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LA POÉSIE DE ALESSANDRO MANZONI – LA POESIA DI ALESSANDRO MANZONI

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Alessandro Manzoni

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

ALESSANDRO MANZONI
 7 mars 1785 à Milan — 22 mai 1873 à Milan


Alessandro Manzoni par Francesco Hayez

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Traduction Jacky Lavauzelle

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EN ATTENDANT LA TEMPÊTE
ATTESA DEL TEMPORALE

Il fascino e l’angoscia del tempo foriero di burrasca, in cui la natura par che opprima ogni vivente.
Fascinante et angoissante s’annonce la tempête, dans laquelle la nature semble opprimer tout être vivant.

Chaïm Soutine, Le Grand Arbre, 1942, huile sur toile,99 × 75 cm, musée d’art de São Paulo, Brésil

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Illuminez-les de votre obscurité !
Occupati dei guai

Occupati dei guai, dei problemi
Prenez soin des problèmes
del tuo prossimo.
de votre voisin.

Raphaël, Autoportrait avec un ami, 1518, musée du Louvre, Paris

A NAPOLEON
LE CINQ MAI
Il Cinque Maggio
1821

Ei fu. Siccome immobile,
Il fut. Comme immobile,
dato il mortal sospiro,
dans son dernier soupir,

Édouard Detaille, Bonaparte pendant le siège de Toulon , musée de l’Armée

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Alessandro Manzoni

LE REQUIEM DE VERDI
Composé en 1874
en mémoire d’Alessandro Manzoni,
mort en 1873

Affiche annonçant l’exécution du Requiem de Verdi à
La Scala
le 25 mai 1874.
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MANZONI
SA VIE ET SES ŒUVRES

par
Marc-Monnier
Paru dans la Revue des Deux Mondes
Seconde période
tome 106
1873

Manzoni vient de mourir après quatre-vingt-huit années de vie et un demi-siècle de gloire, et l’Italie entière a voulu honorer cette mort triomphale par un déploiement exceptionnel de vénération. Les princes du sang ont suivi le convoi du poète, les grands corps de l’état figuraient officiellement aux obsèques avec des députations des cent villes italiennes ; les universités, les simples écoles, les associations ouvrières, étaient du cortège avec leurs drapeaux. Le dôme de Milan suffisait à peine pour contenir la foule des conviés, la ville entière était sur pied, les fenêtres pavoisées de bannières en deuil, les boutiques fermées ; les assistants se comptaient par cent mille, et, le front découvert, la tête baissée, saluaient avec un silence religieux cette apothéose de l’illustre mort. Ce ne fut pas seulement la fête d’un jour : l’ovation continue avec une constance remarquable ; on a donné le nom de Manzoni à une rue, à un théâtre de Milan ; on a ouvert une souscription pour ériger un monument «au grand Lombard» ; la commune a voulu acheter l’appartement qu’il habitait pour en faire une sorte de musée littéraire ; Florence a réclamé, mais inutilement, le glorieux cercueil pour le placer dans le panthéon de Santa-Croce auprès des monuments de Dante, de Galilée et de Machiavel. Les villes qu’il a traversées, les maisons où il a vécu, l’école même où il apprit à lire, ont déjà immortalisé son passage par une plaque de marbre ornée d’une inscription. Les journaux retentissent de ce nom, plus sonore que jamais, les brochures naissent par centaines, les poèmes, les sonnets surtout par milliers au bord de la fosse auguste ; tel poète qui avait cru pouvoir s’abstenir de chanter au milieu de ce tumulte enthousiaste a soulevé contre lui des imprécations, et on lui a mis de force la lyre à la main. Mais ne raillons pas, même dans ses tons un peu criards, l’acclamation unanime et spontanée de l’Italie entière : il est beau de voir cette nation débridée et non stimulée par l’éperon officiel rendre pour la première fois à un poète des honneurs qu’elle n’a jamais rendus encore à un roi.
Quelle différence pourtant entre l’emphase de ces démonstrations et la simplicité de l’homme de bien qui vient de disparaître ! Ceux qui l’ont vu l’autre jour encore dans la chambre où il avait fermé les yeux nous le montrent couché sur un lit de fer peint en rouge, le front très beau, le visage calme, le menton retenu par un mouchoir. Le corps reposait sur une couverture blanche avec une grande croix d’ivoire et d’ébène sur la poitrine, et sans autre ornement funèbre que deux candélabres allumés et posés sur une table de nuit. La chambre était vaste, mais modestement tapissée d’un papier jaunâtre à fleurs ; un bouquet de roses peintes s’épanouissait au centre du plafond. Quelques petits tableaux de dévotion, un crucifix pendu au mur près du lit, le portrait sans cadre du meilleur ami de Manzoni, le professeur Rossari, mort il y a deux ans, puis quelques sièges çà et là, un canapé en laine blanche et bleue, une petite table ronde en bois de noyer, avec un marbre jaune, enfin le vieux fauteuil préféré garni de cuir, voilà tout l’ameublement, toute la décoration de cette chambre patriarcale ; mais l’âme du maître était là. Était-elle aussi bien dans les funérailles fastueuses que les journaux nous ont décrites ? On peut en douter ; il est certain que Manzoni, si modeste et si aisément effarouché, eût été étourdi par tant de fanfares. Il l’eût été davantage encore par les hyperboles de ces récents admirateurs, qui le proclament tout à la fois le premier lyrique, le premier tragique et le premier romancier du siècle. Un Allemand que nous pourrions citer ne va pas jusqu’à le comparera Goethe, mais le place très certainement (ganz gewiss) au-dessus de Boccace, de Pétrarque et de l’Arioste ; cet Allemand est cependant un homme instruit et suffisamment informé. C’est ainsi qu’un fanatisme maladroit s’évertue à vouloir exhausser la réputation du poète au risque de la déraciner ; heureusement elle tient bon et peut résister aux plus robustes extases. Nous ne craignons donc pas de la diminuer en combattant ceux qui l’enflent outre mesure, et en tâchant de nous renfermer dans le juste et dans le vrai. Nous dirons franchement ce qui reste, à notre avis, d’une œuvre littéraire déjà ancienne, mais si fraîche encore dans ses parties les plus belles. Il ne sera pas sans intérêt de revoir à distance la muse qui a chastement ému plusieurs générations de lecteurs. L’homme aussi veut être étudié : il nous offre le spectacle intéressant d’une rare longévité sans défaillance. Sa vie de repos a été aussi longue que sa vie de travail, mais l’une n’a pas fait oublier l’autre ; il a pu se taire quarante ans sans se survivre, et il est mort intact, en pleine gloire, objet d’une dévotion qui allait croissant de jour en jour. Il y a là un fait à expliquer, peut-être une leçon à prendre ; aussi ne perdrons-nous pas notre temps en abordant encore, avec la respectueuse sincérité qu’il mérite, cet homme de génie qui fut un homme de bien…

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Illuminez-les de votre obscurité ! POEME D’ALESSANDRO MANZONI – Occupati dei guai

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Alessandro Manzoni

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

ALESSANDRO MANZONI
 7 mars 1785 à Milan — 22 mai 1873 à Milan


Alessandro Manzoni par Francesco Hayez

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Traduction Jacky Lavauzelle

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Raphaël, Autoportrait avec un ami, 1518, musée du Louvre, Paris

Occupati dei guai, dei problemi
Prenez soin des problèmes
del tuo prossimo.
de votre voisin.
Prenditi a cuore gli affanni,
Prenez à cœur,
le esigenze di chi ti sta vicino.
les besoins de vos proches.
Regala agli altri la luce che non hai,
Donnez aux autres la lumière que vous n’avez pas,
la forza che non possiedi,
la force que vous n’avez pas,
la speranza che senti vacillare in te,
l’espoir que vous sentez vaciller en vous,
la fiducia di cui sei privo.
la confiance qui vous manque.
Illuminali dal tuo buio.
Illuminez-les de votre obscurité.
Arricchiscili con la tua povertà.
Enrichissez-les de votre pauvreté.
Regala un sorriso
Donnez un sourire
quando tu hai voglia di piangere.
quand vous voulez pleurer.
Produci serenità
Produisez de la sérénité
dalla tempesta che hai dentro.
avec la tempête à l’intérieur de vous.
« Ecco, quello che non ho te lo dono ».
« Ici, je te donne ce que je n’ai pas. »
Questo è il tuo paradosso.
Ceci est votre paradoxe.
Ti accorgerai che la gioia
Vous trouverez cette joie
a poco a poco entrerà in te,
qui peu à peu vous pénétrera,
invaderà il tuo essere,
envahira votre être,
diventerà veramente tua nella misura
et deviendra vraiment le vôtre dans la mesure
in cui l’avrai regalata agli altri.
où vous l’avez pleinement donnée aux autres.

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La poésie de Miguel Hernández – Poemas de Miguel Hernández

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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Miguel_hernandez.jpg.
Miguel Hernández
Miguel Hernández Gilabert
(30 octobre 1910 Orihuela, province d’Alicante – 28 mars 1942 Alicante)
(Orihuela, 30 de octubre de 1910-Alicante, 28 de marzo de 1942)
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Miguel_Hernandez_firma.svg_-1024x351.png.

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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« Los poetas somos viento del pueblo : nacemos para pasar soplados a través de sus poros y conducir sus ojos y sus sentimientos hacia las cumbres más hermosas. »
« Les poètes sont le vent du peuple : nous sommes nés pour passer à travers ses pores et pour diriger ses yeux et ses sentiments vers de plus beaux sommets. »
Miguel Hernández
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Recueil
El hombre acecha

L’HOMME TRAQUÉ
1938-1939

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L’ULTIME CHANSON
Canción última

Hilma af Klint, Chaos, no 2, 1906

Pintada, no vacía:
Peinte, non vide :
pintada está mi casa
peinte est ma maison

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Recueil
El rayo que no cesa
(1934-1935)

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LE COUTEAU CARNIVORE
Un carnívoro cuchillo

Juan Gris – Compotier et nappe à carreaux (1917)
Musée Guggenheim

Un carnívoro cuchillo
Un couteau carnivore,
de ala dulce y homicida
aile douce et homicide,


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Recueil
LE VENT DU PEUPLE
VIENTO DEL PUEBLO
1936 – 1937

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L’ENFANT LABOUREUR
EL NIÑO YUNTERO

Bartolomé Esteban Murillo, Le Jeune Mendiant, 1650, Musée du Louvre

Carne de yugo, ha nacido
Chair de joug, né
más humillado que bello,
plus humble que beau,


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Recueil
POEMAS ÚLTIMOS
DERNIERS POÈMES
(1939-1941)

LE SABLE DU DÉSERT
Arena del desierto
1941

Jean-Léon Gérôme – Le Bain maure (1824)

Arena del desierto
Sable du désert
soy, desierto de sed.
Je suis, désert de soif.

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L’OLIVIER
SONREÍR CON LA ALEGRE TRISTEZA DEL OLIVO

Ramón CasasFlores deshojadas – 1894

Sonreír con la alegre tristeza del olivo.
Sourire semblable à la tristesse joyeuse de l’olivier.
Esperar. No cansarse de esperar la alegría.
Attendre. Ne jamais se fatiguer d’attendre la joie
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Recueil
Cancionero y romancero de ausencias
CHANSONS & BALLADE SUR L’ABSENCE
(1938-1941)


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ABSENCE
AUSENCIA

Isidre Nonell La Paloma – 1904

Ausencia en todo veo:
Absence dans tout ce que je vois :
tus ojos la reflejan.
Tes yeux la reflètent.

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TRISTES GUERRAS
GUERRES TRISTES

Francisco de Goya, Tres de Mayo, 1814

Tristes guerras
Guerres tristes
si no es amor la empresa.
si l’amour n’est pas le but.

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LA VEJEZ EN LOS PUEBLOS
LE CŒUR SANS MAÎTRE

Vincent van Gogh, Champ de blé aux corbeaux, 1890

La vejez en los pueblos.
La vieillesse dans les villages.
El corazón sin dueño.
Le cœur sans maître


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TODAS LAS CAJAS SON OJOS
TOUTES LES MAISONS SONT DES YEUX

Vincent van Gogh, La Nuit étoilée, 1889, Museum of Modern Art, New York

Todas las casas son ojos
Toutes les maisons sont des yeux
que resplandecen y acechan.
qui brillent et se cachent.

*


CADA VEZ QUE PASO
CHAQUE FOIS

Ramon Casas, Fatiguée, musée d’art de Dallas

Cada vez que paso
Chaque fois que je fais un pas
bajo tu ventana,
sous ta fenêtre,

*

TRONCOS DE SOLEDAD
TRONCS DE SOLITUDE

Francisco Pradilla, Doña Juana, La Loca, Museo del Prado, 1877

Troncos de soledad,
Troncs de solitude,
barrancos de tristeza
ravins de tristesse

*

El corazón
LE CŒUR

Joaquín Sorolla y Bastida, Bañar a los niños,
Oviedo, Musée des Beaux-Arts des Asturies

El corazón es agua
Le cœur est de l’eau
que se acaricia y canta.
qui caresse et qui chante.


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LA CANTIDAD DE MUNDOS
LA QUANTITE DE MONDES

Santiago Rusiñol, Cour bleue, Arenys de Munt

La cantidad de mundos
La quantité de mondes
que con los ojos abres,
qui s’ouvrent avec les yeux,

*

MENOS TU VIENTRE
TON VENTRE

Francisco de Goya, La Maja desnuda, 1790-1800

Menos tu vientre,
En dehors de ton ventre,
todo es confuso.
tout est confusion.

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ENTUSIASMIO DEL ODIO
ENTHOUSIASME DE LA HAINE

Francisco de Goya, La Procession à l’ermitage Saint-Isidore,1819-1823 (détail)

Entusiasmo del odio,
Enthousiasme de la haine
ojos del mal querer.
volonté des yeux du mal.

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EN EL FONDO DEL HOMBRE
LE FOND DE L’HOMME

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Juan_Sánchez_Cotán_001.jpg.
Juan Sánchez Cotán, Coing, chou, melon et concombre, Musée d’art de San Diego

En el fondo del hombre
Dans le fond de l’homme
agua removida.
l’eau s’agite.

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TANTO RIO QUE VA AL MAR
TANT DE RIVIERES

Santiago Rusiñol, Glorieta al atardecer, 1913

Tanto río que va al mar
Tant de rivières vont à la mer
donde no hace falta el agua.
où vous n’avez pas besoin d’eau.

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BOCAS DE IRA
BOUCHE COLERE

Isidre Nonell
Coucher de soleil
Al Atardecer, Sant Martí de Provençals ,1896


Bocas de ira.
Bouche de colère.
Ojos de acecho.
Yeux traqués.

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Silbo de la llaga perfecta
SIFFLEMENT DE LA PLAIE PARFAITE

Arthur Dove, Nature Symbolized No.2, 1911, Institut d’art de Chicago

Abreme, amor, la puerta
Ouvre-moi, amour, la porte
de la llaga perfecta.
de la plaie parfaite.

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ELEGIA A RAMÓN SIJÉ
Élégie à Ramón Sijé

Francisco de Goya, Visión fantástica o Asmodea, Museo del Prado, Madrid

Yo quiero ser llorando el hortelano
Avec mes pleurs, je veux être le jardinier
de la tierra que ocupas y estercolas,
de la terre que tu foules et que tu fertilises


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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-2-10-1.gif.

UMA LUZ – Jacky Lavauzelle

O DEUS VAGABUNDO
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UMA LUZ

*Uma Luz - O DEUS VAGABUNDO Jacky Lavauzelle



Jacky Lavauzelle Poesia

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Serie « O DEUS VAGABUNDO »
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UMA LUZ


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Uma Luz Jacky Lavauzelle
Nocturne en noir et or, la fusée qui retombe , James Abbott McNeill Whistler, 1874

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Uma luz no meio da noite na chuva nos mostram um caminho. Talvez o bom! Talvez não! Nós só temos a noite como outra escolha. À noite, barulhos e cheiros, gritos e murmúrios. À noite, silêncios terríveis, dores ocultas e respirações desconhecidas. A mão segurando a lanterna está esperando por nós. Ela. Nossa escolha será sempre ir em direção a essa luz vaporosa. A fonte de luz nos tranquiliza diante desse imenso desconhecido. Essa mão será benevolente ou não? Nós temos para isso, no entanto.
« Uma noite eu mal tinha dez anos
Eu estava perdido e suado
Eu vejo esse brilho à distância.
É a lâmpada da minha madrinha.
Na casa dela um bolo esperando por mim
Eu corro, corro, a alma feliz.
Um pastor grita comigo: « Imprudente!
« A luz por você seguiu
« Acenda uma bola de mortos.  »
Então minha vida teve que se desgastar.
Fogos-fátuos ! dança, dança dança ! »
(Pierre-Jean de Béranger – Les Feux follets)

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UMA LUZ
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O DEUS VAGABUNDO

*Uma Luz Jacky Lavauzelle


LACRIME DEL MONDO – Jacky Lavauzelle – Il Dio Vagabondo

Il Dio Vagabondo
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LACRIME DEL MONDO

*Lacrime del Mondo Il Dio Vagabondo Jacky Lavauzelle



Jacky Lavauzelle Poesia

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Serie « Il Dio Vagabondo »
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LACRIME DEL MONDO


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LACRIME DEL MONDO - Jacky Lavauzelle - Il Dio Vagabondo
Fuyant la critique, Pere Borrell del Caso, Madrid – 1874

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Il mondo è un occhio. Dio sembra che sia l’occhio per eccellenza, colui che vede tutto. Anche l’anima è un occhio. Anche uno stagno: « E questo vecchio stagno, specchio nostalgico, sembra il tuo grande occhio, oh natura! (Leon Dierx). E dall’occhio scorre sempre lacrime, lacrime di gioia e lacrime di dolore. Questo è quello che riconosco gli occhi!
Lacrime del mondo è quando il mondo vede il lavoro dell’uomo. In questo momento, il mondo piange di lacrime calde e bruciate
Lacrime di un uomo è quando l’uomo vede tutto ciò che ha o che potrebbe essere sfuggito a lui.
Lacrime dello stagno è quando vede, sotto un sole pesante, la specie, una dopo l’altra, scomparire.
Il mio occhio non piange mai !
Mai esternamente
Oggi il mio corpo è inondato. Ma nulla è visibile. E vado come se nulla fosse accaduto. Sento pozzanghere nelle mie scarpe. Penso di aver appena avuto un’emorragia esterna. Le finitrici recuperano parte di quest’acqua che il sole asciuga in pochissimo tempo.
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È vero! È curioso! Eppure…
Eppure vedo i sorrisi e, dietro i sorrisi, lo scricchiolio di certe anime.
Due o tre solo nel mondo.
Vedo il suono di una caviglia che non sento ancora.
Vedo già il girello sui ciottoli. Vedo queste foglie allontanarsi da questi passaggi. Tuttavia, il vento non c’è ancora. Eppure già vedo, chiudendo molto forte gli occhi, le foglie che sono già agitate.

 

Il Dio Vagabondo
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LACRIME DEL MONDO

*Lacrime del Mondo Il Dio Vagabondo Jacky Lavauzelle



Jacky Lavauzelle Poesia

AMIZADE – JACKY LAVAUZELLE

*Amizade Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poema

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Amizade Jacky Lavauzelle
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AMIZADE


Poema

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Eu me levanto do meu caverna.

Chegou a hora! Esta hora é tão longa que a agulha se perde nas névoas do tempo.

Eu não vejo nada. Como de costume. Mas eu ouço um ar que canta para mim os seguintes versos:

« Amizade
Muitos e muitos… não sabem
Por mais que tentem… saber
Que a amizade… não se compra
 Porque não é de vender!
Não é preta
Não é branca
Não é de nenhuma cor!
É uma porta… bem aberta
É uma verdade… bem certa
É um pedaço… de Amor. »

Meu coração está em pânico. Claro que não! Isso não é verdade! É isso!

 Tão pouco, mas precisamente tão raro
Tão linda quanto uma pepita … de algum outro lugar
Essa amizade … está à venda!
Como eu vendo meus sonhos para a nuvem galopante
A amizade é negra
Como a noite negra quando te espero
A amizade é branca
Quando nossos corações são puros como no primeiro dia
A Amizade é cor
A cor das nossas reuniões
A amizade não tem porta
Apenas uma janela
Único e enorme aberta para o céu
Ela não tem verdade – ela está ali
Isso não é amor – mas muito mais que isso!

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Amizade Jacky Lavauzelle

 

A ORIGEM DO HOMEM Jacky LAVAUZELLE

A ORIGEM DO HOMEM

A ORIGEM DO HOMEM Jacky Lavauzelle
Francisco Franco O GIL, 1923, Museu do Chiado, Lisboa

*A ORIGEM DO HOMEM Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poema

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SERIE A HIPÓTESE DO HOMEM
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A ORIGEM DO HOMEM


Poema

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A ORIGEM DO HOMEM

Não
Eu não sabia o primeiro grande começo
Céu, terra e e tudo mais
Se essa é a questão
Não
Eu não conhecia as nuvens da grande aurora primária
Eu não sabia mas agora eu sei

Eu sei

A terra não estava mais informada
Neste momento
Mesmo que ninguém soubesse que forma ela poderia ter
Realmente
Almas sem corpo, velho caixão do Egito sem mortes,
sopa de lentilhas sem lentilhas
Tudo isso estava lá
A terra não estava mais vazia
Cheio de luzes e escuridão
Escuridão e ainda escuridão
Como no cu do primeiro dia do mundo

Os lobos divinos andavam de cabeça para baixo
A cauda invisível no nevoeiro do diabo
Os últimos monstros monstruosos estavam finalmente acabando uma carniça indescritível

As estátuas do céu arrancaram as tábuas que sustentavam as nuvens
Os anjos estavam cruzando nos frágeis barcos do tempo
Os arqueiros aterrorizados estavam atirando suas últimas flechas
Nas nádegas das ninfas totalmente amedrontadas
Ao ver tantos arqueiros valentes  tendendo arcos tão poderosos


O barulho ficou em silêncio, veio o silêncio
O silêncio da noite
Da mais profunda noite
No meio do dia

  Lá
Deus saiu
Sozinho

Ele descobriu seu abismo eterno
Ele passou a mão uma última vez em seu longo cabelo azul de fogo
Ele saiu triste

  Então foi esse dia memorável
Pelo menos é o que o guardião do Jardim do Éden diz
Ele murmurou palavras históricas
Parece
Quem foi perdido desde

A lenda foi escrita então sozinha em um mármore lunar
De um único olhar
Tantas coisas estavam chegando
Ciência, dignidade, um planeta, o grande
E a pequena arte
Um planeta ainda
Cascos vazios e cascos cheios
O sentimentalismo e números ímpares e pares
Um planeta e heroísmo moderno
E assim por diante

Tanto e tanto
Tantos planetas
Enquanto essa jornada infinita continuasse
Sua massa geral gradualmente se encheu de lama
De cinzas e fogo

Mas sem parar a sua criação
Seu volume cresceu, cresceu
Que poderíamos tê-lo confundido com uma planeta, ele também
Uma rachadura apareceu
E o primeiro peido do mundo saiu
Um peido tão pesado
Quintessência de tristezas e desgraças
Sombras venenosas concentradas e espectros assassinos
E o primeiro peido do mundo caiu
Esta nova substância caiu tanto tempo
Que o eterno decidiu tirar suas asas
Só o caos ainda pode fluir em seu pescoço
Sem um único raio de alegria
Sem ouvidos e com uma alma solta
Ele continuou sua corrida
Até o colapso em um excremento repelente
Que foi chamado lá uma grande pilha de merda
Ele chegou lá
Misturando totalmente
Quando ele tocou a terra
Um relâmpago nauseante saudou a aparição
Esta é a grande pilha que o serviu como fermento
Foi-me dito
Deus brevemente virou a cabeça
Observando sua última criação
Quem já subiu em um aterro para culpar sua própria grandeza
Que ele faria dessa rampa o lugar da memória por excelência
Para todas as gerações futuras

Deus acha que ele fez uma coisa estúpida
O maior erro que é
Mas o que foi feito, foi feito
Que este anão com pretensões de gigantes não poderia viver muito nessa rocha

Ele saiu tão depressa
Que nada mudou
Apenas uma luz brilhante arranhou o céu
Ele foi para a cama
No céu grosso da noite
Quem foi a primeira noite do homem

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L’ORIGINE DE L’HOMME

(CONTE CROATE)


Au commencement, il n’y avait rien que Dieu ; or Dieu dormait et rêvait. Ce sommeil dura des siècles. Le moment fixé pour son réveil arriva. Il s’éveilla brusquement, regarda autour de lui, et chacun de ses regards créa une étoile. Dieu s’étonna et se mit à voyager pour voir ce que ses yeux avaient créé. Il voyagea ; il voyagea, sans terme et sans fin. Il arriva à notre terre ; mais il était déjà las ; la sueur lui dégouttait du front. Une goutte de sueur tomba sur la terre ; cette goutte s’anima et ce fut le premier homme.

Ainsi l’homme est né de Dieu ; mais il n’a pas été créé pour le plaisir, il est né de la sueur divine, et, dès l’origine, il a été destiné à peiner et à travailler.

Recueil de contes populaires slaves
Traduction par Louis Léger
Ernest Leroux, 
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A ORIGEM DO HOMEM

*A ORIGEM DO HOMEM Jacky Lavauzelle

L’ORIGINE DELL’UOMO – JACKY LAVAUZELLE

L’ORIGINE DELL’UOMO

 

L'ORIGINE DELL'UOMO Jacky Lavauzelle
Francisco Franco O GIL, 1923, Musée du Chiado, Lisbonne, Lisbona

*L'ORIGINE DELL'UOMO Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poesia

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Serie « L’Ipotesi dell’uomo


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L’ORIGINE DELL’UOMO


Poème

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L’origine dell’uomo

NO
Non conoscevo il primo inizio
Cielo, terra e tutti i pataqués
Se questa è la domanda
No
Non conoscevo le nuvole della grande aurora primaria
Non conoscevo ma lo so

Lo so

La terra non era più informe
In questo momento
Nessuno sapeva
Che forma avrebbe potuto avere
davvero
Anime senza corpo, una vecchia bara dell’Egitto senza morti, una zuppa di lenticchie senza lenti
Tutto questo era lì
La terra non era più vuota
Pieno di luci e oscurità
Oscurità e ancora oscurità
Come nel culo del primo giorno del mondo
Ci
I lupi divini camminavano a testa bassa
La coda invisibile nella nebbia di diavolo
Gli ultimi mostri mostruosi stavano finalmente
Finendo una carogna inenarrabile

Le statue del cielo strapparono le assi che contenevano le nuvole
Gli angeli stavano attraversando le traballanti barche del tempo
Gli arcieri terrorizzati stavano sparando le loro ultime frecce
Sulle natiche delle ninfe totalmente spaventato
Vedere così tanti valorosi arcieri allineare archi così potenti

Ci
Il baccano si fece silenzioso, arrivò il silenzio
Il silenzio della notte
Dalla notte più profonda
Nel mezzo del giorno

  Ci
Dio è uscito da solo

Scopre l’abisso eterno dello spazio
Passò la mano un’ultima volta
Nei suoi lunghi capelli blu di fuoco
Ha lasciato triste

Così è stato questo giorno memorabile
Almeno, questo è ciò che dice il guardiano del Giardino dell’Eden
Ha borbottato parole storiche
sembra
Chi è stato perso da allora

La leggenda fu scritta poi da sola in un marmo lunare
Con il suo unico sguardo
Così tante cose stavano arrivando
Scienza, dignità, un pianeta, il grande
E la piccola arte
Un pianeta ancora
Scafi vuoti e scafi pieni
Il sentimentalismo e il par e il dispari
Un pianeta e eroismo moderno
E così via

Così tanto e tanto
Così tanti pianeti
Tutto il tempo che è durato il suo viaggio infinito
La sua massa generale era piena di fango
Ceneri e fuoco

  Ma senza fermare la sua creazione
Il suo volume è amplificato così tanto
Che avremmo potuto confonderlo come un pianeta, anche lui
Apparve una crepa
E il primo peto del mondo è uscito
Un peto così pesanteQuintessenza di dispiaceri e sventure
Di ombre velenose concentrate e spettri assassini
È caduto
Questa nuova sostanza è caduta così a lungo
Che l’eterno di lei ha rimosso le sue ali
Solo il caos poteva ancora fluire sul suo collo
Su di lui, non un solo raggio di allegria
Senza orecchie e con un’anima così irrilevante che nessuna lacrima voleva rimanere dentro
Ha continuato la sua corsa
Fino al collasso in un escremento repellente
Quello che è stato chiamato un grande mucchio di merda
È arrivato lì
Mescolando totalmente con questo mucchio nauseante
Quando ha toccato la terra
Un lampo insopportabile accolse questa triste apparizione
L’aria del primo mattino respingeva questo odore, con un solo colpo d’aria
È questo grande mucchio che ha servito questo peto di primo fermento
Mi è stato detto
Ha girato brevemente la testa
Ha guardato la sua ultima creazione
Chi stava già salendo su un terrapieno per gridare la sua grandezza
Per gridare che avrebbe fatto di questo terrapieno il luogo della memoria
Per le generazioni future

Dio pensa che abbia appena fatto una cosa stupida
Il più grande
Ma ciò che è fatto, è fatto
Che questo nano con le pretese dei giganti non vivrebbe molto a lungo

Se n’è andato così velocemente
Che nulla si è mosso
Solo una luce brillante graffiava il cielo
Tornò a letto
Nel cielo denso della sera
Dalla prima notte dell’uomo

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L’ORIGINE DE L’HOMME

(CONTE CROATE)


Au commencement, il n’y avait rien que Dieu ; or Dieu dormait et rêvait. Ce sommeil dura des siècles. Le moment fixé pour son réveil arriva. Il s’éveilla brusquement, regarda autour de lui, et chacun de ses regards créa une étoile. Dieu s’étonna et se mit à voyager pour voir ce que ses yeux avaient créé. Il voyagea ; il voyagea, sans terme et sans fin. Il arriva à notre terre ; mais il était déjà las ; la sueur lui dégouttait du front. Une goutte de sueur tomba sur la terre ; cette goutte s’anima et ce fut le premier homme.

Ainsi l’homme est né de Dieu ; mais il n’a pas été créé pour le plaisir, il est né de la sueur divine, et, dès l’origine, il a été destiné à peiner et à travailler.

Recueil de contes populaires slaves
Traduction par Louis Léger
Ernest Leroux, 
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L’ORIGINE DELL’UOMO

*L'ORIGINE DELL'UOMO Jacky Lavauzelle

PROVA DELL’ESISTENZA DI DIO – JACKY LAVAUZELLE

PROVA DELL’ESISTENZA DI DIO

Prova dell'esistenza di dio Jacky Lavauzelle
Veloso Salgado, Amor e Psyche, Amour et Psyché, Amor e Psiche, MNAC, Lisboa, Lisbonne, Lisbona

*PROVA DELL'ESISTENZA DI DIO - JACKY LAVAUZELLE





Jacky Lavauzelle Poesia

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L’IPOTESI DELL’UOMO


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PROVA DELL’ESISTENZA DI DIO 
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Il mondo non sapeva del grande disastro
Il mondo codardo avrebbe girato la testa
E il mondo avrebbe abbassato i suoi occhi
La primavera aveva già lanciato l’allarme
Attraverso le mie piccole finestre
Ho visto le mani tremanti
Ci
Ai margini di spazi incommensurabili
Ho sentito crescenti sospiri
E scorcio di anime in lacrime
Ho visto
Ho visto tutti gli uccelli fracassare contro le finestre
Questi stessi uccelli sono penetrati nelle mie viscere
E si sono schiantati
Infine
E le mie tende bianche
Diventati scarlatti
In primavera
Ho visto la neve cadere
Le povere madri del vicinato si prostituivano
Per un rotolo di pane
Chiedendo cose che loro stessi non sospettavano
Ho visto aghi essiccati
Entrare nella carne di innocenti polli
E le pulchini ridevano mentre le inseguivano mentre le beccavano con odio
Tutto ciò non sembrava normale
Mi sono detto
Mentre mi gratto le palle
Come ogni notte
Come ogni notte
A guardare la luna
In primavera
Sentivo che tutto ciò stava andando male
Che nulla di buono sarebbe venuto dal cielo
Ho meditato e ho tremato
Ho dovuto testimoniare
Me
Il dimenticato della notte
Il bannato
Di uomini e donne
Me
Il giullare del mondo
Ho urlato per le strade
Nei bordelli e nelle chiese
La gente mi ha preso in giro
Mi hanno colpito
E sputo in faccia
copiosamente
Ma Lui è arrivato
Il Creatore solitario
Immerso in una profonda malinconia
È arrivato nudo sulla terra
Dopo lo schianto della distruzione del cielo
Missionari, Angeli e Santi
Alle sue calcagna
Stavano urlando
Come di briganti
Parlavano in coro
Guai spirituali imperdonabili
Intollerabili rischi psico-sociali
In poche parole
Aveva incasinato
Senza alcun mistero
Senza alcun potere
Nudo
È arrivato
Errori di gestione
Decisamente
Non importa
  È arrivato uomo
Solo uomo
Uomo completamente
Purtroppo Uomo
Tutto straordinario era svenuto
Senza forza
Senza volontà
Senza intelligenza
Senza comprensione
Senza essere clueless
È arrivato a casa mia
Senza aggiungere nulla
Senza dire nulla
A casa
Di fronte a me
Chi non era altro che un triste ateo
Me
E lui
Insieme
Non sentivo nulla visto che non era niente
Solo un uomo
Quindi un po ‘più di me
Un po ‘più di me che non era niente
Lui, non avendo più pietà, né giustizia, né gentilezza
Mi ha parlato di sostanza che racchiudeva tutte le perfezioni
E ho sorriso
Mi ha parlato dell’autostima
Mi ha parlato del mondo delle possibilità
Mi ha parlato di nullità e pienezza
E ho sorriso
Ancora
Mi ha detto di cosa mi sfugge
Mi ha parlato dell’inconcepibile
Io che non avevo mai concepito nulla
E tutto mi sfuggì
Mi ha preso le mani
E abbiamo riso
Semplicemente
Gli ho detto quanto non mi importava di tutte le sue cazzate
Abbiamo riso
Ha preso in giro il mondo e gli uomini
Ci siamo addormentati
Io credo
Che ci siamo amati
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Versione francese

LA PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU

Le monde ignorait le grand désastre
Le monde comme toujours
Aurait détourné la tête
La baissant
En refermant ses yeux …

La Preuve de l'Existence de Dieu Jacky Lavauzelle

 

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Versione portoghese
A PROVA DE EXISTÊNCIA DE DEUS

O Mundo não sabia do grande desastre
O mundo teria desviado a cabeça de qualquer maneira
 E o mundo teria baixado os olhos

 

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PROVA DELL’ESISTENZA DI DIO
Poema di Jacky
Lavauzelle
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PROVA DELL'ESISTENZA DI DIO - JACKY LAVAUZELLE

TUTTI I PECCATI DEL MONDO – Poesia di Jacky Lavauzelle

TUTTI I PECCATI DEL MONDO

Tutti i peccati del monde Poesia di Jacky Lavauzelle
Fotografia di Jacky Lavauzelle

*TUTTI I PECCATI DEL MONDO - Poesia di Jacky Lavauzelle





Jacky Lavauzelle Poesia

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L’IPOTESI DELL’UOMO


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TUTTI I PECCATI DEL MONDO
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 Il gatto che scende le scale
Ha appena de sporcare le ombre della luna
stasera
È lui!
È colui che si è preso per un agnello di Dio!
Una pantofola cadde, poi in una crepa spaventosa
Una prima e innocente gocciolina
Sulla mia fronte
Tutti i peccati del mondo furono poi scaricati
Di altezza infinita
In un diabolico incidente
In un incidente di tempesta sacra e fulmini
Così !
Un clown e un cigno hanno chiuso la marcia
Un ragno con il suo rosario ha riavvolto la tela
Con due o tre nuvole che passano
Non è rimasto nulla
Un cielo vuoto
Senza alcuna oscurità
Nessuna ansia
Un cielo che capì che che tutto era andato troppo lontano
Che finirebbe male
Ma cosa fare?
Il gatto ha appena de sporcare le ombre della luna
Rovinato il cielo
Vuotò le fobie del mondo e dei cuori
Ha svuotato il disturbo ossessivo-compulsivo
Poi tornò a letto
pacificamente
Con l’obiettivo di rilassare allora 
I romanzi sono diventati di nuovo alberi
O farfalle di candore
I cibi in scatola sono ancora una volta pesci vivaci
O cuori d’azzurro
I nostri cuori sono di nuovo anime
O mascalzoni scarsamente pettinati
Con una passione traballante 
Il gatto sale le scale
Cosa può ancora succedere?
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Versione francese
TOUS LES PÉCHÉS DU MONDE

Tous les péchés du monde - Poème Jacky Lavauzelle

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Versione portoghese
TODOS OS PECADOS DO MUNDO

TODOS OS PECADOS DO MUNDO - Poema Jacky Lavauzelle

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TUTTI I PECCATI DEL MONDO
Poesia di Jacky Lavauzelle
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TUTTI I PECCATI DEL MONDO - Poesia di Jacky Lavauzelle