18 avril 1842 – Ponta Delgada (Les Açores)- 11 septembre 1891 Ponta Delgada 18 de abril de 1842 – Ponta Delgada, 11 de setembro de 1891
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Traduction Jacky Lavauzelle
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BEATRIZ _______________________________________
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Bandeirante a sonhar com pedrarias Bandeirante* rêvant de pierres, Com tesouros e minas fabulosas, De trésors et de mines fabuleuses, Do amor entrei, por ínvias e sombrias Par amour, je suis entré à travers les sombres Estradas, as florestas tenebrosas. Routes, et les forêts ténébreuses.
[* aventurier]
* Tive sonhos de louco, à Fernão Dias… J’ai fait des rêves fous, ô Fernão Dias Pais … Vi tesouros sem conta: entre as umbrosas J’ai vu d’innombrables trésors : dans d’épaisses Selvas, o outro encontrei, e o ônix, e as frias Jungles, où j’ai trouvé entre autres l’onyx, les froides Turquesas, e esmeraldas luminosas… Turquoise et les lumineuses émeraudes … * E por eles passei. Vivi sete anos Et je les ai parcourus. J’ai vécu sept ans Na floresta sem fim. Senti ressábios Dans ces forêts sans fin. J’ai ressenti des moments De amarguras, de dor, de desenganos. D’amertume, de douleur, de déceptions. * Mas voltei, afinal, vencendo escolhos, Mais je suis revenu, après tout, surmontant les obstacles, Com o rubi palpitante dos seus lábios Avec le rubis lancinant de tes lèvres E os dois grandes topázios dos seus olhos! Et les deux grandes topazes de tes yeux !
8. September 1804 Ludwigsburg- 4. Juni 1875 Stuttgart 8 septembre 1804 – 4 juin 1875
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ISOLEMENT Verborgenheit _________________
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Laß, o Welt, o laß mich sein! Laisse, ô monde, ô laisse-moi ! Locket nicht mit Liebesgaben, Oublie sa vie amoureuse, Laßt dies Herz alleine haben Laisse à ce cœur solitaire Seine Wonne, seine Pein! Son bonheur, sa douleur !…
Tutto ’l dí piango; et poi la notte, quando
Tout le jour je pleure ; et puis la nuit, quand prendon riposo i miseri mortali,
les pauvres mortels se reposent, trovomi in pianto, et raddoppiansi i mali:
je me retrouve toujours à pleurer et mes maux sont d’autant amplifiés :…
LITTÉRATURE PORTUGAISE POÉSIE PORTUGAISE LITERATURA PORTUGUESA POESIA PORTUGUESA
****** TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE ******
Poème paru dans « Charneca em Flor » 1930
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Ser Poeta é ser mais alto, é ser maior Être poète, c’est être plus haut, c’est être plus grand Do que os homens! Morder como quem beija! Que les hommes ! Mordre comme l’on donne un baiser !…
Ó mar salgado, quanto do teu sal
Ô mer salée, combien de ton sel São lágrimas de Portugal!
Vient des larmes du Portugal ! Por te cruzarmos, quantas mães choraram,
Pour te traverser, combien de mères en pleurs,…
TCHEQUIE
Česká republika
捷克共和国 République tchèque
Sculptures Tchèques Jan Vítězslav Dušek Sochař J.V.Dušek
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Photo Jacky Lavauzelle
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Jan Vítězslav Dušek
1891-1966
Exposition de Tábor
Výstava v Táboře
2016
Exhibition in Tábor
Выставка в Таборе
展览泰伯
ženský akt bez paži
Nue sans bras Jan Vítězslav Dušek
ženský akt – Polopostava
Nue – Buste Jan Vítězslav Dušek
Zármutek
Douleur
1917 Jan Vítězslav Dušek
Poslední brázda
Le dernier sillon
T.G. Masaryk s dětetem
Mazaryk avec un enfant
(1)
Lakomství
L’Avarice
Torzo ženy
Torse de femme
Jihočeská stráž – Návrh na Pomník pádlým v Jistebnici
Bronz 1926
Garde Bohème du Sud
Proposition Monument aux Morts de Jistebnice
Obránce lidu
Le défenseur du peuple
diorit – diorite – 1956 český Betlém
Bethléem tchèque Jan Vítězslav Dušek
patínovaná sádra
plâtre patiné
Jan Amos Komensky
Comenius
1927 patínovaná sádra
plâtre patiné
(2)
Madona s ditětem
Vierge à l’enfant Mistr Jan Hus
(vers 1373 –
sádra – plâtre
1922-1923 Hus a Žižka
Jan Hus et Jan Žižka
bronz, nedatováno
bronze non daté Jan Žižka
(1370-1424)
Chef de guerre des hussites
(3)
Cepník
sádra – plâtre
nedatováno- non daté
Jan Žižka
sádra – plâtre
nedatováno- non daté
(3)
Tábor 1420 – 1920
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(1)
MASARYK
DANS LA REVUE DES DEUX MONDES
EN 1918
« A Prague, naît et s’organise l’État tchéco-slovaque, qui, lui, s’oriente vers la république, avec le docteur Masaryk pour président et le docteur Kramarcz pour premier ministre; sa juridiction s’étend sur les populations tchèques et slovaques de la Bohême, de la Moravie, de la Silésie (couronne d’Autriche) et du Tatra (couronne de Hongrie). Celui-là a déjà l’aspect d’un État régulier : il a ou va avoir un gouvernement; il a l’embryon d’une armée; il a une politique extérieure, il est belligérant. »
Charles BENOIST Chronique de la quinzaine, histoire politique – 14 novembre 1918 Revue des Deux Mondes, 6e période, tome 48, 1918 pp. 469-480
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(2)
COMENIUS PAR DIDEROT
Voici un homme qui s’est fait un nom au tems où les esprits voulaient ramener tout à la révélation. C’est Jean Amos Comenius. Il naquit en Moravie l’an 1592. Il étudia à Herborn. Sa patrie était alors le théâtre de la guerre. Il perdit ses biens, ses ouvrages & presque sa liberté. Il alla chercher un asile en Pologne. Ce fut-là qu’il publia son Janua linguarum referata, qui fut traduit dans toutes les langues. Cette premiere production fut suivie du Synopsis physicæ ad lumen divinum reformatæ. On l’appela en Suisse & en Angleterre. Il fit ces deux voyages. Le comte d’Oxenstiern le protégea, ce qui ne l’empêcha pas de mener une vie errante & malheureuse. Allant de province en province & de ville en ville, & rencontrant la peine partout, il arriva à Amsterdam. Il aurait pu y demeurer tranquille ; mais il se mit à faire le prophète, & l’on sait bien que ce métier ne s’accorde guère avec le repos. Il annonçait des pertes, des guerres, des malheurs de toute espèce, la fin du monde, qui durait encore, à son grand étonnement, lorsqu’il mourut en 1671. Ce fut un des plus ardents défenseurs de la physique de Moïse. Il ne pouvait souffrir qu’on la décriât, surtout en public & dans les écoles. Cependant il n’était pas ennemi de la liberté de penser. Il disait du chancelier Bacon, qu’il avait trouvé la clef du sanctuaire de la nature ; mais qu’il avait laissé à d’autres le soin d’ouvrir. Il regardait la doctrine d’Aristote comme pernicieuse ; & il n’aurait pas tenu à lui qu’on ne brûlât tous les livres de ce philosophe, parce qu’il n’avait été ni circoncis ni baptisé.
Diderot L’Encyclopédie, 1re éd. 1751 – Tome 10, pp. 741-745
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(3)
JAN ZIZKA
VI.
Les habitants des villes de Prague s’intitulaient, pour la plupart, Calixtins ; à Rome on les appelait par dérision Hussites clochants, parce qu’ils avaient abandonné Jean Huss en plusieurs choses ; à Tabor on les appelait faux Hussites, parce qu’ils se tenaient à la lettre de Jean Huss et de Wickleff plus qu’à l’esprit de leur prédication. Quant à eux, Calixtins, ils s’intitulaient Hussites purs. En 1420 ils avaient formulé leur doctrine en quatre articles : 1° la communion sous les deux espèces ; 2° la libre prédication de la parole de Dieu ; 3° la punition des péchés publics ; 4° la confiscation des biens du clergé, et l’abrogation de tous ses pouvoirs et privilèges.
Ils envoyèrent une députation à Tabor pour aviser aux moyens de se débarrasser de la reine qui, avec quelques troupes, tenait encore le Petit-Côté de Prague. On a conservé textuellement la réponse des Taborites à cette députation. « Nous vous plaignons de n’avoir pas la liberté de communier sous les deux espèces, parce que vous êtes commandés par deux forteresses. Si vous voulez sincèrement accepter notre secours, nous irons les démolir, nous abolirons le gouvernement monarchique, et nous ferons de la Bohême une république. » Il me semble qu’il ne faut pas commenter longuement cette réponse pour voir que le rétablissement de la coupe n’était pas une vaine subtilité, ni le stupide engouement d’un fanatisme barbare, comme on le croit communément, mais le signe et la formule d’une révolution fondamentale dans la société constituée.
La proposition fut acceptée. Le fort de Wishrad fut emporté d’assaut. De là, commandés par Ziska, les Praguois et les Taborites allèrent assiéger le Petit-Côté. Il y avait peu de temps qu’on faisait usage en Bohême des bombardes. Les assiégés portaient, à l’aide de ces machines de guerre, la terreur dans les rangs des Hussites. Mais les Taborites avaient appris à compter sur leurs bras et sur leur audace. Ils forcèrent le pont qui était défendu par un fort appelé la Maison de Saxe (Saxen Hausen) et posèrent le siège, au milieu de la nuit, devant le fort de Saint-Wenceslas. La reine prit la fuite. Un renfort d’Impériaux, qui était arrivé secrètement, défendit la forteresse. Le combat fut acharné. Les Hussites étaient maîtres de toute la ville ; encore un peu, et la dernière force de Sigismond dans Prague, le fort de Saint Wenceslas, allait lui échapper. Mais les grands du royaume intervinrent, et, usant de leur ascendant accoutumé sur les Hussites de Prague, les firent consentir à une trêve de quatre mois. Il fut convenu que pendant cet armistice les cultes seraient libres de part et d’autre, le clergé e les propriétés respectés, enfin que Ziska restituerai Pilsen et ses autres conquêtes.
Ziska quitta la ville avec ses Taborites, résolu à ne point observer ce traité insensé. Le sénat de Prague reprit ses fonctions ; mais les catholiques qui s’étaient enfuis durant le combat n’osèrent rentrer, craignant la haine du peuple. Sigismond écrivit des menaces ; Ziska reprit ses courses et ses ravages dans les provinces.
La reine ayant rejoint son beau-frère Sigismond à Brunn en Moravie, ils convoquèrent une diète des prélats et des seigneurs, et écrivirent aux Praguois de venir traiter. La noblesse morave avait reçu l’empereur avec acclamations. Les députés hussites arrivèrent et communiérent ostensiblement sous les deux espèces, dans la ville, qui fut mise en interdit, c’est-à-dire privée de sacrements tout le temps qu’ils y demeurèrent, étant considérée par le clergé papiste comme souillée et empestée. Puis ils présentèrent leur requête, c’est-à-dire leurs quatre articles, à Sigismond qui se moqua d’eux. Mes chers Bohémiens, leur dit-il, laissez cela à part, ce n’est point ici un concile. Puis il leur donna ses conditions par écrit : qu’ils eussent à ôter les chaînes et les barricades des rues de Prague, et à porter les barres et les colonnes dans la forteresse ; qu’ils abattissent tous les retranchements qu’ils avaient dressés devant Saint-Wenceslas ; qu’ils reçussent ses troupes et ses gouverneurs ; enfin qu’ils fissent une soumission complète, moyennant quoi il leur accorderait amnistie générale et les gouvernerait à la façon de l’empereur son père, et non autrement.
Les députés rentrèrent tristement à Prague et lurent cette sommation au sénat. Les esprits étaient abattus, Ziska n’était plus là. Les catholiques s’agitaient et menaçaient. On exécuta de point en point les ordres de Sigismond. Les chanoines, curés, moines et prêtres rentrèrent en triomphe, protégés par les soldats impériaux.
Ceux des Hussites qui n’avaient pas pris part à ces làchetés sortirent de Prague, et se rendirent tous à Tabor. Ils furent attaqués en chemin par quelques seigneurs royalistes, et sortirent vainqueurs de leurs mains après un rude combat. Une partie alla trouver Nicolas de Hussinetz à Sudomirtz, l’autre Ziska à Tabor. Ces chefs les conduisirent à la guerre, et leur firent détruire plusieurs places fortes, ravager quelques villes hostiles. Sigismond écrivit aux Praguois pour les remercier de leur soumission et pour intimer aux catholiques l’ordre d’exterminer absolument tous les Wicklefistes, Hussites et Taborites. Les papistes ne se firent pas prier, exercèrent d’abominables cruautés, et la Bohême fut un champ de carnage.
Cependant nul n’osa attaquer Ziska avant l’arrivée de l’empereur. Sigismond n’osait pas encore se montrer en Bohême. Il alla en Silésie punir une ancienne sédition, faire trancher la tête à douze des révoltés, et tirer à quatre chevaux dans les rues de Breslaw Jean de Crasa, prédicateur hussite, que l’on compte parmi les martyrs de Bohême ; car l’hérésie a ses listes de saints et de victimes comme l’Église primitive, et à d’aussi bons titres.
L’empereur fit afficher la Croisade de Martin V contre les Hussites. Ces folles rigueurs produisirent en Bohême l’effet qu’on devait en attendre. Le moine prémontré Jean, que nous avons déjà vu dans les premiers mouvements de Prague, revint, à la faveur du trouble, y prêcher le carême. Il déclama vigoureusement contre l’empereur et le baptisa d’un nom qui lui resta en Bohême, le cheval roux de l’Apocalypse. « Mes chers Praguois, disait-il, souvenez-vous de ceux de Breslaw et de Jean de Crasa. » Le peuple assembla la bourgeoisie et l’université, et jura entre leurs mains de ne jamais recevoir Sigismond, et de défendre la nouvelle communion jusqu’à la dernière goutte de son sang. Les hostilités recommencèrent à la ville et à la campagne. On écrivit des lettres circulaires dans tout le royaume. Partout le même serment fut proféré et monta vers le ciel.
Sigismond se décida enfin pour la guerre ouverte. Il leva des troupes en Hongrie, en Silésie, dans la Lusace, dans tout l’Empire.
Albert, archiduc d’Autriche, à la tête de quatre mille chevaux, renforcé par d’autres troupes considérables et par le capitaine de Moravie, fut le premier des Impériaux qui affronta le redoutable aveugle. Ziska les battit entre Prague et Tabor ; puis, sans s’attarder à leur poursuite, il alla détruire un riche monastère que nous mentionnons dans le nombre à cause d’un épisode. De l’armée de vassaux qui le défendaient il ne resta que six hommes, lesquels se battirent jusqu’à la fin comme des lions. Ziska, émerveillé de leur bravoure, promit la vie à celui des six qui tuerait les cinq autres. Aussitôt ils se jetèrent comme des dogues les uns sur les autres. Il n’en resta qu’un qui, s’étant déclaré Taborite, se retira à Tabor et y communia sous les deux espèces en témoignage de fidélité.
Cependant les Hussites de Prague assiégeaient la forteresse de Saint-Wenceslas. Le gouverneur feignit de la leur rendre, pilla et emporta tout ce qu’il put dans le château, et se retira en laissant la place à son collègue Plawen ; de sorte qu’au moment où les assiégeants s’y jetaient avec confiance, ils furent battus et repoussés. Cependant Ziska arrivait. Il s’arrêta le lendemain non loin de Prague pour regarder quelques Hussites qui détruisaient un couvent et insultaient les moines. « Frère Jean, lui dirent-ils, comment te plaît le régal que nous faisons à ces comédiens sacrés ? » Mais Ziska, qui ne se plaisait à rien d’inutile, leur répondit en leur montrant la forteresse de Saint-Wenceslas : « Pourquoi avez-vous épargné cette boutique de chauve (calvitia officina) ? — Hélas ! dirent-ils, nous en fûmes honteusement chassés hier. — Venez donc, » reprit Ziska.
Ziska n’avait avec lui que trente chevaux. Il entre ; et à peine a-t-on aperçu sa grosse tête rasée, sa longue moustache polonaise et ses yeux à jamais éteints, qui, dit-on, le rendaient plus terrible que la mort en personne, que les Praguois se raniment et se sentent exaltés d’une rage et d’une force nouvelles. Saint-Wenceslas est emporté, et Ziska s’en retourne à Tabor en leur recommandant de l’appeler toujours dans le danger.
A peine a-t-il disparu, qu’un renfort d’Impériaux arrive et reprend la forteresse. Ziska avait réellement une puissance surhumaine. Là où il était avec une poignée de Taborites, là était la victoire, et quand il partait il semblait qu’elle le suivît en croupe. C’est que l’âme et le nerf de cette révolution étaient en lui, ou plutôt à Tabor ; car il semblait qu’il eût toujours besoin, après chaque action, d’aller s’y retremper ; c’est que chez les Calixtins il n’y avait qu’une foi chancelante, des intentions vagues, un sentiment d’intérêt personnel toujours prêt à céder à la peur ou à la séduction, une politique de juste-milieu.
Un chef taborite, convoqué à la guerre sans quartier par les circulaires de Ziska, vint attaquer Wisrhad que les Impériaux, avaient repris. Il fut repoussé et aurait péri avec tous les siens si Ziska ne se fût montré. Les Impériaux, qui avaient fait une vigoureuse sortie, rentrèrent aussitôt. Ziska fut reçu cette fois à bras ouverts dans la ville. Le clergé, le sénat et la bourgeoisie accouraient au-devant de lui, et emmenaient les femmes et les enfants taborites dans leurs maisons pour les héberger et les régaler. Ses soldats couraient les rues, décoiffant les dames catholiques et coupant les moustaches à leurs maris. Plusieurs villes se déclarèrent taborites, et envoyèrent leurs hommes à Prague pour offrir leurs services à l’aveugle. Un nouveau renfort était arrivé à Wisrhad, et l’empereur s’avançait à grandes journées.
George Sand Jean Ziska Jean Ziska, Michel Lévy frères, 1867 pp. 72-77
Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione LITTERATURE ITALIENNE
Letteratura Italiana –
Gabriele D’Annunzio
1863-1938
Traduction Jacky Lavauzelle
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LA MORT DU DIEU
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La morte del dio
Ἀπώλετο παγὸς Ἄδωνις.
« Spargono del più dolce olio aromale « Elles répandent de l‘huilearomatique douce élleno e di lor pianto le supine etleurs larmes sur lespositions couchées membra del dio. Per ogni effuso crine
des membresdu dieu. Par chaquemèche de cheveux armoniosamente il dolor sale.» harmonieusement la douleur croît« …
Hát kijöttem ide, az erdőbe. Jesuis venu icidans les bois. Lágy libegés, – a levelek zizegnek, Bruissement du vent, –scintillementléger mint a röpcédulák. A föld csöndje du feuillage. Silencede la terre
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fekszik, nehéz. Ágak, karok nyúlnak: mensonge, difficile. les branches, des bras : Minden hatalmat!… Lombos hajamba Tout le pouvoir ! …Sur cette frondaison chevelue száraz ág hull. A száraz ágak hullnak.
les branches tombent, séchent. Lesbranches sèchestombent.
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Csak egy pillanatra martak ki, csak. Chassé un instant seulement. Zúgj, erdő elvtárs! Szinte csikorgok. Rugis, forêt camarade ! Presquebrutalement. Egy pillanatra se martak ki, csak Mais chassé, jamais !, un momentseulement
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az az elvaduló csahos rám támadt la morsure de ce chien s kijöttem, hogy erőm összeszedje, mais jesuis sortien rassemblant mes forces, mint a néni a gallyat, a bánat. comme on ramasse les brindilles, triste.
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Könnycsepp, – – egy hangya ivott belőle, Larme, ––une fourmi la boit, eltűnődve nézi benne arcát pensive,regardant son visage és mostan nem tud dolgozni tőle. maintenant, ellene pourra plus travailler.
PAROLES de Jack CAZOL (1874-1935)
MUSIQUE de EUGENE ROSI (18xx-1928)
– SI TU M’AS AIME …
PARDONNE !
Valse Chantée
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.
1er COUPLET Je t’en prie garde moi, J’ai connu près de toi Tous les bonheurs et toutes les ivresses, Oubliant ton baiser, J’ai voulu me griser En cherchant d’autres caresses.
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.
2nd COUPLET Pour la joie d’un moment,
Brandissant mon serment
Que de regrets j’ai trouvé
Dans la vie, Je reviens t’implorer
Laisse-moi t’adorer
Ce n’était qu’une folie.
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.