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JAMES SHIRLEY The glories of our blood and state (1659)- Les Gloires de notre sang et de notre état

LITTERATURE ANGLAISE

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JAMES SHIRLEY
Londres, septembre 1596 – Londres, octobre 1666

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais


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LES POEMES
DE JAMES SHIRLEY

James Shirley’s poems

 

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The Contention of Ajax and Ulysses
La discorde d’Ajax et d’Ulysse
1659

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The glories of our blood and state
Les gloires de notre sang et de notre état
Are shadows, not substantial things;
Sont des ombres, des choses non substantielles;
There is no armour against Fate;
Il n’y a pas d’armure contre le Destin ;
Death lays his icy hand on kings:
La mort pose sa glaciale main sur les rois :
Sceptre and Crown
Sceptre et Couronne
Must tumble down,
Tomberont,
And in the dust be equal made
Et dans la poussière, l’égalité sera faite
With the poor crooked scythe and spade.
Avec la pauvre faux et la bêche.

 


 Some men with swords may reap the field,
Certains hommes avec leurs épées récoltent des champs,
And plant fresh laurels where they kill:
Et plantent des lauriers frais là où ils massacrèrent :
But their strong nerves at last must yield;
Mais leurs nerfs si forts enfin céderont;
They tame but one another still :
Ils s’apprivoisent encore les uns les autres :
Early or late
Tôt ou tard
 They stoop to fate,
Ils déclinent vers leur destin,
And must give up their murmuring breath
Et ils abandonnent leur souffle dans un murmure
When they, pale captives, creep to death.
Alors, pâles captifs, ils glissent jusqu’à la mort.
 




The garlands wither on your brow;
Les guirlandes se fanent sur votre front ;
Then boast no more your mighty deeds!
Alors ne parlez plus de vos actions puissantes !
Upon Death’s purple altar now
Sur l’autel pourpre de la mort maintenant
    See where the victor-victim bleeds.
Voyez où le vainqueur-victime saigne.
Your heads must come
Vos têtes partiront
 To the cold tomb:
Au glacial tombeau :
  Only the actions of the just
Seules les actions du juste
 Smell sweet and blossom in their dust.
Parfumeront et fleuriront dans leur poussière.

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LE DERNIER DRAMATURGE DE LA GRANDE EPOQUE

par Émile Montégut

Un autre de ses-protégés fut James Shirley, le dernier dramaturge de la grande époque et l’auteur à la mode des divertissements de la cour sous Charles Ier. Shirley avait dédié à Newcastle un de ses meilleurs drames, le Traître, dont le sujet, par parenthèse, est le même que celui du Lorenzaccio, d’Alfred de Musset, et la petite préface par laquelle il lui adressa son drame indique, à ne pas s’y tromper, que la générosité du grand seigneur avait de beaucoup précédé la dédicace. Anthony Wood, cité par M. Edmond Gosse, dans une substantielle préface dont il a l’ait précéder un choix récemment publié des œuvres de Shirley, nous apprend que cette générosité avait été assez loin pour que Shirley, qui était d’ailleurs ardent royaliste, crût devoir s’enrôler dans l’armée de son patron. Il fit donc sous Newcastle les premières campagnes de la guerre civile, et le suivit après Marston-Moor sur le continent, d’où il revint furtivement en Angleterre quelques années après, lorsqu’il fut évident que la cause du roi était définitivement perdue.
Shirley n’était pas le seul poète dramatique que Newcastle eût enrôlé dans son armée. Dans la liste donnée par la duchesse des officiers composant l’état-major de son mari, je relève le nom de son lieutenant général d’artillerie, sir William Davenant, le poète lauréat de l’époque.

Émile Montégut
Curiosités historiques et littéraires
La Duchesse et le Duc de Newcastle
Revue des Deux Mondes
Troisième période, tome 100
1890

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JAMES SHIRLEY

EMILY BRONTË (1846) No Coward Soul Is Mine – L’ÂME ARDENTE

LITTERATURE ANGLAISE -English Literature – English poetry

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EMILY BRONTË
30 July 1818 – 19 December 1848
30 Juillet 1818 – 19 décembre 1848

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


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No Coward Soul Is Mine

L’ÂME ARDENTE

1846

 




No coward soul is mine
Mon âme n’est pas lâche
No trembler in the world’s storm-troubled sphere
Elle ne tremble pas dans ce tumultueux monde troublé
I see Heaven’s glories shine
Je vois scintiller les gloires du Ciel
And Faith shines equal arming me from Fear
Et la Foi brille tout autant en m’apaisant contre la Peur

*

O God within my breast
O Dieu dans ma poitrine
Almighty ever-present Deity
Déité omnipotente, omniprésente
Life, that in me hast rest,
La vie, en moi, s’apaise,
As I Undying Life, have power in Thee
Comme, Immortelle Vie, j’ai force en Toi






*

Vain are the thousand creeds
Vaines sont les mille croyances
That move men’s hearts, unutterably vain,
Qui chamboulent les cœurs des hommes, inutilement vaines,
Worthless as withered weeds
Inutiles comme des mauvaises herbes séches
Or idlest froth amid the boundless main
Ou l’écume fougueux des mers sans bornes

*

To waken doubt in one
Pour immiscer le doute en une âme
Holding so fast by thy infinity,
Collée à son infinité,
So surely anchored on
Aussi sûrement ancrée sur
The steadfast rock of Immortality.
Le ferme rocher de l’Immortalité

*

 





*

With wide-embracing love
Avec cet amour si large,
Thy spirit animates eternal years
Ton esprit anime les éternelles années
Pervades and broods above,
Au sommet, au-dessus, tout en haut,
Changes, sustains, dissolves, creates and rears
Il change, soutient, dissout, il crée, il s’ouvre

*

Though earth and moon were gone
Même si la terre et la lune étaient parties
And suns and universes ceased to be
Et les soleils et les univers avaient cessé d’être
And Thou wert left alone
Et qu’il ne resterait que Toi
Every Existence would exist in thee
Toute existence existerait en toi




There is not room for Death
Il n’y a pas de place pour la Mort
Nor atom that his might could render void
Ni atome que sa puissance pourrait éclater
Since thou art Being and Breath
Puisque tu es Être et Souffle
And what thou art may never be destroyed.
Et que ce que tu es ne peut jamais être détruit.


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SUPPLEMENT

LES SOEURS BRONTË
EN 1846
LA CONDUITE DE BRANWELL
LE TERRIBLE HIVER 1846

« 3 mars 1846. J’entrai dans la chambre de Branwell pour lui parler, une heure environ après mon retour : ce fut peine perdue. J’aurais pu m’épargner cet embarras : il ne fit pas attention à moi ; et ne me répondit pas ; il était stupéfié. Mes craintes n’étaient pas vaines. J’apprends que pendant mon absence il s’est procuré un souverain sous prétexte de payer une dette ; il est sorti immédiatement, a fait changer le souverain à la première taverne, et en a fait l’emploi que vous pouvez supposer. *** a conclu son rapport en disant que c’était un être désespéré, ce qui n’est que trop vrai. Dans son état présent, il est presque impossible de rester dans la même chambre que lui. Ce que l’avenir nous réserve, je ne le sais pas. »

« 31 mars 1846. Papa continue d’aller assez bien, sauf les fréquents chagrins que lui cause la misérable conduite de Branwell. Ici il n’y a de changement qu’en pis… »

 






« 19 décembre 1846…… J’espère que vous n’êtes pas complètement gelée ; le froid est ici terrible. Je ne me rappelle pas un tel hiver ; il est digne du pôle. L’Angleterre, dirait-on, a glissé dans la zone arctique ; le ciel semble couvert de glace, la terre est gelée, le vent est pénétrant comme une lame à double tranchant. Nous avons eu, en conséquence de cette température, des rhumes et des toux terribles. La pauvre Anne a souffert cruellement de son asthme ; maintenant elle va beaucoup mieux. Il y a eu deux nuits la semaine dernière où sa toux et sa difficulté de respirer faisaient peine à voir et à entendre, et où elle a dû beaucoup souffrir ; elle supporte cela comme elle supporte toutes les afflictions, sans se plaindre, en se contentant de soupirer de temps à autre, lorsque la douleur est trop vive. Elle a un héroïsme de résignation extraordinaire ; je l’admire, mais je ne saurais l’imiter.

Vous dites que je dois avoir des masses de choses à vous raconter que voulez-vous que je vous raconte ; il ne se passe rien ici, rien qui soit d’une nature agréable à raconter. Un petit incident est venu la semaine dernière nous rappeler à la vie ; mais s’il ne vous donne pas plus de plaisir qu’il ne nous en a donné, vous n’aurez pas à me remercier de vous en avoir fait part. Cet incident était tout simplement l’arrivée d’un officier du shérif qui était venu rendre une visite à B… pour l’inviter à payer ses dettes, ou à faire un tour à York. Nécessairement il a fallu payer ses dettes. Il n’est pas agréable de perdre ainsi de l’argent de temps à autre ; mais à quoi servirait-il d’insister sur ce sujet ? Cela ne le rendra pas meilleur. »

Émile Montégut
critique français (1825 – 1895)
Miss Brontë, sa Vie et ses Œuvres
II. — La Vie littéraire et la Mort de Miss Brontë
Revue des Deux Mondes
2e, tome 10, 1857






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LES TROIS SOEURS BRONTË
par/by Branwell Brontë
From left to right: Anne, Emily and Charlotte
De gauche à droite : Anne, Emily et Charlotte

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CHEER MUSIC Les chansons de la bonne humeur matinale

LES CHANSONS DE LA
BONNE HUMEUR MATINALE
Best Songs for Cheer Music

THE PIPETTES
Pull Shapes

BUFFY
MERCY

ELVIS PRESLEY
ONE BROKEN HEART FOR SALE

 Nancy SINATRA
These Boots Are Made for Walkin’

 GREASE
Summer Nights

 TONBANDGERÄT
Irgendwie Anders

CHENOA
Cuando tú vas

VV BROWN
LEAVE !

 Sek Loso ซม
Som Sarn Acoustic Version by Sek Loso ซมซาน

JAMIE T
If You Got The Money

8- LILY ALLEN
Fuck You

DION AND THE BELMONT
Runaround Sue

คิดอะไรอยู่
(Ost.อันโกะ กลรักสตรอว์เบอร์รี่) – Lowfat feat. โบว์ลิ่ง มานิดา【OFFICIAL MV】

 GREASE
Greased Lightning

TOM JONES
SEX BOMB

THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW
Sweet Transvestite

 ROBBIE WILLIAMS
Supreme

HAIR
I Got Life

 YAEL NAIM
A New Soul

 SUSANA FELIX
Rua da Saudade – Canção de Madrugar

 GEORGE MICHAEL
Faith (US Version)

 Chico BUARQUE
Essa Moça Tá Diferente

KAOMA
 Lambada