8. September 1804 Ludwigsburg- 4. Juni 1875 Stuttgart 8 septembre 1804 – 4 juin 1875
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POUR LA NOUVELLE ANNÉE CANTIQUE ZUM NEUEN JAHR KIRCHENGESANG _________________
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Wie heimlicher Weise Comme, secrètement, Ein Engelein leise Un petit ange doucement, Mit rosigen Füßen Avec ses pieds roses, Die Erde betritt, Se pose sur la terre, So nahte der Morgen. Le matin arrive….
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ABDIAS
FRANCE – LYON CATHEDRALE SAINT-JEAN La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne
1175-1480
PHOTOS JACKY LAVAUZELLE
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LYON
LA CATHEDRALE SAINT-JEAN
La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne
ABDIAS
Cathédrale Saint-Jean
Cinquième arrondissement de Lyon Place Saint-Jean, 69005 Lyon
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Prophétie d’Abdias
Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, sur Édom :
Nous avons appris une nouvelle de la part de l’Éternel,
et un messager a été envoyé parmi les nations :
Levez-vous, marchons contre Édom pour lui faire la guerre !
Voici, je te rendrai petit parmi les nations,
tu seras l’objet du plus grand mépris.
L’orgueil de ton cœur t’a égaré,
toi qui habites le creux des rochers,
qui t’assieds sur les hauteurs,
et qui dis en toi-même :
Qui me précipitera jusqu’à terre ?
Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle,
quand tu le placerais parmi les étoiles,
je t’en précipiterai, dit l’Éternel.
Si des voleurs, des pillards, viennent de nuit chez toi,
comme te voilà dévasté !
Mais enlèvent-ils plus qu’ils ne peuvent ?
Si des vendangeurs viennent chez toi,
ne laissent-ils rien à grappiller ?…
Ah ! comme Ésaü est fouillé !
Comme ses trésors sont découverts !
Tous tes alliés t’ont chassé jusqu’à la frontière,
tes amis t’ont joué, t’ont dominé,
ceux qui mangeaient ton pain t’ont dressé des pièges,
et tu n’as pas su t’en apercevoir !
N’est-ce pas en ce jour, dit l’Éternel,
que je ferai disparaître d’Édom les sages,
et de la montagne d’Ésaü l’intelligence ?
Tes guerriers, ô Théman, seront dans l’épouvante,
car tous ceux de la montagne d’Ésaü périront dans le carnage.
À cause de ta violence contre ton frère Jacob,
tu seras couvert de honte,
et tu seras exterminé pour toujours.
Le jour où tu te tenais en face de lui,
le jour où des étrangers emmenaient captive son armée,
où des étrangers entraient dans ses portes,
et jetaient le sort sur Jérusalem,
toi aussi tu étais comme l’un d’eux.
Ne repais pas ta vue du jour de ton frère, du jour de son malheur,
ne te réjouis pas sur les enfants de Juda au jour de leur ruine,
et n’ouvre pas une grande bouche au jour de la détresse !
N’entre pas dans les portes de mon peuple au jour de sa ruine,
ne repais pas ta vue de son malheur au jour de sa ruine,
et ne porte pas la main sur ses richesses au jour de sa ruine !
Ne te tiens pas au carrefour pour exterminer ses fuyards,
et ne livre pas ses réchappés au jour de la détresse !
Car le jour de l’Éternel est proche, pour toutes les nations ;
il te sera fait comme tu as fait,
tes œuvres retomberont sur ta tête.
Car, comme vous avez bu sur ma montagne sainte,
ainsi toutes les nations boiront sans cesse ;
elles boiront, elles avaleront,
et elles seront comme si elles n’avaient jamais été.
Mais le salut sera sur la montagne de Sion, elle sera sainte,
et la maison de Jacob reprendra ses possessions.
La maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme ;
mais la maison d’Ésaü sera du chaume,
qu’elles allumeront et consumeront ;
et il ne restera rien de la maison d’Ésaü,
car l’Éternel a parlé.
Ceux du midi posséderont la montagne d’Ésaü,
et ceux de la plaine le pays des Philistins ;
ils posséderont le territoire d’Éphraïm et celui de Samarie ;
et Benjamin possédera Galaad.
Les captifs de cette armée des enfants d’Israël
posséderont le pays occupé par les Cananéens jusqu’à Sarepta,
et les captifs de Jérusalem qui sont à Sepharad
posséderont les villes du midi.
Des libérateurs monteront sur la montagne de Sion,
pour juger la montagne d’Ésaü ;
et à l’Éternel appartiendra le règne. Abdias
Ancien Testament
Version Louis Segond – 1910
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ABDIAS
LA CATHEDRALE SAINT-JEAN LYON
La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne
La colline de Pausilippe, Alexandre-Hyacinthe Dunouy
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Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε
En bas de l’escalier, que dirons-nous στους ίσκιους που θα μας υποδεχτούνε,
aux ombres qui nous accueilleront, αυστηροί, γνώριμοι, αόριστοι φίλοι,
amis austères, familiers et lointains, μ’ ένα χαμόγελο στ’ ανύπαρκτά τους χείλη;
souriant sur de fictives lèvres ?
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Τουλάχιστον δωπέρα είμαστε μόνοι.
Au moins, ici, nous sommes seuls. Περνάει η μέρα μας, η άλλη ξημερώνει,
Le jour passe, un autre jour se lève, και μες στα μάτια μας διατηρούμε ακόμα
et dans nos yeux, nous avons encore κάτι που δίνει στο πράγμα χρώμα.
ce quelque chose qui donne de la couleur aux choses.
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Αλλά εκεί κάτου τι να πούμε, πού να πάμε;
Mais là-bas, que dire ? que faire ? Αναγκαστικά ένας τον άλλον θα κοιτάμε,
Nous nous regarderons sûrement, με κομμένα τα χέρια στους αγκώνες,
avec les bras coupés jusqu’aux coudes, ασάλευτοι σαν πρόσωπα σε εικόνες.
impassibles tels des visages sur des images.
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Αν έρθει κανείς την πλάκα μας να χτυπήσει,
Si l’on vient sur notre sépulture, θα φαντάζεται πως έχουμε ζήσει.
on s’imaginera que nous avons vécu. Αν πάρει ένα τριαντάφυλλο ή αφήσει χάμου,
Et si l’on pose une rose, το τριαντάφυλλο θα ‘ναι της άμμου.
la rose sera de sable.
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ν ποτέ στα νύχια μας ανασηκωθούμε,
Et si jamais nous nous relevons, τις βίλες του Posilipo θα ιδούμε,
les villas du Pausilippe nous verrons, Κύριε, Κύριε, και το τερραίν του Παραδείσου
Seigneur, Seigneur, où, sur le terrain du Paradis, όπου θα παίζουν cricket οι οπαδοί Σου.
joueront au cricket tes charmants fidèles.
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LA POESIE GRECQUE EN GRECE
Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.
…
Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…
Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844
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MANUSCRIT « OPTIMISME »
DE Kostas Karyotákis
Αισιοδοξία χειρόγραφο του Κώστα Καρυωτάκη
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Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης Έλληνα ποιητή
Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
RETOUR D’EGYPTE
DE LA
SAINTE FAMILLE
A LA
CASA-MUSEU
MEDEIROS E ALMEIDA
Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE DEPART DE LA SAINTE FAMILLE EN EGYPTE
« Après leur départ, voici qu’un ange du Seigneur apparut à Joseph pendant son sommeil, et lui dit : « Levez-vous, prenez l’Enfant et sa mère, fuyez en Égypte, et n’en partez pas que je ne vous le dise ; car Hérode va rechercher l’Enfant pour le faire périr. Joseph se leva, et, la nuit même, prenant l’Enfant avec sa mère, il se retira en Égypte. Et il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce qu’avait dit le Seigneur par son Prophète : « J’ai rappelé mon fils de l’Égypte. » Alors Hérode, voyant que les Mages l’avaient trompé, entra dans une grande colère, et il fit tuer tous les enfants qui étaient dans Bethléem et dans les environs, depuis l’âge de deux ans et au-dessous, selon le temps dont il s’était enquis auprès des Mages. Alors fut accompli ce qu’avait annoncé le prophète Jérémie. « Une voix a été entendue dans Rama, des plaintes et des cris lamentables : Rachel pleurant ses enfants ; et elle ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » » Les Quatre Évangiles
saint Matthieu – Chapitre II
Traduction par Augustin Crampon
Editions Tolra et Haton – 1864
Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE RETOUR D’EGYPTE DE LA SAINTE FAMILLE
« Hérode étant mort, voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph dans la terre d’Égypte, et lui dit : « Levez-vous, prenez l’Enfant et sa mère, et allez dans la terre d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie de l’Enfant sont morts. Joseph s’étant levé, prit l’Enfant et sa mère, et vint dans la terre d’Israël. Mais apprenant qu’Archélaüs régnait en Judée à la place d’Hérode, son père, il n’osa y aller, et, averti en songe, il se retira dans la Galilée et vint habiter une ville nommée Nazareth, afin que s’accomplit ce qu’avaient dit les prophètes : « Il sera appelé Nazaréen. » Les Quatre Évangiles
saint Matthieu – Chapitre II
Traduction par Augustin Crampon
Editions Tolra et Haton – 1864
Retour d’Egypte de la Sainte Famille en Galilée à la Casa-Museu Medeiros e Almeida
LE RETOUR DE LA SAINTE FAMILLE
PAR LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
« Saint Matthieu dit que Jésus étant né à Bethléem de Juda, les Mages vinrent d’Orient à Jérusalem pour s’informer du lieu de sa naissance, le nommant roi des Juifs : ubi est qui natus est rex Judæorum? qu’Hérode & toute la ville en furent alarmés ; mais que ce prince prenant le parti de dissimuler, fit assembler les principaux d’entre les prêtres, pour savoir d’eux où devait naître le Christ ; que les prêtres lui répondirent que c’était à Bethléem de Juda ; qu’Hérode laissa partir les Mages pour aller adorer le Messie nouveau né ; qu’il se contenta de leur demander avec instance de s’informer avec soin de tout ce qui concernait cet enfant, afin qu’étant lui-même instruit, il pût, disait-il, lui rendre aussi ses hommages ; mais que son dessein secret était de profiter de ce qu’il apprendrait, pour lui ôter plus sûrement la vie ; que les Mages, après avoir adoré Jésus-Christ, & lui avoir offert leurs présents, avertis par Dieu même, prirent pour s’en retourner une route différente de celle par laquelle ils étaient venus, évitant ainsi de reparaître à la cour d’Hérode ; que Joseph reçut par un ange l’ordre de se soustraire à la colère de ce prince en fuyant en Egypte avec sa famille ; qu’Hérode voyant enfin que les Mages lui avoient manqué de parole, fit tuer tous les enfants de Bethléem & des environs depuis l’âge de deux ans & au-dessous, selon le tems de l’apparition de l’étoile ; qu’après la mort de ce prince, Joseph eut ordre de retourner avec l’enfant & sa mère dans la terre d’Israël ; mais qu’ayant appris qu’Archelaüs fils d’Hérode, régnait dans la Judée, il craignit, & n’osa y aller demeurer ; de sorte que sur un songe qu’il eut la nuit, il résolut de se retirer en Galilée, & d’établir son séjour à Nazareth, afin que ce que les Prophètes avoient dit fût accompli, que Jésus serait nommé Nazaréen : & venit in terram Israel, audiens autem quod Archelaus regnaret in Judæâ pro Herode patre suo, timens illò ire, & admonitus somnis, secessit in partes Galileæ & veniens habitavit in civitate quod vocatur Nazareth, ut adimpleretur quod dictum est per Prophetas, quoniam Nazareus vocabitur. » Charles de Jaucourt, Boucher d’Argis
Première Edition de L’Encyclopédie de 1751
Weit tiefe, bleiche, stille Felder –
Larges, profondes et pâles, silencieuses plaines – O wie mich das freut,
Ô combien vous me transportez, Über alle, alle Täler, Wälder
Partout, dans toutes les vallées, les forêts Die prächtige Einsamkeit!
Magnifique solitude !
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Aus der Stadt nur schlagen die Glocken
De la ville, seules les cloches frappent Über die Wipfel herein,
Ici les cimes, Ein Reh hebt den Kopf erschrocken
Un cerf surveille effrayé Und schlummert gleich wieder ein.
Et s’assoupit aussitôt.
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Der Wald aber rühret die Wipfel
La forêt agite fiévreuse Im Schlaf von der Felsenwand,
La paroi rocheuse en sommeil Denn der Herr geht über die Gipfel
Car le Seigneur va sur le sommet Und segnet das stille Land.
Et bénit la terre silencieuse.
О чём ты воешь, ветр ночной?
Sur quoi t’acharnes-tu, vent nocturne ? О чём так сетуешь безумно?
Sur quoi t’abats-tu comme un fou ? Что значит странный голос твой,
Pourquoi cette étrange voix, То глухо жалобный, то шумно?
Parfois énergique, parfois sourd écho lugubre ? Понятным сердцу языком
Un langage clair au cœur Твердишь о непонятной муке —
Ferme sur l’agonie obscure – И роешь и взрываешь в нём
Et en le fouillant, explosent Порой неистовые звуки!..
Parfois, des sons frénétiques ! ..
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О! страшных песен сих не пой!
Ô ces terribles chansons, ne les chante pas encore ! Про древний хаос, про родимый,
Elles parlent de l’antique chaos, Как жадно мир души ночной
De l’avidité du monde qui montre son âme Внимает повести любимой!
Ecoutant son histoire préférée ! Из смертной рвётся он груди,
Il fracasse son armure mortelle Он с безпредельным жаждет слиться!
Il aspire à fusionner avec l’infini ! О! бурь заснувших не буди —
Ô, que les tempêtes ne se réveillent pas de leur sommeil – Под ними ха́ос шевели́тся!
En-dessous, le chaos est prêt !
Пошли, господь, свою отраду
Délivre ta joie, Seigneur, Тому, кто в летний жар и зной
A celui qui dans la fièvre de la chaleur de l’été Как бедный нищий мимо саду
Comme un pauvre mendiant passe devant le jardin Бредет по жесткой мостовой –
Marchant sur le trottoir brûlant-
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Кто смотрит вскользь через ограду
Qui regarde en passant par dessus la clôture На тень деревьев, злак долин,
De l’allée, les ombres des arbres, de l’herbe, На недоступную прохладу
La fraîcheur inaccessible Роскошных, светлых луговин.
Et le luxe, des prairies lumineuses.
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Не для него гостеприимной
Elle n’est pas pour lui l’hospitalité Деревья сенью разрослись,
De ces arbres aux ombres façonnés, Не для него, как облак дымный,
Pas pour lui, non plus ce voile de nuage , Фонтан на воздухе повис.
La fontaine qui éclate dans les airs.
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Лазурный грот, как из тумана,
La grotte d’azur, comme la brume, Напрасно взор его манит,
En vain lui font des signes И пыль росистая фонтана
Et les gouttelettes de la fontaine Главы его не осенит.
Sur sa tête ne retombent pas.
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Пошли, господь, свою отраду
Délivre ta joie, Seigneur, Тому, кто жизненной тропой A celui qui sur le chemin de la vie Как бедный нищий мимо саду
Comme un pauvre mendiant passe devant le jardin Бредет по знойной мостовой.
Marchant sur le trottoir étouffant.
William Butler Yeats
English literatureEnglish poetry Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
YEATS
1865-1939
[The Wild Swans At Coole 1919]
– THE SCHOLARS
poem Les Hommes d’Etude
poème
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Bald heads forgetful of their sins, Les têtes chauvesoublieusesde leurs péchés, Old, learned, respectable bald heads Vieilles,savantes,têtes chauvesrespectables Edit and annotate the lines Éditent etannotent leslignes That young men, tossing on their beds, Que des jeunes hommes, jetantsur leurs lits, Rhymed out in love’s despair Ont rimésdansles désespoirs del’amour To flatter beauty’s ignorant ear. Pour flatterl’oreilleignorantede la beauté.
All shuffle there; all cough in ink; Toustraînent des pieds ; toustoussent de l’encre; All wear the carpet with their shoes; Tous altèrent le tapisavec leurs chaussures; All think what other people think; Tousgambergent ce que les autres gambergent; All know the man their neighbour knows. Tout le monde connaît l’homme que leur voisinconnaît.
Lord, what would they say Seigneur,que diraient-ils Did their Catullus walk that way? SileurCatullemarchaitde cette façon ?