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LA NOTE DE L’OISEAU – EMILY DICKINSON (1884) UPON HIS SADDLE SPRUNG A BIRD

POEME D’EMILY DICKINSON
LITTERATURE AMERICAINE

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EMILY DICKINSON
December 10, 1830 – May 15, 1886
10 décembre 1830 – 15 mai 1886
Amherst, Massachusetts




Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

UPON HIS SADDLE SPRUNG A BIRD
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LA NOTE DE L’OISEAU
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1884

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Upon his Saddle sprung a Bird
Sur sa selle a bondi l’Oiseau
And crossed a thousand Trees
S’en est allé traverser un milliers d’Arbres…




 

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POEME D’EMILY DICKINSON

LA COROGNE – A CORUÑA – 科伦纳 – コラナ – Corunna

Galice – GaliciaGaliza
a-coruna-la-corogne-artgitato-espagne-espana

LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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  LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

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Ánimas
Monumento dedicado a la Virgen del Carmen

Monument dédié à la Vierge du Carmen

la-virgen-del-carmen-a-coruna-la-vierge-du-carmen-la-corogne-artgitato-3para consuelo del pueblo sufrido
pour consoler ceux qui souffrent

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Acisclo Manzano
Homenaje a Balmis
Hommage à Balmis
2003
acisclo-manzano-homenaje-a-balmis-hommage-a-balmis-a-coruna-2003-artgitato

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Puerto de La Coruña
Le Port de La Corogne

puerto-de-a-coruna-le-port-de-la-corogne-artgitato-6

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paseo-maritimo-alcalde-francisco-vazquez-a-coruna-la-corogne-artgitato
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Praza do Humor

LA COROGNE – A CORUÑA

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DEFINITION DE LA COROGNE
DANS
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
DE 1751

COROGNE (la), Géogr. mod. ville maritime d’Espagne, en Galice, avec un port très-commode. Long. 9. 20. lat. 43. 20.

L’Encyclopédie, 1re éd.
1751
Tome 4
p. 259

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ARBRE
de Guillaume Apollinaire
(extrait)

Elle pousse entre les bouleaux de la Finlande

Ce beau nègre en acier

La plus grande tristesse
C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne

Le vent vient du couchant
Le métal des caroubiers
Tout est plus triste qu’autrefois
Tous les dieux terrestres vieillissent
L’univers se plaint par ta voix
Et des êtres nouveaux surgissent
Trois par trois

Guillaume Apollinaire
Arbre
Calligrammes
Poèmes de la paix et de la guerre
1913-1916
NRF, 1918
pp. 32-34

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LES MOUSQUETAIRES
&
LA COROGNE

Tout l’équipage faisait silence.

Cinq minutes après, le commandant appela le lieutenant en second, qui remonta aussitôt, en ordonnant de mettre le cap sur la Corogne.

Pendant qu’on exécutait l’ordre donné, Aramis reparut sur le pont et vint s’asseoir contre le bastingage.

La nuit était arrivée, la lune n’était point encore venue, et cependant Aramis regardait opiniâtrement du côté de Belle-Isle. Yves s’approcha alors du commandant, qui était revenu prendre son poste à l’arrière, et, bien bas, bien humblement :

— Quelle route suivons-nous donc, capitaine ? demanda-t-il.

— Nous suivons la route qu’il plaît à Monseigneur, répondit l’officier.

Aramis passa la nuit accoudé sur le bastingage.

Yves, en s’approchant de lui, remarqua, le lendemain, que cette nuit avait dû être bien humide, car le bois sur lequel s’était appuyée la tête de l’évêque était trempé comme d’une rosée.

Qui sait ! cette rosée, c’était peut-être les premières larmes qui fussent tombées des yeux d’Aramis !

Quelle épitaphe eût valu celle-là, bon Porthos ?

Alexandre Dumas
Le Vicomte de Bragelonne
Michel Lévy frères
1876
pp. 782-784

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 LA COROGNE
dans
Les Fragments des mémoires
du colonel Vigo-Roussillon

La Guerre d’Espagne
1891

Le 21 décembre, la division partit de nuit, et fut bivouaquer, avec la garde impériale, près du village de Las-Rosas. On disait que l’empereur avait appris que les Anglais, qui, depuis la convention de Cintra, occupaient Lisbonne, avaient reçu des renforts importans ; que d’autres débarquemens avaient eu lieu à l’embouchure du Mondégo et à la Corogne ; que ces détachemens réunis avaient formé une armée anglaise de plus de 30,000 hommes, servant de réserve aux insurrections portugaise et espagnole ; qu’elle avait rallié les troupes battues et s’avançait avec elles en Espagne.

Le 27, marchant sur Benavente, nous passâmes le Duero à Tordesillas. Le 31 décembre, à Castrogonzalès, notre avant-garde atteignit l’arriôre-garde des Anglais, que nous suivions depuis plusieurs jours et qui se dirigeaient vers la Corogne, dans l’espoir de s’y rembarquer. Cinq cents chasseurs à cheval de la garde impériale, qui avaient passé l’Elza à la nage, furent surpris par 3,000 hommes de cavalerie anglaise. Ils durent revenir par le même chemin après avoir été assez maltraités. Leur colonel, M. Lefebvre-Desnouettes, fut fait prisonnier, par les Anglais, dans cette échauffourée.

Les Anglais avaient espéré surprendre, à Burgos, le 24 décembre, le corps du maréchal Soult, qu’ils savaient isolé. C’était un appât que leur avait tendu l’empereur et auquel ils avaient mordu. Mais ils avaient appris, vingt-quatre heures trop tôt, l’approche de l’empereur avec les corps du maréchal Ney et la garde. Les Anglais s’étaient arrêtés tout court, le 24, à Carrion, et ils avaient commencé le lendemain, vers la Corogne, une retraite que leurs habitudes et la nature du pays ne leur permettaient que d’effectuer très lentement.

On sait que le maréchal Soult laissa échapper les Anglais. Cependant l’empereur avait augmenté son corps de celui de Junot et avait mis à sa disposition le corps du maréchal Ney. Soult poursuivait ainsi 20,000 Anglais, déjà dans le plus grand désordre, avec 30,000 Français excellens. L’armée de sir John Moore courait les plus grands dangers, puisqu’elle arriva à la Corogne plusieurs jours avant la flotte qui devait la recueillir. Le maréchal Soult avait perdu trois jours à Lugo, quatre jours devant la Corogne, sans oser attaquer les Anglais. Ils s’échappèrent.

….

Le maréchal Soult marchait de Vigo sur Oporto. Le général Moore, tué à la Corogne, avait été remplacé dans le commandement des troupes anglaises, en Portugal, par sir Arthur Wellesley (depuis lord Wellington). Ce nouveau général avait organisé une armée anglo-portugaise, rallié les armées espagnoles, et remontait la vallée du Tage.

Anonyme
La Guerre d’Espagne
Fragments des mémoires du colonel Vigo-Roussillon
Revue des Deux Mondes
Troisième période
Tome 106
1891
pp. 127-157

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 60-CANZONIERE PETRARCA Sonetto 60

CANZONIERE POET
TRECENTO
dolce stil novo
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 60
LITTERATURE ITALIENNE

Dante Boccace Petrarque Guido Cavalvanti Cino da Pistoia Guittone dArezzo Trecento Italien 1544 Giorgio Vasari

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

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Canzoniere Petrarca  Sonetto 60

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 60

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

PRIMA PARTE
Première Partie

60/366

L’ arbor gentil che forte amai molt’anni,
Le Laurier gentil que j’aimai tant depuis de si nombreuses années,
mentre i bei rami non m’ebber a sdegno
tandis que les belles branches ne m’eurent dédaigné
fiorir faceva il mio debile ingegno
fleurissait mon faible esprit…

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Ritratto_di_francesco_petrarca,_altichiero,_1376_circa,_padova

canzoniere Petrarca 60
le chansonnier Pétrarque 60
canzoniere poet

Pianto Antico CARDUCCI Texte & Traduction – Plainte Antique (1871)

Traduction – Texte Bilingue
Pianto antico CARDUCCI
LITTERATURE ITALIENNE

letteratura italiana

CARDUCCI

Pianto antico carducci poème de Giosuè Carducci Plainte AntiqueTraduction Artgitato Poème


Giosuè Carducci
1835- 1907


Prix Nobel de Littérature 1906

Traduction Jacky Lavauzelle

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 Rime nuove, 1887

Pianto Antico

Plainte Antique


1871

L’albero a cui tendevi
L’arbre à qui tu tendais
 la pargoletta mano,
ta petite main,
il verde melograno
le vert grenadier
da’ bei vermigli fior,
aux belles fleurs vermeilles,

nel muto orto solingo
dans le jardin solitaire silencieux
 rinverdì tutto or ora,
reverdit tout juste maintenant,
 e giugno lo ristora
et juin le ravive
di luce e di calor.
de  lumière et de chaleur.

Tu fior de la mia pianta
Toi fleur de ma plante
percossa e inaridita,
battue et flétrie,
 tu de l’inutil vita
Toi de l’inutile vie
estremo unico fior, 
unique fleur dernière,

sei ne la terra fredda,
tu es dans la terre froide,
sei ne la terra negra
tu es dans la terre noire
né il sol più ti rallegra
le soleil ne t’enchante plus
né ti risveglia amor.
l’amour ne te réveille plus.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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pianto antico carducci

DOWN BY THE SALLEY GARDENS Yeats Texte et Traduction – PAR LES JARDINS DE SAULES

ARTGITATO

William Butler Yeats
English literature English poetry
Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
 

 

YEATS
1865-1939

[The Wanderings of Oisin and Other Poems-  1889]


DOWN BY THE SALLEY GARDENS
poem
Par les Jardins de Saules
poème

DOWN BY THE SALLEY GARDENS Yeats Traduction Artgitato & Texte anglais Par le jardin de saules

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Down by the salley gardens my love and I did meet;
Par les jardins de saules, mon amour et moi sommes rencontrés ;
She passed the salley gardens with little snow-white feet.
Elle passa les jardins de saules de ses petits pieds blancs comme neige.
She bid me take love easy, as the leaves grow on the tree;
Elle me demanda de prendre l’amour simplement, comme les feuilles qui poussent sur l’arbre ;
But I, being young and foolish, with her would not agree.
Mais moi, étant jeune et stupide, avec elle je n’étais pas d’accord.

In a field by the river my love and I did stand,
Dans un champ près de la rivière mon amour et moi nous posâmes,
And on my leaning shoulder she laid her snow-white hand.
Et sur mon épaule penchée elle posa sa main blanche comme neige.
She bid me take life easy, as the grass grows on the weirs;
Elle me demanda de prendre la vie simplement, comme l’herbe qui pousse sur les barrages;
But I was young and foolish, and now am full of tears.
Mais je suis jeune et stupide, et maintenant suis plein de larmes.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Down by the salley gardens Yeats