Archives par mot-clé : 1983

OTAR CHKHARTISHVILI – ოთარ ჩხარტიშვილი – LE PARCOURS DU COMBATTANT

 

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
OTAR CHKHARTISHVILI – ოთარ ჩხარტიშვილი

*

OTAR CHKHARTISHVILI - ოთარ ჩხარტიშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________


ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





OTAR CHKHARTISHVILI
ოთარ ჩხარტიშვილი
5 juillet 1938 Kobuleti – 2006
PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI – ნარიყალა


LE PARCOURS DU COMBATTANT

________________________

Otar Chkhartishvili est une figure influente de l’underground géorgien. Ses perceptions artistiques, ses techniques picturales et son utilisation expérimentale de matériaux en font un représentant exceptionnel de l’avant-garde. Il a travaillé dans une variété de formes d’art visuel incroyable : peinture, graphisme, collage, sculpture et peintures de genres : portrait, paysage, nature morte, peinture abstraite.
En 1951, Otar déménage à Makharadze (aujourd’hui Ozurgeti – ville dans l’ouest de la Géorgie)
En 1960, il entre à l’Académie des arts de l’État de Tbilissi
Le 12 avril 1961, avec des camarades étudiants, il organise pour la première fois une exposition et une vente non autorisées dédiées à la Journée des peintres, devant l’opéra de Tbilissi. Les autorités les menacent d’arrestation. Ils sont protégés et soutenus par les artistes géorgiens Lado Gudiashvili et Elene Akhvlediani. Ils sont tous interrogés et avertis de ne pas répéter des actions similaires…
Le réalisme socialiste règne en maître. Toute tendance artistique, à l’exception du réalisme social, était impitoyablement condamnée.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Académie des arts de Tbilissi en 1966, il part à Makharadze pour travailler (sans salaire) en tant que décorateur de théâtre au théâtre d’art dramatique local. À partir de 1968, son activité créatrice se trouvait en pleine confrontation avec l’art et la politique officiels, car il ne voulait pas se conformer à la philosophie socialiste concoctée par les communistes. Ainsi, à partir de cette époque jusqu’en 1990, il a été qualifié de personnage antisoviétique.

****

LE DERNIER SOUPER
THE LAST SUPPER
1983

Otar Chkhartishvili – Le dernier souper – 1983
Otar Chkhartishvili – Le dernier souper – 1983
Otar Chkhartishvili – Le dernier souper – 1983

  ასამბლაჟი
Assemblage
154×218

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მუსიკოსები
Musikosebi
LES MUSICIENS
MUSICIANS
1971

ასამბლაჟი
Assemblage
106×82

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ობიექტი
Obiekti
OBJET
OBJECT
1991

Otar Chkhartishvili – Objet – 1991
Otar Chkhartishvili – Objet – 1991

Bois, plastique et métaux
Wood, plastic and metal details
47x30x28

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

 ციაფერი კომპოზიცია
Tsiaperi Kompozitsia
COMPOSITION BLEUE
LIGHT BLUE COMPOSITION
1975

Otar Chkhartishvili – Composition Bleue – 1975

 

კოლაჟი
Collage
80×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

 

***

 

რეპრესირებული ხელოვნება
rep’resirebuli khelovneba
ART REFOULE
REPRESSED ART
1977

Otar Chkhartishvili – Art Refoulé – 1977
Otar Chkhartishvili – Art Refoulé – 1977 – Détail

 ასამბლაჟი
Assemblage
90×53

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მზე
Mze
LE SOLEIL
THE SUN
2005

Otar Chkhartishvili – Le soleil

 

 ასამბლაჟი
Assemblage
57,5×53

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

სკამი
Skami
CHAISE
CHAIR
2006

Otar Chkhartishvili – La Chaise – 2006

 

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
91×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

საქართველო
Sakartvelo
GEORGIE
GEORGIA
1980

Otar Chkhartishvili – Géorgie – Détail
Otar Chkhartishvili – Géorgie

 

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
154×168

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

FEMME SUR FOND DE VILLE
WOMAN AGAINST CITY BACKDROP
1972

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
91×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ნუნუკა
NUNUKA
1973

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
50×41

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მეუღლია პორტრეტი
PORTRAIT DE FEMME
PORTRAIT OF WIFE
1975

ასამბლაჟი
Assemblage
135×64

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ველოსიპედი
Velosipedi
BICYCLETTE
BICYCLE
1976

Otar Chkhartishvili – bicyclette
Otar Chkhartishvili – bicyclette

 ასამბლაჟი
Assemblage
84×94

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

კომპოზიცია
Kompozitsia
COMPOSITION
1977

Otar Chkhartishvili – Composition – 1977

კოლაჟი
Collage
100×75

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

****

ჯვარცმის
Jvartsmis
CRUCIFIXION
1986

Huile sur planche
Oil on Plank
43×37

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მზე და მთვარე
Mze da Mtvare
LE SOLEIL ET LA LUNE
THE SUN AND THE MOON

კოლაჟი
Collage
60,5×57

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

**

ჩემი ეზო
Chemi Ezo
MA COUR
DIFFERENTES SAISONS
MY YARD
DIFFERENT SEASONS

 

Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour – Vision générale de l’Œuvre
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour
Otar Chkhartishvili – Ma Cour

***

***

სოხუმი
SOKHUMI

****

VIDEO

***

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
OTAR CHKHARTISHVILI – ოთარ ჩხარტიშვილი

*

OTAR CHKHARTISHVILI - ოთარ ჩხარტიშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________

UNE NUIT DE LUMIERE Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – ნათელი ღამე -UMA NOITE DE LUZ – A NIGHT OF LIGHT

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
ნათელა იანქოშვილი
Natela Iankoshvili

natela iankoshvili

*

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________


ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





ნათელა იანქოშვილი
Natela IANKOSHVILI
1918 – 2008
PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI – ნარიყალა

XX


UNE NUIT DE LUMIERE
A NIGHT OF LIGHT
UMA NOITE DE LUZ
ნათელი ღამე

 

________________________

ნათელა იანქოშვილი  Natela Iankoshvili  28 août 1918 à Gurdschaani, mort en  2008
Elle a étudié de 1937 à 1943 à l’Académie des Beaux-Arts de Tbilissi
En 2000, le musée de la maison Natela Iankoshvili a été fondé à Tbilissi. Le musée de l’artiste abrite des peintures, des graphiques et des objets de leur vie.
*

ნათელა იანქოშვილი Natela Iankoshvili August 28, 1918 in Gurdschaani, died in 2008
Natela Iankoshvili studied from 1937 to 1943 at the Academy of Fine Arts in Tbilisi
In 2000, the Natela Iankoshvili House Museum was founded in Tbilisi. The artist’s museum houses paintings, graphics and objects from their lives.

*

იანქოშვილი იანქოშვილი Natela Iankoshvili 28 de agosto de 1918 em Gurdschaani, morreu em 2008
Natela Iankoshvili estudou de 1937 a 1943 na Academia de Belas Artes de Tbilisi
Em 2000, o Museu Casa Natela Iankoshvili foi fundado em Tbilisi. O museu do artista abriga pinturas, gráficos e objetos de suas vidas.

*

ნათელა იანქოშვილი ნათელა იანკოშვილი დაიბადა 1918 წლის 28 აგვისტოს გურძსანში, და გარდაიცვალა 2008 წელს
ნათელა 1937-1943 წლებში სწავლობდა თბილისის ხელოვნების აკადემიაში
2000 წელს თბილისში ჩამოყალიბდა ნათელა იანკოშვილის სახლ-მუზეუმი. მხატვრის მუზეუმში დაცულია  გრაფიკები და ობიექტები.

****

UNE NUIT DE LUMIERE
UNE NUIT DE LUMIERE Ecoutez ! Ecoutez ! Les mots viennent de passer près de vous, tout près de vous. N’entendez-vous pas la chaude voix de Victor Hugo qui nous parle tout bas avec des mots cinglants : « Au nom de la lumière encourager la nuit ! » (Le Message de Grant) Simplement. Pour plus de clarté, il suffit d’éteindre les lumières. Il suffit de fermer les volets et de tirer les rideaux et ensuite de bien ouvrir les yeux. La main de Natela trace des larges traits au-dessus de nos têtes dans un vrombissement de sens. Tout se voit. Les corbeilles de couleurs ont parsemé des brindilles dans toute la longue étendue de noir qui est tombée sur la vie. Les lambeaux de couleurs ne veulent pas mourir. Ils vivent dans la nuit ; ils renaissent même dans la nuit la plus profonde. Des paysages de nuit et des paysages de fatigues, la moindre touche de rouge, de vert ou de jaune en retire plus de puissance encore. Elles sont nos torches dans un monde obscur et sombre. Elles éclairent le monde et le fait scintiller. Dans la voûte des ombres, nous avançons. Le cœur de Natela guide nos pas et peu importe les tumultes et la gravité. Rien n’est plus immobile et tout s’engage dans de grandes vibrations au rythme des pinceaux.

A NIGHT OF LIGHT
Listen! Listen! The words just passed near to you, close to you. Don’t you hear the warm voice of Victor Hugo who speaks to us in a low voice with scathing words: « In the name of the light, encourage the night! (Grant’s Message)
Simply. For clarity, turn off the lights. Just close the shutters and draw the curtains and then open your eyes. Natela’s hand draws broad strokes over our heads in a roar of meaning. Everything is visible. Colored baskets sprinkled twigs throughout the long stretch of black that fell on life. The shreds of color do not want to die. They live in the night; they are reborn even in the deepest night. Night landscapes and landscapes tired, the slightest touch of red, green or yellow draws more power. They are our torches in a dark and dark world. They illuminate the world and make it shine. In the vault of shadows, we move forward. The heart of Natela guides our steps and no matter the tumult and gravity. Nothing is more immobile and everything engages in great vibrations to the rhythm of the paints.

Uma noite de luz
Ouço! Ouço! As palavras acabaram de passar perto de você, perto de você. Você não ouve a voz calorosa de Victor Hugo que nos fala em voz baixa com palavras contundentes: « Em nome da luz, encoraje a noite! (Mensagem de Grant)
Simplesmente. Para maior clareza, apague as luzes. Basta fechar as persianas e desenhar as cortinas e depois abrir os olhos. A mão de Natela puxa largas pinceladas sobre nossas cabeças em um rugido de significado. Tudo é visível. Cestas coloridas salpicavam galhos ao longo do longo trecho de preto que caía sobre a vida. Os pedaços de cor não querem morrer. Eles vivem na noite; eles renascem mesmo na noite mais profunda. Paisagens noturnas e paisagens cansadas, o menor toque de vermelho, verde ou amarelo atrai mais energia. Eles são nossas tochas em um mundo escuro e sombrio. Eles iluminam o mundo e fazem brilhar. No cofre das sombras, avançamos. O coração de Natela guia nossos passos e não importa o tumulto e a gravidade. Nada é mais imóvel e tudo se envolve em grandes vibrações ao ritmo das tintas.

****

გაზაფხული
Gazapkhuli
PRINTEMPS
SPRING
1976

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Printemps -1976

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×85

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

გაზაფხული
Gazapkhuli
PRINTEMPS
SPRING
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Printemps – 1984

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
80×80

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

პაემანი
Paemani
RENDEZ-VOUS
DATE
1983

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Rendez-vous – 1983

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მარია ბაუერი
MARIA BAUER
1956

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Maria Bauer – 1956

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
175×111

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

პეიზაჟი
Peizazhi
PAYSAGE
LANDSCAPE
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984 – Détail
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984 – Détail

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
171×121

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ზინა ქვერენჩხილაძე
ZINA KVERENCHKHILADZE
1965

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – ZINA KVERENCHKHILADZE – 1965


ტილო ზეთი

Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
121×84

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

პეიზაჟი
Peizazhi
PAYSAGE
LANDSCAPE
1987

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1987

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
110×76

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ჩალის ქუდიანი ქალი
FEMME AU CHAPEAU DE PAILLE
WOMAN IN A STRAW HAT
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – La Femme au chapeau de paille – 1984
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – La Femme au chapeau de paille – 1984 – Détail

 ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×85

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
ნათელა იანქოშვილი
Natela Iankoshvili

*

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________

LA PEINTURE DE RADISH TORDIA რადიშ თორდია : LUMIERE ET LEGERETE მსუბუქი და სიმსუბუქე

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
RADISH TORDIA
რადიშ თორდია

*

radish tordia PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

radish tordia PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________


ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





რადიშ თორდია
RADISH TORDIA
PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI – ნარიყალა

დ. 21 აგვისტო, 1936, აბაშა
Né le 21 août 1936, Abasha


მსუბუქი და სიმსუბუქე
Msubuki da Simsubuke
LUMIERE ET LEGERETE

________________________

Les corps et les objets pèsent l’équivalent de ce que pèsent les vies et les corps plongés dans un environnement vénitien. Les corps volent et fuient, plus légers que l’air.
“Une force moyenne s’exprime par la violence, une force suprême s’exprime par la légèreté.” (Gilbert Keith Chesterton – Le nommé jeudi ) – Radish Tordia est indubitablement, naturellement, sans le moindre effort apparent, dans la deuxième catégorie. Rien n’est négligé et c’est la lumière incandescante et éclatée qui sublime encore plus cette légèreté. Jamais de grand volume d’une seule couleur, mais d’infinies touches de jaune, de rouge, de bleu…
Ainsi sa peinture est fondamentalement spirituelle, à force de légèreté. Il n’est pas étonnant de le voir peindre le café ou la piéta. Tout ce que toute Radish devient air, cheveux, ciel, nuages, comme la peinture d’une éternelle jeunesse et d’une infinie fougue. Nous ne savons plus si c’est la texture aérienne qui lui donne autant d’énergie ou l’inverse.

The bodies and objects weigh the equivalent of what life and bodies weigh in a Venetian environment weigh. The bodies fly and flee, lighter than air.
« A medium force is expressed by violence, a supreme force is expressed by the lightness. » (Gilbert Keith Chesterton – The named Thursday) – Radish Tordia is undoubtedly, naturally, without the slightest apparent effort, in the second category. Nothing is neglected and it is the incandescent and exploded light that further sublimates this lightness. Never a big volume of a single color, but infinite touches of yellow, red, blue …
Thus his painting is fundamentally spiritual, by dint of lightness. It is not surprising to see him painting a cafe or a pieta. All that Radish paint becomes air, hair, sky, clouds, like the painting of eternal youth and infinite ardor. We do not know if it is the aerial texture that gives it so much energy or the opposite.

***

NATURE MORTE A LA BOUTEILLE
STILL LIFE WITH A BOTTLE
1963-1981

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
82×56

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ზამთარი
Zamtari
L’HIVER
WINTER
2004

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
70×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

წვიმა
Tsvima
PLUIE
RAIN
1988

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
75×65

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

**

LA MER ET SON ENFANT SOUS LA PLUIE
MOTHER AND CHILD IN THE RAIN

Radish Tordia – LA MER ET SON ENFANT SOUS LA PLUIE
Radish Tordia – LA MER ET SON ENFANT SOUS LA PLUIE – Détail

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
80×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

კაცი ძველი კაპიტალით
LE FARDEAU DE L’ARTISTE
MAN WITH AN OLD CAPITAL
ARTIST’S BURDEN
1988

Radish Tordia – Le Fardeau de l’Artiste

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
80×50

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

**

LA FILLE A L’OISEAU ROSE
GIRL WITH A PINK BIRD
1987

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
73×50

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

**

UNE DINDE AU PRINTEMPS
A TURKEY IN SPRING
2009

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
66×80

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

NATURE MORTE A L’OISEAU
STILL LIFE WITH A ROBIN
1991

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
50×71

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts


***

გოგონები
Gogonebi
Filles
Girls
1997

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
61×57

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ცირკი
Tsirki
LE CIRQUE
CIRCUS
2009 – 2010

Radish Tordia, Le Cirque – 2009 / 2010
Radish Tordia, Le Cirque – 2009 / 2010 – Détail

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×120

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

პიეტა
PIETA
1993

Radish Tordia – Pieta – 1993

მუყაო, ზეთი
Muqao, Zeti
Huile sur Carton
Oil on cardboard
104×80

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

კაცის გაქცევა
Katsis Gaktseva
LA FUITE
MAN’S ESCAPE
2002

Radish Tordia, la fuite 2002

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
80×70

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ქალი ველოსიპედით
Kali velosip’edit
LA FEMME A LA BICYCLETTE
WOMAN WITH A BICYCLE
1994

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
80×90

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ქალი წითელი წიგნით
Kali Tsiteli Tsignit
LA FEMME AU LIVRE ROUGE
WOMAN WITH A RED BOOK
1983

Radish Tordia – La femme au livre rouge – 1983

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
117×117

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

 ***

კაფე
CAFE
2007-2009

radish tordia, café 2007-2009

 ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
90×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ოცნება
Otsneba
RÊVE
DREAM
2007

Radish Tordia – Rêve- 2007
Radish Tordia – Rêve- 2007 – Détail

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
70×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
RADISH TORDIA
რადიშ თორდია

*

radish tordia PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

radish tordia PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________

Cathédrale de la Vierge Marie KUALA LUMPUR

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 




 

 Visiter Kuala Lumpur
Meneroka kota Kuala Lumpur
Melawat Kuala Lumpur
吉隆坡
Куала-Лумпур

*








Cathédrale de la Vierge Marie

Construite en 1894
Cathédrale depuis 1983

« Celui que la grandeur remplit de son ivresse,
Relit avec plaisir ses titres de noblesse :
Ainsi le vrai chrétien recueille avec ardeur,
Les preuves de sa loi, titres de sa grandeur.
Lui-même il a besoin d’affermir son courage ;
Il n’est point ici bas de clarté sans nuage :
La colonne qui luit dans ce désert affreux,
Tourne aussi quelquefois son côté ténébreux.
Puissent mes heureux chants consoler le fidèle
Et puissent-ils aussi confondre le rebelle !... »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I

**************

Cathédrale de la Vierge Marie

« Dans vos vastes déserts il sème la lumière,
Ainsi que dans nos champs il sème la poussière.
Toi qu’annonce l’aurore, admirable flambeau,
Astre toujours le même, astre toujours nouveau,
Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde
Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ?
Tous les jours je t’attends, tu reviens tous les jours :
Est-ce moi qui t’appelle, et qui règle ton cours ?
Et toi dont le courroux veut engloutir la terre,
Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ?
Pour forcer ta prison tu fais de vains efforts ;
La rage de tes flots expire sur tes bords…« 

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I








« Le roi pour qui sont faits tant de biens précieux,
L’homme élève un front noble, et regarde les cieux.
Ce front, vaste théâtre où l’âme se déploie,
Est tantôt éclairé des rayons de la joie,
Tantôt enveloppé du chagrin ténébreux.
L’amitié tendre et vive y fait briller ces feux ;
Qu’en vain veut imiter dans son zèle perfide
La trahison, que suit l’envie au teint livide.
Un mot y fait rougir la timide pudeur… »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I

« …Mais il n’a plus besoin de foi ni d’espérance :
Un éternel amour en est la récompense.
Sainte religion, qu’à ta grandeur offerts
Jusqu’à ce dernier jour puissent durer mes vers !
D’une muse, toujours compagne de ta gloire,
Autant que tu vivras fais vivre la mémoire.
La sienne… qu’ai-je dit ? Où vais-je m’égarer ?
Dans un cœur tout à toi l’orgueil veut-il entrer ?
Sois de tous mes désirs la règle et l’interprète :
Et que ta seule gloire occupe ton poète. »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant VI

*

Cathédrale de la Vierge Marie

Bollywood Movies eighties – Songs & Movie – Evolution 1980-1989

 BOLLYWOOD Movies eighties
बॉलीवुड
Songs & Movie
गाने  – फ़िल्म
Les années 80 : 1980-1989 -Eighties

L’EVOLUTION DES CHANSONS INDIENNES DANS LE CINEMA DES ANNEES 80

1980

Aap To Aise Na The  आप तो ऐसे ना थे  d’Usha Khanna
Avec Raj Babbar, Ranjeeta Kaur, Deepak Parashar, Madan Puri, Om Shivpuri
“ Tu Is Tarah Se Meri Zindagi Mein Shamil Hai” chanté par Hemlata

Abdullah de Sanjay Khan  संजय ख़ान
Avec Raj Kapoor,  Sanjay Khan, Zeenat Aman, Danny Denzongpa « Bheega Badan Jalne Laga »   chanté par Asha Bhonsle

Karz de Subhash Ghai (né en 1945)
Avec Rishi Kapoor, Tina Munim, Simi Garewal, Raj Kiran, Pran, Pinchoo Kapoor, Mac Mohan
“Tu Kitne Baras Ki” chanté par Kishore Kumar et  Lata Mangeshkar

 1981

Kranti क्रांति (Révolution) de Manoj Kumar
Avec Manoj Kumar, Dilip Kumar, Shashi Kapoor, Hema Malini, Shatrughan Sinha, Parveen Babi, Sarika, Prem Chopra, Madan Puri, Paintal
« Zindagi Ki Na Toote Ladi” Chanté par Lata Mangeshkar et Nitin Mukesh

Pyaasa Sawan de Dasari Narayana Rao
Avec Jeetendra , Reena Roy,  Vinod Mehra , Moushmi Chatterji, Madan Puri, Ashalata Wabgaonkar
« Megha Re Megha Re » chanté par Lata Mangeshkar et Suresh Wadkar

Pyaasa Sawan de Dasari Narayana Rao
« Tera Saath Hai To » chanté par Lata Mangeshkar

Silsila de Yash Chopra (1932 – 2012)
Avec  Shashi Kapoor,  Amitabh Bachchan,  Jaya Bachchan, Rekha, Sanjeev Kumar
“Sar Se Sarke Sar ki Chunariya” chanté par Lata Mangeshkar et Kishore Kumar

Umrao Jaan امراؤ جان, –  उमराव जान de Muzaffar Ali
Avec Rekha, Farooq Shaikh, Naseeruddin Shah, Umme Farwa, Shaukat Kaifi, Raj Babbar
“In Aankhon Ki Masti Ke” chanté par Asha Bhosle

1982

Nadiya Ke Paar नदिया के पार  de Govind Munis
Avec Sachin, Sadhana Singh, Mitali, Leela Mishra, Inder Thakur, Ram Mohan, Sheela David
« Gunja Re Chandan » chanté par Hemlata et  Suresh Wadkar

Nadiya Ke Paar नदिया के पार  de Govind Munis
« Kaun Disha Me Leke Chala Re Batohiya » chanté par Hemlata et  Jaspal Singh

Khud-Daar  खुद्दार  de Ravi Tandon  रवि टंडन
Avec Amitabh Bachchan, Parveen Babi, Sanjeev Kumar, Vinod Mehra, Tanuja, Bindiya Goswami, Prem Chopra
“Angrezi Mein Kehte Hain” chanté par Kishore Kumar et  Lata Mangeshkar

Ghazab de C.P. Dixit
Avec Dharmendra, Rekha, Ranjeet, Madan Puri, Jagdeep, Aruna Irani, Praveen Kumar
« Ae Hawa Yeh Bata Ae Ghata Yeh Bata » chanté par  Lata Mangeshkar

 1983

Bade Dil Wala (Kind Hearted ) de Bhappi Sonie (1928 – 2001)
Avec Rishi Kapoor, Tina Munim, Sarika, Madan Puri
« Aaj Kahin Na Ja » chanté par Lata Mangeshkar et Kishore Kumar

  1984

Jeene Nahi Doonga  de  Raj Kumar Kohli
Avec  Dharmendra, Anita Raj, Shatrughan Sinha
« « Tum Yaad Na Aaya Karo » chanté par Shabbir Kumar et Lata Mangeshkar

Naya Kadam de K. Raghavendra Rao (né  Kovelamudi Raghavendra Rao)
Avec Rajesh Khanna, Padmini Kolhapure, Sridevi, Jayapradha, Ranjeet, Asrani, Kadar Khan, Om Shivpuri
“Phool Jahan Jahan” chanté par Kishore Kumar et  Asha Bhonsle

Haisiyat  de Narayana Rao Dasari
Avec  Jeetendra, Jayapradha, Pran, Shakti Kapoor
“Dheere Dheere Subah Huyi” chanté par K. J. Yesudas

1985

Lallu Ram de Shiv Kumar
Avec Urmila Bhatt, Vyjayanti Chavan, Gajendra Chouhan, Gauri
« Happy Birthday To You” chanté par Asha Bhosle

Yudh de Rajiv Rai (né en 1955)
Avec Jackie Shroff, Anil Kapoor, Tina Munim, Nutan,Danny Denzongpa
« Kya Hua Kya Nahi” chanté par Amit Kumar et  Asha Bhosle

 1986

Aakhree Raasta de Bhagyaraj (Bhagya Raj)
Avec Amitabh Bachchan, Sridevi, Jayapradha, Anupam Kher, Dalip Tahil,  Roop Kumar Sahay, Sadashiv Amrapurkar, Bharat Kapoor, Om Shivpuri, Viju Khote
 » Gori Ka Saajan Saajan Ki Gori” chanté par Mohammad Aziz et S. Janaki

Swati de Kranthi Kumar
Avec Meenakshi Sheshadri, Shashi Kapoor, Sharmila Tagore, Madhuri Dixit, Vinod Mehra, Akbar Khan, Sarika
“Main Tere Saath Hoon” chanté par Manhar Udhas et  Kavita Krishnamurthy

Jaan Ki Baazi de Ajay Kashyap
Avec Sanjay Dutt, Anita Raj, Anuradha Patel, Gulshan Grover
« Teri Yaad Aa Gayee » chanté par Mohammed Aziz et  Asha Bhosle

Mera Haque  de Ajay Kashyap
Avec Sanjay Dutt, Anita Raj, Gulshan Grover, Bindu, Shakti Kapoor
« Mehbooba O Mehbooba” chanté par Shabbir Kumar

 1987

Mr. India  de Shekhar Kapur (né en 1945)
Avec Anil Kapoor, Sridevi, Amrish Puri, Satish Kaushik, Annu Kapoor, Sharat Saxena, Ajit Vachani, Ashok Kumar, Anjan Srivastav
« I Love You” chanté par Kishore Kumar et  Alisha Chinai

 1988

Qayamat Se Qayamat Tak (From Doom to Doom) de Mansoor Khan
Avec Aamir Khan, Juhi Chawla, Goga Kapoor, Dalip Tahil, Ravindra Kapoor
« Papa Kehte Hain Bada Naam Karega » chanté par Udit Narayan

Qayamat Se Qayamat Tak (From Doom to Doom) de Mansoor Khan
« Ae Mere Humsafar » chanté par Udit Narayan et Alka Yagnik

 1989

Chandni चांदनी (Moonlight) de Yash Raj Chopra  यश राज चोपड़ा) (1932 –2012)
Avec Sridevi, Rishi Kapoor, Vinod Khanna, Waheeda Rehman, Sushma Seth, Mita Vasisht, Achala Sachdev, Beena Banerjee
“Chandni O Meri Chandni” chanté par Jolly Mukherjee et  Sridevi

Chandni चांदनी (Moonlight) de Yash Raj Chopra
“Parbat Se Kali Ghata Takrai” chanté par Asha Bhosle et Vinod Rathod

 

TEMPO DI VIAGGIO (TARKOSKI & GUERRA) : LA JALOUSIE DE L’ART

Andreï Tarkovski
& Tonino Guerra
Tempo di Viaggio (1983)

LA JALOUSIE DE L’ART

 Le visage d’Andreï et la voix de Toni, Tonino Guerra. Ce visage qui se cache d’un soleil trop ardent quand la voix parle de voyages, de notes et de listes. Cette voix de Toni qui s’envole dans les airs et libère  ses mots dans la légèreté de l’été. Est-elle triste ? Oui et non. Est-elle belle ? Oui, elle est belle comme est splendide Sorrente qui s’offre sans se donner.

Tempo di Viaggio

DANS LE CREUX DES VERS

La réalité s’immisce dans le creux du vers, dans le velouté et les rondeurs des coteaux italiens, sur les rondeurs d’une fausse nonchalance du poème. Un poème qui renvoie Andreï à sa Russie et à son père, loin là-bas. Si loin ? Les mots de russe se mélangent à l’italien, sans se fracasser. A la limite des mots, s’ouvre le voyage. Ce sont les mots qui le permettent. Les mots s’envolent et circulent du fauteuil à la terrasse. Si bien que le livre peut bien se livrer nu, fragile et puissant, ouvrant son corps aux vents, clamant sa liberté au pied de la cage. Un vent léger fait basculer un luminaire. Ce sont les mots qui passent et repassent, se donnent et ne se rendent pas ; ils gardent une saveur unique et nous partons un peu plus bas. Nous revoyons les images du mystérieux Nostalghia et nous entrons par les portes entrebâillées du road movie.   

LA FORCE D’UN ULYSSE

Les impressions paraissent confuses, telle une brume en hiver, mais ce ne sont que des impressions. Fugaces et précaires. Elles ne se mettent jamais à vif, les impressions. Elles temporisent et donnent une couleur pastel à l’instant. Et ces sensations semblent altérer le temps et l’espace. Elles résistent au néant, au chaos, au rien. Elles font que demain, des souvenirs seront possibles, que les futurs s’ébaucheront et que les rencontres s’emballeront. Entre la beauté de Capri et la fusion de l’énergique Naples. Entre Naples et Pompéi, entre l’agitation chaude des rues et le calme de l’après catastrophe. Le temps se mélange enfin à l’espace, comme dans un point unique, qui pourrait être l’archipel Li Galli, repère des sirènes, où la vie s’arrête, brisée sur des rochers que portent les voix angéliques et diaboliques. La voix ici n’est pas neutre. C’est une voix qui dévore, qui ingère. Il faut la force d’un Ulysse ou le talent d’Andreï pour y échapper.

La chaleur encore se pose et Andreï ne l’aime pas, elle le transperce. Chaque rayon en aiguille, longue et pénétrante, se transforme. Ce n’est plus une superficialité

UNE ARCHITECTURE DECIDEMENT TROP BELLE

Des paysages qui parlent de lui. Telle la vallée des Truli qui lui rappelle la Russie. Une ligne de cet horizon et des vallées que l’on croit être des tas de farine. Le Quichotte voyait bien des moulins dans son pays ibérique. Dans ces espaces, les lignes se mélangent et s’interpénètrent, le temps s’amuse encore.

Tarkosvki Tempo di Viaggio

Andreï toujours, tel un animal apeuré par le soleil, se blottit contre le mur.

AMALFI ! ATRANI ! FURORE !

Nous longeons des  côtes, chaussées par les dieux, du golfe de Salerne, sages dans le soleil puissant et envoûtant, et découpées comme les oreilles du diable. Une côte amalfitaine belle, décidèment trop belle, trop photogénique,  trop touristique. Le temps du voyage n’est pas celui du farniente et des vacances. Le cœur n’est pas au travail, mais l’œil veille encore. Il ne faut pas perdre la boussole et tenir le cap. Amalfi, là où les marins pour la première fois utilisèrent cette boussole, à force, peut-être, de se perdre dans le dédale de ses rues anciennes ;  plonger des montagnes et courir sur Atrani où l’on aperçoit et la mer et la crique et l’église, ou la Furore, magnifique, plein de mystère où s’attardent Andreï et Toni à regarder les bateaux et à laisser partir la caméra là-bas, loin après que le vieux pont enjambe fièrement les deux rives escarpées.

D’AVANT DANTE !

Au soleil, Andreï fait la grimace. Décidément, il ne s’habitue pas. Et il est temps de ne pas parler de tout. Ce tout qui a envahi de ses beautés la tête des deux artistes.

Tarkoski et Tonino Guerra

Il faut désormais élaguer, éliminer. Il faut laissez tomber Lecce et son baroque, ses bizarreries. Laisser tomber seulement car oublier est impossible. Personne ne peut oublier la Basilica di Santa Croce, personne, son foisonnement, ses courbes et sa blancheur, l’imposante rosace de la façade. Personne. Mais Andreï vient en repérage pour un film et non pour un documentaire. Son œuvre à lui impose et s’impose. Tout le monde attendra de voir les magnifiques quarante-huit colonnes, celles qui datent d’avant Dante. Eh non ! Le cadre ne doit pas être grandiose, de peur qu’il phagocyte le film. Andreï impose son point de vue à Tino. Et la voiture roule vers Lecce, roule vers la basilique. Vers ces aigles de pierre sur la proue de la façade s’en allant conquérir les âmes.  Vers cette pierre de Lecce à la fois fragile et résistante. A la fois douce et tonique, et qui brille dans les feux de l’Europe depuis des siècles. Et au fond de cette montagne blanche murît un arbre longiligne, un arbre qui parle forcément à l’âme d’Andreï. Un arbre couché, mais plein de vie, sur lequel se développent, en mosaïques infinies, des personnages et des contes.

Et Andreï, petit short blanc improbable et jambes longilignes et blêmes, se protège au milieu de ce baroque foisonnant.

Nous traversons, côté Adriatique, pour nous retrouver dans les Pouilles. Nous quittons les lignes accidentées pour se calmer auprès des plaines de Tavoliere delle Puglie. Une route fuit à travers une musique populaire et des maisons blanches, au sein des murets de pierre, au seuil des champs à foison. L’entrée de Locorotondo sur son rocher, qui trône, dans toute sa largeur et sa hauteur. Sa limitation à 50 km/h et son interdiction de klaxonner, que personne, certainement ne respecte. La musique s’accélère et cesse d’un coup comme pour donner un volume, une structure à la ligne. Le calme d’un patio. Un oiseau factice dans la brise légère. D’autres oiseaux en bois dans une case.

L’ART EST JALOUX

La Madone del Parto, des reproductions, un rouge qui n’existe pas. La tension avec le mur.

Andreï a chaud, encore. Le soleil l’agresse, il cache son visage afin de protéger ses yeux. Toni est dans son élément. Sa main passe sur ses cheveux et attrape le cou. Andreï grimace en tournant les pages. Toni ne croit pas que la poésie puisse se traduire, que les tableaux puissent se reproduire sur des pages. L’art est jaloux. Mystères, formes et silences…

Andreï à l’ombre, assis par terre, lit. Toni lit des requêtes de jeunes personnes pour Andreï. Que lui ont-ils apporté ? Alexandre Dovjenko, la Terre, la poésie ;  l’ascétisme et la simplicité de Robert Bresson ; Antonioni, l’avventura, le sens de l’action pure ; la générosité de Fellini ; Mizoguchi et tous les autres. Ils sont nombreux qui irriguent chaque souffle d’Andreï.

L’IMAGINAIRE, TOUJOURS PLUS FORT

Quelle importance accorder à l’ensemble de ces beautés souveraines et éternelles. Andreï pense que l’essentiel, c’est le voyage qu’il fait en lui-même. C’est l’essentiel. En lui-même des projets aussi. Des films qui ne verront jamais le jour et qui resteront dans l’aube de l’âme. Les films qui sont restés à l’état de projet, ceux qui n’ont pas pu être réalisés, permettent au réalisateur de rester libre. Avoir des idées que l’on garde en réserve, même si on ne peut les filmer. Une fin à la Jeanne d’Arc. Un arbre, le feu, puis plus rien. Une mère morte et un fils à la recherche de la tombe. Un fils qui porte la pierre tombale comme d’autres portent leur croix. La quête impossible. Cette boucle qui ne se boucle pas. Et l’imaginaire toujours plus fort, toujours vainqueur. Celui qui plante la pierre sur une tombe au hasard et qui y croit dur comme fer.

Aller loin, au-delà, dans l’évidence. Ne pas se conformer ou s’enfermer dans le genre, dans un genre, n’importe lequel. Un film de science-fiction ne doit pas se servir des codes de ce genre. C’est pour cela qu’Andreï préfère Stalker à Solaris.

«  Pour moi, le cinéma est un art qui peut tout exprimer, le tragique, le comique, la tristesse ou la gaieté. C’est comme cela qu’il reflète la vie. Je m’applique à éliminer le moindre signe qui permettrait de l’assimiler à un genreIl faut apprendre à se mettre au service du cinéma, sans se sacrifier»

Jacky Lavauzelle