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TOLEDE ET LA GALICE – OS LUSIADAS IV-10 LES LUSIADES LUIS DE CAMOES – Também vem lá do Reino de Toledo

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OS LUSIADAS CAMOES CANTO IV
Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS IV-10  LES LUSIADES IV-10
LITTERATURE PORTUGAISE

Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes




Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue




Luis de Camoes Les Lusiades Trad Jacky Lavauzelle

 Obra Poética  (1556)




OS LUSIADAS IV-10
A Epopeia Portuguesa

 

Traduction Jacky Lavauzelle

Camoes Traduction Jacky Lavauzelle
Vasco de Gama

 

Traduction Jacky Lavauzelle

 

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Les préparatifs au combat
Tolède et la Galice

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« Também vem lá do Reino de Toledo,
« Du Royaume de Tolède, d’autres arrivent,
 Cidade nobre e antiga, a quem cercando

Ville ancienne et noble, qu’entoure…



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OS LUSIADAS CANTO IV

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Traduction Jacky Lavauzelle

Vasco de Gama par Gregorio Lopes

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LA MORT DU VETERAN CAMOES

Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie.

« Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. »
Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir.
Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. »
Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans.
Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….

Charles Magnin
Luiz de Camoëns
Revue des Deux Mondes
Période Initiale, tome 6

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Traduction Jacky Lavauzelle

ARTGITATO
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Camoes Os Lusiadas IV Traduction Jacky Lavauzelle

 OS LUSIADAS IV

LUIS DE CAMOES LES LUSIADES

Camoes Canto III

CAMOES OS LUSIADAS III-19 LES LUSIADES

Luís Vaz de Camões Les Lusiades
OS LUSIADAS III-19 LES LUSIADES III-19
LITTERATURE PORTUGAISE

Luis de Camoes Oeuvres obras Artgitato

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES III-19

OS LUSIADAS III-19

A Epopeia Portuguesa

 

CHANT III
Canto Terceiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso  19
Strophe 19

III-19

Image illustrative de l'article Vasco de Gama

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

 

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Luís Vaz de Camões Les Lusiades
OS LUSIADAS III-19
LES LUSIADES III-19

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« Tem o Tarragonês, que se fez claro
« Il y a là la Tarraconaise, qui fit
Sujeitando Parténope inquieta;
Soumettre le royaume de Parthénope agité ;…

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Vasco de Gama par Gregorio Lopes

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Luís Vaz de Camões Les Lusiades
OS LUSIADAS III-19 LES LUSIADES III-19
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

LA VIE DE LUIS DE CAMOES

La Plaza de Maria Pita A Coruña – La Corogne

La Plaza de Maria Pita A Coruña – La Corogne
Praza de María Pita
Galice – GaliciaGaliza

LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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  La Plaza de Maria Pita
LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

María Pita
La Corogne 1560 – 1643 Cambre

A lutté contre la Marine Anglaise
dirigée par Francis Drake (1540 -1596)
Et sauva la ville de La Corogne
en 1589

La Plaza de Maria Pita
la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-1 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-2
El Palacio Municipal
1908-1912
la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-3
Plaques commémoratives
Bataille de La Corogne
contre Francis Drake
en 1589
la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-4 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-5 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-6 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-7 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-8 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-10 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-11 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-12 la-plaza-de-maria-pita-a-coruna-la-corogne-artgitato-14
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La Plaza de Maria Pita
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Discurso en defensa del talento de las mugeres, y de su aptitud para el gobierno, y otros cargos en que se emplean los hombres
de Josefa Amar y Borbón

En España tenemos el exemplo de Juliana de Cibo, que sirvió como soldado en la guerra de Granada contra los Moros; de María de Estrada, que militó en las tropas de Hernán Cortés; de María Zontano, que asistió en el exército destinado para la conquista de Argel, en tiempo de Carlos V.; y de María Pita, que tanto se señaló en el sitio que pusieron los Ingleses a la Coruña, omitiendo otras muchas, por no ser posible mencionarlas todas en tan corto volumen.

Zaragoza y Junio 5 de 1786. Josepha Amar.

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María Pita
derrota a los ingleses sobre los muros de la Coruña

En Galicia, Compostela comparte con Roma por guardar el sepulcro del Apóstol la veneración del Orbe Católico; una gallega, María Pita, derrota a los ingleses sobre los muros de la Coruña; y de la Universidad compostelana se forma aquella legión sagrada que con el nombre de batallón literario se cubre de gloria en cien hechos de armas atestiguados por la venerada bandera, que acribillada a balazos se guarda como reliquia inestimable en el centro universitario de Santiago. Castilla, patria del Cid, tierra hidalga por excelencia, cuna de Isabel la Católica, tiene la gloria de conseguir con Aragón la unidad política de España; alienta después a aquellos Padilla, Bravo, Maldonado y el obispo Acuña, paladines de la libertad frente al soberbio poder de Carlos de Austria, y da en 1808 el fiero grito de Independencia, lanzando a su heroico pueblo, con rugidos de león sobre los cañones de Murat. Y Andalucía, la hermosa Andalucía, la que fue mora siete siglos, es al entrar en la unidad de la patria y en la unidad de la fe, la que hace posible la empresa de Colón, y la que le despide en Huelva para el Nuevo Mundo; y es también la que en Cádiz nutre toda la vida nacional en la suprema crisis de principio de este siglo, y proclama la primera constitución española, afirmando la existencia de la nación entre las angustias de un cerco, sin hacer caso de las bombas francesas, con estoicismo sublime y soberano.
El Regionalismo
de Francisco Seco de Lucena
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PUERTO DE A CORUÑA – LE PORT DE LA COROGNE

Puerto de A Coruña
Galice – GaliciaGaliza

PUERTO DE A CORUÑA
LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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 LE PORT DE LA COROGNE
PUERTO DE A CORUÑA
コラナ
Corunna
科伦纳

PUERTO DE A CORUÑA

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LA COROGNE AU XVIIIe SIECLE
A Coruña en el siglo XVIII

Los paquebotes del correo marítimo han contribuido notablemente, a fomentar el comercio de las Islas, y de Buenos Aires, desde el puerto de la Coruña, en el cual se halla establecido el navío de estos buques. Al mismo tiempo dan salida a algunos géneros, y frutos de la producción de Galicia, que antes no se conocían en Indias.
Les paquebots du courrier maritime ont contribué de manière significative à la promotion du commerce dans les îles, et à Buenos Aires, depuis le port de La Corogne. Dans le même temps, ils portaient des espèces et des fruits de la production de la Galice, qui étaient jusque-là inconnus en Inde.

Discurso sobre la educación popular sobre los artesanos y su fomento
de Pedro Rodríguez de Campomanes
(Asturias, 1723 – Madrid, 3 de febrero de 1802)

XIX
Del comercio exterior, y del que de España se hace a Indias, en particular
Du commerce extérieur et de ce que l’Espagne fait dans les Indes en particulier

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LA FLOTTE INVINCIBLE A LA COROGNE
dans
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

L’extrait de Strype se réduit à ceci, que la flotte invincible composoit 130 vaisseaux de 57868 tonneaux, 19295 soldats, 8450 matelots, 2088 esclaves, & 2630 grandes pieces d’artillerie de bronze de toute espece, sans compter 20 caravelles pour le service de l’armée navale, & 10 vaisseaux d’avis à 6 rames. Cette flotte, avant que de sortir du port de Lisbonne, coûtoit déjà au roi d’Espagne plus de 36 millions de France, évaluation de ce tems-là ; je ne dis pas évaluation de nos jours.

Le duc de Médina-Celi fit voile de l’embouchure du Tage avec cette belle flotte en 1588, & prit sa route vers le Nord. Elle essuya une premiere tempête qui écarta les vaisseaux les uns des autres, ensorte qu’ils ne purent se rejoindre ensemble qu’à la Corogne. Elle en partit le 12 Juillet, & entra dans le canal à la vûe des Anglois, qui la laisserent passer.

Le Blond, Bellin, Jaucourt
L’Encyclopédie
Première Edition
1751
Tome 6
pp. 879-880

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PUERTO DE A CORUÑA
LE PORT DE LA COROGNE

Acisclo Manzano : Homenaje a Balmis – Hommage à Balmis – A CORUÑA – 2003

Acisclo Manzano
homenaje a Balmis
Galice – GaliciaGaliza


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Acisclo Manzano
LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
——

Photos Jacky Lavauzelle
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 Acisclo Manzano
homenaje a Balmis
hommage à Balmis
2003
LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

Escultura de Acisclo Manzano por la que A Coruña rinde homenaje a Balmis. Inaugurada en el año 2003 en el Paseo del Parrote.
Sculpture d’Acisclo Manzano
La Corogne rend hommage à Balmis
La sculpture a été inaugurée en 2003 sur le Paseo del Parrote de La Corogne

Acisclo Manzano Freire nace en Orense en 1940
Acisclo Manzano est né à Orense (Ourense) en 1940

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Francisco Javier Balmis
vacuna de la viruela
vaccin de la variole
Alicante, 2 de diciembre de 1753 – Madrid, 12 de febrero de 1819
2 décembre 1753 – 12 février 1819

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Homenaje a Balmis
Hommage à Balmis

 a los niños huérfanos que partieron en la expedición
Balmis et les neuf orphelins qui partirent dans son expédition

acisclo-manzano-homenaje-a-balmis-hommage-a-balmis-a-coruna-2003-artgitato-1 acisclo-manzano-homenaje-a-balmis-hommage-a-balmis-a-coruna-2003-artgitato-3 acisclo-manzano-homenaje-a-balmis-hommage-a-balmis-a-coruna-2003-artgitato

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BALMIS A LA TÊTE
D’UNE EXPEDITION ESPAGNOLE

Juan Valera es tan de carne y hueso como el Sr. D. Manuel J. Quintana, el cual admito que es un monumento nacional, pero a condición de que se me conceda que es un monumento monolítico, de una sola pieza y sin juegos. Admito que un hombre sea sincero, sintiendo el furor pimpleo en vista de que una expedición española va a propagar la vacuna en América bajo la dirección de D. Francisco Balmis. Pero admítase también que puede ser sincero el poeta que quiere asuntos nuevos y formas nuevas, y busca y rebusca y encuentra algo original e inaudito en sus pensares de pensares, como dice doña Emilia Pardo de Bazán; en su espíritu y en su temperamento de artista refinado, nacido en el centro de una sociedad compleja, riquísima en experiencia, que tiene el cerebro excitadísimo por grandes gastos nerviosos y que ve más que vio nunca el mundo y siente especies de dolores, sino nuevos, renovados y complicados hasta lo infinito.

Mezclilla
 Baudelaire
de Leopoldo Alas

LA COROGNE – A CORUÑA – 科伦纳 – コラナ – Corunna

Galice – GaliciaGaliza
a-coruna-la-corogne-artgitato-espagne-espana

LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
——

Photos Jacky Lavauzelle
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  LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

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Ánimas
Monumento dedicado a la Virgen del Carmen

Monument dédié à la Vierge du Carmen

la-virgen-del-carmen-a-coruna-la-vierge-du-carmen-la-corogne-artgitato-3para consuelo del pueblo sufrido
pour consoler ceux qui souffrent

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Acisclo Manzano
Homenaje a Balmis
Hommage à Balmis
2003
acisclo-manzano-homenaje-a-balmis-hommage-a-balmis-a-coruna-2003-artgitato

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Puerto de La Coruña
Le Port de La Corogne

puerto-de-a-coruna-le-port-de-la-corogne-artgitato-6

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paseo-maritimo-alcalde-francisco-vazquez-a-coruna-la-corogne-artgitato
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Praza do Humor

LA COROGNE – A CORUÑA

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DEFINITION DE LA COROGNE
DANS
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
DE 1751

COROGNE (la), Géogr. mod. ville maritime d’Espagne, en Galice, avec un port très-commode. Long. 9. 20. lat. 43. 20.

L’Encyclopédie, 1re éd.
1751
Tome 4
p. 259

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ARBRE
de Guillaume Apollinaire
(extrait)

Elle pousse entre les bouleaux de la Finlande

Ce beau nègre en acier

La plus grande tristesse
C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne

Le vent vient du couchant
Le métal des caroubiers
Tout est plus triste qu’autrefois
Tous les dieux terrestres vieillissent
L’univers se plaint par ta voix
Et des êtres nouveaux surgissent
Trois par trois

Guillaume Apollinaire
Arbre
Calligrammes
Poèmes de la paix et de la guerre
1913-1916
NRF, 1918
pp. 32-34

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LES MOUSQUETAIRES
&
LA COROGNE

Tout l’équipage faisait silence.

Cinq minutes après, le commandant appela le lieutenant en second, qui remonta aussitôt, en ordonnant de mettre le cap sur la Corogne.

Pendant qu’on exécutait l’ordre donné, Aramis reparut sur le pont et vint s’asseoir contre le bastingage.

La nuit était arrivée, la lune n’était point encore venue, et cependant Aramis regardait opiniâtrement du côté de Belle-Isle. Yves s’approcha alors du commandant, qui était revenu prendre son poste à l’arrière, et, bien bas, bien humblement :

— Quelle route suivons-nous donc, capitaine ? demanda-t-il.

— Nous suivons la route qu’il plaît à Monseigneur, répondit l’officier.

Aramis passa la nuit accoudé sur le bastingage.

Yves, en s’approchant de lui, remarqua, le lendemain, que cette nuit avait dû être bien humide, car le bois sur lequel s’était appuyée la tête de l’évêque était trempé comme d’une rosée.

Qui sait ! cette rosée, c’était peut-être les premières larmes qui fussent tombées des yeux d’Aramis !

Quelle épitaphe eût valu celle-là, bon Porthos ?

Alexandre Dumas
Le Vicomte de Bragelonne
Michel Lévy frères
1876
pp. 782-784

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 LA COROGNE
dans
Les Fragments des mémoires
du colonel Vigo-Roussillon

La Guerre d’Espagne
1891

Le 21 décembre, la division partit de nuit, et fut bivouaquer, avec la garde impériale, près du village de Las-Rosas. On disait que l’empereur avait appris que les Anglais, qui, depuis la convention de Cintra, occupaient Lisbonne, avaient reçu des renforts importans ; que d’autres débarquemens avaient eu lieu à l’embouchure du Mondégo et à la Corogne ; que ces détachemens réunis avaient formé une armée anglaise de plus de 30,000 hommes, servant de réserve aux insurrections portugaise et espagnole ; qu’elle avait rallié les troupes battues et s’avançait avec elles en Espagne.

Le 27, marchant sur Benavente, nous passâmes le Duero à Tordesillas. Le 31 décembre, à Castrogonzalès, notre avant-garde atteignit l’arriôre-garde des Anglais, que nous suivions depuis plusieurs jours et qui se dirigeaient vers la Corogne, dans l’espoir de s’y rembarquer. Cinq cents chasseurs à cheval de la garde impériale, qui avaient passé l’Elza à la nage, furent surpris par 3,000 hommes de cavalerie anglaise. Ils durent revenir par le même chemin après avoir été assez maltraités. Leur colonel, M. Lefebvre-Desnouettes, fut fait prisonnier, par les Anglais, dans cette échauffourée.

Les Anglais avaient espéré surprendre, à Burgos, le 24 décembre, le corps du maréchal Soult, qu’ils savaient isolé. C’était un appât que leur avait tendu l’empereur et auquel ils avaient mordu. Mais ils avaient appris, vingt-quatre heures trop tôt, l’approche de l’empereur avec les corps du maréchal Ney et la garde. Les Anglais s’étaient arrêtés tout court, le 24, à Carrion, et ils avaient commencé le lendemain, vers la Corogne, une retraite que leurs habitudes et la nature du pays ne leur permettaient que d’effectuer très lentement.

On sait que le maréchal Soult laissa échapper les Anglais. Cependant l’empereur avait augmenté son corps de celui de Junot et avait mis à sa disposition le corps du maréchal Ney. Soult poursuivait ainsi 20,000 Anglais, déjà dans le plus grand désordre, avec 30,000 Français excellens. L’armée de sir John Moore courait les plus grands dangers, puisqu’elle arriva à la Corogne plusieurs jours avant la flotte qui devait la recueillir. Le maréchal Soult avait perdu trois jours à Lugo, quatre jours devant la Corogne, sans oser attaquer les Anglais. Ils s’échappèrent.

….

Le maréchal Soult marchait de Vigo sur Oporto. Le général Moore, tué à la Corogne, avait été remplacé dans le commandement des troupes anglaises, en Portugal, par sir Arthur Wellesley (depuis lord Wellington). Ce nouveau général avait organisé une armée anglo-portugaise, rallié les armées espagnoles, et remontait la vallée du Tage.

Anonyme
La Guerre d’Espagne
Fragments des mémoires du colonel Vigo-Roussillon
Revue des Deux Mondes
Troisième période
Tome 106
1891
pp. 127-157

LA VIRGEN DEL CARMEN A CORUÑA – LA VIERGE DU CARMEN LA COROGNE – Suso León

Monumento dedicado a la Virgen del Carmen
Galice – GaliciaGaliza

Ánimas
LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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 Monumento dedicado a la
Virgen del Carmen
Suso León
2008
LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

Monument dédié à la Vierge du Carmen
patronne des pêcheurs
2008

«LA VIRGEN DEL CARMEN»
para consuelo del pueblo sufrido
pour consoler ceux qui souffrent

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Sculpteur – Escultor
Suso León

« Un artista inclasificable y anárquico,  las creaciones de Suso León nacen de la voluntad de hacer obra formalmente libre. »
« Un artiste inclassable et anarchiques, les créations de Suso León découlent de la volonté de faire un travail formellement libre. »
(trad. J.L.)
in
http://www.susoleon.com/

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Coût – Costo
180.000 € [30 millions de pesetas]

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A l’initiative
La initiativa
Cofradía del Carmen y de la Aurora

fue bendecido por el arzobispo de Santiago, Julián Barrio
Le monument fut béni par l’archevêque de Saint-Jacques de Compostelle, Julian Barrio

la-virgen-del-carmen-a-coruna-la-vierge-du-carmen-la-corogne-artgitato-1

Todos los que conocemos el monte sabemos que la Virgen del Carmen es una trabajadora incansable.
Tous ceux qui connaissent la montagne savent que la Vierge du Carmen est un infatigable travailleur.

Muchas veces, un devoto se cura de alguna enfermedad incurable, y entonces lleno de admiración exclama: « ¡Un milagro de la Virgen del Carmen! ».
Souvent, un dévot qui guérit d’une maladie incurable, rempli d’admiration s’exclame : « Un miracle de la Vierge du Carmen ! »

Pero el devoto ignora que la Virgen del Carmen ha tenido que trabajar intensamente para poder curar el cuerpo enfermo.
Mais le dévot sait bien que la Vierge du Carmen a dû travailler dur pour soigner ce corps malade.

Otras veces un devoto se ha salvado de morir trágicamente, lleno de admiración exclamó: « ¡Un milagro! ». Pero el devoto ignora el esfuerzo supremo, el enorme sacrificio, la magnitud del trabajo que a la Virgen del Carmen le ha tocado realizar.
Parfois, un dévot a été sauvé d’une mort tragique, plein d’admiration il s’exclame : « Un miracle ! » Mais ce que le dévot ignore c’est l’effort suprême, l’énorme sacrifice, l’ampleur de l’œuvre que la Vierge du Carmen a eu à réaliser.

El Libro de la Virgen del Carmen:
 CAPÍTULO VI: MILAGROS DE LA VIRGEN DEL CARMEN
de Samael Aun Weor
Traduction Jacky Lavauzelle

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Vamos a relatar algunos milagros de la Virgen del Carmen:
Nous relaterons quelques miracles de la Vierge du Cramen :

1º) Alfredo Bello, se salvó de morir ahogado en una goleta, implorando a la Virgen del Carmen; navegaba Alfredo Bello en la zona del Canal de Panamá hacia la ciudad de Barranquilla, cuando la goleta estalló. Se hundió la nave entre las olas embravecidas del mar. No se veía sino cielo y agua, ni un rayo de esperanza y Alfredo Bello agarrado a un mísero tablón, imploraba a la Virgen del Carmen. Así se salvó el hombre; recibió auxilio a tiempo y lleno de admiración exclamó: « ¡Un milagro! ».
[Sauvetage d’Alfredo Bello après que son navire eu chaviré dans la zone du Canal de Panama ; il trouva une planche sur laquelle il eût la vie sauve (JL)]

El Libro de la Virgen del Carmen:
 CAPÍTULO VI: MILAGROS DE LA VIRGEN DEL CARMEN
de Samael Aun Weor

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LA POPULARITE DE LA
VIERGEN DEL CARMEN
EN ESPAGNE

« L’impression dont l’aspect de cette fosse saisissait ceux qui étaient debout sur ses bords se traduisait par mille dévotes éjaculations.

Vierge del Carmen ! — Vierge del Pilar ! — San-Francisco ! — San-Diego ! — San-Antonio ! s’écriait chacun, selon sa dévotion en l’une de ces vierges ou l’un de ces saints dont la popularité se balance à Madrid. »

Les Cimetières de Madrid
Revue des Deux Mondes
1835 – tome 1
Lord Feeling (Antoine Fontaney)

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Monumento dedicado a la Virgen del Carmen

Paseo Marítimo Alcalde Francisco Vázquez A CORUÑA – LA COROGNE

Paseo Marítimo Alcalde Francisco Vázquez
Galice – GaliciaGaliza

LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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  Paseo Marítimo Alcalde Francisco Vázquez
LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

O soir d’automne ! ô nuit d’amour ! heure divine !
Au parc seigneurial, l’évanouissement
Des arbre s’achevait mélancoliquement
Dans le brouillard subtil comme une cendre fine.

Georges Rodenbach
Brouillard
La Jeunesse blanche
1913
pp. 93-95

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Paysage alangui ! Sentimental décor !
Dont le vague évoquait ta Féerie, ô Shakespaere !
Et le Robin des Bois de Weber où soupire
Toute une douleur d’âme en des appels de cor 
Georges Rodenbach
Brouillard

paseo-maritimo-alcalde-francisco-vazquez-a-coruna-la-corogne-artgitato-3

Como la niebla fugaces,
Comme le brouillard fugace,
 Como……………
Comme …
Adolfo Berro

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Dans l’air, s’éparpillait l’humide éclaboussure
D’un jet d’eau qui laissait, sous le grand ciel blafard,
S’égoutter son sang pâle à travers le brouillard
Comme si l’ombre blanche avait une blessure.

Georges Rodenbach
Brouillard

paseo-maritimo-alcalde-francisco-vazquez-a-coruna-la-corogne-artgitato

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Georges Rodenbach
Brouillard
La Jeunesse blanche
1913
pp. 93-95

Mon Âme, je voudrais te faire souvenir
Du beau soir vaporeux, du soir de l’autre année,
Du soir dont nous aimions la verdure fanée
Avec l’amour qu’on a pour ce qui va finir.

Rappelle-toi l’étang du parc avec son île
Formant comme un navire à l’ancre, enguirlandé
De feuillage, où le clair de lune avait brodé
Toute une floraison diaphane et mobile.

Rappelle-toi ce clair de lune si troublant !
On eût dit dans le ciel un visage d’aïeule
Qui te disait d’aimer, de ne pas vivre seule
Et qui te souriait de son sourire blanc.

O soir d’automne ! ô nuit d’amour ! heure divine !
Au parc seigneurial, l’évanouissement
Des arbre s’achevait mélancoliquement
Dans le brouillard subtil comme une cendre fine.

Paysage alangui ! Sentimental décor !
Dont le vague évoquait ta Féerie, ô Shakespaere !
Et le Robin des Bois de Weber où soupire
Toute une douleur d’âme en des appels de cor !

Dans l’air, s’éparpillait l’humide éclaboussure
D’un jet d’eau qui laissait, sous le grand ciel blafard,
S’égoutter son sang pâle à travers le brouillard
Comme si l’ombre blanche avait une blessure.

On ne sait quel encens d’occultes encensoirs
Traînait sous le feuillage un vapeur bleuâtre,
Et l’on eût dit qu’au loin des escaliers d’albâtre
Entraînaient un cortège à de blancs reposoirs.

Les chemins s’emplissaient de vagues mousselines,
Les arbres n’étaient plus qu’un rêve aérien ;
On voyait tout se fondre, on n’entendait plus rien
Que des bruits de musique arrivant des collines,

De musique très lente et d’un rythme affligeant,
Comme si l’on chantait des absoutes de vierges
Où tout, le catafalque et la cire des cierges,
Serait d’un blanc de neige avec des pleurs d’argent.

Et cette impression funèbre était si forte
Dans le vent automnal et dans l’air indistinct
Qu’à voir la Lune pâle et son regard éteint,
O mon Âme, j’ai cru que la Lune était morte !

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Paseo Marítimo Alcalde Francisco Vázquez

ALPHONSE II – ALFONSO II -Альфонс II- 阿方索二世- PLACE DE L’ORIENT -Плаза-де-Ориенте – 东方广场

Madrid – Мадрид – 马德里
Plaza de Oriente Madrid
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Madrid Blason Artgitato  Madrid L'Ours & L'arbousier Artgitato La estatua del oso y del madroño

Photo Plaza de Oriente Jacky Lavauzelle
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PLAZA DE ORIENTE
La place de l’Orient
Плаза-де-Ориенте
东方广场

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ALPHONSE II
Roi des Asturies
ALFONSO II
Rey de Asturias
Альфонс II
阿方索二世

vers 759- 842
759年-842年
Roi des Asturies de 791 à 842
阿斯图里亚斯791-842国王
Rey de Asturias 791-842
Король Астурии 791-842

ALPHONSE II Alfonso II Rey de Asturias Roi des Asturies Plaza de Oriente Madrid Artgitato

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EVENEMENTS DE 791 à 842

 791. Ambassade du calife Haroun-al-Raschid , qui envoie à Charlemagne les clefs du Saint-Sépulcre. Grande victoire remportée sur Issem, roi de Cordoue , par Bermude Ier , roi des Asturies ; 60.000 Maures restent sur le champ de bataille. Charlemagne porte la guerre en Pannonie, bat les Avares, les repousse jusqu’au delà du Raab, dont les rives deviennent les limites de ,l’empire des Francs. Conspiration de Pépin le Rossu, fils naturel de Charlemagne. Il est enfermé dans le monastère de Pruym, dans les Ardennes. Révolte des Saxons. Ils massacrent les Francs, près des bouches de l’Elbe, chassent leurs mis- sionnaires, brûlent les églises et retournent au paganisme. Charlemagne châtie les rebelles. Publication des livres Carolins, où les évêques , francs, comprenant mal la décision du concile tenu à Nicée en 787, où il avait été décidé que les images des saints devaient recevoir une adoration honoraire opposée à l’adoration de latrie, qui n’appartient qu’à Dieu seul, condamnent à la fois l’erreur des Iconoclastes et la décision de ce concile.
792. Charlemagne entreprend de joindre l’Océan germanique au Pont-Euxin, par un canal qui réunit le Rhin et le Danube. Les pluies et le défaut de machines l’empêchent d’achever cet ouvrage. Concile de Ratisbonne, où fut condamnée l’hérésie de Félix d’Urgel, qui soutenait que Jésus- Christ n’était fils de Dieu que par adoption. Alphonse le Chaste, roi des Asturies, transfère sa résidence à Oviédo.
793. Nouvelle expédition de Pépin, fils de Charlemagne, contre les Avares. Les limites de l’empire sont portées jusqu’à la Save. Le calife de Cordoue, Hescham Ier , reprend Barcelone. Son armée passe les Pyrénées et s’avance jusqu’à Narbonne. Charlemagne lui oppose son fils Louis.
794. Concile de Francfort sur le Mein, où fut condamnée l’hérésie d’Elipand, de Tolède, et de Félix d’Urgel, touchant l’adoption qu’ils attribuaient au fils de Dieu, et où fut rejeté de nouveau l’article du concile de Nicée sur les images, article encore mal compris par les évêques francs. Offa, roi de Mercie et d’Estanglie, étant allé à Rome, pour recevoir l’absolution d’un meurtre qu’il avait commis, ordonne que tous ses sujets contribueraient à l’entretien du collège fondé par Ina (voy. l’année 725) : cette contribution fut dans la suite regardée par les papes comme un tribut que l’Angleterre leur devait, et appelée le denier de saint Pierre.
795. Charlemagne marche contre les Saxons et les défait. Abdoulwaked, général d’Hescham, remporte, en Galice, une grande victoire sur les chrétiens; mais, dans le même temps, le roi Alphonse défait les Sarrasins à Lédos, sur les frontières des Asturies. Léon III, pape.
796. Les Saxons implorent la clémence de Charlemagne, qui disperse leurs principales familles dans les diverses provinces de son empire. Léon III, successeur d’Adrien Ier , reconnaît la souveraineté de Charlemagne. Mort d’Hescham Ier . Ce prince avait achevé la mosquée de Cordoue, commencée par Abdérame Ier . Il avait établi, à Cordoue et dans différentes villes, des écoles où l’on enseignait l’arabe; les chrétiens sont forcés d’apprendre cette langue et de renoncer au latin.
797 L’impératrice Irène fait crever les yeux à son fils, Constantin V. Soulèvement des Saxons, suivi d’une nouvelle dévastation de leur pays.
798. Alphonse le Chaste s’avance jusqu’à Lisbonne; mais le Douro redevient bientôt la limite de son royaume. Charlemagne bâtit, sur le Weser, le fort d’Héristal, destiné à contenir les Saxons.
799. Le pape Léon III vient à Paderborn réclamer l’appui de Charlemagne contre les parents d’Adrien I er , qui avaient tenté de le faire assassiner. Les îles de Majorque, de Minorque et d’Iviça, délivrées du joug des Sarrasins par les Francs, se soumettent à Charlemagne. Concile d’Aix-la-Chapelle, où Félix d’Urgel fut enfin déposé.
800. Le 24 novembre, Charlemagne arrive à Rome, où le pape Léon III se justifie des accusations de ses ennemis. Le jour de Noël, Charlemagne reçoit la couronne impériale des mains du pape, qui répand l’huile sainte sur sa tête et le proclame « toujours auguste, grand et pacifique. » — Pendant son séjour à Rome, Charlemagne reçoit une ambassade franque, qui avait été envoyée, en Palestine, à l’église du Saint-Sépulcre : elle rapporte de la part d’Haroun-al-Raschid l’étendard de Jérusalem, les clefs du Saint-Sépulcre un éléphant et une horloge à roue. Ibrahim-ben-Aglab est nommé gouverneur de l’Afrique par Haroun. Après la mort de ce calife il se rendra indépendant. Kairoan sera la capitale du nouvel Etat.
801. Louis, loi d’Aquitaine, enlève Barcelone aux musulmans, après 7 mois de siège.
802. Charlemagne envoie des ambassadeurs à Constantinople pour négocier un traité d’alliance avec Irène. Les grands se révoltent et proclament empereur le patrice Nicéphore. Irène est reléguée dans l’île de Lesbos. L’assemblée d’Aix-la-Chapelle étend à toutes les provinces l’institution des Missi Dominici, envoyés royaux chargés de surveiller toutes les parties de l’empire. — Célèbre capitulaire de Villis. renfermant des renseignements curieux sur les revenus de Charlemagne, qui consistent principalement dans les produits de ses fermes et de ses métairies. Haroun-al-Raschid extermine la famille des Barméeides. Egbert, roi de Wesséx ou des Saxons occidentaux.
803. Traité conclu entre Charlemagne et Nicéphore, pour régler les limites des deux empires. L’empire d’Occident obtient l’Istrie, la Liburnie et la Dalmatie, à l’exception des villes maritimes de cette dernière province, qui restent à l’empire grec. Dernière révolte des Saxons, qui se soumettent aux décrets de l’assemblée de Saltz, en Franconie, qui leur impose des prêtres et des juges. 10 000 familles sont transplantées sur différents points de l’empire.
804. 2 e voyage du pape Léon III en France. — Entrevue avec Charlemagne.
806. Diète de Thionville. Charlemagne fait le partage de sa monarchie entre ses trois fils, Charles, Louis et Pépin. — Charlemagne reçoit à Thionville Obelerio, doge de Venise, le duc de Dalmatie et l’évêque de Jadres, qui lui demandent son arbitrage dans leurs débats particuliers. — Décret de l’assemblée de Nimègue, qui interdit la conversion des terres bénéficiaires en terres allodiales, conversion préjudiciable aux intérêts de l’empereur. — Louis, roi d’Aquitaine, reprend Pampelune sur les musulmans. Guerre entre Nicéphore et Haroun-al-Raschid. Les Arabes s’avancent jusqu’à Héraclée, et forcent l’empereur à payer de nouveau le tribut qu’il refusait. Ils conquièrent l’île de Chypre et ravagent Rhodes.
807. Le Franc Burchard cause de grandes pertes aux Sarrasins, qui faisaient de fréquentes des- centes dans les îles de Sardaigne et de Corse.
808. l ve descente des Normands en France, sous la conduite de Godefried, roi de Danemark. — Charlemagne fait construire des vaisseaux pour défendre tout le littoral, depuis l’embouchure du Tibre jusqu’à celle de l’Elbe. Importante station de Boulogne. Construction de l’église de Saint-Jacques de Compostelle.
809. Mort du calife Haroun-il-Raschid. — Amin, son fils aîné, lui succède. Le 2 e concile d’Aix-la-Chapelle adopte le sentiment de l’Église d’Espagne, qui faisait procéder le Saint-Esprit à la fois du Père et du Fils, et qui ajoutait le mot filioqne au symbole de Nicée. Cette addition, toujours combattue par les Grecs, ne fut acceptée en Italie qu’en 1055, au concile de Florence. Guerre de Nicéphore contre les Bulgares.
810. Godefried, roi de Danemark, remonte la Moselle avec 200 navires. Il est repoussé par Charlemagne. Son neveu, Fleming, lui succède. Abdérame, fils d’Al-Hakem, roi de Cordoue, soumet Huesca et Saragosse. Traité de paix conclu entre Charlemagne et Al-Hakem. Le roi d’Italie, Pépin, s’empare, sur les Vénitiens, de Brendolo, de Chiozza, de Pellestiïne et de Malamocco, mais ne peut prendre l’île de Rialto. Il meurt peu après, à l’âge de 34 ans. Comme il ne laissait point d’enfants légitimes, Charlemagne reste seul roi d’Italie.
811. Fleming, roi de Danemark, conclut la paix avec Charlemagne. X’Eyder devient la limite des deux Etats. Les Frisons, qui s’étaient unis aux Danois, sont privés par Charlemagne du droit de succession. Charlemagne conclut la paix avec le calife de Cordoue. L’Èbre est fixé comme limite des deux États. Les Bulgares, après une horrible dévastation de leur pays, implorent inutilement la paix; mais bientôt après ils exterminent l’empereur Nicéphore, avec son armée. Staurace, son fils, essaye de lui succéder, mais est renversé par son beau-frère, Michel Curopalate. Mort de Charles, fils aîné et héritier présomp- tif de Charlemagne. Le doge de Venise, Angelo Particiaco, transfère son siège de l’île de Malamocco, presque entièrement ruinée dans la dernière guerre contre Pépin, à Rialto, et y fait bâtir un palais qui subsista durant plusieurs siècles.
812. Michel I er fait la paix avec les Bulgares et envoie une ambassade à Charlemagne. Celui-ci ratifie le traité fait avec Nicéphore et ratifié par Michel. Par ce traité, Charlemagne rend les îles vénitiennes à l’empereur grec, qui est toujours le souverain nominal de Venise, et qui même confère le titre de consuls aux doges. Bernard, fils naturel de Pépin, est déclaré roi d’Italie.
813. Charlemagne fait couronner son fils Louis et se l’associe dans l’assemblée d’Aix-la-Chapelle. Le concile de Tours prescrit au clergé de prêcher en langue tudesque. aussi bien qu’en latin et en langue romane vulgaire. Michel I er recommence la guerre avec les Bulgares. Il est vaincu et abdique. Un de ses officiers, Léon V l’Arménien, lui succède. Amin, calife de Bagdad, est vaincu et mis à mort par son frère, Almamon, qui lui succède.
814. Charlemagne meurt à Aix-la-Chapelle. Il a eu pour historien Ëginhard, qui fut peut-être son gendre. — Louis le Pieux (le Débonnaire), son fils, lui succède. Il s’attache les Saxons et les Frisons en leur rendant le droit de succession, que Charlemagne leur avait ôté. — Il se plaint de ce que le pape Léon III ait puni les auteurs d’une conspiration sans en référer à l’empereur, patrice de Rome. Taher est chargé par le calife Almamon d’apaiser les révoltes qui s’étaient élevées en Orient.
815. Les Vénitiens enlèvent d’Alexandrie et transportent dans leur ville les reliques de saint Marc, que la république adopte pour patron.
816. Louis le Pieux est couronné empereur, à Reims, par le pape Etienne IV. Un concile, tenu à Rome, reconnaît que le pape, élu par les évêques et le clergé, doit être consacré devant les députés de l’empereur. Léon V, empereur d’Orient, repousse les Bulgares.
817. Louis le Pieux associe son fils Lothaire à l’empire. Il donne à Pépin l’Aquitaine, à Louis le Germanique la Bavière. Mécontentement et révolte de Bernard, fils de Pépin, roi d’Italie. Il est fait prisonnier et con- damné à perdre les yeux. Concile d’Aix-la-Chapelle, où Louis le Pieux travaille, avec le concours de Benoît d’Aniane, à établir l’uniformité dans les monastères des États francs, qu’on soumet universellement à la règle de saint Benoît. Pascal I er , pape, qui se fait ordonner sans attendre le consentement de l’empereur. Celui-ci lui laisse néanmoins le gouvernement de la ville et du duché de Rome, en gardant la souveraineté.
818. Mort d’Irmengarde, Ière femme de Louis le Pieux. Révolte de Cordoue, comprimée par Al-Hakem.
819. Louis le Pieux épouse Judith, fille de Welf, comte de Bavière. Fin des royaumes d’Essex et de Kent, qu’Egbert, roi de Wessex, réunit à ses États.
820. Les Normands ravagent les côtes de France, entre les embouchures de la Seine et de la Garonne. Michel le Bègue, officier de Léon V, conspire contre la vie de ce prince , qui le condamne à être brûlé vif. Ses complices poignardent Léon V. Avènement de Michel le Bègue. Taher, ayant obtenu du calife Almamon le gouvernement du Khorasan, le convertit en une souveraineté dont il transmet la possession à ses descendants. Il commence la dynastie des Tahériens.
821. Michel le Bègue s’associe son fils Théophile.
822. Louis le Pieux se soumet à une pénitence publique à Attigny, pour expier la mort de Bernard, son neveu. Mort d’Al-Hakem, calife de Cordoue. Son fils Abdérame II lui succède. Louis le Pieux envoie son fils Lothaire commander en Italie.
823. Lothaire est couronné empereur à Rome par le pape Pascal. — Naissance de Charles le Chauve, fils de Louis le Débonnaire et de Judith. Thomas, esclave fugitif, se fait passer pour Constantin V, fils d’Irène. Soutenu par les Arabes, il assiège Constantinople. Il est vaincu, puis livré par les habitants d’Andrinople, où il se défendit pendant 5 mois, à Michel le Bègue qui le fait mutiler.
824. Michel le Bègue envoie une ambassade à Louis le Pieux au sujet des Iconoclastes. Eugène II, pape. Vers cette époque, des Sarrasins d’Espagne forcés de quitter Cordoue à la suite d’une sédition et qui s’étaient retirés à Alexandrie s’emparent de l’île de Crête sur les Grecs et y fondent Candie, qui donnera son nom à toute l’île.
825. Capitulaire de Louis le Pieux sur les obligations des MissiDominici.
826. Hériolt, roi d’une partie du Jutland, vient recevoir à Mayence le baptême avec sa famille et ses compagnons d’armes. Ses sujets mécontents refusent de le reconnaître, et il est obligé de se fixer avec ses partisans dans le comté de Rhius- tri (Rustringen) , canton de l’Ost-Frise , que Louis le Pieux lui donna pour asile. Saint Anschaire et saint Autbert, tous 2 moines de Corbie, accompagnent Hériolt dans cette contrée et y forment l’école des missionnaires qui devaient prêcber le christianisme aux Normands.
827. Egbert le Grand, roi des 4 royaumes saxons, étend sa suprématie sur les 3 royaumes des Angles : ils payent tribut, mais conservent des rois particuliers. L’abbé Anségise compose le premier recueil des Capitulaires de Charlemagne, y compris ceux de Louis le Débonnaire. Avènement du pape Valentin, et de son successeur Grégoire IV.
828. Euphémius, général du patrice Photin, gouverneur de Sicile, que celui-ci avait chargé de diriger une attaque contre les Aglabites d’Afrique, se révolte, se fait proclamer empereur, puis, menacé par un rival, appelle les Aglabites d’Afrique qui s’empareront peu à peu de toute la Sicile. Révolte de Mérida comprimée par Abdérame II.
829. Mort de Michel le Bègue. Son fils Théophile lui succède sous la régence de sa mère Théodore. Saint Anschaire prêche le christianisme en Suède. Louis le Pieux assemble une diète à Worms et donne à son 4e fils Charles le Chauve l’Alémanie et la Rhétie avec une partie de la Bourgogne. Mécontentement de ses autres fils.
830. Saint Anschaire est nommé archevêque de Hambourg et légat du pape pour tout le N. de l’Europe. Les fils de Louis le Pieux, Lothaiffe, Louis et Pépin, se révoltent, s’avancent jusqu’à Verberie, font enfermer leur père à Soissons, et Judith leur belle-mère à Poitiers. L’empereur, soutenu par le clergé, est rétabli au mois d’octobre de la même année, dans une assemblée tenue à Nimègue. Le calife Almamon déclare la guerre à l’empereur Théophile, qui avait refusé de laisser partir pour Bagdad le savant archevêque de Thessalonique mandé par le calife.
831. Les Gascons de la Navarre secouent le joug des Francs sous le comte Aznar. Ils s’allient tantôt avec le roi des Asturies, tantôt avec les Arabes. Le gouverneur de la Catalogne se rend indépendant de Louis le Pieux. Louis le Pieux retire Judith de son couvent. Il renvoie ses fils dans leurs provinces. Les chefs de la dernière révolte sont condamnés à moi t. Louis se contente de les exiler.
832. Pépin, de retour en Aquitaine, prépare une nouvelle révolte contre son père qui le fait arrêter. Il est délivré par ses partisans. Les Arabes s’emparent de toute la Cilicie.
833. Louis le Pieux donne l’Aquitaine à son 4 e fils Charles. — Nouvelle révolte de Lothaire, de Louis et de Pépin. — Ils réunissent leurs troupes dans la haute Alsace. Avec le secours du pape Grégoire IV, ils s’emparent de la personne de leur père qui est abandonné par ses troupes au champ du Mensonge. Conduit à Soissons, il est soumis à une pénitence publique, dégradé, déposé, comme coupable des calamités publiques. Lothaire reprend le titre d’empereur que lui donnait l’acte de partage de l’empire de 817. Le calife Almamon meurt à Tarse, en Cilicie. Cette même année, il avait fait exécuter la mesure de deux degrés du méridien au désert de Sandjar entre Racca et Palmyre, pour servir à la détermination de la grandeur de la terre. Sous le règne de son frère et successeur Motassem les Turcs commencèrent à entrer au service des califes.
834. Louis et Pépin, irrités de la hauteur de Lothaire, se liguent contre lui. — Louis le Pieux est rétabli dans une assemblée d’évêques tenue à Saint-Denis. Il pardonne à Lothaire qui retourne en Italie. 835. Mort d’Alphome le Chaste. — Ramire I  lui succède. Diète de Thionville. Tout ce qui avait été dé- crété contre Louis le Pieux est déclaré nul. Le calife Motassem fonde sur le Tigre, à 10 kilomètres de Bagdad, la ville de Samarah ou Sermenrai, dont il fera sa capitale. — Prise de Palerme par les Sarrasins après un siège de 5 ans.
836. Baldimer, roi des Bulgares, renvoie sans rançon les prisonniers grecs. Abdérame II s’empare après un siège de 3 ans de Tolède révoltée.
837. Assemblée d’Aix-la-Chapelle où l’empereur donne à Charles la meilleure partie de la France, à l’instigation de Judith. L’empereur Théophile marche en personne contre les Arabes. Il s’avance jusqu’à Sozopetia et Mélitène, dévastant tout sur son passage. Les pirates normands s’établissent dans l’île de Walcheren, d’où ils remontent l’Escaut, la Meuse et le Wahal.
838. Descente des Normands en France, par la Loire, sous la conduire d’Hastings, qui pille Tours. Mort d’Egbert le Grand, roi d’Angleterre. Ethelwulf lui succède. Les Normands commencent à faire des descentes en Angleterre. Les Sarrasins surprennent et pillent Marseille. L’empereur Théophile est forcé à la retraite par les troupes de Motassem qui brûlent Amorium et Ancyre.
839. 3ème partage de l’empire des Francs entre Lothaire et Charles. Louis n’obtient que la Bavière. Révolte des fils de Pépin en Aquitaine. Elle est réprimée. Révolte de Louis le Germanique.
840. Louis le Pieux marche contie Louis le Germanique, le bat et meurt bientôt après de douleur, dans une île du Rhin près de Mayence. Charles le Chauve, fils de Judith, est reconnu roi de France. Il fait alliance avec Louis le Germanique contre Lothaire qui réclame tout l’héritage de Charlemagne et contre les fils de Pépin. Les Normands profitent de ces dissensions. Ils remontent la Seine jusqu’à Rouen, sous la conduite d’Oger le Danois.
841. Charles le Chauve et Louis le Germanique gagnent sur Lothaire et Pépin, leur neveu, la mémorable victoire de Fontanet (aujourd’hui Fontaines, petit bourg de l’Auxerrois, à 28 kilomètres S. 0. d’Auxerre).
842. Charles et Louis renouvellent solennellement leur alliance à Strasbourg. Les serments qu’ils prononcent en présence de leurs troupes sont les plus anciens monuments de la langue française et de la langue allemande. Avènement de la dynastie de Piast au trône de Pologne. Mort de l’empereur d’Orient Théophile. Son fils Michel III, l’Ivrogne, lui succède à l’âge de 6 ans, sous la tutelle de sa mère Théodora. — Rétablissement du culte des images. Extinction de l’hérésie des iconoclastes qui avait trouble l’empire pendant plus de 120 ans. Mort du calife Motassem. Son fils Watek-Billan lui succède. 

Marie-Nicolas Bouillet
Bouillet – Atlas universel d’histoire et géographie, 1865 (1865)
1865 – pp. 151-158
VIIIe siècle après Jésus-Christ
IXe siècle après Jésus-Christ


Alfonso_II_of_Asturias_tumbo Alphonse II, manuscrit de Saint-Jacques-de-Compostelle

 

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Alphonse II Espagne


Alphonse I Le Catholique – Plaza de Oriente Madrid Мадрид – 马德里

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ALPHONSE I des Asturies
Alphonse le Catholique
Alfonso I de Asturias
Rey de Asturias
Alfonso_I_el_Católico,_rey_de_Asturias Alphonse I Museo_del_Prado 

~700-757
Roi des Asturies de 739 à 757

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ALPHONSE I des Asturies Alfonse I Le catholique Alfonso I de Asturias Artgitati Plaza de Oriente

Les Grands moments du règne d’Alphonse I

739. Charles Martel achève la réduction de la Provence par la prise de Marseille. Mort de Favila, 2 e roi des Asturies. Son gendre, Alphonse I lui succède.
741 • Mort de Charles Martel, de Grégoire III et de Léon l’Isaurien. Carloman et Pépin, fils de Charles Martel, se partagent ses États. Pépin règne sur la Neustrie, la Bourgogne et la Provence ; Carlo- man sur l’Austrasie, l’Alémanie et la Thuringe.
742. Naissance de Charlemagne au château d’Ingelheim , près de Mayence. Alphonse I, le Catholique, enlève aux Arabes la meilleure partie de la Galice.
747. Carloman se retire dans le couvent du mont Cassin. — Pépin, son frère , hérite de ses possessions. Alphonse, roi des Asturies, chasse les Arabes des provinces de Galice, de Léon et de Castille.
757. L’empereur d’Orient, Constantin Copronyme, envoie à Pépin les premières orgues qui aient paru en France. Tassillon, duc de Bavière, se reconnaît vassal de Pépin. Expédition de Pépin contre les Saxons. Mort d’Alphonse Ier , roi des Asturies. Froïla lui succède. — »

Marie-Nicolas Bouillet
Bouillet – Atlas universel d’histoire et géographie, 1865 (1865)
1865 (pp. 146-151)
VIIIe siècle après Jésus-Christ

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« TUDELA, (Géog. mod.) ville d’Espagne dans la Navarre, capitale d’une merindade, à la droite de l’Ebre qu’on y passe sur un pont, à 4 lieues de Tarragone, à 15 au midi de Pampelune, & à 60 au nord-est de Madrid. On y compte dix paroisses, mais dépeuplées, & plusieurs couvens. Alphonse I. roi de Navarre & d’Arragon, la prit sur les Maures & lui accorda des privileges. Son terroir est fertile & produit d’excellent vin. Long. 16. 20. latit. 42. 6. »

Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd.
1751 – Tome 16, p. 736

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