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LA COROGNE – A CORUÑA – 科伦纳 – コラナ – Corunna

Galice – GaliciaGaliza
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LA COROGNE
A Coruña
科伦纳
コラナ
Corunna
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Photos Jacky Lavauzelle
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  LA COROGNE
A Coruña
コラナ
Corunna
科伦纳

LA COROGNE – A CORUÑA

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Ánimas
Monumento dedicado a la Virgen del Carmen

Monument dédié à la Vierge du Carmen

la-virgen-del-carmen-a-coruna-la-vierge-du-carmen-la-corogne-artgitato-3para consuelo del pueblo sufrido
pour consoler ceux qui souffrent

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Acisclo Manzano
Homenaje a Balmis
Hommage à Balmis
2003
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Puerto de La Coruña
Le Port de La Corogne

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Praza do Humor

LA COROGNE – A CORUÑA

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DEFINITION DE LA COROGNE
DANS
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
DE 1751

COROGNE (la), Géogr. mod. ville maritime d’Espagne, en Galice, avec un port très-commode. Long. 9. 20. lat. 43. 20.

L’Encyclopédie, 1re éd.
1751
Tome 4
p. 259

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ARBRE
de Guillaume Apollinaire
(extrait)

Elle pousse entre les bouleaux de la Finlande

Ce beau nègre en acier

La plus grande tristesse
C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne

Le vent vient du couchant
Le métal des caroubiers
Tout est plus triste qu’autrefois
Tous les dieux terrestres vieillissent
L’univers se plaint par ta voix
Et des êtres nouveaux surgissent
Trois par trois

Guillaume Apollinaire
Arbre
Calligrammes
Poèmes de la paix et de la guerre
1913-1916
NRF, 1918
pp. 32-34

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LES MOUSQUETAIRES
&
LA COROGNE

Tout l’équipage faisait silence.

Cinq minutes après, le commandant appela le lieutenant en second, qui remonta aussitôt, en ordonnant de mettre le cap sur la Corogne.

Pendant qu’on exécutait l’ordre donné, Aramis reparut sur le pont et vint s’asseoir contre le bastingage.

La nuit était arrivée, la lune n’était point encore venue, et cependant Aramis regardait opiniâtrement du côté de Belle-Isle. Yves s’approcha alors du commandant, qui était revenu prendre son poste à l’arrière, et, bien bas, bien humblement :

— Quelle route suivons-nous donc, capitaine ? demanda-t-il.

— Nous suivons la route qu’il plaît à Monseigneur, répondit l’officier.

Aramis passa la nuit accoudé sur le bastingage.

Yves, en s’approchant de lui, remarqua, le lendemain, que cette nuit avait dû être bien humide, car le bois sur lequel s’était appuyée la tête de l’évêque était trempé comme d’une rosée.

Qui sait ! cette rosée, c’était peut-être les premières larmes qui fussent tombées des yeux d’Aramis !

Quelle épitaphe eût valu celle-là, bon Porthos ?

Alexandre Dumas
Le Vicomte de Bragelonne
Michel Lévy frères
1876
pp. 782-784

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 LA COROGNE
dans
Les Fragments des mémoires
du colonel Vigo-Roussillon

La Guerre d’Espagne
1891

Le 21 décembre, la division partit de nuit, et fut bivouaquer, avec la garde impériale, près du village de Las-Rosas. On disait que l’empereur avait appris que les Anglais, qui, depuis la convention de Cintra, occupaient Lisbonne, avaient reçu des renforts importans ; que d’autres débarquemens avaient eu lieu à l’embouchure du Mondégo et à la Corogne ; que ces détachemens réunis avaient formé une armée anglaise de plus de 30,000 hommes, servant de réserve aux insurrections portugaise et espagnole ; qu’elle avait rallié les troupes battues et s’avançait avec elles en Espagne.

Le 27, marchant sur Benavente, nous passâmes le Duero à Tordesillas. Le 31 décembre, à Castrogonzalès, notre avant-garde atteignit l’arriôre-garde des Anglais, que nous suivions depuis plusieurs jours et qui se dirigeaient vers la Corogne, dans l’espoir de s’y rembarquer. Cinq cents chasseurs à cheval de la garde impériale, qui avaient passé l’Elza à la nage, furent surpris par 3,000 hommes de cavalerie anglaise. Ils durent revenir par le même chemin après avoir été assez maltraités. Leur colonel, M. Lefebvre-Desnouettes, fut fait prisonnier, par les Anglais, dans cette échauffourée.

Les Anglais avaient espéré surprendre, à Burgos, le 24 décembre, le corps du maréchal Soult, qu’ils savaient isolé. C’était un appât que leur avait tendu l’empereur et auquel ils avaient mordu. Mais ils avaient appris, vingt-quatre heures trop tôt, l’approche de l’empereur avec les corps du maréchal Ney et la garde. Les Anglais s’étaient arrêtés tout court, le 24, à Carrion, et ils avaient commencé le lendemain, vers la Corogne, une retraite que leurs habitudes et la nature du pays ne leur permettaient que d’effectuer très lentement.

On sait que le maréchal Soult laissa échapper les Anglais. Cependant l’empereur avait augmenté son corps de celui de Junot et avait mis à sa disposition le corps du maréchal Ney. Soult poursuivait ainsi 20,000 Anglais, déjà dans le plus grand désordre, avec 30,000 Français excellens. L’armée de sir John Moore courait les plus grands dangers, puisqu’elle arriva à la Corogne plusieurs jours avant la flotte qui devait la recueillir. Le maréchal Soult avait perdu trois jours à Lugo, quatre jours devant la Corogne, sans oser attaquer les Anglais. Ils s’échappèrent.

….

Le maréchal Soult marchait de Vigo sur Oporto. Le général Moore, tué à la Corogne, avait été remplacé dans le commandement des troupes anglaises, en Portugal, par sir Arthur Wellesley (depuis lord Wellington). Ce nouveau général avait organisé une armée anglo-portugaise, rallié les armées espagnoles, et remontait la vallée du Tage.

Anonyme
La Guerre d’Espagne
Fragments des mémoires du colonel Vigo-Roussillon
Revue des Deux Mondes
Troisième période
Tome 106
1891
pp. 127-157

LE THEÂTRE DE MARCELLUS – TEATRO DI MARCELLO – THEATER OF MARCELLUS – Theatrum Marcelli

ROME – ROMA
Campus Martius
Campo Marzio
Champs de Mars
Armoirie de Rome

 Photos  Jacky Lavauzelle

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Flag_of_Lazio

THEÂTRE DE MARCELLUS
TEATRO DI MARCELLO
THEATER OF MARCELLUS
Theatrum Marcelli

Construction entre 60 et 55 avant J.-C.

Quartier du Champs de Mars – Campus Martius – consacré aux triomphes des Généraux pendant la République

theâtre de Marcellus teatro di marcello theater of marcellus theatrum marcelli artgitato 1

« Annelets, terme d’Architecture, ce sont de petits listels ou filets, comme il y en a trois au chapiteau dorique du théatre de Marcellus dans Vignolle. On les nomme aussi armilles du Latin armillæ, un brasselet. »

EIDOUS & BLONDEL
ENCYCLOPEDIE – 1ère édition -1751 Tome 1
page 482 – DEFINITION D’ANNELET

theâtre de Marcellus teatro di marcello theater of marcellus theatrum marcelli artgitato 2

« En sortant du cirque, il laissa à sa droite les ruines gigantesques du palais impérial : plus loin, à sa gauche, le temple de Vesta ; plus loin encore, il effleura du bout de son manteau la maison de Colazzo da Rienzi, toute fraîchement sculptée, et qui devait sembler à cette époque un ouvrage d’ivoire sorti de la main patiente des Chinois. En marchant toujours, il joignit et dépassa, le laissant à sa droite, le théâtre de Marcellus, une des forteresses des Savelli ; puis il prit la rue qui, en longeant le théâtre de Pompée, point de repère des Orsini au centre de Rome, se rendait directement par la Vallicella à la basilique de Constantin. »

ALEXANDRE DUMAS
ISAAC LEQUEDEM
Urbi et Orbi

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« Dans tous les lieux qui nous retraceront la mémoire de Virgile, nous ne nous lasserons point d’en parler, parce que nous l’aimons pour la beauté de son caractère, comme nous l’admirons pour l’excellence de sa muse. Une pensée heureuse dans les écrits de ses rivaux, lui plaisait autant que s’il l’avait inventée lui-même. Telle était la générosité de son cœur, qu’il n’était pas piqué qu’un autre s’appropriât la gloire de son travail. Sa modestie lui valut le beau surnom qu’il portait. Enfin il effaçoit tous les poëtes de son tems, & tous ne pouvaient s’empêcher de la chérir. On sait avec quel art il inséra dans l’Enéide l’éloge du fils d’Octavie, & nous n’oublierons pas cette particularité, en parlant du théâtre de Marcellus. (D. J.) »

JAUCOURT
L’ENCYCLOPEDIE – 1ère édition -1751
Tome 12 – P. 474 – Définition de PETULA

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ARCHIVES

Roma  Rome Teatro di Marcello Bilderbuch für Kinder 1810 Théâtre de Marcellus Vue du théâtre Étienne Dupérac 1575

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Photos Jacky Lavauzelle
artgitato
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