8. September 1804 Ludwigsburg- 4. Juni 1875 Stuttgart 8 septembre 1804 – 4 juin 1875
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DER TAMBOUR LE TAMBOUR __________________
Ernest Meissonier, 1814, la Campagne de France, Napoléon et son état-major
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Wenn meine Mutter hexen könnt’, Si ma mère était sorcière, Da müsst’ sie mit dem Regiment Elle devrait marcher avec le régiment Nach Frankreich, überall mit hin, En France, partout en France, Und wär’ die Marketenderin. Et elle serait alors la cantinière. Im Lager wohl um Mitternacht, Dans le camp probablement jusqu’à minuit,…
Ilia Répine, Илья́ Ефи́мович Ре́пин, Bouquet d’automne, 1892
Вянет, вянет лето красно; L’été écarlate se flétrit ; Улетают ясны дни; Les beaux jours désormais s’envolent ; Стелется туман ненастный Le brouillard se glisse imperceptible Ночи в дремлющей тени; Comme une ombre dans le sommeil de la nuit ;…
— Что ж нового? «Ей-богу, ничего».
– Quoi de neuf ? « Par Dieu, rien. » — Эй, не хитри: ты верно что-то знаешь. « Hé, quoi ! tu sais que quelque chose ! » Не стыдно ли, от друга своего, N’est-ce pas dommage mon ami ?…
Miguel Hernández (30 octobre 1910 Orihuela, province d’Alicante – 28 mars 1942 Alicante) (Orihuela, 30 de octubre de 1910-Alicante, 28 de marzo de 1942)
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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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Francisco de Goya, Tres de Mayo, 1814
***** Cancionero y romancero de ausencias 1938-1941 *****
Tristes guerras Guerres tristes si no es amor la empresa. si l’amour n’est pas le but. Tristes, tristes. Tristes, tristes…
Miguel Hernández Miguel Hernández Gilabert (30 octobre 1910 Orihuela, province d’Alicante – 28 mars 1942 Alicante) (Orihuela, 30 de octubre de 1910-Alicante, 28 de marzo de 1942)
*********************** TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE *********************** « Los poetas somos viento del pueblo : nacemos para pasar soplados a través de sus poros y conducir sus ojos y sus sentimientos hacia las cumbres más hermosas. » « Les poètes sont le vent du peuple : nous sommes nés pour passer à travers ses pores et pour diriger ses yeux et ses sentiments vers de plus beaux sommets. » Miguel Hernández ******************
Jean-Auguste-Dominique Ingres, La Grande Odalisque,1814, musée du Louvre
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Την εμορφιά έτσι πολύ ατένισα,
La beauté m’a tant submergé, που πλήρης είναι αυτής η όρασίς μου.
que ma vision pour toujours en est changée.
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Γραμμές του σώματος. Κόκκινα χείλη. Μέλη ηδονικά.
Lignes des corps. Lèvres rouges. Membres jouisseurs. Μαλλιά σαν από αγάλματα ελληνικά παρμένα∙
Cheveux de statues grecques, πάντα έμορφα, κι αχτένιστα σαν είναι,
toujours superbes, indescriptibles, και πέφτουν, λίγο, επάνω στ’ άσπρα μέτωπα.
retombant à peine sur un front blanc. Πρόσωπα της αγάπης, όπως τα ‘θελεν
Des visages d’amour, comme le voulait η ποίησίς μου… μες στες νύχτες της νεότητός μου,
ma poésie … dans les nuits de ma jeunesse, μες στες νύχτες μου, κρυφά συναντημένα…
Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.
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Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…
Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844
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Καβάφης
Constantin Cavafy – Constantin Cavafis Έλληνα ποιητή
Poème de Cavafy
LE DEMON LERMONTOV
Михаил Лермонтов
ЧАСТЬ II
SECONDE PARTIE
стихотворение Лермонтова
II-10
Тамара
Tamara О! кто ты? Речь твоя опасна!
Oh ! Qui es-tu ? Ton discours paraît si dangereux ! Тебя послал мне ад иль рай?
Qui t’envoie : l’enfer ou le paradis ? Чего ты хочешь?…
Que veux-tu ? …
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Poème de Mikhaïl Lermontov
LE DEMON LERMONTOV
Лермонтов Демон
LE DEMON LERMONTOV
Михаил Лермонтов
ЧАСТЬ II
SECONDE PARTIE
стихотворение Лермонтова
II-14
Ни разу не был в дни веселья
Jamais jour de fête ne vit Так разноцветен и богат
Si riches variétés de couleurs et Тамары праздничный наряд.
Tamara dans une tenue si éclatante…
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Poème Lermontov
LE DEMON LERMONTOV
Лермонтов Демон
LE DEMON LERMONTOV
Михаил Лермонтов
ЧАСТЬ II
SECONDE PARTIE
стихотворение Лермонтова
II-15
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Толпой соседи и родные
La foule des voisins et des parents Уж собрались в печальный путь.
Déjà tristement se recueillait. Терзая локоны седые,
Arrachant ses boucles grises,…
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Poème de Mikhaïl Lermontov
LE DEMON LERMONTOV
Лермонтов Демон