მკრთალი ნათელი სავსე მთვარისა mk’rtali nateli savse mtvarisa Dans la pleine lune éclatante მშობელს ქვეყანას ზედ მოჰფენოდა mshobels kveq’anas zed mohpenoda Le pays s’est endormi profondément…
***** POEME DE ILIA TCHAVTCHAVADZE ილია ჭავჭავაძე LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა POESIE GEORGIENNE ქართული პოეზია
ტყემ მოისხა ფოთოლი,
La forêt se recouvre de son épais feuillage
Tqem moiskha potoli,
აგერ მერცხალიც ჭყივის,
Ager mertskhalits chqivis,
D’où s’échappe le chant d’une hirondelle,…
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28 იანვარი, 1861 წ. 28 janvier 1861 პეტერბურგი Petersburg
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POEME DE ILIA TCHAVTCHAVADZE
ილია ჭავჭავაძე
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
Comme le soulignait Eugène-Melchior de Vogüé, en 1884, la Géorgie a été une terre aimée des grands poètes russes :
« Durant la première moitié de ce siècle, le Caucase fut pour la Russie ce que l’Afrique était pour nous, une terre d’aventures et de rêves, où les plus fous et les plus forts allaient jeter leur gourme de jeunesse. Mais tandis qu’Alger ne nous renvoyait que de bons officiers, Tiflis rendait des poètes. On comprend la fascination de ce pays merveilleux ; il offrait aux jeunes Russes ce qui leur manquait le plus : des montagnes, du soleil, de la liberté. Là-bas, tout au bout de l’accablante plaine de neige, l’Elbrouz, « la cime des bienheureux, » dressait dans l’azur ses glaciers étincelans. Par-delà la montagne, c’était l’Asie et ses féeries, nature superbe, peuples pittoresques, torrens chantans sous les platanes, filles de Kabarda dansant dans les aouls du Térek ; la large vie des bivouacs dans la forêt, la gloire ramassée sous le drapeau des héros légendaires : Paskévitch, Yermolof, Rariatinsky. Tous ceux qui étaient blasés ou croyaient l’être dans les ennuis de Pétersbourg couraient là-bas ; à tous on pouvait appliquer le vers de Musset :
Ils avaient la Lara, Manfred et le Corsaire ;
et l’obsession de Byron était si forte sur cette génération que leurs yeux prévenus voyaient l’Orient, où ils vivaient, à travers la fantaisie du poète. Tous jouaient au Childe-Harold et rapportaient des vers dont quelques-uns seront immortels. Ce fut au Caucase que débutèrent Pouchkine, Griboyédof, Lermontof ; mais, dans le Prisonnier du Caucase de Pouchkine comme dans le Démon de Lermontof, la leçon apprise transfigure les paysages et les hommes, les sauvages Lesghiennes sont de touchantes héroïnes, sœurs d’Haïdée et de la Fiancée d’Abydos. »
Eugène-Melchior de Vogüé
Les Grands écrivains russes contemporains
Revue des Deux Mondes
Troisième Période
Tome 64
1884
Tu andas de alma em alma errando, errando,
Errant, tu marches d’âme en âme, errant, Como de santuario em santuario.
Comme de sanctuaire en sanctuaire. És o secréto e mystico templario
Tu es le temple secret et mystique As almas, em silencio, contemplando.
Que les âmes, en silence, contemplent.
*
Não sei que de harpas ha em ti vibrando,
Je ne sais pas comment en toi les harpes vibrent, Que sons de peregrino estradivário,
Je ne sais pas quels sons de stradivarius voyageur, Que lembras reverencias de sacrario
Je ne sais pas quels souvenirs de sacrements E de vózes celestes murmurando.
Et de voix célestes en toi murmurent.
*
Mas sei que de alma em alma andas perdido,
Mais je sais que d’âme en âme tu marches perdu, Atraz de um bello mundo indefinido
A travers un beau monde indéfini De Silencio, de Amor, de Maravilha.
De Silence, d’Amour, de Merveille.
*
Vae! Sonhador das nobres reverencias!
Va ! Rêveur des nobles révérences ! A alma da Fé tem d’essas florescencias,
L’âme de la foi a de telles floraisons, Mesmo da Morte resuscita e brilha!
Que, même dans la Mort, elle ressuscite et brille encore !
« No Brasil, a lírica simbolista sente diretamente as influências da França, sem passar pela experiência portuguesa, como aconteceu nas escolas literárias anteriores. Em 1891, um grupo de poetas do Rio de Janeiro, reunido em torno da Folha Popular, introduz a nova moda poética. Entre eles se destaca a figura de João da Cruz e Sousa (1861–1897). Podemos distinguir duas fases no seu itinerário poético: com a publicação de Missal e Broquéis (1893), Cruz e Sousa imita o gosto baudelairiano pelo erotismo e o satanismo; mais tarde, na fase da maturidade, ele repudia a atitude decadente, estranha à realidade brasileira, enveredando pelo filão do lirismo metafísico, místico, religioso. Simbolista mais fecundo é o mineiro Alphonsus de Guimaraens (1870–1921). Ele soube conciliar o anseio de transcendência, característica essencial do Simbolismo, com a sua fé católica, sublimizando o esoterismo no cristianismo. Usando com uma certa parcimônia as inovações técnicas da estética simbolista — rimas internas, aliterações, assonâncias, extrema preocupação com o ritmo do verso, léxico requintado, frouxidão sintática, metáfora sinestética —, Guimaraens constrói uma poesia altamente melódica. Antológico é o seu poema Ismália, onde a « Lua », a « torre », a « loucura » são símbolos da alma humana, dividida entre o mundo da realidade, da sombra, e o mundo do sonho, da verdade transcendental. »
Dicionário de Cultura Básica por Salvatore D’ Onofrio
Simbolismo Symbolisme
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Cruz e Sousa & Alphonsus Guimaraens
LA LITTERATURE SYMBOLISTE AU BRESIL
Au Brésil, les symbolistes tirent directement leurs influences de la France, sans passer par une expérience portugaise, comme cela est arrivé dans les écoles littéraires précédentes. En 1891, un groupe de poètes de Rio de Janeiro, se réunissent autour de la Folha Popular, la « Feuille Populaire », qui représente cette nouvelle mode poétique. Parmi eux se trouve la figure de João da Cruz e Sousa (1861-1897). On peut distinguer deux phases dans son parcours poétique : avec la publication du Missal et Broquéis (1893), Cruz e Sousa imite le goût baudelairien pour l’érotisme et le satanisme ; plus tard, dans sa maturité, il répudiera cette attitude décadente, étrangère à la réalité brésilienne en se lançant dans un lyrisme métaphysique, mystique, religieux.
Un symbolisme plus fécond se retrouve chez Alphonsus Guimaraens (1870-1921). Il savait concilier la transcendance du désir, caractéristique essentielle du symbolisme, avec sa foi catholique, en sublimant l’ésotérisme dans le christianisme. Il utilisa certaines innovations techniques de l’esthétique symboliste : rime interne, allitération, assonance, extrême préoccupation au rythme des vers, lexique raffiné, le laxisme syntaxique, métaphore synesthésique – Guimaraens construit une poésie très mélodique. Anthologique est son poème Ismaïlia, où la « Lua« , la « torre« , la « loucura » (« Lune », la « tour », la « folie ») sont des symboles de l’âme humaine, séparant monde de la réalité, obscur, et le monde du rêve, de la vérité transcendantale.
Dictionnaire de la culture de base par Salvatore D ‘Onofrio
Symbolisme
Trad. (JL) du texte de Salvatore D’ Onofrio
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POEMAS João da Cruz e Sousa
Poésie de Cruz e Sousa
Nas formas voluptuosas o Soneto
Des formes voluptueuses, le Sonnet Tem fascinante, cálida fragrância
A cette douce et fascinante fragrance E as leves, langues curvas de elegância
Et les lumières, les langoureuses courbes d’élégance De extravagante e mórbido esqueleto.
D’un squelette extravagant et putréfié.
*
A graça nobre e grave do quarteto
La grâce noble et grave du quatrain Recebe a original intolerância,
Reçoit l’originale intolérance, Toda a sutil, secreta extravagância
Toute la subtile et secrète extravagance Que transborda terceto por terceto.
Qui, de tercet en tercet, se déverse.
*
E como um singular polichinelo
Et comme un polichinelle singulier Ondula, ondeia, curioso e belo,
Ondule, il navigue, beau et curieux, O Soneto, nas formas caprichosas.
Le Sonnet, dans des aspects capricieux.
*
As rimas dão-lhe a púrpura vetusta
Les rimes lui donnent cette vieille patine pourpre E na mais rara procissão augusta
Et dans cette rare procession auguste Surge o Sonho das almas dolorosas…
Se lève le Rêve des âmes douloureuses …
Eu não busco saber o inevitável
Je ne cherche pas à connaître l’inévitable Das espirais da tua vi matéria.
Des spirales de ta vie matérielle. Não quero cogitar da paz funérea
Je ne veux pas penser à la paix funéraire Que envolve todo o ser inconsolável.
Qui implique tout être inconsolable.
*
Bem sei que no teu circulo maleável
Je sais bien que dans ton cercle malléable De vida transitória e mágoa seria
De vie transitoire et de chagrin d’amour Há manchas dessa orgânica miséria
Il y a des taches de cette misère organique Do mundo contingente , imponderável.
Du monde contingent, impondérable.
*
Mas o que eu amo no teu ser obscuro
Mais ce que j’aime dans de ton être obscur E o evangélico mistério puro
C’est le pur mystère évangélique Do sacrifício que te torna heroína.
Du sacrifice qui te fait héroïne.
*
São certos raios da tu’alma ansiosa
Ils sont vrais les rayons de ton âme anxieuse E certa luz misericordiosa,
Et vraie la lumière miséricordieuse, E certa auréola que te fez divina!
Et vraie l’auréole qui te rend divine !
MUSEU DO CHIADO
Museu de Arte Contemporânea do Chiado
Photo Jacky Lavauzelle
exposição em Lisboa
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Dançarino
LE DANSEUR
Tomás Costa
1888
Au Musée du Chiado
de Lisbonne
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« Sieh, wie sie durcheinander in kühnen Schlangen sich winden, Voyez comme, dans de serpentines vagues, ils se vrillent , Wie mit geflügeltem Schritt schweben auf schlüpfrigem Plan.
Comme volent ces pas ailés qui sur le sol glissent. Seh’ ich flüchtige Schatten von ihren Leibern geschieden?
Des ombres fugaces de leurs corps sortent-elles ? Ist es Elysiums Hain, der den Erstaunten umfängt?
Ou sont-ce des esprits qui les enveloppent de leurs ailes ? Wie, vom Zephyr gewiegt, der leichte Rauch durch die Luft schwimmt,
Comme, secouée par le Zéphyr, la fumée légère dans l’air se répand, Wie sich leise der Kahn schaukelt auf silberner Flut,
Avec la douceur du bateau qui se balance sur une mer d’argent, Hüpft der gelehrige Fuß auf des Takts melodischen Wellen,
Le pied docile saute sur les ondes mélodieuses de la cadence, Säuselndes Saitengetön hebt den ätherischen Leib. »
Le son de cordes grésillant soulève ces corps éthérés qui dansent. Der Tanz
La Danse Friedrich von Schiller
(Trad. allemand J. Lavauzelle)
« Veja como, em serpentinas vagas, eles torcem, Como estes passos alados voam neste chão. Sombras fugazes de seus corpos saem? Ou são espíritos que os envolvem com suas asas? Como, abalada pelo Zephyr, a fumaça do ar se espalha, Com a doçura do barco balançando em um mar de prata, O pé dócil salta nas ondas melodiosas de cadência, O som de cordas chiando eleva esses corpos etéreos que dançam. »
(Traduction J Lavauzelle)
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Discípulo de Soares dos Reis, Falguière e Antonin Mercier,Marques de Oliveira
Escola de Belas-Artes do Porto
3ª medalha na Exposição Universal de 1889
2ª medalha na Exposição Universal de 1900.
1ª medalha em escultura na Sociedade de Belas-Artes
2ª medalha na Exposição de Barcelona.
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Disciple de Soares dos Reis, Falguière et Antonin Mercier, Marques de Oliveira
École des Beaux-Arts de Porto
3ème médaille à l’Exposition Universelle de 1889
2ème médaille à l’Exposition Universelle de 1900.
1ère médaille en sculpture à la Société des Beaux-Arts
2ème médaille à l’exposition de Barcelone.
MUSEU DO CHIADO
Museu de Arte Contemporânea do Chiado
Photo Jacky Lavauzelle
exposição em Lisboa
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DAVID
Tomás Costa
1890
Au Musée du Chiado
de Lisbonne
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« David n’avait que sa fronde
Pour lutter contre le géant ;
Mais au fond de son cœur d’enfant
Habitait une foi profonde :
Il savait bien que l’Éternel
Combattrait avec lui pour sauver Israël.
Il avançait ferme et tranquille
Contre le Philistin puissant,
Qui, l’œil hautain et méprisant,
Riait de son air juvénile
Et se moquait de l’Éternel
Qui choisissait David pour sauver Israël. »
David
Alice de Chambrier Au delà Editions Fischbacher – 1886
« David tinha apenas seu estilingue
Para lutar contra o gigante;
Mas no fundo do coração do seu filho
Vivi uma fé profunda:
Ele sabia bem que o Senhor
Lute com ele para salvar Israel.
Ele estava andando firme e quieto Contra o poderoso Filisteu, Quem, o olho arrogante e desdenhoso, Parecia juvenil E zombou do Senhor Quem escolheu Davi para salvar Israel? «
« Mais, sans trembler, d’une main sûre,
L’enfant que son Dieu dirigeait,
Fit au colosse, d’un seul jet,
Une inguérissable blessure.
Et c’est ainsi que l’Éternel,
Selon son bon plaisir, délivrait Israël. »
David
Alice de Chambrier Au delà Editions Fischbacher – 1886
« Mas, sem tremer, com uma mão segura, A criança que o seu Deus dirigiu, Provocado no colosso, em um único jato, Uma ferida incurável. E é assim que o Eterno, De acordo com seu prazer, entregou Israel « .
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Discípulo de Soares dos Reis, Falguière e Antonin Mercier,Marques de Oliveira
Escola de Belas-Artes do Porto
3ª medalha na Exposição Universal de 1889
2ª medalha na Exposição Universal de 1900.
1ª medalha em escultura na Sociedade de Belas-Artes
2ª medalha na Exposição de Barcelona.
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Disciple de Soares dos Reis, Falguière et Antonin Mercier, Marques de Oliveira
École des Beaux-Arts de Porto
3ème médaille à l’Exposition Universelle de 1889
2ème médaille à l’Exposition Universelle de 1900.
1ère médaille en sculpture à la Société des Beaux-Arts
2ème médaille à l’exposition de Barcelone.