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Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery EXHIBITION OF CHINESE FAMOUS PAINTING 中国古代名画

Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery
 42A & 44A, Lorong Hang Jebat

MALACCA – MELAKA

中国古代名画

 

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Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO DE JACKY LAVAUZELLE




 

 




Chineses Paintings
中国画

  MALACCA
MELAKA

 

 Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery
郑和朵云轩
MALACCA – MELAKA 马六甲
MUSEE D’ART 艺术馆  

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CHINESES PAINTINGS
PEINTURES CHINOISES
中国古代名画
EXHIBITION OF CHINESE FAMOUS PAINTING
MALACCA – MELAKA
中国画

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Ma Yuan
马远
踏歌图
Le Chant des Premières Pouces Printanières Foulées au pied

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Miao Fu
缪辅
Les Poissons 鱼

Fish and Aquatic
明缪辅“鱼藻图” – 中国古代名画

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Zhang Zeduan
张择端
(1085-1145)
Le Jour de Qingming au bord de la rivière




清明上河圖

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Peintures chinoises à la Bibliothèque nationale
Par WALTER BENJAMIN
en 1938

« Le renom des peintures qui appartiennent aux époques que nous venons d’indiquer est solidement établi en Chine et au Japon ; mais chez nous, en raison d’un certain parti pris et d’une certaine ignorance, on a surtout prôné la peinture chinoise de l’époque Song (Xe, XIe-XIIe siècles), accordant bien aussi un regard à l’époque Yuan (XIIIe-XIVe) considérée d’ailleurs comme le prolongement de l’époque antérieure. Cette admiration assez confuse pour les « Song-Yuan » se transformait soudain en mépris lorsque l’on prononçait les noms des dynasties Ming et Ts’ing.

Or, il faut d’abord le noter, l’authenticité de beaucoup de peintures prétendument Song ou Yuan est très sujette à caution. M. Arthur Waley, le Dr Sirén, dans leurs ouvrages, ont suffisamment indiqué combien sont rares les tableaux qui peuvent avec certitude être attribués à l’époque dite « classique » de la peinture chinoise. Il apparaît donc que l’on s’est pâmé surtout devant des copies. Mais sans préjuger de la grandeur véritable de la peinture chinoise des époques Song et Yuan, l’exposition de la Bibliothèque nationale nous a permis tout au moins de réviser le jugement qui avait été porté avec beaucoup de désinvolture sur les peintres chinois des dynasties Ming et Ts’ing. À vrai dire, il n’était même pas question de nommer un seul de ces peintres. On n’en prenait pas la peine. La condamnation portait en bloc sur la « peinture Ming », la « peinture Ts’ing » — que l’on plaçait sous le signe de la décadence.

M. Georges Salles, à qui nous sommes reconnaissants de nous avoir présenté la collection de M. Dubosc, insiste cependant sur la permanence de l’ancienne maîtrise chez les peintres plus récents. Il s’agit là, dit-il, d’un « art dont le métier est désormais fixé, — facettes mallarméennes taillées à même le vieil alexandrin ».




Sous un autre aspect, qui se rattache de plus près à la personne du collectionneur même, cette exposition nous a intéressé. M. Dubosc, qui a séjourné près de dix ans en Chine, est devenu un éminent connaisseur d’art chinois en vertu d’une formation esthétique qui, elle, est essentiellement occidentale. Sa préface, discrètement, fait comprendre de quel prix lui a été notamment l’enseignement de Paul Valéry. On apprend dès lors sans surprise que son intérêt se soit porté sur l’état de lettré qui, en Chine, est inséparable de celui de peintre.

C’est un fait capital et assez étrange aux yeux des Européens : le lien qui nous est révélé entre la pensée d’un Valéry, qui parle d’un Léonard de Vinci en disant « qu’il a la peinture pour philosophie » et cette vue synthétique de l’Univers qui caractérise ces peintres-philosophes de la Chine. « Peintre et grand lettré », « calligraphe, poète et peintre », telles sont les désignations courantes des maîtres de la peinture. Les tableaux eux-mêmes en prouvent le bien-fondé.

Un grand nombre de ces peintures portent des légendes importantes. Sans parler de celles qui ont été ajoutées plus tard par des collectionneurs, les plus intéressantes sont celles qui proviennent de la main des artistes eux-mêmes. Multiples sont les sujets de ces calligraphies qui font, en quelque sorte, partie du tableau. On y trouve des commentaires ou des références à d’illustres maîtres. On trouve, plus souvent encore, de simples notations personnelles. En voici qui seraient aussi bien détachées d’un journal intime que d’un recueil de poésies lyriques.




Sur les arbres la neige demeure encore glacée
Tout un jour je ne me lasse pas de ce spectacle.
TS’lEN KIANG.
Dans un pavillon au cœur des eaux nul n’atteint
J’ai fini de lire les chants de « Pin »
Ceux du septième mois.
LIEOU WAN-NGAN.

« Ces peintres sont des lettrés », dit M. Dubosc. Il ajoute : « Leur peinture est cependant à l’opposé de toute littérature. »

L’antinomie qu’il indique en ces termes pourrait bien constituer le seuil qui donnât accès d’une manière authentique à cette peinture — antinomie qui trouve sa « résolution » dans un élément intermédiaire, lequel, bien loin de constituer un juste milieu entre littérature et peinture, embrasse intimement ce en quoi elles paraissent les plus irréductiblement s’opposer, c’est-à-dire la pensée et l’image. Nous voulons parler de la calligraphie chinoise. « La calligraphie chinoise en tant qu’art », dit le savant Lin Yu-tang, « implique… le culte et l’appréciation de la beauté abstraite de la ligne et de la composition dans des caractères assemblés de telle manière qu’ils donnent l’impression d’un équilibre instable… Dans cette recherche de tous les types théoriquement possibles du rythme et des formes de structures qui apparaissent au cours de l’histoire de la calligraphie chinoise, on découvre que pratiquement toutes les formes organiques et tous les mouvements des êtres vivants qui sont dans la nature ont été incorporés et assimilés… L’artiste… s’empare des minces échasses de la cigogne, des formes bondissantes du lévrier, des pattes massives du tigre, de la crinière du lion, de la lourde démarche de l’éléphant et les tisse en un réseau d’une beauté magique. »

La calligraphie chinoise — ces « jeux de l’encre », pour emprunter le mot par lequel M. Dubosc désigne les tableaux eux-mêmes — se présente donc comme une chose éminemment mouvante. Bien que les signes aient un lien et une forme fixés sur le papier, la multitude des « ressemblances » qu’ils renferment leur donne le branle. Ces ressemblances virtuelles qui se trouvent exprimées sous chaque coup de pinceau, forment un miroir où se réfléchit la pensée dans cette atmosphère de ressemblance ou de résonance.




De fait, ces ressemblances ne s’excluent pas entre elles ; elles s’enchevêtrent et constituent un ensemble que sollicite la pensée comme la brise un voile de gaze. Le nom « hsie-yi », peinture d’idée — que les Chinois réservent à cette notation,. est significatif à cet égard.

Il est de l’essence de l’image de contenir quelque chose d’éternel. Cette éternité s’exprime par la fixité et la stabilité du trait, mais elle peut aussi s’exprimer, de façon plus subtile, grâce à une intégration dans l’image même de ce qui est fluide et changeant. C’est à cette intégration que la calligraphie emprunte tout son sens. Elle part à la recherche de l’image- pensée. « En Chine » — dit M. Salles — « l’art de peindre est avant tout l’art de penser. » Et penser, pour le peintre chinois, veut dire penser par ressemblance. Comme, d’autre part, la ressemblance ne nous apparaît que comme dans un éclair, comme rien n’est plus fuyant que l’aspect d’une ressemblance, le caractère fuyant et empreint de changement de ces peintures se confond avec leur pénétration du réel. Ce qu’elles fixent n’a jamais que la fixité des nuages. Et c’est là leur véritable et énigmatique substance, faite de changement, comme la vie.

Pourquoi les peintres de paysages atteignent-ils une si grande vieillesse ? se demande un peintre philosophe. « C’est que la brume et les nuages leur offrent une nourriture. »

La collection de M. Dubosc suscite ces réflexions. Elle évoque bien d’autres pensées encore. Elle servira prodigieusement la connaissance de l’Est. Elle mérite de durer. Le Musée du Louvre, en l’acquérant, vient de consacrer ce mérite. »

WALTER BENJAMIN
CHRONIQUE ARTISTIQUE
Peintures chinoises à la Bibliothèque nationale
Europe, tome 46
n° 181 – Janvier 1938




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Miao Fu -POISSONS – Fish and Aquatic 明缪辅“鱼藻图” – 中国古代名画 – XVe siècle

Miao Fu
缪辅
Fish and Aquatic

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Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO & POEME LE POISSON DE MIAO FU
DE JACKY LAVAUZELLE




 

 




Chineses Paintings
中国画

  MALACCA
MELAKA

 

 Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery
郑和朵云轩
MALACCA – MELAKA 马六甲
MUSEE D’ART 艺术馆  

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CHINESES PAINTINGS
PEINTURES CHINOISES
EXHIBITION OF CHINESE FAMOUS PAINTING
MALACCA – MELAKA
中国画

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DYNASTIE MING
明朝

1368–1644
Miao Fu
缪辅
Les Poissons 鱼

Fish and Aquatic
明缪辅“鱼藻图” – 中国古代名画

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LE POISSON DE MIAO FU

Il descend dans la nuit plus noire que l’esprit
Longe les bleus, longe les gris et les nénuphars inertes
Il descend dans le repos plus long que la mort
Longe l’onde éternelle depuis l’imperceptible rivière

Il descend dans le cœur d’un océan trop large
Plonge dans les algues plus hautes que des peines
Il descend dans un temps où de longues vagues pleines
Plongent comme si chacune n’était qu’une goutte de pluie.

Jacky Lavauzelle

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Les poissons que nous regardons nous paraissent tellement disproportionnés les uns avec les autres, que nous nous demandons comment l’harmonie et l’équilibre peuvent ainsi régner.
Il s’agit peut-être du poisson fabuleux de Tchouang-Tseu (IVe siècle avant Jésus-Christ) qui réunit la mer et le ciel.

Tchouang-Tseu raconte que « s’il faut en croire d’anciennes légendes, dans l’océan septentrional vit un poisson immense, qui peut prendre la forme d’un oiseau. Quand cet oiseau s’enlève, ses ailes s’étendent dans le ciel comme des nuages. Rasant les flots, dans la direction du Sud, il prend son élan sur une longueur de trois mille stades, puis s’élève sur le vent à la hauteur de quatre-vingt-dix-mille stades, dans l’espace de six mois. — Ce qu’on voit là-haut, dans l’azur, sont-ce des troupes de chevaux sauvages qui courent ? Est-ce de la matière pulvérulente qui voltige ? Sont-ce les souffles qui donnent naissance aux êtres ? Et l’azur, est-il le Ciel lui-même ? Ou n’est-ce que la couleur du lointain infini, dans lequel le Ciel, l’être personnel des Annales et des Odes, se cache ? Et, de là-haut, voit-on cette terre ? et sous quel aspect ? Mystères ! — Quoi qu’il en soit, s’élevant du vaste océan, et porté par la grande masse de l’air, seuls supports capables de soutenir son immensité, le grand oiseau plane à une altitude prodigieuse. » (Œuvre de Tchouang-Tseu  莊子- 南 華 眞 經 – Chapitre Premier – Vers l’idéal – Traduction Léon Wieger – 1913)

Car les poissons de Miao Fu ne se voient car travers le poisson gigantesque qui s’offre à nous se tordant vers le bas. Mais l’équilibre vient du poisson plus petit qui se plie vers le haut.

 Et il y a cet œil gigantesque aussi, globuleux, qui nous attire. Le poisson si calme si glissant peut se transformer en une bête féroce. Les nageoires acérées se dressent piquantes. Le poisson devient dragon et ne se laissera pas prendre.

« Lorsque Confucius eut quitté Lao-tseu, il dit à ses disciples : « Je sais que les oiseaux volent dans l’air, que les poissons nagent, que les quadrupèdes courent. Ceux qui courent peuvent être pris avec des filets ; ceux qui nagent avec une ligne ; ceux qui volent avec une flèche. Quant au dragon qui s’élève au ciel, porté par les vents et les nuages, je ne sais comment on peut le saisir. J’ai vu aujourd’hui Lao-tseu : il est comme le dragon ! » » (Sima Qian  司马迁 -Lao-tseu traduit par Jules Besse – Traduction par Stanislas Julien . Ernest Leroux, 

 

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Le Jour de Qingming au bord de la rivière (XIIe) Zhang Zeduan

Le Jour de Qingming au bord de la rivière

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Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE




 

 





中国画

 

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MELAKA

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Chineses Paintings

 Zheng He Duo Yun Xuan Art Gallery
郑和朵云轩
MALACCA – MELAKA 马六甲
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CHINESES PAINTINGS
PEINTURES CHINOISES
EXHIBITION OF CHINESE FAMOUS PAINTING
MALACCA – MELAKA
中国画

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DYNASTIE DES SONG
宋朝 [960 -1279]
Peinture du XIIe siècle
Le Jour de Qingming au bord de la rivière

清明上河圖
[Qīng míng shàng hé tú]
Zhang Zeduan
张择端
(1085-1145)





类型 全景 – Type panoramique
Original exposé à Beijing – 中国北京故宫博物院

La journée de Qing Ming 清 明 signifie 清 la clarté et 明 la brillance, la luminosité du soleil – Il est de coutume de visiter et de nettoyer les tombes familiales début avril de chaque année.

« D’abord, savez-vous ce qui se montre ici et pour quoi se tient cette PARADE ? Ce sont des Peintures Chinoises ; de longues et sombres peintures soyeuses, chargées de suie et couleur du temps des premiers âges… Ce sont des Peintures Magiques. Une autre, seule, s’étalera entre les deux mains qui en disposent : c’est le défilé des Cortèges et le Trophée des Tributs des Royaumes…Et résolument, ne comptez sur aucun « effet » prévu ; aucun de ces mirages fuyants dont la « perspective » occidentale joue et décide avec sécurité : si les parallèles se joignent ou non à l’infini… (médiocre infini que deux traits piquent sur un point) : si les personnages dessinés ont une dimension dans l’espace, ou deux ou trois… Ce sont des Peintures parlées. Ne croyez pas à des mots sans justification. Même les plus anciennes et les plus classiques Peintures dans l’Empire calligraphique et littéraire, ne s’accommodent point de l’arrêt, — qui, devant tout, est le maintien de l’ignorance. Mais avant de livrer ses couleurs, chacune d’entre elles a déjà provoqué sa glose : les marges se couvrent, sous un style élégant, de descriptions, de commentaires, d’enthousiasmes lyriques… Il se fait un enveloppé de paroles. Ces Peintures sont donc bien « littéraires », comme j’ai promis dans la dédicace. Imaginaires aussi. »
Victor Segalen – Peintures – Georges Crès et Cie, 1916




























« — Un Maître-Peintre, sous le temps de Song, avait coutume d’aller aux pentes des coteaux, muni d’un flacon de vin, et de passer le jour dans un peu d’ivresse, en regardant et en méditant. Savez-vous ce qu’il observait ? Un spectacle évidemment, puisqu’il était Maître, et Peintre. Les commentateurs ont traduit : « Qu’il cherchait le lien de lumière unissant enfin à jamais joie et vie, vie et joie, » et ils se sont moqués comme d’un ivrogne et d’un fou.
Et pourtant, cette vision enivrée, ce regard pénétrant, cette clairvoyance peut tenir lieu pour quelques-uns, — dont vous êtes ? — de toute la raison du monde, et du dieu.
Je vous convie donc à voir seulement. Je vous prie de tout oublier à l’entour ; de ne rien espérer d’autre ; de ne regretter rien de plus. »
Victor Segalen – Peintures – Georges Crès et Cie, 1916

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LES QUAIS DE MALACCA – Tebing sungai Melaka

Tebing sungai Melaka




Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie

PHOTOS JACKY LAVAUZELLE

 




 

  MALACCA
MELAKA

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LES QUAIS DE MALACCA
Tebing sungai Melaka

马六甲河

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De Malacca
Voyage aux Indes orientales et à la Chine
au XVIIIe siècle
par l’explorateur
Pierre Sonnerat

MALACCA est situé dans la partie méridionale de la presqu’île Malaise. Les Hollandais tirent peu d’avantage de cet établissement, la plus grande partie est habitée par les Chinois, race paresseuse, & l’autre par les Malais, naturellement méchants : la seule crainte d’une nation qu’ils redoutent, les tient sous une espèce de discipline qu’ils ne connaissent point entre eux.
Il y a deux cents ans que la presqu’île Malaise était très- peuplée : les ports étaient remplis toute tannée de vaisseaux Chinois, Cochinchinois, Indiens & Siamois, mais la tyrannie des Souverains leur fit abandonner ce pays d’esclavage, pour aller établir différentes colonies fur les îles voisines. Achem, Sumatra, Bornéo, Célèbes, les Moluques & les Philippines en grande partie, sont habitées par des Malais.
Malacca était autrefois la résidence des Souverains, & tenait le premier rang entre les places Indiennes; les Portugais y bâtirent une bonne citadelle, & leur commerce s’y soutint l’espace de cent vingt années.




Les Hollandais les en chassèrent en 1641. Pour prix de sa victoire, le vainqueur eût la tête tranchée à son retour en Hollande, on lui fit un crime d’avoir permis à des Religieuses , dont le couvent était dans la citadelle, d’en sortir en procession, portant un cierge allumé, parce qu’ayant fait faire de très-gros cierges creux, elles les remplirent de diamants & de l’or que chacun avait mis en dépôt dans leur monastère.




Les Hollandais établirent la tolérance religieuse dans le pays qu’ils venaient de soumettre. Ils crurent avec juste raison que la politique exige qu’on souffre des gens de toutes les nations & de toutes les sectes, lorsqu’on veut faire fleurir un établissement ; on y trouve encore la ville chrétienne & une église romaine.
La Citadelle est bonne, elle devrait renfermer six cents hommes de garnison, mais ce nombre n’est jamais complet: d’ailleurs, on est obligé d’en tirer des détachements pour les petits comptoirs répandus fur la côte. Une rivière qui remonte jusqu’à quatre-vingt lieues dans les terres, baigne les murs delà citadelle; elle n’est pas large, & l’entrée en est fort incommode : échoué sur un banc, on est forcé d’attendre la pleine- mer pour arriver au débarcadère ; peut-être est-ce par politique que les Hollandais n’y creusent point un canal qui rendrait cette place d’un accès trop facile.
C’est un des pays les plus favorisés de la Nature; elle y fait régner un printemps continuel. Ses productions de toutes espèces s’y montrent & s’y multiplient dans toutes les saisons. Il est coupé par plusieurs rivières & couvert de forêts impénétrables : c’est par cette raison qu’il est peu connu des Européens; les habitants même ne peuvent pénétrer bien loin, parce que ces immenses forêts qui bordent les établissements, font un vaste repaire de bêtes féroces & de reptiles venimeux. Les productions animales & végétales sont presque les mêmes qu’aux Philippines, & le pays a beaucoup de rapport avec cet Archipel, ce qui fait présumer qu’il en a été séparé par quelque, violente secousse.




Les Hollandais ne se sont pas attachés à faire briller l’agriculture dans cette colonie comme dans la plupart des autres ; les environs de la ville n’offrent pas un seul jardin: ils font couverts de bois comme l’intérieur des terres, ce qui fait que les tigres, les buffles &les éléphants s’y logent aussi commodément que partout ailleurs ; outre cela quantité de marais qu’on ne peut dénicher doivent les rendre très malsains.




Il est surprenant que les Hollandais aient pu se soutenir jusqu’à ce jour dans un pays habité par des hommes aussi médians & aussi rebelles. Les Malais naturellement féroces aiment beaucoup l’opium ; cette boisson les rend furieux, quand ils en ont pris une certaine quantité ils ne connaissent plus de frein & se vouent à la mort; c’est une espèce de maladie qu’on pourrait appeler rage. Ils courent les rues un kriss dans chaque main , en criant amoc , ce qui veut dire en Malais, je mets tout à mort : dans cet état, les yeux pleins de feu leur sortent de la tête, leur bouche écume, ils agitent les deux bras, & tuent tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. On fuit, on ferme les portes, le Gouverneur expédie un détachement qui vient à la rencontre du furieux, mais celui-ci, loin de retourner sur ses pas, pour éviter une mort assurée, se précipite sur les baïonnettes jusqu’à ce qu’il expire.
Cette férocité naturelle n’influe point fur l’idiome des Malais ; ils parlent la langue la plus douce de la terre.




Il existe des mines d’or & d’argent dans l’intérieur du pays, mais elles ne sont pas exploitées. On trouve une espèce d’étain que l’on porte en Chine, c’est le seul commerce dont la Compagnie retire quelque profit encore n’est-il pas assez fort pour payer les employés, & couvrir les dépenses qu’elle est obligée de faire pour se soutenir sur cette côte. Celui des joncs est si peu de chose, qu’il s’est vu forcer de l’abandonner aux habitants moyennant quelques droits. Les îles voisines lui fournissent du bols d’aigle, de fandal & de fapan. Quelques Malais y font le commerce en interlope, ceux qui font connus sous le nom de Bouguis, vont aux Moluques chercher des épiceries, qu’ils portent ensuite à Achem & à Quéda; ceux qui font celui du câlin, croisent dans les détroits, & le vendent aux vaisseaux Européens, qui y passent pour aller en Chine. Afin d’empêcher le progrès « de ce commerce frauduleux, la Compagnie entretient des Garde-côtes, qui tâchent d’intercepter leurs bateaux.
On trouve à Malacca des anthropophages reconnus, de même que des êtres qui n’ont que la figure humaine; ils vivent sur les arbres, & si quelqu’un passe sous leur retraite, ils descendent & les dévorent : il y en a qui sont moins féroces; errant dans les bois, ne se liant pas même avec les êtres qui les ressemblent, ils te nourrissent de fruits & de racines, & n’habitent avec les femmes que quand la nature les y invite ; ce qui semblerait prouver que dans l’état de nature, les hommes ont un temps marqué pour leurs amours comme les autres animaux : quelques-uns de ces sauvages se sont un peu familiarisés, & trafiquent avec les Malais, mais sans avoir de communication ensemble. Ils mettent au pied de l’arbre qu’ils habitent le calin qu’ils ont ramassé sur les montagnes ; les Malais y déposent en échange quelques fruits ou d’autres bagatelles que le sauvage vient ramasser aussitôt qu’ils sont partis. Leur idiome n’est pas connu des Malais. J’en ai vu un qu’on avait pris fort jeune, & qui est aujourd’hui domestique d’un Conseiller, mais très-paresseux.
On trouve encore dans les terres une espèce d’hommes, dont les pieds font presque tournés en sens contraire des nôtres ; quoique ce fait m’ait été certifié par le Commandant de la place, je crois qu’il demanderait à être confirmé par de nouvelles observations.




Malacca produit quelques bons fruits, tels que le rambé, le ramboutan & le mangoustan, ce dernier est le meilleur, & surpasse tous les fruits de l’Inde par sa délicatesse.

Pierre Sonnerat
explorateur, auteur de récits de voyages et dessinateur français
(1748 – 1814)
Voyage aux Indes orientales et à la Chine
Tome II
CHAPITRE VI
DE L’ILE DE CÉYLAN, DES MALDIVES ET DE MALACCA

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Tebing sungai Melaka

MALACCA LE JARDIN BOTANIQUE MELAKA Taman Botanikal Melaka

  




Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie

PHOTOS JACKY LAVAUZELLE

 




 

  MALACCA
MELAKA

 

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Taman Botanikal Melaka
Le Jardin Botanique de Malacca
马六甲植物园

Lebuh Ayer Keroh
75450 Melaka

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Arnab dan kura-kura
Le lièvre et la Tortue








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Brachiosaurus
Brachiosaure
Genre de dinosaure
140 millions d’année
Dinosaur ini agak unik kerana kaki hadapannya lebih Panjang dari kaki belakangnya lanya sedemikian rupa untuk menegak dan mengampu lehernya yang sangat Panjang
Ce dinosaure est unique en raison de la longueur de ses pattes avant et de son cou.

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Diadectes
L’un des premiers tétrapodes herbivores de grande taille.

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Mammouth

« À peine sortaient-ils de la pénombre qu’une autre clameur s’éleva, qui transperçait la première comme une hache fend la chair d’une chèvre. C’était un cri membraneux, moins grave, moins rythmique, plus faible que le cri des aurochs ; pourtant, il annonçait la plus forte des créatures qui rôdaient sur la face de la terre. En ce temps, le mammouth circulait invincible. Sa stature éloignait le lion et le tigre ; elle décourageait l’ours gris ; l’homme ne devait pas se mesurer avec lui avant des millénaires, et seul le rhinocéros, aveugle et stupide, osait le combattre. Il était souple, rapide, infatigable, apte à gravir les montagnes, réfléchi et la mémoire tenace ; il saisissait, travaillait et mesurait la matière avec sa trompe, fouissait la terre de ses défenses énormes, conduisait ses expéditions avec sagesse et connaissait sa suprématie : la vie lui était belle ; son sang coulait bien rouge ; il ne faut pas douter que sa conscience fût plus lucide, son sentiment des choses plus subtil qu’il ne l’est chez les éléphants avilis par la longue victoire de l’homme. »
J.-H. Rosny aîné
La Guerre du feu
Les Mammouths et les Aurochs
Editions Plon – 1920

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Allosaure
« — Il convient de réserver notre jugement, disait Challenger, qui avait un énorme morceau de chair sur les genoux. Ceci paraîtrait le fait d’un de ces tigres qui avaient des dents en lame de sabre et dont on trouve encore les restes dans certains marbres de nos cavernes ; mais l’animal que nous avons vu était, sans contredit, plus grand, et tenait davantage du reptile. Personnellement, je me prononcerais pour un allosaure.  »
Arthur Conan Doyle
Le Monde perdu
Chapitre XI
Traduction par Louis Labat
Pierre Lafitte – Je sais tout (Revue) – 1913
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Dimétrodon
Synapsides pélycosauriens
270 millions d’années
270 juta tahun
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Chelonian
Tortue
penyu
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Ankylosaure
Ankylosaurus
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Ichthyosaurus

Planche 8 –  t. 1, p. 147 in La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle Crochard, 1838

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Plesiosauria
 « presque reptiles »

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PROTOCERATOPS

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Pteranodon
Ptérosaures

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MUZIUM TEKSTIL NEGARA National Textile Museum KUALA LUMPUR 国家纺织博物馆吉隆坡

    Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE




 

 

MUSEE NATIONAL DU TEXTILE
MUZIUM TEKSTIL NEGARA
国家纺织博物馆吉隆坡

 Visiter Kuala Lumpur
Meneroka kota Kuala Lumpur
Melawat Kuala Lumpur
吉隆坡
Куала-Лумпур

 

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MUZIUM TEKSTIL NEGARA
MUSEE NATIONAL DU TEXTILE
National Textile Museum
国家纺织博物馆吉隆坡

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LE BÂTIMENT – 建设 – Bangunan

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L’ANIAN
Anian merupakan sejenis alat tradisional untuk menyusun benang loseng mengikut bilangan urat benang bagi menentukan panjang dan lebar kain.
Anian is a traditional equipment for warping the thread in specific lengths and amounts to make a warp for a piece of cloth. (The warp threads are the longitudinal threads secured to frame of the weaving loom).
L’anian est un outil traditionnel pour tirer les fils en fonction de la longueur et la largeur du tissu. Les fils sont ensuite fixés au châssis du métier à tisser.

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Pakaian Tradisional Orang Asli Mah Meri
Orang Asli Mah Meri Traditional Costume
Vêtement Traditionnel aborigène Mah Meri

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Pakaian Tradisional Lotud
Vêtement traditionnel Lotud

Lelaki Lotud Tuaran memakai Sukub (baju) dan Binandus (seluar) dari kain kapas hitam dan diperindah dengan bengkung dari kain atik dan dihiasi dengant Bertungkat.
Vêtement traditionnel Lotud.
L’homme Lotud porte un Sukub (vêtements) et un Binandus (pantalon) en tissu de coton noir et orné d’une ceinture de tissu décoré.

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ORANG ULU
(Sarawak)
Lavung se’doh

Perhiasan kepala ini diperbuat batang rotan dan dihiasi dengan motif tumbuhan liar daripada manik dan bulu kambing.
Kebiasaannya dipakai oleh wanita Orang Ulu, Sarawak.
Ce couvre-chef est réalisé à partir de bâtons en rotin et décoré de motifs de plantes sauvages, de perles et de laine.
Traditionnellement porté par les femmes de la communauté aborigène Ulu dans l’état de Sarawak (État de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo).

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ORANG ULU
(Sarawak)
SA’ONG INU

Topi pelindung matahari Orang Ulu yang lebih dikenali sebagai sa’ong inu dibuat daripada ramb rotan dihiasi dengan manik dan kaca.
Orang Ulu beaded sunhat made from rattan tassel and decorated with beads and glass
Couvre-chef Ulu  décoré avec des perles et du verre.

 

 

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ETAT DE SABAH
SERAUNG – SIUNG
HAT – Chapeau

Hiasan kepala ini dikenali sebagai seraung atau suing dan berasal dari daerah Papar, Sabah. Dibuat daripada anyaman buluh dendan motif geometrik. Hiasan kepala ini dipakai sebagai pelengkap pakaian tradisional wanita Kadazan Papar.
This hat is know as seraung or siung by the Kadazan people of Papar, Sabah. Made of bamboo stripes and decorated with geometric motifs. It is worn by Kadazan Papar women as part of their ceremonial costumes.
Etat de Sabah (Etat de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo – Etat voisin du Sarawak)
Coiffe des Kadazans de Papar, Etat de Sabah, faite de motifs géométriques en bambou tissé. Elle est portée traditionnellement par les femmes du Sabah comme costume d’apparat.

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ORANG TEMUAN
Population Temuan
Le TEMPO

Hiasan kepala diperbuat kulit kayu terap berbentuk selinder dan dihiasi warna hitam dan kuning berjalur berdiri. Dipakai oleh suku kaum lelaki Temuan untuk upacara adat dan perayaan.
A cylindrical headgear made from terap with black and yellow vertical lines. Worn by Temuan men for ceromies and célébrations.
Coiffe cylindrique décorée de rayures noires et jaunes. Portée par les hommes de la tribu Temuan lors des cérémonies et des célébrations.
Les Temuans se trouvent dans les Etats de Selangor, Pahang, Johor, Negeri Sembilan et de Malacca.

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HIASAN KEPALA ORANG ASLI
ORANG ASLI HEADGEAR
COIFFE ORANG ASLI

Hiasan kepala yang dianyam daripada daun nipah oleh masyarakat orang Asli. Hiasan kepala kini hanya dipakai untuk upacara-upacaran tertentu sahaja.
A headgear made from palm leaves by Orang Asli community. The headgear is worn during special occasions.
Coiffe tissée à partir de feuilles de palmier par les communautés autochtones. Cette oiffe est maintenant utilisée pour certaines cérémonies.

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SUNDI BAJAU
COIFFE DE LA COMMUNAUTE BAJAU,
LES GITANS DE LA MER

Sundi dari kain dastar dengan benang kapas berwarna-warni berentuk ikatan tertentu dan dipakai oleh lelaki bajau, Sabah.
A headgear from cloth woven with colorful cotton yarn and worn by Bajau men in Sabah.
Coiffe composée de fil de coton coloré, portée par les hommes Bajau à Sabah.

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DESTAR BERBULAN
ETAT DU PERAK

Hiasan kepala berbentuk lilitan kain dua warna yang dipintal berbentuk bulat sebanyak dua pusingan dan diikat puncanya. Dipakai oleh pengantin lelaki di negeri Perak.
A headdress weaved with two different coloured fabric, double layered and tied with a knot. Worn by a groom during wedding cérémonies in Perak.
Coiffe tissée avec deux tissus de couleur différente attachés avec un noeud. Portée par un marié lors des cérémonies de mariage dans le Perak (nord de la Péninsule Malaise)

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TENGKOLOK

Tengkolok darripada songket dengan ikatan getam pekasam. Dipakai oleh lelaki Malayu dari golongan kerabat raja untuk upacara-upacara rasmi di negeri Kelantan.
A tengkolok made from songket using the getam pekasam folding method. Worn by aristocratic Malay men for special occasions in Kelantan.
Coiffe portée par les hommes malais aristocratiques pour les occasions spéciales dans le Kelantan (Nord-est de la Péninsule, état frontalier avec la Thaïlande).

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KEPATU TUNJANG / SILONG

Perhiasan kepala daripada halus dianyam bulat dengan dipenuhi hiasan muncung yang tajam di bahagian atas. Dipakai oleh lelaki Iban, Sarawak.
Ketapu is a hand woven rattan / thinly cut bamboo slices head cover with pointed top. Worn by Iban in Sarawak.
Le Ketapu est un turban tissé en rond avec une pointe à son sommet. Ce Ketapu est porté par les hommes Iban dans le Sarawak.
Blink est une couverture coupe de tranches de rotin / bambou tissées à la main finement la tête avec haut pointu. Porté par Iban au Sarawak.
La communauté Iban appartient au groupe des Dayak dans l’Etat du Serawak.
Garçon et fillette dayak vers 1920 Charles Hose
(Photo non présente dans le Musée du Textile)

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LAVUNG LAKE’

Sejenis penutup kepala diperbuat daripada daun pandan dipakai oleh lelaki Orang Ulu untuk kegunaan harian di Sarawak.
This hat or traditional headdress is made from pandan (screwpine) leaves. It is worn by Orang Ulu men in Sarawak
Cette coiffe, ou chapeau traditionnel, est fabriqué à partir de feuilles de pandanus ( baquois). Il est porté par les hommes Orang Ulu au Sarawak (État de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo).

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SIGAR DAN SIWOT
SIGAR AND SIWOT
SIGAR ET SIWOT

Sigar adalah lilitan kepala yang diperbuat daripada rotan dan dihiasi dengan plet perakmas atau emas. Siwot lalah pehiasan yang dicucuk pada rambut. Diperbuat daripada bulu ayam berwarna hitam dan dilikat dengan kain merah. Dipakai oleh wanita Lotud, Sabah.
The sigar is a headband made of rattan, and inlaid with embossed strips of silver, gold leaf or gold. The siwot is a hair ornament which is stuck into the hair bun. It consists of black chicken feathers tied together with red cloth. Worn by Lotud women, Sabah.
Le Sigar est un bandeau en rotin, incrusté de bandes d’argent, de feuille d’or ou d’or. Le Siwot est un ornement composé de plumes noires de poulet attachées avec un tissu rouge. Cet ensemble est porté par les femmes Lotud, Sabah.
(Un des deux Etats Malais de Bornéo, avec le Sarawak).

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TEROMPAH SEPIT
CLOG – SABOTS

Terompah Sepit yang dibuat daripada kayu nanka mankala penyepit atau putingnya diperbuat daripada tembaga putih. Dipakai oleh kaum wanita dan diperolehi dari Kelantan pada awal tahun 1900.
A wooden clog attached with white nipple. Worn by women and acquired from Kelantan dated early 1900.
Sabots en bois attachés avec mamelon blanc. Portés par les femmes dans le Kelantan au début des années 1900. (Nord-est de la Péninsule, état frontalier avec la Thaïlande).

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PARANG ILANG
ARME TRADITIONNELLE

(Bidayuh, Iban and Penan people)
(Groupes Bidayuh, Iban et Penan)

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PARANG GAYANG

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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Doko emas bersepuh tukang Cina yang mengandungi sekeping dokoh besar dan 6 buah anak dokoh. Dokoh besar berukir naga lambang status dan ditulis dengan makam agar pemakainya selamat. Khazanah dari keluarga Peranakan sekitar awal kurun ke 19.
This pendant was crafted by Chinese craftsman featuring a large main piece and six smaller ones. The main piece was embossed with figure of a dragon to signify status of the wearer and engraved with an inscription to keep the wearer safe. Aheirloom of the Peranakan Chinese dated circa early 19th century.
Dokoh plaqué or ; pièce réalisée par un artisan chinois contenant un grand pendentif et 6 pièces plus petites.
La pièce principale représente un dragon afin de protéger la personne qui le portait. Date du début du 19ème siècle.

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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Dokoh emas dihiasi dengan batu akek, dua ekor kura-kura, dua ekor ikan emas dan dua loket. Dipakai oleh anak perempuan Cina di Kelantan sebagai azimat. Buatan tukang Melayu abad ke 19.
A gold pendant attached with a pair of tortoise and goldfishes ans two lockets worn by Chinese girl in Kelantan as a amulet. It’s a Malay craftsmanship dated 19th century.
Pendentif en or orné de  deux tortues et poissons porté par une fille chinoise du Kelantan comme amulette. Fabriqué par un artisan au 19ème siècle.

 
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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF
 Buah dokoh dari emas yang disepuh. Bahagian tengah diukir pintalan dan butiran bentuk sulur dan sekuntum bunga bertatah permata delima. Buatan tukang Melayu dari Aceh bertarikh awal abad ke 19.
A gold stained pendant finely crafted with foliated of filigree gold beads and granules work. The center was studded with a ruby gem. It’s a Malay workmanship from Aceh dated early 19th century.
Pendentif plaqué or finement ciselé avec des perles. Le centre était clouté d’un rubis. C’est un ouvrage Malais d’Aceh datant du début du 19ème siècle (pointe nord de Sumatra – Indonésie).
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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Buah dokoh daripada emas padu Buatan tukang Melayu dari Kelantan tahun 1800. la diukir dengan pintalan dawai bertatahkan permata hijau dan merah. Milik asal kerabat diraja Kelantan.
A solid gold pendant made by a Malay craftsman from Kelantan dated 1800. The pendant was crafted with fine filigree and gold beads mounted with red and green gems stones. A heirloom of the Kelantan royal family.
Pendentif en or massif fabriqué par un artisan malais du Kelantan vers 1800. Le pendentif a été fabriqué avec de fines perles et des pierres rouges et vertes. Héritage de la famille royale du Kelantan.

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RANTAI PAPAN
CHAINETTE – PENDANT – PENDENTIF

Rantai papan dari Perak buatan tukang Cina. Rantai koleksi terpilih direka dan diukir hialus dengan rangkaian yang kemas dan cantik. Dipakai oleh pengantin Melayu dan peranakan awal tahun 1900. Berasal dari Melaka.
A silver pendant or plank neck chain was designed by a Chinese craftsman from Melaka in early 1900. It’s crafted with fat embossed pièces with floral motifs join together by several parallel chains. Worn by Malay or Chinese during wedding ceremony.
Pendentif en argentconçu par un artisan chinois de Melaka au début de 1900. Il est conçu avec des pièces en relief gracieuses avec des motifs floraux réunis par plusieurs chaînes parallèles. Ce pendentif est orté par des Malais ou des Chinois pendant la cérémonie de mariage.

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GELANG KAKI
ANKLETS
BRACELETS

Sepasang gelang kaki emas bermotif flora. Butang tukang emas Cina dipakal oleh wanita Nyonya dari Pulau dan Melaka seawal tahun 1900.
A pair of hollow gold anklets with floral motif. Both ends are in the shape of a flower Chinese workmanship and worn by Nyonya ladies in Penang and Malacca, circa early 1900.
Une paire de bracelets en or orné de motifs floraux. Les deux extrémités ont la forme d’une fleur ; fabrication chinoise. Bracelets portés par des femmes Nyonya (descendants des premiers immigrants chinois) à Penang (côte Nord-ouest de la Péninsule Malaise) et à Malacca, vers 1900.

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GELANG KAKI
ANKLETS
BRACELETS

Sepasang gelang kaki emas yang bermotifkan flora diukir timbul. Buatan tukang emas Cina dipakai oleh wanita Melayu dari Melaka awal tahun.
A pair of gold anklets embossed with foral motifs. Designed by Chinese craftsmen and worn by Malay women in Malacca in the early 1900s.
Paire de bracelet en or gravée de motifs floraux. Bijoux fabriqués en Chine et portés par les femmes Malaise à Melaka au début des années 1900.

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KERONGSANG
BROOCH
BROCHE

Sebutir kerongsang ibu berbentuk buah thor atau hati dibuat daripada emas dan bertatahkan permata delima dan sebutir nilam. Dipakai oleh wanita Melayu buatan tukang Cina, awal tahun 1900.
A heart-shaped brooch made of gold and mounted with rubies and a single emerald. Worn by Malay women, made by Chinese craftsmen, early 1900s.
Broche en forme de cœur en or et montée avec des rubis et une seule émeraude. Portée par les femmes Malaise. Fabriquée par des artisans chinois, début des années 1900.

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KERONGSANG
BROOCH
BROCHE

Sebutir ibu kerongsang berbentuk buah pic daripada Perak dan bertatahkan permata intan. Dipakal oleh Nyonya dari Melaka. Buatan tukang cina, awal tahun 1900.
A silver brooch, in the shape of a peach and studded with roughly-cut colourless stones. Worn by the Nyonya of Malacca. Made by Chinese craftmen, circa early 1900.
Broche en argent en forme de pêche parsemée de pierres. Portée par les Nyonya de Malacca. Fait par des artisans chinois, début 1900.

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RANTAI MANIK
BEAD NECKLACE
COLLIER

Rantai manik halus berwarna warni dilapis-lapis menjadi lebih besar. Bahagian bawah dihiasi taring-taring atau gigi binatang. Dipakai oleh masyarakat Dayak dari kepulauan Borneo bertarikh 1800.
A ceremonial necklace made from strands of multi-coloured beads and decorated with small animal claws or teeth. Worn by the Dayak people of Borneo. Circa 1800.
Collier de perles fabriqué à partir d’éclats de perles multicolores et décoré avec de petites griffes d’animaux ou des dents. Porté par le peuple Dayak (Orang Asli vivant dans la forêt de Bornéo). Vers 1800.

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CEMBUL
RECEPTACLE
RECIPIENT

Cembul bertutup emas digunakan sebagai bekas mengisi. Cembul diukir penuh motif bucu piramid dan bunga timbul. Buatan tukang Siam dari Thailand tahun 1800.
A small gold container with cover for areca nuts or gambir with pyramids and flowers. Made by Thai craftsman, Thailand, circa 1800.
Petit récipient en or avec couvercle orné de pyramides et de fleurs. Fait par des artisans thaïlandais. Thaïlande, vers 1800.

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PENDING
BUCKLE
BOUCLE

Permukaannya diukir timbul pintalan tali dan bijirin emas bermotifkan bunga kiambang dan sulur. Permukaan pending ditatah permata berbagai warna. Alat kebesaran raja yang berasai dari kelantan abad ke 18. Seberat 334.7 gram, ia telah disenaraikan di dalam Daftar Warisan Kebangsaan Tahun 2009 pada 14 Februari 2009 di bawah kategori Objek Warisan Ketara.
This solid gold belt buckle of Malay workmanship features an embossed lotus flower design of twisted gold wire and granules. The entire buckle is studded with hued gemstones. It was part of the regalia of the Kelantanese royalty circa 18th century. Weighing 334.7 grams, it was listed Under the National Heritage List on 14 February 2009 under the Tangible Heritage Object.
Solide boucle de ceinture en or ornée de fleurs de lotus. La boucle entière est cloutée de pierres précieuses. Elle faisait partie de la regalia (ensemble d’objets symbolisant une royauté) de la royauté kelantanaise (Le Kelantan se situe à l’extrême nord-est de la péninsule malaisienne avec une frontière avec la Thaïlande) au 18ème siècle. Pesant 334,7 grammes, cette pièce est classée dans la Liste du Patrimoine National réalisée le 14 février 2009 dans la catégorie Objet du Patrimoine Matériel.

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MUZIUM ORANG ASLI MELAKA – MUSEE DES ABORIGENES DE MALACCA – Aborigines Museum  

Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie

PHOTOS JACKY LAVAUZELLE




 

  MUZIUM ORANG ASLI MELAKA
MUSEE DES ABORIGENES DE MALAISIE A MALACCA
« gens des origines »
ARBORIGINES MUSEUM

LES TRIBUS ORANG ASLI SUR LA PENINSULE

LES MASQUES – UKIRAN

ukiran topeng muka untuk wanita
Masque sculpté pour femme

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ukiran topeng muka untuk lelaki
Masque sculpté pour les hommes

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SCULPTURES – UKIRAN

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut
(Puting beliung)

Sculpture en forme de dragon
Ukiran patung naga (le dragon)

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut

Sculptures sur bois
Ukiran kayu ribut

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LA MUSIQUE – MUSIK

Gitar buluh (keranting buluh)
La guitare bambou


PANGORRA INSTRUMENT TRADITIONNEL A PERCUSSION
Panggora adalah alat musik sejenis gong namun dengan suara bunyi “pok”.

Pemuzik Orang Asli dengan biola dalam satu majlis keramaian
Musicien Orang Asli aborigène avec son violon lors d’une cérémonie officielles.
The aborigines musician with their violin in their official gathering.

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LA CHASSE
Memburu

LES PIEGES
Perangkap

LA CHASSE A LA SARBACANE
Sumpitan

Kepala sedalang (kerbau hutan) yang telah dibunuh di hutan Pahang oleh suku kaum Jahut.
Tête de bœuf sauvage (« Sedalang » ou buffle de la jungle) tué par un chasseur de la tribu Jahut dans jungle de Pahang .
A head of Wild Ox (« Sedalang » or jungle buffalo) was killed by Jahut tribe hunter in Pahang jungle.

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LA PÊCHE –menangkap ikan

Perangkap ikan
Piège à poissons

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LES REPAS
Makanan

LES OBJETS DU QUOTIDEN EN ROTIN
Barangan rotan

Sudip nasi daripada kayu leban
Spatule pour le riz en bois du Liban
Rice dipper made of leban wood

Alat pengiling cili
Matériel pour moudre le piment
Material to grind chili

 Bekas isi air daripada buah labu
Gourde à eau dans des citrouilles
Drink container from gourd








Buluh untuk memasak nasi
Bambou pour la cuisson du riz

Wanita suku kaum Negrito sedang menganyam raga rotan
Femme de la tribu des Negrito tissant un panier en rotin
Negrito’s tribe women were weaving the rattan baskets

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L’HYGIENE – Kebersihan

 Sikat rambut diperbuat dari buluh
Peignes en bamboo
Hairbrush made from bamboo

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LA MEDECINE

Teknik perubatan secara batin oleh bomoh Orang Asli Semai (Tok Poyang) di rumah pesakit.
Techniques médicales par un magicien de la tribu Semai dans la maison de son patient.
medical techniques by Semai tribe magician at their patient house.

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LA CEREMONIE DU MARIAGE
Perkahwinan

The boy will let his family know the girl of his choice. His uncle will then meet up with her uncle to make inquieries for her hand in marriage. If both sides come to an agreement then they will be engaged. When the engagement period is over, the wedding ceremony will take place according to customs and tradition.
Le garçon va laisser sa famille lui faire connaître la fille de son choix. Son oncle à lui se retrouvera alors avec son oncle à elle pour faire les demandes en mariage selon les règles. Si les deux parties s’entendent, ils seront engagés. Lorsque la période d’engagement est terminée, la cérémonie de mariage a lieu selon les coutumes et la tradition.








The couple will be led to the bathed at separate venues. Then they will be made up and dresses according to their means. The groom the waits in a room in his house until he is led to the bride’s house.
Le couple sera conduit aux bains dans des lieux distincts. Puis ils seront maquillés et habillés selon leurs moyens. Le marié attend dans une chambre de la maison jusqu’à ce qu’il soit conduit dans la maison de la mariée.
The groom goes to the bride’s house accompanied by his relatives. At the bride’s house the « Kompang » (a small tambourine) and violin will be played. The bride’s side will wait for the bridegroom and his entourage at the doorway and he will only be allowed in after both sides exchange ‘insinuations’. The couple are then seated next to one another on the prepared dais for the ‘bersanding’ ceremony.
Le marié va à la maison de la mariée accompagnée de ses parents. À la maison de la mariée, le « Kompang » (un petit tambourin) et le violon seront joués. De son côté, la mariée attendra le marié et son entourage à la porte. Le couple sera alors assis l’un à côté de l’autre sur le dais préparé pour la cérémonie «bersanding».

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L’HABITAT
RUMAH

Model Rumah Kaum Jakun
Modèle de maison Jakun
Ils se retrouvent dans les États de Johor et Pahang

Chasseurs de la communauté Jakun
Photo de 1906 qui ne fait pas partie des lots du musée

Model Rumah Kaum Semai
Modèle de maison Semai
Les Semai se retrouvent dans les états de l’État de Pahang, Perak, Selangor et Negeri Sembilan

Femme Semai
Photo qui ne fait pas partie du musée
Mais de l’American Museum of Natural History

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Model Rumah Kaum Bateq
Modèle de Maison de la communauté Bateq / Batek
Les Bateqs se retrouvent plus que dans le Parc national de Taman Negara. Ils parlent une langue môn-khmer.

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Model Rumah Temuan
Modèle de Maison Temuan / Benua ou Niap
Se retrouvent dans les États de Selangor, Pahang, Johore et Negeri Sembilan.

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LA MORT – KEMATIAN

In the temuan community, when a person dies, his body will be immediatly buried. The body is places in the middle of the house for the entire night, covered by a piece of cloth and will the incense burned. Great care is taken to avoid the body from being stepped on by animals such as the house cat or swarmed by ants. Moumers who come visiting are prohibited from making noise, and if any food is accidently dropped on the ground, it must remain there.
Dans la communauté temuan, quand une personne meurt, son corps doit immédiatement être enterré. Le corps est placé au milieu de la maison pendant toute la nuit, couvert d’un morceau de tissu et l’encens est brûlé. Un grand soin est pris pour éviter que le corps ne soit piétiné par des animaux tels que le chat domestique ou touché par des fourmis. Ceux qui viennent le visiter ne doivent pas faire du bruit, et si de la nourriture vient accidentellement à tomber sur le sol, elle devra  y rester.
The grave is 2 meters deep with a small inner hole in which the body is placed. For the layperson, the body is wrapped in a piece of cloth ; if the body is of a prominent person such as Batin, it is placed in a coffin. After the burial, flowers will be scattered on the grave, and candles lit around it. Several bowls containing food are places alongside the grave. Two wooden stakes mark the grave.
La tombe fait 2 mètres de profondeur avec un petit trou à l’intérieur duquel le corps est placé. Pour le profane, le corps est enveloppé dans un morceau de tissu ; Si le corps est celui d’une personne proéminente, il sera placé dans un cercueil. Après l’enterrement, des fleurs seront dispersées sur la tombe, et des bougies allumées tout autour d’elle. Plusieurs bols contenant de la nourriture sont déposés à côté de la tombe. Deux pieux en bois marquent la tombe.
On the seventh day, the family of the deceased will visit the grave to prop it up. They will organize a small thanksgiving feast. By the 100th day, the family of the deceased will replace the wooden markers with permanent deadstones.
Le septième jour, la famille du défunt visitera la tombe. Ils organiseront une petite fête de grâces. Au 100e jour, la famille du défunt remplacera les marqueurs en bois par des pierres permanentes.
As a remembrance of the dead, in March every year, all family members of the deceased are required to visit the graveyard to clean it, light candles and offer food to the dead. For those who are Muslims, all matters regarding the death are done according to Islamic rules and régulations.
En souvenir des morts, en mars de chaque année, tous les membres de la famille du défunt sont tenus de visiter le cimetière pour le nettoyer, allumer des bougies et offrir de la nourriture aux morts. Pour ceux qui sont musulmans, toutes les questions concernant la mort sont faites selon les règles et les règlements islamiques.








  MUZIUM ORANG ASLI MELAKA
MUSEE DES ABORIGENES DE MALAISIE A MALACCA
ARBORIGINES MUSEUM

Gereja St. Francis Xavier Melaka Eglise de Saint François Xavier de Malacca

Pelancongan di Malaysia

Voyage en Malaisie




 

  Church of St. Francis Xavier Malacca
Eglise de Saint François-Xavier
City
Gereja St. Francis Xavier

Gereja St. Francis Xavier Melaka
Jalan Banda Kaba, Bandar Hilir
Maleka – Malacca

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Photos Jacky Lavauzelle

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Saint François Xavier
Saint Francis Xavier
Francisco de Jasso y Azpilicueta
 1506–1552

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A Japanese depiction of Francis Xavier
Représentation japonaise de François Xavier
17th century – 17ème siècle
Kobe City Museum collection.

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St François Xavier et Anjiro ou Yajiro ou Angero ou encore Angeroo, japonais converti au christianisme. (voir texte sur St François Xavier et Anjiro ci-dessous)

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En 1544, François Xavier se retrouve à Malacca. Puis de 1545 à 1547. A sa mort en 1552, sa dépouille se retrouvera un temps à nouveau à Malacca avant d’être transportée à Bon Jésus de Goa.

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FRANÇOIS XAVIER
par
Voltaire
dans son
Dictionnaire Encyclopédique

 Il ne serait pas mal de savoir quelque chose de vrai concernant le célèbre François Xavero, que nous nommons Xavier, surnommé l’apôtre des Indes. Bien des gens s’imaginent encore qu’il établit le christianisme sur toute la côte méridionale de l’Inde, dans une vingtaine d’îles, et surtout au Japon. Il n’y a pas trente ans qu’à peine était-il permis d’en douter dans l’Europe.

Les jésuites n’ont fait nulle difficulté de le comparer à saint Paul. Ses voyages et ses miracles avaient été écrits en partie par Tursellin et Orlandin, par Lucéna, par Bartoli, tous jésuites, mais très-peu connus en France : moins on était informé des détails, plus sa réputation était grande.

Lorsque le jésuite Bouhours composa son histoire, Bouhours passait pour un très-bel esprit ; il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n’eut un style plus pur et plus éloigné de l’affectation : il fut même proposé dans l’Académie française de passer par-dessus les règles de son institution pour recevoir le père Bouhours dans son corps.

Il avait encore un plus grand avantage, celui du crédit de son ordre, qui alors, par un prestige presque inconcevable, gouvernait tous les princes catholiques.

La saine critique, il est vrai, commençait à s’établir ; mais ses progrès étaient lents : on se piquait alors en général de bien écrire plutôt que d’écrire des choses véritables.

Bouhours fit les Vies de saint Ignace et de saint François Xavier sans presque s’attirer de reproches ; à peine releva-t-on sa comparaison de saint Ignace avec César, et de Xavier avec Alexandre : ce trait passa pour une fleur de rhétorique.

J’ai vu au collège des jésuites de la rue Saint-Jacques un tableau de douze pieds de long sur douze de hauteur, qui représentait Ignace et Xavier montant au ciel chacun dans un char magnifique, attelé de quatre chevaux blancs ; le Père éternel en haut, décoré d’une belle barbe blanche, qui lui pendait jusqu’à la ceinture ; Jésus-Christ et la vierge Marie à ses côtés, le Saint-Esprit au-dessous d’eux en forme de pigeon, et des anges joignant les mains et baissant la tête pour recevoir père Ignace et père Xavier.

Si quelqu’un se fût moqué publiquement de ce tableau, le révérend P. La Chaise, confesseur du roi, n’aurait pas manqué de faire donner une lettre de cachet au ricaneur sacrilège.

Il faut avouer que François Xavier est comparable à Alexandre en ce qu’ils allèrent tous deux aux Indes, comme Ignace ressemble à César pour avoir été en Gaule ; mais Xavier, vainqueur du démon, alla bien plus loin que le vainqueur de Darius. C’est un plaisir de le voir passer, en qualité de convertisseur volontaire, d’Espagne en France, de France à Rome, de Rome à Lisbonne, de Lisbonne au Mozambique, après avoir fait le tour de l’Afrique. Il reste longtemps au Mozambique, où il reçoit de Dieu le don de prophétie : ensuite il passe à Mélinde, et dispute sur l’Alcoran avec les mahométans, qui entendent sans doute sa langue aussi bien qu’il entend la leur ; il trouve même des caciques, quoiqu’il n’y en ait qu’en Amérique. Le vaisseau portugais arrive à l’Ile Zocotora, qui est sans contredit celle des Amazones ; il y convertit tous les insulaires ; il y bâtit une église : de là il arrive à Goa ; il y voit une colonne sur laquelle saint Thomas avait gravé qu’un jour saint Xavier viendrait rétablir la religion chrétienne qui avait fleuri autrefois dans l’Inde. Xavier lut parfaitement les anciens caractères, soit hébreux, soit indiens, dans lesquels cette prophétie était écrite. Il prend aussitôt une clochette, assemble tous les petits garçons autour de lui, leur explique le Credo, et les baptise. Son grand plaisir surtout était de marier les Indiens avec leurs maîtresses.

On le voit courir de Goa au cap Comorin, à la côte de la Pêcherie, au royaume de Travancor ; dès qu’il est arrivé dans un pays, son plus grand soin est de le quitter : il s’embarque sur le premier vaisseau portugais qu’il trouve ; vers quelque endroit que ce vaisseau dirige sa route, il n’importe à Xavier : pourvu qu’il voyage, il est content. On le reçoit par charité ; il retourne deux ou trois fois à Goa, à Cochin, à Cori, à Negapatan, à Méliapour. Un vaisseau part pour Malaca : voilà Xavier qui court à Malaca avec le désespoir dans le cœur de n’avoir pu voir Siam, Pégu, et le Tonquin.

Vous le voyez dans l’île de Sumatra, à Bornéo, à Macassar, dans les îles Moluques, et surtout à Ternate et à Amboyne. Le roi de Ternate avait dans son immense sérail cent femmes en qualité d’épouses, et sept ou huit cents concubines. La première chose que fait Xavier est de les chasser toutes. Vous remarquerez d’ailleurs que l’île de Ternate n’a que deux lieues de diamètre.

De là, trouvant un autre vaisseau portugais qui part pour l’île de Ceilan, il retourne à Ceilan ; il fait plusieurs tours de Ceilan à Goa et à Cochin. Les Portugais trafiquaient déjà au Japon ; un vaisseau part pour ce pays, Xavier ne manque pas de s’y embarquer ; il parcourt toutes les îles du Japon.

Enfin, dit le jésuite Bouhours, si on mettait bout à bout toutes les courses de Xavier, il y aurait de quoi faire plusieurs fois le tour de la terre.

Observez qu’il était parti pour ses voyages en 1542, et qu’il mourut en 1552. S’il eut le temps d’apprendre toutes les langues des nations qu’il parcourut, c’est un beau miracle ; s’il avait le don des langues, c’est un plus grand miracle encore. Mais malheureusement, dans plusieurs de ses lettres, il dit qu’il est obligé de se servir d’interprète, et dans d’autres il avoue qu’il a une difficulté extrême à apprendre la langue japonaise, qu’il ne saurait prononcer.

Le jésuite Bouhours, en rapportant quelques-unes de ses lettres, ne fait aucun doute que saint François Xavier n’eut le don des langues ; mais il avoue « qu’il ne l’avait pas toujours. Il l’avait, dit-il, dans plusieurs occasions : car sans jamais avoir appris la langue chinoise, il prêchait tous les matins en chinois dans Amanguchi » (qui est la capitale d’une province du Japon).

Il faut bien qu’il sût parfaitement toutes les langues de l’Orient, puisqu’il faisait des chansons dans ces langues, et qu’il mit en chanson le Pater, l’Ave Maria, et le Credo, pour l’instruction des petits garçons et des petites filles.

Ce qu’il y a de plus beau, c’est que cet homme, qui avait besoin de truchement, parlait toutes les langues à la fois comme les apôtres ; et lorsqu’il parlait portugais, langue dans laquelle Bouhours avoue que le saint s’expliquait fort mal, les Indiens, les Chinois, les Japonais, les habitants de Ceilan, de Sumatra, l’entendaient parfaitement.








Un jour surtout qu’il parlait sur l’immortalité de l’âme, le mouvement des planètes, les éclipses de soleil et de lune, l’arc-en-ciel, le péché et la grâce, le paradis et l’enfer, il se fit entendre à vingt personnes de nations différentes.

On demande comment un tel homme put faire tant de conversions au Japon ? Il faut répondre simplement qu’il n’en fit point ; mais que d’autres jésuites, qui restèrent longtemps dans le pays, à la faveur des traités entre les rois de Portugal et les empereurs du Japon, convertirent tant de monde qu’enfin il y eut une guerre civile qui coûta la vie, à ce que l’on prétend, à près de quatre cent mille hommes. C’est là le prodige le plus connu que les missionnaires aient opéré au Japon.

Mais ceux de François Xavier ne laissent pas d’avoir leur mérite.

Nous comptons dans la foule de ses miracles huit enfants ressuscités.

« Le plus grand miracle de Xavier, dit le jésuite Bouhours, n’était pas d’avoir ressuscité tant de morts, mais de n’être pas mort lui-même de fatigue. »

Mais le plus plaisant de ses miracles est qu’ayant laissé tomber son crucifix dans la mer près l’île de Baranura, que je croirais plutôt l’île de Barataria, un cancre vint le lui rapporter entre ses pattes au bout de vingt-quatre heures.

Le plus brillant de tous, et après lequel il ne faut jamais parler d’aucun autre, c’est que dans une tempête qui dura trois jours, il fut constamment à la fois dans deux vaisseaux à cent cinquante lieues l’un de l’autre, et servit à l’un des deux de pilote ; et ce miracle fut avéré par tous les passagers, qui ne pouvaient être ni trompés ni trompeurs.

C’est là pourtant ce qu’on a écrit sérieusement et avec succès dans le siècle de Louis XIV, dans le siècle des Lettres provinciales, des tragédies de Racine, du Dictionnaire de Bayle, et de tant d’autres savants ouvrages.

Ce serait une espèce de miracle qu’un homme d’esprit tel que Bouhours eût fait imprimer tant d’extravagances, si on ne savait à quel excès l’esprit de corps et surtout l’esprit monacal emportent les hommes. Nous avons plus de deux cents volumes entièrement dans ce goût, compilés par des moines ; mais ce qu’il y a de funeste, c’est que les ennemis des moines compilent aussi de leur côté. Ils compilent plus plaisamment, ils se font lire. C’est une chose bien déplorable qu’on n’ait plus pour les moines, dans les dix-neuf vingtièmes parties de l’Europe, ce profond respect et cette juste vénération que l’on conserve encore pour eux dans quelques villages de l’Aragon et de la Calabre.

Il serait très-difficile de juger entre les miracles de saint François Xavier, Don Quichotte, le Roman comique, et les convulsionnaires de Saint-Médard.

Après avoir parlé de François Xavier, il serait inutile de discuter l’histoire des autres François : si vous voulez vous instruire à fond, lisez les Conformités de saint François d’Assise.

Depuis la belle Histoire de saint François Xavier par le jésuite Bouhours, nous avons eu l’Histoire de saint François Régis par le jésuite Daubenton, confesseur de Philippe V, roi d’Espagne ; mais c’est de la piquette après de l’eau-de-vie : il n’y a pas seulement un mort ressuscité dans l’histoire du bienheureux Régis.

Voltaire
Dictionnaire Philosophique
Editions Garnier – Tome 19

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LA RENCONTRE D’ANJIRO ET DE FRANCOIS XAVIER A MALACCA ET LE BAPTEME

Pierre-François-Xavier de Charlevoix

Les trois Portugais ne furent pas longtemps à Cangoxima sans y nouer des relations de commerce et d’amitié avec les habitants. Ils firent surtout connaissance d’un nommé Angeroo, homme riche et d’extraction noble, qui se lia intimement avec eux, et qui ne tarda pas à leur confier que le souvenir des dérèglements de sa jeunesse lui causait de violents et continuels remords ; pour les apaiser, il s’était retiré dans une maison de bonzes, mais ce remède n’avait fait qu’empirer le mal. Deux ans après, un autre marchand portugais, nommé Alvar Vaz, étant allé trafiquer à Cangoxima, Angeroo lui fit les mêmes confidences ; Vaz, qui connaissait le P. François Xavier, et qui avait conçu une grande idée de sa sainteté et de son pouvoir auprès de Dieu, engagea le gentilhomme japonnais à l’aller trouver. Les dangers de la navigation firent d’abord hésiter Angeroo ; mais, quelque temps après, il lui arriva de tuer un homme dans une rencontre, et la crainte d’être poursuivi par la justice le détermina à s’embarquer sur le premier navire qui fit voile vers Malaca. Malheureusement il ne trouva pas le saint apôtre à Malaca, et il s’embarqua pour la Chine, avec l’intention de retourner de là dans sa patrie. Il fut quelque temps à errer dans ces mers, arrêté par les vents contraires et ses irrésolutions ; enfin il rencontra, dans le port de Chincheo, Alvare Vaz, qui le ramena à Malaca, où le P. Xavier était revenu. Les premiers embrassements du saint produisirent dans l’âme d’Angeroo un effet si merveilleux, que le Japonnais se trouva tout changé, et sentit renaître en lui une tranquillité d’esprit qu’il ne connaissait presque plus. L’apôtre, de son côté, à la vue d’un prosélyte venu de si loin, ressentit une joie dont les cœurs apostoliques sont seuls capables. Il simaginait déjà renfermer dans son sein toute cette nation dont on publiait tant de grandes choses, et pour laquelle il conçut dès lors une tendresse qui alla toujours croissant.

Le saint quitta presque toute autre occupation pour instruire Angeroo, qui demandait le baptême avec les plus pressantes instances ; mais une affaire l’ayant appelé à la Pescherie, il envoya Angeroo et deux domestiques qui l’avaient accompagné, au séminaire de Goa, où ils arrivèrent au commencement de mars 1568. À son retour, le P. Xavier fut extrêmement surpris des progrès qu’ils avaient faits, et le jour de la Pentecôte de la même année, les trois Japonnais furent régénérés dans les eaux sacrées du baptême, par les mains de l’évêque des Indes, D. Jean d’Albuquerque. La grâce du sacrement fut surtout sensible dans l’âme d’Angeroo, où elle établit d’abord cette paix après laquelle il soupirait depuis tant d’années. Il souhaita de porter le nom de Paul de Sainte-Foi ; l’un de ses domestiques fut nommé Jean, et l’autre Antoine.

 Histoire et description du Japon
Pierre-François-Xavier de Charlevoix
Ad Mame & Cie
1842
Tours

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  Church of St. Francis Xavier Malacca
Eglise de Saint François-Xavier
City
Gereja St. Francis Xavier

MASJID SELAT MELAKA – LA MOSQUEE SELAT DE MALACCA Malacca Straits Mosque 马六甲海峡清真寺

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie




 

  MASJID SELAT MELAKA
MOSQUEE SELAT MALACCA
The Malacca Straits Mosque
马六甲海峡清真寺

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Selat – Le détroit












Jalan Taman
MELAKA – MALACCA – 马六甲

Masjid Selat Melaka yang bercirikan seni bina Melayu dan Timur Tengah mercu ini terletak di Pulau Melaka di atas kawasan seluas 1.8 hektar. lanya menjadi mercu tanda baru yang memperlihatkan kecemerlangan dan keagungan seni bina Islam moden Melaka.
Majlis perasmiannya telah disempurnakan oleh S.P.B. Yang Di Pertuan Agung Tuanku Syed Sirajuddin Ibni Al-Marhum Tuanku Syed Putra Jamalullail pada 24 November 2006 bersamaan 5 Zulkaedah 1427H. Selain berfungsi sebagai tempat ibadah, ianya turut menjadi antara tarikan pelancongan menarik di Melaka.
 La Mosquée Selat « Détroit » de Malacca se trouve sur l’île (Pulau) de Malacca et couvre une superficie de 1,8 hectares. La mosquée est devenue un nouveau point de repère qui démontre l’excellence et la grandeur de l’architecture moderne islamique à Malacca.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par S.P.B. Yang Di Pertuan Agung Tuanku Syed Sirajuddin Ibni Al-Marhum Tuanku Syed Putra Jamalullail le 24 Novembre 2006. La mosquée Selat est bien entendu un lieu de culte, mais c’est également un des sites d’attraction touristique de Malacca.

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MASJID SELAT MELAKA
MOSQUEE SELAT MALACCA
The Malacca Straits Mosque
马六甲海峡清真寺

MALACCA MEMORIAL DE LA PROCLAMATION DE L’INDEPENDANCE MELAKA Memorial Pengisytiharan Kemerdekaan

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie

Photos Jacky Lavauzelle




  Memorial Pengisytiharan Kemerdekaan
Le Mémorial de la Proclamation de l’Indépendance

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Bangunan ini dibina pada tahun 1911
Bâtiment construit en 1911
Memorial ini ditubuhkan untuk mengambil dokumen tentang kemerdekaan negara
Le mémorial recueille l’ensemble des documents photographiques, sonores, vestimentaires, et propose des maquettes reconstituant les évènements en rapport avec l’indépendance.












Tunku Abdul Rahman
« The Tunku »
1903-1990
Bapak Kemerdekaan
le père de l’indépendance
Bapak Malaysia
le père de la Malaise
Premier 1er Ministre de la Malaisie de 1957 à 1970

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Jour de l’indépendance
31 août 1957
Ogos 31, 1957

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La Procession historique de 1956
pengumuman Kemerdekaan di Padang Banda Hilir
Melaka Malacca
The historic procession
20 Februari 1956
20 février 1956

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UMNO
Pekembar
United Malays National Organisation
Pertubuhan Kebangsaan Melayu Bersatu
ڤرتوبوهن کبڠساءن ملايو برساتو

Première élection de 1959
Coalition UMNO : 51,8% des suffrages avec 74 sièges sur 104 soit plus de 71% des sièges attribués.

Les urnes des premières élections de 1959

Tidak boleh memancing undi di antara tempat ini dan tempat mengundi
No canvassing between this point and the polling station
Pas d’échanges entre ce point et l’urne de vote

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DRAPEAU DE L’UMNO
Bandera Umno
Bendera « Sang Saka Bangsa »

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(KRISS) KERIS « HANG TUA »

Keris « Hang Tuah » dihadiahkan kedapa Tunku Abdul Rahman, 1956
The « Hang Tuah » Kris presented to Tunku Abdul Rahman, 1956
Le Kriss « Hang Tuah » qui a été présenté à Tunku Abdul Rahman en 1956

Keris ini diberi nama Keris Hang Tuah sempena dengan nama searang pahlawan Melayu yang meninggalkan banyak jasa dizaman pemerintahan Kesultanan Melayu Melaka dalam abad 15 dan 16.
Named after the great Malay warrior who served with devotion during the Malaccan Sultanate in the 15th and the 16th century
Du nom du grand combattant malais qui servi avec dévotion durant le Sultanat de Malacca au 15ème et au 16ème siècle

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