, Je revois comme nous étions auxjours d’autrefois; Då solen av vår lycka sken, Quand le soleilbrillaitde notrebonheur, Och kyss mig, under det jag klagar : Etembrasse-moipendant que je me plains: «För länge se’n, för länge se’n !» «Il y a longtemps, il y a longtemps! »