POESIE DE GIORGI LEONIDZE – NOTES DE VOYAGE – TAMERLAN- POESIE GEORGIENNE – ქართული პოეზია

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GIORGI LEONIDZE
LITTERATURE GEORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

POESIE DE GIORGI LEONIDZE - NOTES DE VOYAGE - ANANOURI - POESIE GEORGIENNE - ქართული პოეზია
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

POESIE DE GIORGI LEONIDZE - NOTES DE VOYAGE - ANANOURI - POESIE GEORGIENNE - ქართული პოეზია

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POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

GIORGI LEONIDZE
გიორგი ლეონიძე

27 დეკემბერი, 1899 – 9 აგვისტო, 1966
27 septembre 1899 – 9 août 1966

TRADUCTION & PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 Giorgi Leonidze

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LES NOTES DE VOYAGE DE GIORGI LEONIDZE
მოგზაურობა სამშობლოში
mogzauroba samshobloshi
6. თემურის ხანძართ ნატისუსალი…
6. temuris khandzart nat’isusali…
6. Les massacres de Tamerlan …

TAMERLAN
თემურის

მთვარე კაშკაშებს მტრედისფერ ბურში,
mtvare kashkashebs mtredisper burshi,
La lune brille sur les cimes,…

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La Géorgie et sa capitale Tiflis (დედაქალაქ ტიფლისი) furent soumise en 1386. Plusieurs autres conquêtes de Timour suivirent, en 1391, en 1400. En 1401, Tamerlan, né Timour, reçut le serment de soumission de Melek-Gourghin. Après le massacre des Chevaliers de Rhodes à Smyrne, Tamerlan revient en Géorgie un an plus tard en 1403, détruisant toutes les églises de la capitale et d’ailleurs et massacrant des milliers de Géorgiens.

 

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TAMERLAN
TIMOUR
TIMUR-LANG
dit Timour le Boiteux ou Timour le Grand
Né le 8 avril 1336 – Décédé le 18 février 1405

L’EMPIRE DE TAMERLAN A SA MORT
L’empire Timouride en 1405

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TAMERLAN
Par Voltaire

De Tamerlan.

 

Timour, que je nommerai Tamerlan pour me conformer à l’usage, descendait de Gengis par les femmes, selon les meilleurs historiens. Il naquit, l’an 1357, dans la ville de Cash, territoire de l’ancienne Sogdiane, où les Grecs pénétrèrent autrefois sous Alexandre, et où ils fondèrent des colonies. C’est aujourd’hui le pays des Usbecs. Il commence à la rivière du Gion, ou de l’Oxus, dont la source est dans le petit Thibet, environ à sept cents lieues de la source du Tigre et de l’Euphrate. C’est ce même fleuve Gion dont il est parlé dans la Genèse, et qui coulait d’une même fontaine avec l’Euphrate et le Tigre : il faut que les choses aient bien changé.

Il n’était ni musulman ni de la secte du grand lama ; mais il reconnaissait un seul Dieu, comme les lettrés chinois, et en cela marquait un grand sens dont des peuples plus polis ont manqué. On ne voit point de superstition ni chez lui ni dans ses armées : il souffrait également les musulmans, les lamistes, les brames, les guèbres, les juifs, et ceux qu’on nomme idolâtres ; il assista même, en passant vers le mont Liban, aux cérémonies religieuses des moines maronites qui habitent dans ces montagnes : il avait seulement le faible de l’astrologie judiciaire, erreur commune à tous les hommes, et dont nous ne faisons que de sortir. Il n’était pas savant, mais il fit élever ses petits-fils dans les sciences. Le fameux Oulougbeg, qui lui succéda dans les États de la Transoxane, fonda dans Samarcande la première académie des sciences, fit mesurer la terre, et eut part à la composition des tables astronomiques qui portent son nom ; semblable en cela au roi Alphonse X de Castille, qui l’avait précédé de plus de cent années. Aujourd’hui la grandeur de Samarcande est tombée avec les sciences, et ce pays, occupé par les Tartares Usbecs, est redevenu barbare pour refleurir peut-être un jour.

Sa postérité règne encore dans l’Indoustan, que l’on appelle Mogol, et qui tient ce nom des Tartares-Mogols de Gengis, dont Tamerlan descendait par les femmes. Une autre branche de sa race régna en Perse jusqu’à ce qu’une autre dynastie de princes tartares de la faction du mouton blanc s’en empara, en 1468. Si nous songeons que les Turcs sont aussi d’origine tartare, si nous nous souvenons qu’Attila descendait des mêmes peuples, tout cela confirmera ce que nous avons déjà dit que les Tartares ont conquis presque toute la terre : nous en avons vu la raison. Ils n’avaient rien à perdre ; ils étaient plus robustes, plus endurcis que les autres peuples. Mais depuis que les Tartares de l’Orient, ayant subjugué une seconde fois la Chine dans le dernier siècle, n’ont fait qu’un État de la Chine et de cette Tartarie orientale ; depuis que l’empire de Russie s’est étendu et civilisé ; depuis enfin que la terre est hérissée de remparts bordés d’artillerie, ces grandes émigrations ne sont plus à craindre ; les nations polies sont à couvert des irruptions de ces sauvages. Toute la Tartarie, excepté la Chinoise, ne renferme plus que des hordes misérables, qui seraient trop heureuses d’être conquises à leur tour, s’il ne valait pas encore mieux être libre que civilisé.

Voltaire
Essai sur les mœurs et l’esprit des nations
Chapitre LXXXVIII
DE TAMERLAN
Éd. Garnier – Tome 12

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Giorgi Leonidze, Jacky Lavauzelle traduction
Monument à Giorgi Leonidze à Tbilissi
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