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MONTAIGU DE QUERCY, la clef de la vallée – Tarn-et-Garonne

FRANCEMontaigu de Quercy Jacky Lavauzelle

 Photo Jacky Lavauzelle


 PHOTOS JACKY LAVAUZELLE

 


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QUERCY

MONTAIGU DE QUERCY
La clef de la vallée

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Montaigu de Quercy Photo Jacky Lavauzelle
« Il faisait un août à racornir les arbres, Les cieux semblaient plaqués de pierres & de marbres » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
« Empourpré, le soleil allongeait en silence Ses grands dards trisaigus comme des fers de lance, Et le sol, assailli de toutes parts, fendu, S’ouvrait aux rayons chauds comme le plomb fondu  » Léon Cladel
Montaigu de Quercy Photo Jacky Lavauzelle
« Un mont qui, sous la voûte en feu du firmament, Flamboyait, chauve & nu, dans le rayonnement Immense des cieux. » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
« Tout renaît & palpite, & tout, monts, plaines, eaux, » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
« Et si tout respirait, on ne l’entendait pas » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
Les cieux semblaient plaqués de pierres & de marbres, Rien ne bougeait en haut, rien ne bougeait en bas » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
« un brave oiseau parla Dans un arbre ! » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
« De ses langues de feu l’élémentaire flamme Ardait tout, m’arrivant, subtile, jusqu’à l’âme, » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
 » Et je croyais qu’en proie à cet ardent baiser, J’allais m’évanouir & me vaporiser ; » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
 » Et qu’altérés, chauffés au point de se dissoudre, Incendiés, noircis, calcinés, mis en poudre, » Léon Cladel
Photo Jacky Lavauzelle
 » Ravins & mamelons, encore tout fumants, Se désagrégeraient sous ces cieux incléments ; Et déjà je pleurais, hélas ! sur nos vallées… » Léon Cladel

Photo Jacky Lavauzelle  Photo Jacky Lavauzelle

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LÉON CLADEL

EN QUERCY, L’ÉTÉ

La campagne éclatait, embrasée ; & les blés
Jaunis succombaient sous leurs épis d’or brûlés ;
Il faisait un août à racornir les arbres,
Les cieux semblaient plaqués de pierres & de marbres,
Rien ne bougeait en haut, rien ne bougeait en bas,
Et si tout respirait, on ne l’entendait pas ;
Empourpré, le soleil allongeait en silence
Ses grands dards trisaigus comme des fers de lance,
Et le sol, assailli de toutes parts, fendu,
S’ouvrait aux rayons chauds comme le plomb fondu ;
Pas d’air ; à l’horizon d’immenses prés, dont l’herbe
Ourlait une forêt immobile & superbe ;
Un grand fleuve arrêté, comme s’il était las,
Réverbérant du ciel les splendides éclats ;
Et plus loin, dévoré par les baisers de l’astre,
Un mont, dans la lumière ; un mont, tel qu’un pilastre ;
Un mont qui, sous la voûte en feu du firmament,
Flamboyait, chauve & nu, dans le rayonnement
Immense des cieux.
Immense des cieux. Or, étendu sous un orme
Dont le soleil trouait la frondaison énorme,
Je regardais la roche âpre, chauffée à blanc,
Corrodée à la cime & corrodée au flanc,
Et, sous elle, l’abîme intense de la plaine
Avalant tout le feu dont la nue était pleine ;
Et je voyais flamber dans le miroir de l’eau
Les cheveux du soleil & les bras du bouleau ;
Mais, si loin que mes yeux lassés pouvaient s’étendre,
Rien de vert, rien de doux, rien d’ombreux, rien de tendre
Ne se montrait parmi l’irradiation
De la nature, tout entière en fusion.
Nul souffle. Aucun bruit. Rien ne remuait. Les terres,
Au nord comme au midi, rutilaient, solitaires
Sous ce ciel implacable & rempli d’un éclair,
Qui n’avait pas de trêve & qui dévorait l’air.
De ses langues de feu l’élémentaire flamme
Ardait tout, m’arrivant, subtile, jusqu’à l’âme,
Et je croyais qu’en proie à cet ardent baiser,
J’allais m’évanouir & me vaporiser ;
Et qu’altérés, chauffés au point de se dissoudre,
Incendiés, noircis, calcinés, mis en poudre,
Ravins & mamelons, encore tout fumants,
Se désagrégeraient sous ces cieux incléments ;
Et déjà je pleurais, hélas ! sur nos vallées…
Sur ma vallée autour de laquelle, empilées,
S’étagent dans l’azur des crêtes de granit,
Où l’aigle farouche a ses petits & son nid
Royal !
Royal ! O joie !…
Royal ! O joie !… Émus, les cieux impérissables
Se mouillent tout à coup, &, sur l’éclat des sables,
Mille atomes d’or pur, par un souffle enlevés,
Miroitent en dansant dans les airs avivés.
En vain le grand soleil agrandit son cratère,
Les gramens, les gazons ondulent sur la terre :
Avoines, blés, maïs, redressent leurs cheveux,
Et le saule, oscillant sur ses orteils baveux.
Incline vers les eaux sa difforme ramure
Où le vent, revenu, pleure, rit & murmure…
Tout renaît & palpite, & tout, monts, plaines, eaux,
Se meut ! Yeuses, sapins, houx, chênes & roseaux,
Les grands bois font sonner leurs cimes inégales ;
Et l’on entend des chants incertains de cigales
Et mille bruits charmants errant par-ci par-là :
Soudain, — j’en pleure encore, — un brave oiseau parla
Dans un arbre !
Léon Cladel
En Quercy, l’été
Le Parnasse contemporain  : Recueil de vers nouveaux
1869-1871

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LE QUERCY DANS
LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

QUERCY le (Géog. mod.) en latin Cardurcinus pagus, province de France dans le gouvernement de Guyenne ; elle est bornée au nord par le Limousin, au midi par le haut Languedoc, au levant par le Rouergue ; & au couchant par l’Agénois & le Périgord.
On divise le Quercy en haut & en bas ; le Lot en fait la séparation. Cahors est la capitale, & Montauban est le principal lieu du bas Quercy ; Cahors & Montauban sont deux évêchés.
Le Quercy est un pays peu commerçant, mais fertile en bled, en fruits & en excellens vins : voici l’histoire de cette province.
Le nom de Quercy ou Cahourcin, comme les anciens le nommoient, & celui de sa capitale, Cahors, sont venus de Cadurci, peuple célebre dans les commentaires de César, par sa valeur, & pour avoir tenu jusqu’à sa mort le parti de Vercingentorix. Ce peuple alors étoit du nombre des Celtes ; mais Auguste l’attribua à l’Aquitaine ; & depuis sous Valentinien, après la division de la Province en deux, c’est-à-dire en premiere & seconde, les Cadurci furent mis sous la premiere, & sous la métropole de Bourges. Les Visigots s’en rendirent les maîtres dans le cinquieme siecle, & ils en furent dépossédés au commencement du sixieme par les François. Les rois françois ayant partagé entr’eux l’Aquitaine, le Quercy échut aux rois d’Austrasie, qui ont possédé ce pays jusqu’au déclin de la race de Clovis, lorsqu’il n’y avoit plus qu’un prince qui avoit le titre de roi, mais dont l’autorité étoit entre les mains des maires du palais. Eudes, duc d’Aquitaine, dans le commencement du buitieme siecle, se rendit maître de Cahors, comme de tout le reste de l’Aquitaine, & ses descendans ont été en possession du Quercy jusqu’au tems du roi Pepin qui conquit toute l’Aquitaine.
Les rois de la France occidentale, depuis Charles le Chauve, jouirent du Quercy jusqu’au regne de Louis d’Outremer. Ce fut alors que les comtes de Toulouse, qui s’étoient rendus absolus dans leur comté, s’approprierent le Quercy. Ensuite cette contrée fut ôtée aux descendans de Raymond de Saint-Gilles, & adjugée par le haut domaine à saint-Louis, par une sentence que les légats du pape rendirent l’an 1228. Le Roi Jean fut contraint par le traité de Bretigny de céder aux Anglois le Quercy en toute souveraineté, & ils en jouirent à ce titre, jusqu’au regne de Charles V. qui reprit ce que son pere avoit perdu en Aquitaine. Depuis ce tems-là le Quercy est demeuré uni à la couronne de France. (D. J.)
Charles de Jaucour
Première Edition de l’Encyclopédie
1751 – Tome 13

FRANCEMontaigu de Quercy Jacky Lavauzelle

LES FEUX DE VULCAIN – Sculpture Jacky Lavauzelle – Os fogos de Vulcano

Art
*Jacky Lavauzelle LES FEUX DE VULCAIN - Sculpture Jacky Lavauzelle





Sculpture Jacky Lavauzelle

 La Série des divinités
A série das deidades


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LES FEUX DE VULCAIN
Os fogos de Vulcano
*


Sculpture

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La ligne et le contour du feu sont d’une égale ardeur.
A linha e o contorno do fogo são de igual ardor.
Elles glissent contre le soleil qu’elles illuminent.
Eles deslizam contra o sol que eles iluminam.
Le corps porte la masse de fer, la masse de volcans et de métaux. Le corps porte tout ce que le monde peut porter.
O corpo carrega a massa de ferro, a massa de vulcões e metais. O corpo carrega tudo o que o mundo pode vestir.
Il porte le rouleau brûlant de sa force  tellurique et de sa puissance quasi-démoniaque juste sorti de sa forge en action.
Ele carrega o pergaminho em chamas de sua força telúrica e seu poder quase demoníaco apenas fora de sua forja em ação.

JL

 

VULCAIN
Dieu du feu, de la forge, des métaux et des volcans

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« …fils de Jupiter & de Junon, est un dieu dont les aventures & les travaux sont immortalisés par les poètes. Il se bâtit dans le ciel un palais tout d’airain, & parsemé des plus brillantes étoiles. C’est-là que ce dieu forgeron, d’une taille prodigieuse, tout couvert de sueur, & tout noir de cendre & de fumée, s’occupait sans cesse après les soufflets de sa forge, à mettre en pratique les idées que lui fournissaient sa science divine.
Un jour que le père des dieux piqué contre Junon de ce qu’elle avait excité une tempête pour faire périr Hercule, l’avait suspendue au milieu des airs avec deux fortes enclumes aux pieds. Vulcain, pour son malheur, s’avisa de quitter son palais, & de venir au secours de sa mère. Jupiter indigné de son audace, le prit par un pied, & le précipita dans l’île de Lemnos, où il tomba presque sans vie, après avoir roulé tout le jour dans la vaste étendue des airs. Les habitants de Lemnos le relevèrent, & l’emportèrent ; mais il demeura toujours un peu boiteux de cette terrible chute. »
Charles de Jaucourt
Première édition de l’Encyclopédie
– Tome 17  

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« On entend retentir les enclumes bruyantes ;
Là, grondent les métaux ; là, cent soufflets mouvants
Gonflent leur vaste sein où s’engouffrent les vents ;
Là, s’ouvre l’antre obscur des fils de Sicanie.
Ce palais de Vulcain fut nommé Vulcanie ;
Le dieu des feux y vole à la voix de Vénus.
Brontès et Pyracmon, et Stérope aux bras nus,
En ce moment forgeaient au maître du tonnerre
La foudre que son bras fait gronder sur la terre.
Cet ouvrage imparfait s’achevait sous leurs coups.
Ils y mêlaient déjà l’Eclair et le Courroux,
Et trois rayons de Grêle et trois rayons de Flamme,
Et le Bruit, et la Peur qui terrasse notre âme. »
L’Antre des Cyclopes
Victor Hugo

Premières publications
Extrait d’une traduction inédite de l’Enéide

*

« A ce Vulcan ingrat & sans pitié,
Qui s’opposant aus rais de ma moitié,
Fait eclipser le Soleil de ma vie. »
Au plus profond de ma poitrine morte
Pierre de Ronsard

Les Amours
1553

*

« Vulcain toutpuissant, dieu trèsfort, flamme éternelle, toujours alimentée par des souffles enflammés, dieu de la lumière, dieu brillant, dieu éternel et rempli d’habileté ; toi qui travailles le fer, pur élément, portion du monde qui dévores tout, qui domptes tout, qui surpasses tout, qui envahis tout. Le soleil, la lune, les étoiles, ne reluisent aux yeux des mortels, ô Vulcain, que comme les membres enflammés de ton corps. Tu fréquentes toutes les maisons, toutes les villes, tous les peuples ; dieu bienheureux et aimable, tu t’insinues dans les membres des mortels. Sois heureux, sois favorable à nos libations, viens à notre secours dans les travaux difficiles, éteins les incendies rapides, et conserve cependant en nous une lumière génératrice. »
L’Encens du Liban
LXIII
Parfum de Vulcain
Ernest Falconet
 Petits poèmes grecs
Editions Desrez, 1838

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LES FEUX DE VULCAIN
*

Art
*Jacky Lavauzelle LES FEUX DE VULCAIN - Sculpture Jacky Lavauzelle




Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida

LISBOA – LISBONNE





Retour d'Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida

Casa-Museu Medeiros e Almeida
Rua Rosa Araújo

Photo Jacky Lavauzelle

 

Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida




RETOUR D’EGYPTE
DE LA
SAINTE FAMILLE
A LA
CASA-MUSEU
MEDEIROS E ALMEIDA

Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE DEPART DE LA SAINTE FAMILLE EN EGYPTE

« Après leur départ, voici qu’un ange du Seigneur apparut à Joseph pendant son sommeil, et lui dit : « Levez-vous, prenez l’Enfant et sa mère, fuyez en Égypte, et n’en partez pas que je ne vous le dise ; car Hérode va rechercher l’Enfant pour le faire périr. Joseph se leva, et, la nuit même, prenant l’Enfant avec sa mère, il se retira en Égypte. Et il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce qu’avait dit le Seigneur par son Prophète : « J’ai rappelé mon fils de l’Égypte. » Alors Hérode, voyant que les Mages l’avaient trompé, entra dans une grande colère, et il fit tuer tous les enfants qui étaient dans Bethléem et dans les environs, depuis l’âge de deux ans et au-dessous, selon le temps dont il s’était enquis auprès des Mages. Alors fut accompli ce qu’avait annoncé le prophète Jérémie. « Une voix a été entendue dans Rama, des plaintes et des cris lamentables : Rachel pleurant ses enfants ; et elle ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » »
Les Quatre Évangiles
saint Matthieu – Chapitre II
Traduction par Augustin Crampon
Editions Tolra et Haton – 1864

Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE RETOUR D’EGYPTE DE LA SAINTE FAMILLE

 « Hérode étant mort, voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph dans la terre d’Égypte, et lui dit : « Levez-vous, prenez l’Enfant et sa mère, et allez dans la terre d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie de l’Enfant sont morts. Joseph s’étant levé, prit l’Enfant et sa mère, et vint dans la terre d’Israël. Mais apprenant qu’Archélaüs régnait en Judée à la place d’Hérode, son père, il n’osa y aller, et, averti en songe, il se retira dans la Galilée et vint habiter une ville nommée Nazareth, afin que s’accomplit ce qu’avaient dit les prophètes : « Il sera appelé Nazaréen. »
Les Quatre Évangiles
saint Matthieu – Chapitre II
Traduction par Augustin Crampon
Editions Tolra et Haton – 1864

Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE RETOUR DE LA SAINTE FAMILLE
PAR LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

« Saint Matthieu dit que Jésus étant né à Bethléem de Juda, les Mages vinrent d’Orient à Jérusalem pour s’informer du lieu de sa naissance, le nommant roi des Juifs : ubi est qui natus est rex Judæorum ? qu’Hérode & toute la ville en furent alarmés ; mais que ce prince prenant le parti de dissimuler, fit assembler les principaux d’entre les prêtres, pour savoir d’eux où devait naître le Christ ; que les prêtres lui répondirent que c’était à Bethléem de Juda ; qu’Hérode laissa partir les Mages pour aller adorer le Messie nouveau né ; qu’il se contenta de leur demander avec instance de s’informer avec soin de tout ce qui concernait cet enfant, afin qu’étant lui-même instruit, il pût, disait-il, lui rendre aussi ses hommages ; mais que son dessein secret était de profiter de ce qu’il apprendrait, pour lui ôter plus sûrement la vie ; que les Mages, après avoir adoré Jésus-Christ, & lui avoir offert leurs présents, avertis par Dieu même, prirent pour s’en retourner une route différente de celle par laquelle ils étaient venus, évitant ainsi de reparaître à la cour d’Hérode ; que Joseph reçut par un ange l’ordre de se soustraire à la colère de ce prince en fuyant en Egypte avec sa famille ; qu’Hérode voyant enfin que les Mages lui avoient manqué de parole, fit tuer tous les enfants de Bethléem & des environs depuis l’âge de deux ans & au-dessous, selon le tems de l’apparition de l’étoile ; qu’après la mort de ce prince, Joseph eut ordre de retourner avec l’enfant & sa mère dans la terre d’Israël ; mais qu’ayant appris qu’Archelaüs fils d’Hérode, régnait dans la Judée, il craignit, & n’osa y aller demeurer ; de sorte que sur un songe qu’il eut la nuit, il résolut de se retirer en Galilée, & d’établir son séjour à Nazareth, afin que ce que les Prophètes avoient dit fût accompli, que Jésus serait nommé Nazaréen : & venit in terram Israel, audiens autem quod Archelaus regnaret in Judæâ pro Herode patre suo, timens illò ire, & admonitus somnis, secessit in partes Galileæ & veniens habitavit in civitate quod vocatur Nazareth, ut adimpleretur quod dictum est per Prophetas, quoniam Nazareus vocabitur. »
Charles de Jaucourt, Boucher d’Argis
Première Edition de L’Encyclopédie de 1751

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LA SAINTE FAMILLE
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LISBOA – LISBONNE





Retour d'Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida

Casa-Museu Medeiros e Almeida
Rua Rosa Araújo

Photo Jacky Lavauzelle

SAINT ROCH – La peinture religieuse de Jorge Leal – A pintura religiosa de Jorge Leal

 

*
Saint Roch

 

Jorge Leal

Peinture religieuse- Pintura religiosa

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

Photo Jacky Lavauzelle

 

SAINT ROCH

A pintura religiosa de Jorge Leal
Museu de São Roque
Musée de saint Roch

Largo Trindade Coelho – Lisboa

 SAINT ROCH
DANS LA PREMIERE EDITION
DE L’ENCYCLOPEDIE
« Saint Roch, à peine connu dans l’histoire de Montpellier, naquit pourtant dans cette ville sur la fin du treizième siècle, & même y mourut en 1327 (???). On sait combien son culte est célèbre parmi les Catholiques ; mais comme personne n’est prophète chez soi, il n’est pas dit un mot de ce saint, ni dans le vieux rituel de Montpellier, ni dans le thalamus, qui est le registre de tous les événements de cette ville, depuis sa fondation. »
Charles de Jaucourt
Première Edition de L’Encyclopédie – 1751

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

 LA CROIX DE SAINT ROCH
Une croix marque la poitrine de saint Roque à sa naissance
dans les bras de sa mère, Libéra

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

LA NAISSANCE DE SAINT ROCH
par GOETHE
« Saint Roch naquit à Montpellier. Son père s’appelait Jean, sa mère Libéra. Ce Jean avait sous sa puissance Montpellier et d’autres villes encore. C’était un homme pieux. Il fut longtemps sans avoir d’enfants. Enfin il obtint de la vierge Marie un fils, qui vint au monde avec une croix rouge sur la poitrine. Quand ses parents jeûnaient, il devait jeûner aussi, et, dans ces jours-là, sa mère ne lui donnait le sein qu’une fois. Dès sa cinquième année, il commença à manger et boire fort peu ; dans sa douzième, il rejeta toute superfluité, toute vanité ; il donnait aux pauvres l’argent de ses menus plaisirs et leur faisait beaucoup de bien. Il se montra aussi applique à l’étude, et se fit bientôt une grande réputation par sa science. Il n’avait pas encore vingt ans lorsqu’il perdit son père et sa mère. Alors il distribua son patrimoine aux pauvres, renonça au gouvernement du pays, partit pour l’Italie et se présenta dans un hôpital, où se trouvaient beaucoup de gens atteints de maladies contagieuses, qu’il voulut soigner. On ne voulait pas d’abord l’admettre ; on lui représentait le danger, mais il persista, et, lorsqu’il eut la permission d’approcher des malades, il les guérit tous en les touchant de la main droite et en faisant le signe de la croix. »
Johann Wolfgang von Goethe
Fête de Saint Roch a Bingen
Œuvres de Goethe
Traduction par Jacques Porchat
Librairie de L. Hachette et Cie, 1863

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

Saint Roch (Roch de Montpellier – 1350 – 1378/79)
et la peste noire
(1347-1352 – réapparition en 1361)en haut à droite, le chien de saint Roch venant le nourrir après avoir été victime de la peste noire et s’étant isolé dans une forêt près de Plaisance en Italie.

 

« Enfin, atteint lui-même de la terrible maladie et transporté dans une maison de pestiférés, où de cruelles douleurs lui faisaient quelquefois pousser des cris affreux, il sortit de l’hôpital et s’assit dehors devant la porte, pour ne pas incommoder les autres malades par ses cris. Les passants, l’ayant vu, supposèrent que la chose était arrivée par la négligence des gardiens ; mais, apprenant qu’il n’en était rien, ils le crurent insensé et le chassèrent de la ville. Sous la conduite de Dieu, aidé de son bâton, il se traîna tout doucement dans la forêt voisine. Alors, la grande douleur ne lui permettant pas d’aller plus loin, il se coucha sous un érable et y prit un peu de repos ; auprès de lui jaillissait une source, où il se désaltéra.
Non loin de là était un domaine, où s’étaient réfugiés beaucoup de nobles citadins, entre autres un gentilhomme nommé Gothard, qui avait beaucoup de valets et de chiens de chasse. Or, il arriva une chose fort singulière. Un chien de chasse, d’ailleurs très-bien dressé, déroba un pain de dessus la table et s’enfuit. Quoique puni, il prend son temps le lendemain et s’enfuit heureusement avec sa proie. Le comte soupçonne quelque mystère et suit le chien avec ses valets. Ils trouvent sous l’arbre le pieux pèlerin mourant. Il les supplie de s’éloigner, de le laisser, afin de ne pas prendre son mal. Mais Gothard résolut de ne pas quitter le malade avant qu’il fût guéri, et il eut de lui les plus grands soins. Saint Roch, ayant repris quelques forces, finit par se rendre à Florence, y guérit beaucoup de pestiférés, et fut guéri lui-même par une voix du ciel. Il décida Gothard à fixer aussi sa demeure avec lui dans la forêt et à servir Dieu sans cesse : Gothard y consentit, à condition que Roch demeurerait avec lui. En effet ils habitèrent longtemps ensemble dans une vieille cabane. Et lorsque enfin saint Roch eut assez initié Gothard h cette vie d’anachorète, il se remit en chemin, et, après un pénible voyage, il arriva heureusement dans sa patrie, dans la ville qui lui avait autrefois appartenu et qu’il avait donnée à son cousin. Là, comme on était en guerre, on le prit pour un espion, et on le mena devant le seigneur, qui ne le reconnut pas, tant il était changé et pauvrement vêtu, et qui le fit jeter en prison. Pour lui, il rendit grâce à Dieu de ce qu’il lui faisait éprouver toute sorte de malheurs, et il passa en prison cinq années entières. Bien plus, quand on lui apportait quelque nourriture cuite, il ne voulait pas l’accepter, crucifiant encore sa chair par les veilles et par le jeûne. Lorsqu’il s’aperçut que sa fin était proche, il pria les serviteurs du geôlier de lui amener un prêtre. Or, il était couché dans une fosse très-sombre ; mais, quand le prêtre vint, elle parut claire, ce qui le surprit au plus haut point, puis, aussitôt qu’il regarda saint Roch, il remarqua en lui quelque chose de divin, et, de frayeur, il tomba demi-mort. Quand il fut remis, il courut chez le seigneur, et lui annonça ce qu’il avait appris, et que Dieu avait été très-offensé qu’on eût retenu si longtemps, dans une prison si dure, le plus pieux des hommes. Quand cette nouvelle se fut répandue dans la ville, on courut en foule à la tour. Alors saint Roch fut pris d’une faiblesse et rendit l’esprit. Mais chacun vit par les fentes de la porte percer une brillante lumière. La porte ouverte, on vit le saint étendu mort sur la terre, et des lampes brûlant auprès de sa tête et à ses pieds. Sur l’ordre du seigneur, on l’inhuma en grande pompe dans l’église. Il fut d’ailleurs reconnu à la croix rouge qui avait paru sur sa poitrine dès sa naissance, et il s’ensuivit de grands gémissements et de grandes lamentations. »
Johann Wolfgang von Goethe
Fête de Saint Roch a Bingen
Œuvres de Goethe
Traduction par Jacques Porchat
Librairie de L. Hachette et Cie, 1863

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

« Ensuite il se rendit à Rome, où il guérit de la peste un cardinal ainsi que beaucoup d’autres personnes, et il demeura trois ans chez ce cardinal.  »

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SAINT ROCH

Jorge Leal

Peinture religieuse- Pintura religiosa

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA Terremoto de 1 de novembro de 1755




LISBOA – LISBONNE
CAMPO GRANDE
MUSEU DA CIDADE
Palácio Pimenta

 Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

Photo Jacky Lavauzelle

 

LE TREMBLEMENT DE TERRE
DU
1er novembre 1755
entre 50 000 et 80 000 victimes

9h36

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755



O TERREMOTO
de 1 de novembro de 1755
entre 50 000 e 80 000 vítimas

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

« LISBONNE ETAIT, ELLE N’EST PLUS« 

« Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants ?
Lisbonne, qui n’est plus, eut-elle plus de vices
Que Londres, que Paris, plongés dans les délices :
Lisbonne est abîmée, et l’on danse a Paris. »
Voltaire
Poème sur le désastre de Lisbonne
1756

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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25 JOURS DE SECOUSSES SUCCESSIVES
DU 1er NOVEMBRE 9h36 AU 25 NOVEMBRE

« Le 1er novembre 1755. les premières secousses commencèrent à Lisbonne à 9 heures 36 minutes du matin. Elles furent d’abord très-fortes & très-pressées, pendant près de deux minutes. Durant l’espace de 3 à 4 minutes les secousses diminuèrent. Puis elles recommencèrent avec plus de force & durèrent 3 à 4 minutes. Il y eut alors un intervalle de près d’un quart d’heure de repos, pendant lequel on n’aperçut que quelques légères commotions. Il survint après ce tems un troisième tremblement, qui fut moins violent, que les deux précédents, mais qui renversa encore bien des bâtiments ébranlés. Il se fit dans ce moment des fentes à la terre soulevée. D’intervalle en intervalle il revint des secousses plus légères, pendant tout le jour & le lendemain. Le troisième jour, les secousses furent encore moindres. Le 6 & le 7. les secousses furent un peu plus violentes. Le 8 à 5 heures du matin il y eut quelques secousses assez fortes pour renverser encore quelques bâtiments. Il y eut quelques secousses jusqu’au 12. que la terre fut tranquille. Le vent changea : de Nord-Nord-Est, qu’il avait été, il tourna au Nord. Le 13, 14, 15, retour de secousses sur le matin. Le 16, les balancements revinrent sur les trois heures après midi. Les plus violentes commotions, après celles du 1. & du 8 novembre, ont été le 11 & le 15 décembre. Le 21, deux secousses à la même heure que le 1er novembre. Le 25, nouvelles secousses à deux heures du matin. Mon dessein n’est pas de poursuivre ce journal. Ce que j’en ai dit n’est que pour faire voir qu’on ne saurait apercevoir des périodes fixes pour les jours. Seulement un retour plus ordinaire dans les heures de la matinée. »
Élie Bertrand
Mémoires historiques et physiques sur les tremblemens de terre
Les divers phénomènes des tremblemens de Terre

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

LE TREMBLEMENT DE TERRE DE LISBONNE
VU PAR VOLTAIRE

« Voilà, monsieur, une physique bien cruelle. On sera bien embarrassé à deviner comment les lois du mouvement opèrent des désastres si effroyables dans le meilleur des mondes possibles ; cent mille fourmis, notre prochain, écrasées tout d’un coup dans notre fourmilière, et la moitié périssant sans doute dans des angoisses inexprimables, au milieu des débris dont on ne peut les tirer, des familles ruinées aux bouts de l’Europe, la fortune de cent commerçants de votre patrie abîmée dans les ruines de Lisbonne. Quel triste jeu de hasard que le jeu de la vie humaine ! Que diront les prédicateurs, surtout si le palais de l’inquisition est resté debout ? Je me flatte qu’au moins les révérends pères inquisiteurs auront été écrasés comme les autres. Cela devrait apprendre aux hommes à ne point persécuter les hommes : car, tandis que quelques sacrés coquins brûlent quelques fanatiques, la terre engloutit les uns et les autres. Je crois que nos montagnes nous sauvent des tremblements de terre. »
Voltaire
Correspondance – année 1755
Editions Garnier
(Œuvres complètes de Voltaire, tome 38, p. 511).

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Praça da Patriarchal
Place de la Patriachale

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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« Vous êtes, messieurs, trop bons chrétiens, et vous avez malheureusement trop de part à l’aventure de Lisbonne pour n’avoir pas imprimé au plus vite le sermon qui désarmera la vengeance divine, et après lequel il n’y aura jamais de tremblement de terre. Je me flatte que vous aurez eu la bonté d’envoyer les premiers exemplaires au prédicateur ; je vous prie de vouloir bien m’en donner avis, afin que je puisse me vanter à lui d’avoir coopéré à cette œuvre pieuse.
S’il vous manque encore quelque chapitre profane pour compléter certains mélanges, vous n’avez qu’à écrire à un profane, à Monrion, et il sera votre manufacturier. »
Voltaire
Correspondance  : année 1755
Ed. Garnier – Œuvres complètes de Voltaire

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Igreja de São Paulo
Eglise Saint Paul

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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« Depois de muito procurar acha emfim o auctor a egreja de Sancta-Maria d’Alcaçova.–Stylo da architectura nacional perdido.–O terremoto de 1755, o marquez de Pombal e o chafariz do Passeio-publico de Lisboa. »
Almeida Garrett
Viagens na Minha Terra

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Igreja de São Nicolau
Eglise de Saint Nicolas

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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« LISBONNE ETAIT, ELLE N’EST PLUS« 

« « Lisbonne était ; elle n’est plus », dit une lettre qui nous apprit qu’un tremblement de terre arrivé le premier novembre 1755, en avoit fait une seconde Héraclée ; mais puisqu’on espere aujourd’hui de la tirer de ses ruines, & même de lui rendre sa premiere splendeur, nous laisserons un moment le rideau sur l’affreuse perspective qui l’avoit détruite, pour dire un mot de son ancienneté & des diverses révolutions qu’elle a souffertes, jusqu’à la derniere catastrophe, dont on vient d’indiquer l’époque trop mémorable. »
Charles de Jaucourt
Première Edition de L’Encyclopédie

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Casa da Opera
La Maison de l’Opéra

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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UN TREMBLEMENT DE TERRE
QUI DETRUIRA LE PORT DE SETUBAL
à 10 lieues au sud-est de Lisbonne

« Sétubal s’était accrue par la commodité de son port, par la fertilité de son terroir, par la richesse de sa pêche, & par la fécondité de ses salines. Enfin, son commerce florissant avait rendu depuis deux siècles cette ville considérable, lorsqu’elle a été détruite par ce terrible tremblement de terre, du premier novembre 1755, qui a si prodigieusement endommagé Lisbonne. »
Charles de Jaucourt
Première Edition de L’Encyclopédie

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JOSEPH Ier
fait reconstruire LISBONNE
Après le tremblement de terre de 1755
José I
(Lisboa, 6 de junho de 1714 – Sintra, 24 de fevereiro de 1777)
reconstrói Lisboa após o terremoto

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

Joseph Ier de Portugal
dit Le Réformateur
6 juin 1714-24 février 1777

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

LA QUESTION DE
L’ORIGINE DU MAL

« Dans le poème sur le Désastre de Lisbonne M. de Voltaire attaque l’opinion que tout est bien, opinion très répandue au commencement de ce siècle, parmi les philosophes d’Angleterre et d’Allemagne. La question de l’origine du mal a été insoluble jusqu’ici, et le sera toujours. En effet le mal, tel qu’il existe à notre égard, est une suite nécessaire de l’ordre du monde ; mais pour savoir si un autre ordre était possible, il faudrait connaître le système entier de celui qui existe. D’ailleurs, en réfléchissant sur la manière dont nous acquérons nos idées, il est aisé de voir que nous ne pouvons en avoir aucune de la possibilité prise en général, puisque notre idée de possibilité, relative à des objets réels, ne se forme que d’après l’observation des faits existants… Il convient d’abord que nous n’avons aucun moyen d’expliquer l’origine du mal ; et il ajoute qu’il ne croit le système de l’optimisme que parce qu’il trouve ce système très consolant, et qu’il pense qu’on doit déduire de l’existence d’un Dieu juste que tout est bien, et non déduire de la perfection de l’ordre du monde l’existence d’un Dieu juste… »
Avertissement pour les poèmes sur la Loi naturelle et sur le Désastre de Lisbonne de Voltaire

Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 – LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755

« ALLEZ INTERROGER LES RIVAGES DU TAGE« 

« C’est l’orgueil, dites-vous, l’orgueil séditieux,
Qui prétend qu’étant mal, nous pouvions être mieux.
Allez interroger les rivages du Tage ;
Fouillez dans les débris de ce sanglant ravage ;
Demandez aux mourants, dans ce séjour d’effroi,
Si c’est l’orgueil qui crie : « O ciel, secourez-moi !
O ciel, ayez pitié de l’humaine misère ! »
« Tout est bien, dites-vous, et tout est nécessaire. »
Quoi ! l’univers entier, sans ce gouffre infernal,
Sans engloutir Lisbonne, eût-il été plus mal ? »
Voltaire
Poème sur le désastre de Lisbonne
1756

 

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Tremblement de Terre LISBONNE de 1755 - LISBOA O Terremoto de 1 de novembro de 1755
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LE TREMBLEMENT DE TERRE LISBONNE 1755

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VOYAGE EN MALAISIE Pelancongan di Malaysia 马来西亚 マレーシア Малайзия

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LES ORANG ASLI
LES ABORIGENES DE MALAISIE

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LITTERATURE
kesusasteraan

Lettres de Malaisie
Paul Adam
1896

Toutes ces stations se trouvent situées au faîte de sommets rendus inaccessibles par la nature montueuse du sol, l’impénétrabilité des forêts vierges, la pestilence des marécages, et notre ignorance générale de la topographie de ces régions…

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Les Pirates Malais
Charles Hubert Lavolée
1853

A l’extrémité de l’Asie, au milieu du XIXe siècle, des bandes de forbans tiennent bravement la mer …

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La férocité des pirates malais
Charles de Varigny
1887
(L’Océanie moderne)

La férocité de ces Malais, leur mépris de la mort, ont, pendant des siècles, inspiré la terreur aux navigateurs qui se hasardaient dans ses parages…

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LE MACAQUE CRABIER 
Beruk

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Le Varan Malais
Varanus salvator

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Le périophtalme de Malaisie
(Mudskipper)

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La Malaisie
vue
par la Première Encyclopédie

 » Les habitants de cette presqu’île sont noirs, petits, bien proportionnés dans leur petite taille, & redoutables lorsqu’ils ont pris de l’opium, qui leur cause une espèce d’ivresse furieuse. Ils vont tous nus de la ceinture en haut, à l’exception d’une petite écharpe qu’ils portent tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre épaule. Ils sont fort vifs, fort sensuels, & se noircissent les dents par le fréquent usage qu’ils font du bétel… » Louis de Jaucourt 1751

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CIVILISATIONS

Sriwijaya – Çrīvijaya

LE ROYAUME DE SRI VIJARA
Le Royaume de Çrivijaya
George Cœdès
1918

Voilà donc deux inscriptions des VIIe-VIIIe siècles émanant toutes deux d’un royaume nommé Çrīvijaya. S’agit-il dans les deux cas d’un seul et même pays ?…

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CHANSONS – MUSIQUE
Lagu – muzik

Les plus belles chansons malaisiennes
Lagu Malaysia
Ranking Artgitato

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Les Chansons de P. Ramlee
Lagu lagu P. Ramlee

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RELIGIONS

L’Islam en Malaisie

« Le règne de la civilisation indoue cessa, lorsque l’islamisme fut apporté dans l’archipel d’Asie, vers le commencement du XIIIe siècle… » (Édouard Dulaurier-1851)

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TRADUCTION MALAISIEN
Terjemahan Malaysia

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Malaysia – Malaisie