Archives de catégorie : lieux

MONUMENT A TARAS CHEVTCHENKO A TBILISSI – ტარას შევჩენკო – ტარას შევჩენკოს ძეგლი თბილისში

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ტარას შევჩენკო
Taras Chevtchenko
Taras Shevchenko
Тарас Григорович Шевченко
Вірші Тараса Шевченка
JAN HUS L'HERETIQUE de Taras Chevtchenko - Trad Jacky Lavauzelle - Вірші Тараса Шевченка

 


 TRADUCTION FRANCAISE & PORTUGAISE
Tradução Francês e Português
JACKY LAVAUZELLE

 
 Тарас Григорович Шевченко
TARAS CHEVTCHENKO
25 février 1814 Moryntsi (près de Tcherkassy) – 26 février 1861 Saint-Pétersbourg

Тарас Григорович Шевченко Taras Chevtchenko Тарас Григорович Шевченко Taras Chevtchenko


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Poèmes – Poemas – віршi

Вірші Тараса Шевченка
LES POEMES DE Taras Chevtchenko
OS POEMAS DE Taras Shevchenko

POEMES DE Taras Chevtchenko – POEMAS de Taras Shevchenko – Вірші Тараса Шевченка

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ტარას შევჩენკო – უკრაინის და კავკასიის თავისუფლების მესიტყვე

Taras Chevtchenko : La voix de la liberté de l’Ukraine et du Caucase

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LE MONUMENT DE TBILISSI
ტარას შევჩენკოს ძეგლი თბილისში

ტარას შევჩენკოს ბაღი
Le Jardin de Taras Chevtchenko
entre la Rue Korneli Kekelidze კორნელი კეკელიძის ქუჩა et la Rue Pierre Melikishvili (Petre Melikishvili) პეტრე მელიქიშვილის ქუჩა

En face de l’Université d’État de Tbilissi
ივანე ჯავახიშვილის სახელობის თბილისის სახელმწიფო უნივერსიტეტი

 

MONUMENT A TARAS CHEVTCHENKO A TBILISSI – ტარას შევჩენკო
MONUMENT A TARAS CHEVTCHENKO A TBILISSI – ტარას შევჩენკო

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TARAS CHEVTCHENKO
Par Émile Durand
Le Poète national de la Petite-Russie
Tarass-Grigoriévitch Chevtchenko
LA REVUE DES DEUX MONDES
1876


Le Kobzar, poésies complètes
de Tarass Grigoriévitch Chevtchenko, 2 vol. in-8°, Prague 1876.

Dans la moitié inférieure de son cours, le Dnieper traverse un vaste et fertile territoire, jadis indépendant, qui n’eut jamais de limites bien précises, ni même une dénomination propre, car le nom de Petite-Russie, accepté par ses habitais, et celui de Russie méridionale, préféré par certains historiens russes, rappellent uniquement sa situation présente à l’égard du grand empire qui se l’est assimilé politiquement depuis environ deux siècles. Le lien qui rattache entre eux les Petits-Russiens est une langue commune, un dialecte slave parfaitement caractérisé, quoique proche parent du russe. Parlé aujourd’hui par 14 millions d’individus qui ne connaissent pas d’autre langue, ce dialecte est pourtant tombé au rang de patois. On ne l’enseigne plus dans les écoles ; il est remplacé depuis longtemps par la langue russe, dans la classe élevée comme dans l’administration ; enfin, — ce qui en dit plus long que tout le reste, — le prosateur dont les ouvrages font le plus d’honneur à la langue et à la littérature russes est précisément un Petit-Russien, l’auteur des Âmes mortes, Nicolas Gogol.

De ces données sommaires on pourrait conclure que la Petite-Russie, au point de vue littéraire, doit être, par rapport à la Grande-Russie, ce que la Provence est par rapport à notre pays. Il serait naturel de supposer qu’un poète populaire chez elle doit jouer le même rôle que, chez nous, un Mistral ou un Roumanille ; mais nos poètes de la moderne langue d’oc sont des gens instruits et lettrés, qui n’ont pas complètement échappé à l’influence de la littérature contemporaine. Leurs œuvres, bon gré mal gré, s’adressent à des Français qui connaissent le provençal plutôt qu’à des paysans qui ignorent le français. Il n’en est pas de même pour Chevtchenko. Le poète, mort depuis quinze ans, que nous voudrions faire connaître, est populaire dans le sens le plus large du mot. Tous les paysans petits-russiens savent par cœur un bon nombre de ses poésies, et les chantent pêle-mêle avec celles que leurs pères leur ont transmises, ou qu’eux-mêmes ont recueillies de la bouche des derniers kobzars (chanteurs ambulans). Le nom du poète leur est familier ; il représente pour eux une sorte de résurrection des souvenirs du passé. En effet, depuis longtemps déjà, de génération en génération, leur poésie populaire allait s’éteignant, s’effaçant dans toutes les mémoires : une strophe disparaissait, puis une chanson tout entière, puis un fragment de poème. Les érudits, venus tard pour recueillir ce qui restait, ont vu combien c’était déjà réduit à peu de chose. Eh bien ! Chevtchenko a créé, tout seul, pour ainsi dire, un nouveau cycle.

Une des circonstances qui ont le plus contribué à conserver aux œuvres de Chevtchenko un caractère exclusivement populaire, c’est certainement l’humble condition dans laquelle il est né. Son éducation première fut à peu près nulle. L’éducation classique obligatoire par laquelle, dans toute l’Europe, nous sommes repétris depuis la renaissance, met au fond de chacun de nous un élément très utile, indispensable même si l’on veut, mais un peu artificiel ; de telle sorte que nos poètes les plus fougueux, les plus libres d’inspiration, sont pourtant doublés d’un critique érudit. Si Chevtchenko avait reçu l’éducation classique, il aurait pu perdre sa précieuse intuition des beautés primitives ; entre ses mains, les chansons et les récits d’autrefois n’auraient été sans doute rien de plus qu’un thème à imitations. Il aurait fabriqué des fleurs artificielles assez semblables à celles du passé pour que le premier coup d’œil s’y laissât décevoir, — mais des fleurs mortes sans avoir vécu. Au contraire, grâce à la nullité presque absolue de son éducation première, il resta l’élève naïf de l’inspiration et du sentiment. Le travail de création, en lui, fut une éclosion presque inconsciente. Les fleurs de poésie du passé, recueillies dans sa mémoire et réchauffées aux rayons de son humble génie, prirent racine dans ce terrain favorable, et donnèrent naissance à une nouvelle floraison, bien vivante, celle-là, et, ajoutons-le, plus brillante que l’ancienne. La comparaison est exacte ; ce sont bien les mêmes fleurs plus belles, c’est bien la même inspiration, le même langage, les mêmes tournures poétiques déjà familières aux paysans et aux kobzars. Les exploits des Cosaques, les plaintes des jeunes filles, les tableaux de la nature petite-russienne, qui forment le fonds des anciennes poésies, se retrouvent dans les œuvres du poète moderne. Seulement, comme il a plus de génie que ses prédécesseurs, il les dépasse de beaucoup par l’intérêt de ses récits et l’éclat de ses peintures.

Sans vouloir faire une assimilation irrévérencieuse, et en tenant compte de l’énorme distance qui les sépare, il nous semble permis de remarquer qu’Homère a dû élaborer à peu près de la même façon que Chevtchenko les matériaux populaires créés par ses prédécesseurs. Du moins l’étude d’un phénomène littéraire d’importance locale, tel que l’apparition du poète petit-russien, nous a-t-elle rappelé par analogie ce phénomène bien autrement important sur lequel on discute encore, l’apparition de l’Iliade et de l’Odyssée. C’est ainsi qu’en observant les tourbillons formés par l’eau d’un fleuve sous les arches d’un pont, le physicien se fait une idée plus juste des grands tourbillons atmosphériques dont la science s’occupe aujourd’hui.

MONUMENT A TARAS CHEVTCHENKO A TBILISSI – ტარას შევჩენკო – Signature

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ტარას შევჩენკო
Taras Chevtchenko
Taras Shevchenko
Тарас Григорович Шевченко
Вірші Тараса Шевченка
JAN HUS L'HERETIQUE de Taras Chevtchenko - Trad Jacky Lavauzelle - Вірші Тараса Шевченка

LA FORTERESSE DE NARIKALA – TBILISSI – ნარიყალა

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NARIKALA –  ნარიყალა

 géorgie LA FORTERESSE DE NARIKALA ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 géorgie LA FORTERESSE DE NARIKALA ნარიყალა

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TBILISSI
თბილისი

LA FORTERESSE DE NARIKALA
ნარიყალა

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ნარიყალა
Forteresse construite au IVe siècle
Agrandissement au VIIe siècle
Agrandissement au XIIe avec David le Bâtisseur jusqu’au XVIIe siècle
Eglise de Saint-Nicolas
ნიკოლოზის სახელობის ეკლესია ნარიყალაზე

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TBILISSI – TIFLIS
EN 1892

Du 3 au 9 septembre

Tiflis est bâtie sur les deux rives du Kour dans le site le plus sauvage et le plus désolé qui se puisse imaginer.
La partie principale de la ville est sur la rive droite de la rivière et s’étend jusqu’au pied d’une montagne schisteuse et pelée, sur laquelle est bâti le monastère de Saint-David.Au Sud-Est du monastère un éperon rocheux, la colline de Sololaky se détache de la montagne et, s’avançant vers le fleuve dans la direction Est, rétrécit la ville de ce côté. Elle porte les ruines de la forteresse de Narikala. Du haut de ces ruines, le panorama de Tiflis est fort beau. Par delà le fouillis des toits le regard se perd sur des steppes ondulés, gris et monotones, qu’anime parfois l’un ou l’autre pic neigeux du Caucase émergeant dans le lointain. Le quartier persan s’appuie à cette colline, la contourne même, et occupe avec le jardin botanique une partie de son revers sud. Ce quartier persan est un des plus anciens de Tiflis ; sa population, ses ruelles étroites et contournées, ses bazars, tout a gardé intacte la physionomie orientale.L’Avlabar, avec son ancienne citadelle, fait face au quartier persan sur la rive gauche du Kour. Entre les deux quartiers la rivière est très resserrée et profondément encaissée entre de hautes falaises ; un pont reliait dès l’origine la forteresse de Narykala aux fortifications de la rive gauche. »

Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
TIFLIS ET SES ENVIRONS
Chapitre III
Université catholique d’Amérique
1892

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GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

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LA FORTERESSE EN 1911

La Forteresse de Narikala

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NARIKALA –  ნარიყალა

 géorgie LA FORTERESSE DE NARIKALA ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

Cathédrale de la Trinité de Tbilissi – SAMEBA – CATHEDRALE DE LA SAINTE TRINITE – წმინდა სამების საკათედრო ტაძარი

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Cathédrale de la Trinité de Tbilissi
Cathédrale de la Sainte Trinité
SAMEBA

Cathédrale de la Trinité de Tbilissi SAMEBA

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Cathédrale de la Trinité de Tbilissi Sameba
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Université d'État de Tbilissi - LES SCULPTURES DES GRANDS HOMMES

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TBILISSI
თბილისი

Cathédrale de la Trinité de Tbilissi
CATHEDRALE DE LA SAINTE TRINITE
წმინდა სამების საკათედრო ტაძარი
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SAMEBA
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Siège du Patriarcat de Géorgie
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Début des travaux 2004
Inauguration 2006

 

 


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LA TRINITE DANS L’EGLISE D’ORIENT

L’Église orientale n’eut pas de peine à prouver que, dans la Trinité, il ne peut y avoir rien de secondaire ; que l’attribut de principe est exclusivement l’attribut personnel du Père, et qu’on ne peut le donner au Fils, à un degré quelconque, sans lui attribuer quelque chose de la personnalité du Père, et, par conséquent, sans miner le dogme de la Trinité. Elle n’eut pas de peine non plus à prouver que, parmi les textes des Pères que l’on alléguait, les uns étaient absolument controuvés, les autres falsifiés et tronqués ; que les textes vrais ne se rapportaient qu’à la mission, à l’envoi du Saint-Esprit, et non pas à sa procession éternelle.
Wladimir Guettée
Exposition de la doctrine de l’Église catholique orthodoxe
Librairie de l’Union Chrétienne
1866

 

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სამების ტაძრის ინტერიერი
L’intérieur de la cathédrale

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LA TRINITE

Les trois premiers paragraphes du Symbole se rapportent : le premier, au Père ; le second, au Fils ; le troisième, au Saint-Esprit.
Le Symbole repose donc sur le dogme de la Trinité.
Il y a en Dieu trois personnes :
Le Père, principe tout-puissant, duquel émanent : le Fils, par génération ; le Saint-Esprit, par procession ; et lequel a donné l’être à toutes les créatures, soit visibles, soit invisibles ;
Le Fils, engendré du Père de toute éternité et par lequel la puissance divine s’est manifestée par la création de tout ce qui a une existence contingente ;
Le Saint-Esprit, qui procède du Père, qui a par conséquent la nature divine, et qui doit être l’objet d’une adoration simultanée avec le Père et le Fils.
Les trois personnes ayant la même substance divine ne sont qu’un Dieu, et sont coéternelles. Cependant, elles sont distinctes par leurs attributs personnels.
L’attribut personnel du Père est d’être principe ; celui du Fils est d’être engendré du Père ; celui du Saint-Esprit de procéder du Père. Il y a donc deux actes distincts dans le Père, comme principe de ses propres opérations : l’un est appelé génération et a le Fils pour objet ; l’autre est appelé procession, dont l’objet est le Saint-Esprit.
Ces deux actes, incompréhensibles en eux-mêmes, ont pour effet l’éternelle production du Fils et du Saint-Esprit.
On ne doit, dans la sainte Trinité, ni distinguer les attributs essentiels, ni confondre les attributs personnels ; car, en donnant aux personnes des attributs essentiels différents, on en fait plusieurs dieux et l’on attaque le dogme de l’unité de Dieu ; en donnant au contraire l’attribut personnel d’une personne à une autre, on détruit la distinction personnelle et l’on attaque le dogme de la Trinité des personnes. Enfin, en faisant d’un attribut personnel un attribut essentiel, on donne aux trois personnes, qui ont la même essence, ce qui ne peut appartenir qu’à une seule.
Le Père, outre sa double opération intime et éternelle, a une action extérieure dont l’objet est le monde soit invisible, soit visible. Le premier est composé des être contingents spirituels ; le second, des êtres contingents matériels.
L’action extérieure du Père a lieu par le Fils, et l’Esprit-Saint exerce sur les deux mondes son influence, par suite de la mission qu’il reçoit du Père et du Fils. Cette mission se manifeste surtout dans l’inspiration faite aux hommes choisis de Dieu pour annoncer ses volontés aux autres hommes, avant l’incarnation du Fils ; et, dans l’Église, par son influence sur les âmes et dans la conservation du dépôt de la doctrine divine.
On commettrait une grave erreur en confondant la mission ou l’envoi du Saint-Esprit, par le Père et le Fils, avec la procession éternelle par laquelle il est produit ; car cette procession ne peut venir que du Père, unique principe dans la Trinité, et on ne pourrait, ni directement ni indirectement, attribuer cette procession éternelle au Fils, sans lui attribuer l’attribut personnel du Père, et sans attaquer, par conséquent, le dogme même de la Trinité des personnes.
Wladimir Guettée
Exposition de la doctrine de l’Église catholique orthodoxe
CHAPITRE I – LA SAINTE TRINITE
Librairie de l’Union Chrétienne
1866

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Cathédrale de la Trinité de Tbilissi Sameba
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Université d'État de Tbilissi - LES SCULPTURES DES GRANDS HOMMES

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UNE NUIT DE LUMIERE Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – ნათელი ღამე -UMA NOITE DE LUZ – A NIGHT OF LIGHT

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PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
ნათელა იანქოშვილი
Natela Iankoshvili

natela iankoshvili

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Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





ნათელა იანქოშვილი
Natela IANKOSHVILI
1918 – 2008
PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI – ნარიყალა

XX


UNE NUIT DE LUMIERE
A NIGHT OF LIGHT
UMA NOITE DE LUZ
ნათელი ღამე

 

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ნათელა იანქოშვილი  Natela Iankoshvili  28 août 1918 à Gurdschaani, mort en  2008
Elle a étudié de 1937 à 1943 à l’Académie des Beaux-Arts de Tbilissi
En 2000, le musée de la maison Natela Iankoshvili a été fondé à Tbilissi. Le musée de l’artiste abrite des peintures, des graphiques et des objets de leur vie.
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ნათელა იანქოშვილი Natela Iankoshvili August 28, 1918 in Gurdschaani, died in 2008
Natela Iankoshvili studied from 1937 to 1943 at the Academy of Fine Arts in Tbilisi
In 2000, the Natela Iankoshvili House Museum was founded in Tbilisi. The artist’s museum houses paintings, graphics and objects from their lives.

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იანქოშვილი იანქოშვილი Natela Iankoshvili 28 de agosto de 1918 em Gurdschaani, morreu em 2008
Natela Iankoshvili estudou de 1937 a 1943 na Academia de Belas Artes de Tbilisi
Em 2000, o Museu Casa Natela Iankoshvili foi fundado em Tbilisi. O museu do artista abriga pinturas, gráficos e objetos de suas vidas.

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ნათელა იანქოშვილი ნათელა იანკოშვილი დაიბადა 1918 წლის 28 აგვისტოს გურძსანში, და გარდაიცვალა 2008 წელს
ნათელა 1937-1943 წლებში სწავლობდა თბილისის ხელოვნების აკადემიაში
2000 წელს თბილისში ჩამოყალიბდა ნათელა იანკოშვილის სახლ-მუზეუმი. მხატვრის მუზეუმში დაცულია  გრაფიკები და ობიექტები.

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UNE NUIT DE LUMIERE
UNE NUIT DE LUMIERE Ecoutez ! Ecoutez ! Les mots viennent de passer près de vous, tout près de vous. N’entendez-vous pas la chaude voix de Victor Hugo qui nous parle tout bas avec des mots cinglants : « Au nom de la lumière encourager la nuit ! » (Le Message de Grant) Simplement. Pour plus de clarté, il suffit d’éteindre les lumières. Il suffit de fermer les volets et de tirer les rideaux et ensuite de bien ouvrir les yeux. La main de Natela trace des larges traits au-dessus de nos têtes dans un vrombissement de sens. Tout se voit. Les corbeilles de couleurs ont parsemé des brindilles dans toute la longue étendue de noir qui est tombée sur la vie. Les lambeaux de couleurs ne veulent pas mourir. Ils vivent dans la nuit ; ils renaissent même dans la nuit la plus profonde. Des paysages de nuit et des paysages de fatigues, la moindre touche de rouge, de vert ou de jaune en retire plus de puissance encore. Elles sont nos torches dans un monde obscur et sombre. Elles éclairent le monde et le fait scintiller. Dans la voûte des ombres, nous avançons. Le cœur de Natela guide nos pas et peu importe les tumultes et la gravité. Rien n’est plus immobile et tout s’engage dans de grandes vibrations au rythme des pinceaux.

A NIGHT OF LIGHT
Listen! Listen! The words just passed near to you, close to you. Don’t you hear the warm voice of Victor Hugo who speaks to us in a low voice with scathing words: « In the name of the light, encourage the night! (Grant’s Message)
Simply. For clarity, turn off the lights. Just close the shutters and draw the curtains and then open your eyes. Natela’s hand draws broad strokes over our heads in a roar of meaning. Everything is visible. Colored baskets sprinkled twigs throughout the long stretch of black that fell on life. The shreds of color do not want to die. They live in the night; they are reborn even in the deepest night. Night landscapes and landscapes tired, the slightest touch of red, green or yellow draws more power. They are our torches in a dark and dark world. They illuminate the world and make it shine. In the vault of shadows, we move forward. The heart of Natela guides our steps and no matter the tumult and gravity. Nothing is more immobile and everything engages in great vibrations to the rhythm of the paints.

Uma noite de luz
Ouço! Ouço! As palavras acabaram de passar perto de você, perto de você. Você não ouve a voz calorosa de Victor Hugo que nos fala em voz baixa com palavras contundentes: « Em nome da luz, encoraje a noite! (Mensagem de Grant)
Simplesmente. Para maior clareza, apague as luzes. Basta fechar as persianas e desenhar as cortinas e depois abrir os olhos. A mão de Natela puxa largas pinceladas sobre nossas cabeças em um rugido de significado. Tudo é visível. Cestas coloridas salpicavam galhos ao longo do longo trecho de preto que caía sobre a vida. Os pedaços de cor não querem morrer. Eles vivem na noite; eles renascem mesmo na noite mais profunda. Paisagens noturnas e paisagens cansadas, o menor toque de vermelho, verde ou amarelo atrai mais energia. Eles são nossas tochas em um mundo escuro e sombrio. Eles iluminam o mundo e fazem brilhar. No cofre das sombras, avançamos. O coração de Natela guia nossos passos e não importa o tumulto e a gravidade. Nada é mais imóvel e tudo se envolve em grandes vibrações ao ritmo das tintas.

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გაზაფხული
Gazapkhuli
PRINTEMPS
SPRING
1976

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Printemps -1976

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×85

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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გაზაფხული
Gazapkhuli
PRINTEMPS
SPRING
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Printemps – 1984

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
80×80

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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პაემანი
Paemani
RENDEZ-VOUS
DATE
1983

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Rendez-vous – 1983

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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მარია ბაუერი
MARIA BAUER
1956

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Maria Bauer – 1956

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
175×111

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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პეიზაჟი
Peizazhi
PAYSAGE
LANDSCAPE
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984 – Détail
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1984 – Détail

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
171×121

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ზინა ქვერენჩხილაძე
ZINA KVERENCHKHILADZE
1965

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – ZINA KVERENCHKHILADZE – 1965


ტილო ზეთი

Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
121×84

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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პეიზაჟი
Peizazhi
PAYSAGE
LANDSCAPE
1987

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – Paysage – 1987

ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
110×76

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ჩალის ქუდიანი ქალი
FEMME AU CHAPEAU DE PAILLE
WOMAN IN A STRAW HAT
1984

Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – La Femme au chapeau de paille – 1984
Natela IANKOSHVILI – ნათელა იანქოშვილი – La Femme au chapeau de paille – 1984 – Détail

 ტილო ზეთი
Tilo, Zeti
Huile sur toile
Oil on canvas
100×85

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
ნათელა იანქოშვილი
Natela Iankoshvili

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Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Natela IANKOSHVILI - ნათელა იანქოშვილი PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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VALENTIN TOPURIDZE : ILIA & AKAKI – ილიასა და აკაკის ძეგლი – TBILISSI – თბილისი

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პოეტი მწერალი ქანდაკება
Poeti Mtserali Kandakeba
Poète Ecrivain Sculpture
ილიასა და აკაკის ძეგლი
Monument d’Ilia et Akaki
ILIA & AKAKI
ILIA & AKAKI

GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo

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ILIA & AKAKI
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

ILIA & AKAKI

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TBILISSI – თბილისი
ძეგლი
Dzegli
Monument

ARCHITECTE
არქიტექტორი
გ. მელქაძე

SCULPTURE DE
VALENTIN TOPURIDZE
ვალენტინ თოფურიძე
SHOTA MIKATADZE
შოთა მიქატაძე

ილიასა და აკაკის ძეგლი
ILIA & AKAKI
 SCULPTURE DE 1958
1958 წ

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მწერლები
Mtserlebi
LES ECRIVAINS
The writers
писатели

ილია ჭავჭავაძე
Ilia Chavchavadze
Ilia Tchavtchavadze

saint Élie le Juste
Илья Чавчавадзе
1837-1907

ილია ჭავჭავაძე – მწერალი, პოეტი და საზოგადო მოღვაწე
Ilia Chavchavadze – écrivain, poète et personnage public
ჭავჭავაძე, ილია გრიგოლის ძე
27 ოქტომბერი, 1837 – 30 აგვისტო, 1907
27 octobre 1837 – 30 août 1907
27 октября 1837 г. – 30 августа 1907 г.

Ilia Tchavtchavadze
Ilia Tchavtchavadze – Statue IIia & Akaki- Photo JL

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აკაკი წერეთელი
Akaki Tsereteli
Акакий Церетели

9 ივნისი 1840 – 26 იანვარი 1915
9 juin 1840 – 26 janvier 1915
9 июня 1840 – 26 янвье 1915

ქართველი პოეტი
Poète géorgien
Поэт Грузии

Akaki Tsereteli
Akaki Tsereteli – Monument ilia & Akaki à Tbilissi

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მოქანდაკეები
Mokandakeebi
LES SCULPTEURS
The sculptors
скульпторы

Valentin TOPURIDZE
ვალენტინ თოფურიძე
Валентин Топуридзе
1908-1980

Né le 13 janvier 1908 Tiflis – Tbilissi
Mort en 1980 à 72 ans à Tbilissi
დაიბადა 1908 წელს
День рождения: 13.01.1908 года
1980 წელს გარდაიცვალა თბილისში 72 წლის ასაკში
Год смерти: 1980

1930 წელს დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია
Diplômé de l’Académie des Arts de Tbilissi
1930 graduated Tbilisi Academy, of Arts
წევრი, კომუნისტური პარტია, 1945 წლიდან
Membre du Parti Communiste depuis 1945
Member  Communist Party since 1945
membre du conseil de l’Union des artistes de l’URSS
Board member, USSR Union of Artists

**

SHOTA MIKATADZE
შოთა მიქატაძე

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   *****
პოეტი მწერალი ქანდაკება
Poeti Mtserali Kandakeba
Poète Ecrivain Sculpture
ილიასა და აკაკის ძეგლი
Monument d’Ilia et Akaki
ILIA & AKAKI
ILIA & AKAKI

****

ILIA TCHATCHAVADZE
LE PRINTEMPS
გაზაფხული
1861

ტყემ მოისხა ფოთოლი,
La forêt se recouvre de son épais feuillage
Tqem moiskha potoli,
აგერ მერცხალიც ჭყივის,
Ager mertskhalits chqivis,
D’où s’échappe le chant d’une hirondelle,
ბაღში ვაზი ობოლი
Baghshi vazi oboli
Du grand jardin de feuilles de vignes orphelines
მეტის ლხენითა სტირის.
Metis lkhenita stiris.
S’écoulent lentement les larmes des collines.
აყვავებულა მდელო,
Aqvavebula mdelo,
Épanouies autour des vertes prairies,
….

28 იანვარი, 1861 წ.
28 janvier 1861
პეტერბურგი
Petersburg

Poème de Ilia TCHAVTCHAVADZE – ილია ჭავჭავაძე – Le Printemps – 1861

***

AKIKI TSERETELI
აკაკი წერეთელი
LE PRINTEMPS
გაზაფხული

დღეს მერცხალი შემოფრინდა, –
dghes mertskhali shemoprinda, –
Aujourd’hui les gazouillis de hirondelle
ჭიკჭიკითა გადმომძახა:
ch’ik’ch’ik’ita gadmomdzakha:
S’entendent dans les environs :
“გაზაფხული! გაზაფხული!”
“gazapkhuli! gazapkhuli!”
« Printemps ! Printemps !  »
გულს იმედი დამესახა.
guls imedi damesakha.
La confiance emplit aussitôt mon cœur.
მივდექ სარკმელს, გადვიხედე,
mivdek sark’mels, gadvikhede,
Je me suis tourné vers la fenêtre,
არემარე მესხვაფერა! –
aremare meskhvapera! –
Et j’ai ouvert les volets ! –
სასოებამ ფრთა გაშალა,
sasoebam prta gashala,
Le chagrin s’en est allé,
გულსა მკრა და ამიძგერა!
gulsa mk’ra da amidzgera!
Fini la somnolence de l’âme !

POESIE GEORGIENNE D’AKIKI TSERETELI აკაკი წერეთელი LE PRINTEMPS

****

LITTERATURE GEORGIENNE

LITTERATURE GEORGIENNE – LA POESIE GEORGIENNE ქართული პოეზია

****

GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo

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ILIA & AKAKI
Géorgie
საქართველო

GIA GUGUSHVILI – გია გუგუშვილი – L’INIMAGINABLE TENDRESSE – THE INIMAGINABLE TENDERNESS

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
Gia Gugushvili
გია გუგუშვილი

*

Gia Gugushvili PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

 

Gia Gugushvili PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

____________________________________________________________


ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





GIA GUGUSHVILI
გია გუგუშვილი
PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI – ნარიყალა

Né le 16 août 1952


L’INIMAGINABLE TENDRESSE
THE INIMAGINABLE TENDERNESS

________________________

Henry Bataille disait de la tendresse, dans sa comédie (La Tendresse,Théâtre complet, Ernest Flammarion, 1922, Tome XI), les mots suivants : « Tendresse ! Elle existe chez les criminels, comme elle existe chez les êtres supérieurs. Non, elle n’est pas une sœur pauvre de l’amour ; elle se tient aussi éloignée de l’amour passion que de l’amitié amoureuse… Elle a un royaume bien à elle dans le pays des âmes. Cela explique bien des anomalies ! Et, malgré des apparences souvent défavorables, elle constitue, au contraire, la plus sûre émanation de cette lumière merveilleuse qui semble la jonction entre l’homme et la divinité. Comme elle apparaît touchante, même au fond de la bête, dans le couple animal ! « 

La peinture de Gia fait se toucher l’homme et la divinité, comme dans le Vieux Pont de 2003, ou en prenant le rivage N60 dans l’immensité bleue de l’infini ciel ou de l’infinie mer.
Ce sont des couples qui s’associent et se fécondent entre l’animal et l’homme, l’infini et le proche, les temps d’avant et d’aujourd’hui.

[citations suivantes (entre guillemets) du poème de Guillaume Apollinaire, Nos Etoiles, poèmes tirés des Poèmes à Lou.]

« Et c’est l’heure, tout s’endort », et c’est à cette heure que Gia prend ses pinceaux pour rendre visible l’inimaginable tendresse.  » La nuit s’écoule, lente, lente,  Les heures sonnent lentement » et le pinceau trace d’infinis mouvements où se rencontrent les heures rouges du soir et les heures bleues du petit matin. « L’inimaginable tendresse  De ton regard parait aux cieux  Mon lit ressemble à ta caresse  Par la chaleur puisque tes yeux  Au nom de Nice m’apparaissent ». L’inimaginable tendresse des revers et des lignes, au-dessus des couleurs dans un temps incertain. La tendresse est soutenue par des milliers de plis et des infinis rayures et contours. Qu’ils sont longs les contours du monde dans la lenteur saccagée des mouvements des bras et de la frénésie des mains.
Gia nous livre ce dont nous manquons le plus, la tendresse. La tendresse; que de la tendresse, mais quelle tendresse !!
Rien n’est plus difficile que de nous la donner ainsi. Jason a pu récupérer avec l’aide de Médée la fameuse Toison d’Or, Ulysse revenir d’un périple harassant, Christophe Colomb traverser les mers démontées et hostiles, mais qu’est-ce que tout ça ? Qu’est-ce que tout ça face à ses étranges tendresses qui nous attendons tous ?
« La nuit s’écoule doucement Je vais enfin dormir tranquille »

***

Henry Bataille said of tenderness, in his comedy (La Tendresse, Complete Theater, Ernest Flammarion, 1922, Volume XI), the following words: « Tenderness! » She exists in criminals, as it exists in higher beings. She is not a poor sister of love, she is as far away from passionate love as from amorous friendship … She has a kingdom of her own in the land of souls, which explains many anomalies! in spite of appearances which are often unfavorable, she constitutes, on the contrary, the surest emanation of that marvelous light which seems the junction between man and divinity, as she appears touching, even at the bottom of the beast, in the animal pair! « 

The painting of Gia makes touch the man and the divinity, as in Old Bridge of 2003, or taking the Bank N60 in the blue immensity of the infinite sky or the infinite sea.
They are couples who associate and fertilize between the animal and the man, the infinite and the near, the times of before and today.

[following quotes (in quotation marks) from Guillaume Apollinaire’s poem, Nos Etoiles, Poems from Poems to Lou.]

« And it’s time, everything falls asleep », and it is at this time that Gia takes her brushes to make visible the unimaginable tenderness. « The night goes by, slow, slow, the hours slowly sound » and the brush traces infinite movements where meet the red hours of the evening and the blue hours of the early morning. « The unimaginable tenderness Of your look appears in the sky My bed looks like your caress By heat since your eyes « . The unimaginable tenderness of reverses and lines, above colors in an uncertain time. Tenderness is supported by thousands of folds and infinite stripes and outlines. That they are long the contours of the world in the slowness of the movements of the arms and the frenzy of the hands.
Gia gives us what we miss the most, the tenderness. Tenderness; that tenderness, but what tenderness !!
Nothing is more difficult than giving it to us as well. Jason was able to recover with the help of Medea the famous Golden Fleece, Ulysses return from an exhausting journey, Christopher Columbus cross the seas disassembled and hostile, but what is all this? What is all this in the face of his strange tenderness that we all expect?
« The night goes slowly I’ll finally sleep quiet »

***

ნაპირი N60
Napiri N60
RIVAGE N60
THE BANK N60
2012

Gia Gugushvili – Rivage N60

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
90×122.5

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

Gia Gugushvili – Rivage N60- Détail

***

ლურჯი დილით
Lurji Dilit
LE MATIN BLEU
BLUE MORNING
2013

Gia Gugushvili – Le matin bleu

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
110×152

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

Gia Gugushvili – Le matin bleu – Détail

***

თამაში ქვებით
Tamashi Kvebit
JEU DE PIERRES
GAME OF STONES
2014

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
147×180

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

მაძიებელი
Madziebeli
CHERCHEUR
SEEKER
2004

Gia Gugushvili – Chercheur – 2004
Gia Gugushvili – Chercheur – 2004 – Détail

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
85×105

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

TEMPS-3
TIME-3
2013

Gia Gugushvili – Temps-3 -2013
Gia Gugushvili – Temps-3 -2013 – Détail

 

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
162×230

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

ძველი ხიდი
Dzeli Khidi
LE VIEUX PONT
OLD BRIDGE
2003

Gia Gugushvili – Le vieux pont – 2003

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
90×120

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

წითელი საღამო
Tsiteli Saghamo
L’HEURE ROUGE
RED EVENING
2014

Gia Gugushvili – l’heure rouge – 2014

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
85×110

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

***

წითელი
Tsiveli
ROUGE
RED
2012

Gia Gugushvili – Rouge – 2012

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
90×123

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

Gia Gugushvili – Rouge – 2012 – Détail

***

ანარეკლი N2
REFLECTION N2
2016

Gia Gugushvili – Reflection N2
Gia Gugushvili – Reflection N2 – Détail

ტილო, ზეთი
Huile sur toile
Oil on canvas
140×190

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

*****

PEINTURES
ნავთობის ფერწერა
Gia Gugushvili
გია გუგუშვილი

*

Gia Gugushvili PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

LES HORLOGES TAMARA KVESITADZE თამარ კვესიტაძე – CLOCKS

   *****
LES HORLOGES TAMARA KVESITADZE თამარ კვესიტაძე – CLOCKS

GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo

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LES HORLOGES TAMAR KVESITADZE თამარ კვესიტაძე - CLOCKS
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

LES HORLOGES TAMAR KVESITADZE თამარ კვესიტაძე - CLOCKS

**

საათები
LES HORLOGES
CLOCKS
თამარ კვესიტაძე
TAMARA KVESITADZE
TBILISSI

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La statue des horloges à neuf chiffres située près du pont Galaktioni à Tbilissi est un cadeau de la banque TBC à la ville.
Elle a été créée par Tamara Kvesitadze.

LES HORLOGES TAMAR KVESITADZE თამარ კვესიტაძე – CLOCKS

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison.

Charles Baudelaire
SPLEEN ET IDÉAL
LXXXV – L’HORLOGE
Les Fleurs du mal (1861)
Poulet-Malassis et de Broise, 1861

LES HORLOGES TAMAR KVESITADZE თამარ კვესიტაძე – CLOCKS
   *****
LES HORLOGES TAMARA KVESITADZE თამარ კვესიტაძე – CLOCKS

C’est un bâtiment pauvre, en grosses pierres grises,
Sans archanges sculptés, sans nervures ni frises,
Qui n’a pour ornement que le fer de sa croix,
Une horloge rustique et son cadran de bois,
Dont les chiffres romains, épongés par la pluie,
Ont coulé sur le fond que nul pinceau n’essuie.
Mais sur l’humble cadran regardé par hasard,
Comme les mots de flamme au mur de Balthazar,
Comme l’inscription de la porte maudite,
En caractères noirs une phrase est écrite ;
Quatre mots solennels, quatre mots de latin,
Où tout homme en passant peut lire son destin
« Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève. »
Oui, c’est bien vrai, la vie est un combat sans trêve,
Un combat inégal contre un lutteur caché,
Qui d’aucun de nos coups ne peut être touché,
Et dans nos cœurs criblés, comme dans une cible,
Tremblent les traits lancés par l’archer invisible.
Nous sommes condamnés, nous devons tous périr ;
Naître, c’est seulement commencer à mourir,
Et l’enfant, hier encor chérubin chez les anges,
Par le ver du linceul est piqué sous ses langes.

Théophile Gautier
Espagne, poésie
L’Horloge
Revue des Deux Mondes
Période initiale
1841

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Une autre Œuvre de Tamar Kvesitadze

ALI & NINO
MAN & WOMAN
Statue de l’amour
2007
თამარ კვესიტაძე
TAMARA KVESITADZE
BATUMI

ALI & NINO – BATUMI – MAN and WOMAN – TAMARA KVESITADZE – 2007

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TAMARA KVESITADZE
GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo

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LES HORLOGES TAMAR KVESITADZE თამარ კვესიტაძე - CLOCKS
Géorgie
საქართველო

LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI – ნიკოლოზ ბარათაშვილი par Boris Tsibadze – 1976

*****
MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
par Boris Tsibadze
LITTERATURE GEORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI - ნიკოლოზ ბარათაშვილი
Géorgie
საქართველო

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI - ნიკოლოზ ბარათაშვილი

____________________________________________________________

POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

LE MONUMENT A
NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი

1817 წლის 4 დეკემბერი – 1844 წლის 21 ოქტომბერი
4 décembre 1817 – 21 octobre 1844

Nikoloz Baratachvili

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

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La statue du poète se trouve  sur la place Baratashvili

 ბრინჯაო
Bronze
1976

არქიტექტორი
Arkitektori
Architecte
შ. ყავლაშვილი
Sh. Kavlashvili
sculpture de Boris Tsibadze

BORIS TSIBADZE

მოქანდაკე
Mokandake
Sculpteur
ბორის ციბაძე
Boris Tsibadze
დაბადების თარიღი: 9 სექტემბერი, 1931 (87 წლის). გარდაცვ. თარიღი: 19??
né le 9 septembre 1931 – date décès inconnue
Né à Koutaïssi – ქუთაისი

დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია 1956 წელს
1957 წელს მოსკოვის ახალგაზრდობისა და სტუდენტთა საერთაშორისო ფესტივალის მონაწილე (« ქალიშვილის პორტრეტი », მარმარილო, საქართველოს სურათების გალერეა). ნამუშევრები: ნ. ბარათაშვილის (ბრინჯაო, 1976, თბილისი), ნ. ფიროსმანაშვილის (1961, შავი ქვა, ფიროსმანაშვილის მუზეუმი, მირზაანი), ვაჟა-ფშაველას (ხე, 1963, საქართველოს კულტურის სამინისტრო, თბილისი) ძეგლები, « მშვიდობის სადარაჯოზე » (1965, ტონირებული თაბაშირი, საქართველოს სურათების გალერეა) და სხვა.

Il est diplômé de l’Académie des arts de Tbilissi en 1956.

En 1957, il participe au Festival international de la jeunesse et des étudiants de Moscou (« Portrait de la Vierge », Marbre, Galerie de tableaux de la Géorgie). Travaux :
N. Baratashvili (Bronze, 1976, Tbilissi),
Monuments de Pirosmanashvili (1961, pierre noire, musée Pirosmanashvili, Mirzaani)
Vazha Pshavela (arbre, 1963, ministère de la Culture de Géorgie, Tbilissi)
« Peace Guards » (1965, glossaire de la Géorgie) etc.

***

EXTRAITS DES POEMES
MEDITATION SUR LES BORDS DU MTKVARI
ფიქრნი მტკვრის პირას
&
LA BOUCLE D’OREILLE
LA BOUCLE D’OREILLE
საყურე
O brinco
1839

წარვედ წყალის პირს სევდიანი ფიქრთ გასართველად,
ts’arved ts’q’alis p’irs sevdiani pikrt gasartvelad,
Mes pas lourds m’avaient conduit vers les eaux fraîches,
აქ ვეძიებდი ნაცნობს ადგილს განსასვენებლად;
ak vedziebdi natsnobs adgils gansasveneblad;
Ici, à la recherche d’un lieu pour me détendre.
აქ ლბილს მდელოზედ სანუგეშოდ ვინამე ცრემლით,
ak lbils mdelozed sanugeshod viname tsremlit,
Ici une vive mélancolie me submergeait de larmes pourtant,
აქაც ყოველი არემარე იყო მოწყენით;
akats q’oveli aremare iq’o mots’q’enit;
Partout les flots participaient à ma peine ;
ნელად მოღელავს მოდუდუნე მტკვარი ანკარა
nelad moghelavs modudune mt’k’vari ank’ara
Et dans les eaux profondes du Mtkavari
და მის ზვირთებში კრთის ლაჟვარდი ცისა კამარა.
da mis zvirtebshi k’rtis lazhvardi tsisa k’amara.
Se perdaient même les reflets du ciel d’été.

იდაყვ-დაყრდნობილ ყურს უგდებ მე მისსა ჩხრიალსა
idaq’v-daq’rdnobil q’urs ugdeb me missa chkhrialsa
Agenouillé, ô fleuve, soumis à ton écoute
და თვალნი რბიან შორად, შორად, ცის დასავალსა!
da tvalni rbian shorad, shorad, tsis dasavalsa!
Mes yeux rougis attendent des réponses !
ვინ იცის, მტკვარო, რას ბუტბუტებ, ვისთვის რას იტყვი?
vin itsis, mt’k’varo, ras but’but’eb, vistvis ras it’q’vi?
Mtkvari, que sais-tu donc sur la vie ?
მრავალ დროების მოწამე ხარ, მაგრამ ხარ უტყვი!..
mraval droebis mots’ame khar, magram khar ut’q’vi!..
Toi, qui martyr t’es retrouvé à tant de reprises !

***

MEDITATION SUR LES BORDS DU MTKVARI

POEME DE NIKOLOZ BARATASHVILI (BARATACHVILI) MEDITATION SUR LES BORDS DU MTKVARI ნიკოლოზ ბარათაშვილი

***

LA BOUCLE D’OREILLE
საყურე
O brinco
1839

ვითა პეპელა
vita pepela
Au vif papillon
Uma borboleta rápida,
არხევს ნელნელა
arkhevs nelnela
Fais ralentit son vol
Abrandar o seu voo
სპეტაკს შროშანას, ლამაზად ახრილს,
spetaks shroshanas, lamazad akhrils,
Au pétillant muguet, magnifiquement s’accorde,
No lírio cintilante, concorda lindamente
ასე საყურე,
ase saqure,
La boucle d’oreille,
O brinco,
უცხო საყურე,
utskho saqure,
L’étrange boucle d’oreille,
O estranho brinco
ეთამაშება თავისსა აჩრდილს.
etamasheba tavissa achrdils.
Joue avec les ombres.
Brinque com as sombras.
ნეტავი იმას,
net’avi imas,
Sera bienheureux
Será abençoado, 
ვინც თავისს სუნთქვას
vints taviss suntkvas
Celui qui la touche
Aquele que a toca

POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI (BARATASHVILI)- LA BOUCLE D’OREILLE – 1839 – საყურე – O brinco

***

LA POESIE GEORGIENNE

LITTERATURE GEORGIENNE – LA POESIE GEORGIENNE ქართული პოეზია

***

*****
MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
LITTERATURE GEORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI - ნიკოლოზ ბარათაშვილი

LA PEINTURE D’HELENE AKHVLEDIANI -ELENE AKHVLEDIANI ელენე ახვლედიანი

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PEINTURES ET SCULPTURES
Hélène Akhvlediani
Elene Akhvlediani
ელენე ახვლედიანი

Elene Akhvlediani ელენე ახვლედიანი

 

*

Elene Akhvlediani ელენე ახვლედიანი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Elene Akhvlediani ელენე ახვლედიანი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





Hélène Akhvlediani
Elene Akhvlediani
ელენე ახვლედიანი

1901 წლის 18 აპრილი თელავი – 1975 წლის 30 დეკემბერი თბილისი
18 avril 1901  Telavi  – 30 décembre 1975 Tbilissi
April 18, 1901 Telavi – December 30, 1975 Tbilisi


LA PEINTURE de
ELENE AKHVLEDIANI
ელენე ახვლედიანი

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Elene Akhvlediani avec Lado Gudiashvili à Paris en 1925

SUR LADO GUDIASHVILI :
LE FIRMAMENT DU CAUCASE – LADO GUDIASHVILI ლადო გუდიაშვილი

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1921, Académie des Beaux-Arts de Tbilissi თბილისის სამხატვრო აკადემია
Bourse d’étude par la jeune République démocratique de Géorgie (1918-1921) pour l’Italie – Elle part pour deux ans en Italie.
Les troupes soviétiques annexent la Géorgie
Elene se retrouve à Paris, Elene Akhverdiani avec un cercle étroit d’amis : Ketevan Maghalashvili, Lado Gudiashvili et Davit Kakabadze.
Exposition au « Salon des indépendants » et au « Salon d’automne »
En 1927, retour en Géorgie
De 1928 à 1941, Koté Mardjanichvili, directeur de théâtre, მხატვრად მუშაობა, l’invite à composer plus d’une vingtaine de décors de pièces.
Entre 1950 et 1960, l’architecte géorgien Shota Kavlashvili შოთა ყავლაშვილი, auteur de la reconstruction et de la rénovation des vieux quartiers de Tbilissi.s’appuie souvent sur les travaux d’Akhvlediani.

L’architecte géorgien Shota Kavlashvili შოთა ყავლაშვილი

Elene Akhvlediani illustre aussi de nombreux livres géorgiens, des poèmes de VAJA-PCHAVELA  ვაჟა ფშაველა, français, L’Homme qui rit de Victor Hugo, russes, américaines, Tom Sawyer de Mark Twain  …

En 1971, Elene Akhvlediani est devenue la première femme à recevoir le prix Shota Rustaveli.

საუკუნის პორტრეტები – ელენე ახვლედიანი
Portrait du siècle

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Elene Akhvlediani  ელენე ახვლედიანი était une peintre, graphiste et décoratrice géorgienne du XXe siècle, réputée pour ses représentations des villes géorgiennes et pour la création de décors au théâtre Marjanishvili de Tbilissi მარჯანიშვილის თეატრი.
La statue ci-dessous se trouve sur l’avenue Rustaveli  რუსთაველის გამზირი devant la galerie bleue.

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ზამთარი თელავში
zamtari telavshi
HIVER EN TELAVI
WINTER IN TELAVI
1959

ელენე ახვლედიანი  –  ELENE AKHVLEDIANIზამთარი თელავში – zamtari telavshi – HIVER EN TELAVI – WINTER IN TELAVI – 1959 – Adjara Art Museum
Hiver en Telavi – Détail

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
79×60

MUSEE D’ART D’ADJARA à BATUMI
State Art Museum of Ajara
აჭარის ხელოვნების მუზეუმი

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პარიზის კუთხე
Parizis Kutkhe
UN COIN DE PARIS
A CORNER OF PARIS
1926

Hélène Akhvlédiani – Un coin de Paris

ზეთი, ტილო
Huile sur Toile
Oil on canvas
77×68

საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
Musée National Géorgien
Georgian National Museum
შალვა ამირანაშვილის სახელობის ხელოვნების მუზეუმი
Musée des Beaux-Arts Shalva Amiranashvili
Shalva Amiranashvili Museum of Fine Arts
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QUARTIER OUVRIER A PARIS
DISTRICT OF WORKERS IN PARIS
1927

Hélène Akhvlédiani – Quartier ouvrier à Paris

ზეთი, ტილო
Huile sur Toile
Oil on canvas
81×65.5

საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
Musée National Géorgien
Georgian National Museum
შალვა ამირანაშვილის სახელობის ხელოვნების მუზეუმი
Musée des Beaux-Arts Shalva Amiranashvili
Shalva Amiranashvili Museum of Fine Arts

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PIQUE-NIQUE SUR LE BORD DE LA ROUTE
FEAT AT THE ROADSIDE
1924

Hélène Akhvlédiani – Pique-nique sur le bord de la route
Hélène Akhvlédiani – Pique-nique sur le bord de la route – Détail
Hélène Akhvlédiani – Pique-nique sur le bord de la route – Détail

ზეთი, ტილო
Huile sur Toile
Oil on canvas
148×117

საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
Musée National Géorgien
Georgian National Museum
შალვა ამირანაშვილის სახელობის ხელოვნების მუზეუმი
Musée des Beaux-Arts Shalva Amiranashvili
Shalva Amiranashvili Museum of Fine Arts

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PEINTURES ET SCULPTURES
Elene Akhvlediani
ელენე ახვლედიანი

Elene Akhvlediani ელენე ახვლედიანი

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LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI – ქუთაისის ბოტანიკური ბაღი – Kutaisi Botanical Garden

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GEORGIE
REGION DE L’IMERETHIE
იმერეთი
KOUTAÏSSI
ქუთაისი
LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI
Kutaisi Botanical Garden
ქუთაისის ბოტანიკური ბაღი
koutaisis botanikuri baghi

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LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 

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LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი

A LA DECOUVERTE DE
KOUTAÏSSI
ქუთაისი

LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI
ქუთაისის ბოტანიკური ბაღი
koutaisis botanikuri baghi
Kutaisi Botanical Garden

 

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VERS TIRES D’UN
POEME DE VICTOR HUGO
LE POEME DU JARDIN DES PLANTES
L’ART D’ÊTRE GRAND-PERE

Editions Calmann-Lévy

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L’été dans ce jardin montre de la ferveur ;
C’est un éden où juin rayonne, où les fleurs luisent, …
C’est du vaste univers un raccourci complet.  …
La même chose au fond ; car c’est la même flamme  Qui sort de l’astre immense et de la petite âme.

Quel beau lieu ! Là le cèdre avec l’orme chuchote,
L’âne est Iyrique et semble avoir vu Don Quichotte,…
Et puis c’est littéraire, on rêve à des idylles

 Certes, c’est un emploi du temps digne d’un sage
De s’en aller songer dans cette ombre, parmi
Ces arbres pleins de nids, où tout semble endormi
Et veille, où le refus consent, où l’amour lutte,
Et d’écouter le vent, ce doux joueur de flûte.

 Apprenons, laissons faire, aimons, les cieux sont grands ;
Et devenons savants, et restons ignorants.
Soyons sous l’infini des auditeurs honnêtes ;
Rien n’est muet ni sourd ; voyons le plus de bêtes
Que nous pouvons ; tirons partie de leurs leçons.

 Parce qu’autour de nous tout rêve, nous pensons.
L’ignorance est un peu semblable à la prière ;
L’homme est grand par devant et petit par derrière ;

 

 Tâchez de voir, c’est bien. Épiez. Notre esprit
Pousse notre science à guetter ; Dieu sourit,
Vieux malin.

 Les beaux séraphins bleus qui passent dans la bible,
Envolés d’on ne sait quel ciel mystérieux,
N’ont pas une plus pure aurore dans les yeux
Et n’ont pas sur le front une plus sainte flamme
Que l’enfant innocent riant au monstre infâme.

 Avoir dans son humble âme un si merveilleux ciel
Que l’apparition indignée et sauvage
Des êtres de la nuit n’y fasse aucun ravage,
Et se sentir si plein de lumière et si doux
Que leur souffle n’éteigne aucune étoile en vous !

 Et je rêve. Et je crois entendre un dialogue
Entre la tragédie effroyable et l’églogue ;
D’un côté l’épouvante, et de l’autre l’amour ;
Dans l’une ni dans l’autre il ne fait encor jour ;
L’enfant semble vouloir expliquer quelque chose ;
La bête gronde, et, monstre incliné sur la rose,
Écoute… — Et qui pourrait comprendre, ô firmament,
Ce que le bégaiement dit au rugissement ?

 

Quel que soit le secret, tout se dresse et médite,
La fleur bénie ainsi que l’épine maudite ;
Tout devient attentif ; tout tressaille ; un frisson
Agite l’air, le flot, la branche, le buisson,
Et dans les clairs-obscurs et dans les crépuscules,
Dans cette ombre où jadis combattaient les Hercules,
Où les Bellérophons s’envolaient, où planait
L’immense Amos criant : Un nouveau monde naît !

 On sent on ne sait quelle émotion sacrée,
Et c’est, pour la nature où l’éternel Dieu crée,
C’est pour tout le mystère un attendrissement
Comme si l’on voyait l’aube au rayon calmant
S’ébaucher par-dessus d’informes promontoires,
Quand l’âme blanche vient parler aux âmes noires.

 Et toujours à la chaîne et toujours évadés ?
La face de la bête est terrible ; on y sent
L’Ignoré, l’éternel problème éblouissant
Et ténébreux, que l’homme appelle la Nature ;
On a devant soi l’ombre informe, l’aventure
Et le joug, l’esclavage et la rébellion,
Quand on voit le visage effrayant du lion ;
Le monstre orageux, rauque, effréné, n’est pas libre,
Ô stupeur ! et quel est cet étrange équilibre
Composé de splendeur et d’horreur, l’univers,
Où règne un Jéhovah dont Satan est l’envers ;
Où les astres, essaim lumineux et livide,
Semblent pris dans un bagne, et fuyant dans le vide,
Et jetés au hasard comme on jette les dés,

 Quelle promesse au fond du sourire des anges !

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LE JARDIN BOTANIQUE DE KOUTAÏSSI A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი