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LA GAVOTTE Sonnet de GABRIELE D’ANNUNZIO – Sonetto : LA GAVOTTA

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

 Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

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La Gavotta

Sonetto

La Gavotte

Sonnet


Ieri un vivo rondò del Cimarosa
Hier, un rondo animé de Cimarosa
da la spinetta al fin gli echi sopiti
de l’épinette illumina enfin les échos apaisés
 ne’ campi de gli arazzi scoloriti
des champs des tapisseries fanées
 riscosse e fra le tende alte di rosa.
entre les grands rideaux roses.

Domenico Cimarosa Gabriele d'Annunzio

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Gabriele d'Annunzio Portrait de Niccolò Jommelli (1714-1774)

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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LA VALSE BRUNE Chanson de Georges Villard et Georges Krier

SELECTION ARTGITATO

CHANSON FRANCAISE
LA VALSE BRUNE CHANSON


 

PAROLES de Georges VILLARD (18xx-1927)
MUSIQUE de Georges KRIER (1872-1946)
   

 

 
LA VALSE BRUNE
1909

Paroles de Georges Villard
Musique de Georges Krier
 Valse

PREMIER COUPLET
Ils ne sont pas des gens à valse lente
Les bons rôdeurs qui glissent dans la nuit
Ils lui préfèrent la valse entraînante
Souple, rapide où l’on tourne sans bruit
Silencieux ils enlacent leurs belles
Mêlant la colle avec le cotillon
Légers, légers ils partent avec elle
Dans un gai tourbillon.

REFRAIN
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumière importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune,
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.

SECOND COUPLET
Ils ne sont pas tendres pour leurs épouses
Et, quand il faut, savent les corriger,
Un seul soupçon de leurs âmes jalouses,
Et les rôdeurs sont prêts à se venger.
Tandis qu’ils font à Berthe, à Léonore
Un madrigal en vers de leur façon
Un brave agent de son talon sonore
Souligne la chanson.

REFRAIN
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumière importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune,
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.

TROISIEME COUPLET
Quand le rôdeur, dans la nuit, part en chasse
Et qu’à la gorge il saisit un passant,
Les bons amis, pour que tout bruit s’efface,
Non loin de lui chantent en s’enlaçant.
Tandis qu’il pille un logis magnifique,
Où d’un combat qu’il sait sortir vainqueur,
Les bons bourgeois grisés par la musique
Murmurent tous en chœur :

REFRAIN
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumière importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la valse brune
Des chevaliers de la lune,
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.

EN MADRIGAL KARLFELDT -Texte & Traduction- Un Madrigal

Traduction – Texte Bilingue
Erik Axel Karlfeldts dikter
EN MAGRIGAL KARLFELDT

LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE

svensk litteratur
svensk poesi

Erik Axel Karlfeldt
1864 – 1931

En Madrigal Karlfeldt Un Madrigal Erik Axel Karlfeldt Poésie Artgitato Traduction

 

Traduction Jacky Lavauzelle

 Fridolins Lustgård och Dalmålningar på rim
Le Jardin de Fridolin
&
Peintures Dalécarliennes en vers
1901


EN MADRIGAL

Un Madrigal

 

Nu vill jag sitta på svällande tuva,
Maintenant, je veux m’asseoir sur une touffe d’herbe douillette,
 
 spotta fiolen på halsen och skruva,
cracher sur mon violon et le régler,
 driven och lärd i mitt sångarekall.
comme le ferait un chanteur averti.
 Kvinnkön du ljuva,
Douce femme,
 
 hör en förtjusande, ny madrigal.
entends ce nouveau et charmant madrigal.
*

 Sjöng jag om vårlek, som ynglingar göra,
Je chantais le printemps, comme le font les jeunes garçons,
 
 vände du till mig ditt rosiga öra,
tu tournas vers moi ton oreille de rose,
 
 log så huldsaligt och utbrast: Så sött!
souriante, tu me susurras : « Que c’est beau ! »
 Sjöng jag på allvar ur brusande lunga,
Je chantais sérieusement à pleins poumons,
 manligt, som stormen och lidelsen sjunga,
virilement, comme la tempête, comme la passion,
 strax var du lomhörd och liknöjd och trött.
alors que tu étais sourde, apathique et fatiguée.

*

Vida jag drog genom kärlekens riken.
J’ai longtemps marché à travers les royaumes de l’amour.
 Väldiga vallar och gapande diken
J’ai traversé de puissants murs, des tranchées béantes
 sprängde jag över med blodet i svall.
des hautes fortifications, de profonds fossés.
 Stod jag vid muren och knäppte på lutan,
 Je me tenais devant ton mur et jouais du luth,
 såg jag förklarat ditt anlet vid rutan,
Je t’apercevais à la fenêtre bouleversée,
 hörde de saliga tårarnas fall.
entendant le bruit béni de tes larmes.

*

 Gick jag till porten och slog på dess bräder,
Je suis allé à ta porte et j’ai frappé,
 
 gläntande kom du i svallande kläder,
tu l’entrouvris dans un concert de vêtements exubérants,
 
viskade: « Kyss mig, men se’n får du gå. »
tu me chuchotas : « Embrasse-moi, et pars ! »
Bad jag dig utgå i ära och följa
Je t’ai demandé de me suivre en tout honneur
  modigt min färd över hedar och bölja,
bravement dans mon voyage à travers les landes et les vallons,
  grät du: « Ack ja » – men du kom ej ändå.
tu as crié : « Ah, oui !» – mais tu n’es jamais venue.
*

Drabbe mig skam, om ej själen mig brände
Que la honte me submerge, si mon esprit ne brûlait
 rent som Guds eld, då jag sjöng och bekände
pur comme le feu de Dieu, alors qu’en chantant j’avouais
 dig vad mitt hjärta haft starkast och störst!
ce que dans mon cœur il y avait de plus fort et de plus grand !
 Dyrkade kvinnkön, hur vill du nu ha det?
Femme bien-aimée, maintenant, de quoi as-tu besoin ?
Klingklang och narrspel? Det tunnaste spadet
D’accoutrements et de farce ? Le bouillon le plus insipide
 släcker bekvämligt din lågande törst.
désaltère aisément la plus inextinguible des soifs.
*
Nu är det vårtid och ensam jag sitter,
Maintenant le printemps est là et je suis assis seul ;
trycker mitt spelverk mot hjärta som spritter.
J’appuie mon luth sur mon cœur qui bat.
Eva, din sångare går till sitt kall.
Eve, ton chanteur est à son œuvre.
   Hör, om du gitter,
Écoute, si tu le veux,
 
hör min förtjusande vårmadrigal!
Entends mon adorable madrigal printanier !

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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en madrigal Karlfeldt 1901
un madrigal Karlfeldt 1901