LE QUARTIER DES BAINS TBILISSI – Abanotubani – აბანოთუბანი

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LE QUARTIER DES BAINS TBILISSI
Abanotubani
აბანოთუბანი

 

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LES BAINS TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

LES BAINS TBILISSI - ნარიყალა

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Abanotubani
აბანოთუბანი
LE QUARTIER DES BAINS TBILISSI


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 თბილისი
Tbilissi
Bains Tbilissi

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Nous nous retrouvons dans le vieux quartier de Tbilissi où nous retrouvons les rues étroites dont parlait Barrès dans Les Déracinés par la voix d’Astiné : « Dans le vieux Tiflis, au milieu des maisons de bois à toitures persanes, on trouve à chaque instant, çà et là, de petits cimetières humides et sombres. De les côtoyer, quand je sortais des maisons de jeu, c’était une impression qui mêlait en mon âme les images du hasard et de la mort ; je me jurais de ne pas disparaître sans avoir amené quelques bons numéros à la loterie. Si tu avais passé par les mêmes ruelles, à seize ans, il t’en resterait dans tous tes actes quelque chose de plus décidé. » (Maurice Barrès – Les Déracinés – Chapitre IV – Bibliothèque-Charpentier -Eugène Fasquelle Éditeur -1897)
Les bains n’ont plus la moralité douteuse de certains établissements dont parlait Paul Müller-Simonis en 1892 dans sa traversée du Caucase, même si les massages restent toujours aussi énergiques : « Non loin du Bazar sont les bains chauds de Tiflis. Ils sont très fréquentés ; leur température varie de 43° à 46° centigrades. Comme pour les bains on emploie l’eau au sortir même des sources, la première sensation du baigneur en y entrant, est horriblement désagréable ; pour achever de désorienter le pauvre malheureux, un masseur, lui mettant violemment la main sur la tête, le force à disparaître complètement sous l’eau ; cette précaution est, paraît-il, indispensable pour éviter les coups de sang. Après le bain, vous subissez un massage en règle, et vous sortez de là parfaitement réconforté. Il y a plusieurs établissements de bain, et il est bon de prendre ses renseignements à l’avance, car quelques-uns d’entre eux peuvent paraître suspects au point de vue de la moralité. » (Paul Müller-Simonis –  Du Caucase au Golfe Persique –  TIFLIS ET SES ENVIRONS  Chapitre III – Université catholique d’Amérique –  1892)

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La poésie des rues du Quartier des bains est palpable dans la moindre brique et le moindre rocher. Comme le soulignait Eugène-Melchior de Vogüé, en 1884, Tbilissi-Tiflis a été une terre aimée des grands poètes russes :

« Durant la première moitié de ce siècle, le Caucase fut pour la Russie ce que l’Afrique était pour nous, une terre d’aventures et de rêves, où les plus fous et les plus forts allaient jeter leur gourme de jeunesse. Mais tandis qu’Alger ne nous renvoyait que de bons officiers, Tiflis rendait des poètes. On comprend la fascination de ce pays merveilleux ; il offrait aux jeunes Russes ce qui leur manquait le plus : des montagnes, du soleil, de la liberté. Là-bas, tout au bout de l’accablante plaine de neige, l’Elbrouz, « la cime des bienheureux, » dressait dans l’azur ses glaciers étincelans. Par-delà la montagne, c’était l’Asie et ses féeries, nature superbe, peuples pittoresques, torrens chantans sous les platanes, filles de Kabarda dansant dans les aouls du Térek ; la large vie des bivouacs dans la forêt, la gloire ramassée sous le drapeau des héros légendaires : Paskévitch, Yermolof, Rariatinsky. Tous ceux qui étaient blasés ou croyaient l’être dans les ennuis de Pétersbourg couraient là-bas ; à tous on pouvait appliquer le vers de Musset :
Ils avaient la Lara, Manfred et le Corsaire ;
et l’obsession de Byron était si forte sur cette génération que leurs yeux prévenus voyaient l’Orient, où ils vivaient, à travers la fantaisie du poète. Tous jouaient au Childe-Harold et rapportaient des vers dont quelques-uns seront immortels. Ce fut au Caucase que débutèrent Pouchkine, Griboyédof, Lermontof ; mais, dans le Prisonnier du Caucase de Pouchkine comme dans le Démon de Lermontof, la leçon apprise transfigure les paysages et les hommes, les sauvages Lesghiennes sont de touchantes héroïnes, sœurs d’Haïdée et de la Fiancée d’Abydos. »

Eugène-Melchior de Vogüé
Les Grands écrivains russes contemporains
Revue des Deux Mondes
Troisième Période
Tome 64
1884

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მინდა ავვარდე მამადავითზე,
minda avvarde mamadavitze,
Je voudrais partir,
იქ აირჩიე, სულო ბინა შენ;
ik airchie, sulo bina shen;
Trouver un refuge ;
მინდა უეცრად მუხლზე დავეცე
minda uetsrad mukhlze davetse
Je veux soudainement m’agenouiller
ჩემი თბილისის და მზის წინაშე.
chemi tbilisis da mzis ts’inashe.
Devant toi, Tbilissi, et devant le soleil.

TBILISSI – Poème de Paolo Iashvili პაოლო იაშვილი

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Le quartier des bains tbilissi
Abanotubani –  აბანოთუბანი

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LE REGNE D’EDOUARD Ier LE ROI PHILOSOPHE- OS LUSIADAS IV-51 LES LUSIADES LUIS DE CAMOES – Não foi do Rei Duarte tão ditoso

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EDOUARD Ier

traduction Jacky LavauzelleOS LUSIADAS CAMOES CANTO IV
Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS IV-51 LES LUSIADES IV-51
LITTERATURE PORTUGAISE

Edouard Ier Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes




Edouard Ier Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue




Luis de Camoes Les Lusiades Trad Jacky Lavauzelle

 Obra Poética  (1556)




OS LUSIADAS IV-51
A Epopeia Portuguesa

 

Traduction Jacky Lavauzelle

Camoes Traduction Jacky Lavauzelle
Vasco de Gama

 

Traduction Jacky Lavauzelle

 

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EDOUARD Ier
DUARTE I
le Roi-Philosophe
Fils de JEAN Ier et Phillpa de Lancastre
Viseu 31 octobre 1391 – Tomar 9 septembre 1438
Prend la succession de Jean Ier en 1433

Edouard Ier
Edouard Ier du Portugal

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« Não foi do Rei Duarte tão ditoso

« Ce ne fut pas avec le règne du roi Edouard
O tempo que ficou na suma alteza,
Que les  grandeurs furent ainsi atteintes,…

 

 

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LA MORT DU VETERAN CAMOES

Et puis, pour qu’un royaume ait des gens de lettres, il lui faut de l’argent pour les pensionner. Le Portugal, qui épuisait son épargne en flottes, en armées, en constructions de citadelles, ne pouvait avoir dans son budget un chapitre d’encouragemens aux lettres et aux arts. Bientôt même l’état ruiné par ses conquêtes, obéré par la victoire, n’eut plus de quoi suffire aux besoins de ses armées : il finit par ne pouvoir plus nourrir ceux qui l’avaient servi. Camoens mourut à l’hôpital, ou à-peu-près ; mais ce ne fut pas comme poète ; ce ne fut pas comme Gilbert et Maifilâtre à côté d’autres écrivains largement rentes: ce fut comme un vétéran dont la solde manque, ou dont la pension de retraite est suspendue.il mourut comme beaucoup de ses compagnons d’armes, comme mouraient les vice-rois eux-mêmes, qui n’avaient pas toujours (témoin dom Joâo de Castro) de quoi acheter une pouie dans leur dernière maladie.

« Qu’y a-t-il de plus déplorable que de voir un si grand génie si mal récompensé ? Je l’ai vu mourir dans un hôpital de Lisbonne, sans avoir un drap pour se couvrir, lui qui avait si bravement combattu dans l’Inde orientale et qui avait fait cinq mille cinq cents lieues en mer. Grande leçon pour ceux qui se fatiguent à travailler nuit et jour et aussi vainement que l’araignée qui ourdit sa toile pour y prendre des mouches. »
Il peut résulter de cette apostille que José Indio a vu Camoens à l’hôpital, sans qu’il faille prendre à la lettre les mots je l’ai vu mourir.
Ce fut dans ces circonstances que le désastre d’AIkacer Kébir (4 août 1578) frappa de mort le Portugal. Il restait encore à Camoens une larme pour sa patrie : Ah ! s’écria-t-il, du moins je meurs avec elle ! Il répéta la même pensée dans la dernière lettre qu’il ait écrite. « Enfin, disait-il, je vais sortir de la vie, et il sera manifeste à tous que j’ai tant aimé ma patrie, que non-seulement je me trouve heureux de mourir dans son sein, mais encore de mourir avec elle. »
Il ne survécut que peu de mois à ce désastre, et mourut au commencement de 1579, à l’âge de cinquante-cinq ans.
Il fut enterré très pauvrement dans l’église de Santa Anna, dit Pedro de Mariz, à gauche en entrant et sans que rien indiquât sa sépulture. Ses malheurs firent une impression si profonde, que personne ne voulut plus occuper la maison qu’il avait habitée. Elle est restée vide depuis sa mort. Les prévisions de Camoens ne tardèrent pas à s’accomplir. Le Portugal, ce royaume né d’une victoire et mort dans une défaite, tomba bientôt sous le joug de Philippe IL Ce monarque visitant ses nouvelles provinces, s’informa du poète, et, en apprenant qu’il n’existait plus, il témoigna un vif regret….

Charles Magnin
Luiz de Camoëns
Revue des Deux Mondes
Période Initiale, tome 6

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EDOUARD Ier

Traduction Jacky Lavauzelle

ARTGITATO
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Camoes Os Lusiadas IV Traduction Jacky Lavauzelle

 OS LUSIADAS IV

LUIS DE CAMOES LES LUSIADES

Camoes Canto III

FORTIFICATION DE GONIO – გონიოს ციხე

FORTIFICATION DE GONIO
გონიოს ციხე

Forteresse de Gonio - Batumi

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika 
Forteresse de Gonio A LA DECOUVERTE DE BATUMI
BATUMIბათუმი

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Forteresse de Gonio A LA DECOUVERTE DE BATUMI - Photo Jacky Lavauzelle
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

MEDEE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

LA FORTERESSE DE GONIO
GONIO, APSARUS, ACAMPSIS, HARPASUS
გონიოს ციხე
Gonios Tsikhe

 Fortification romaine
Ier siècle

12 km au sud de Batumi et 5 km au nord de la frontière turque
4.75 ha

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  LE PLAN DE LA FORTERESSE DE GONIO

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ENTREE DE LA FORTERESSE

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LE MUSEE DE GONIO
A L’INTERIEUR DE LA FORTERESSE

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GONIO, APSARUS, ACAMPSIS, HARPASUS

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HISTOIRE DE GONIO

 IIe siècle de notre ère
Colchis était une ville romaine fortifiée. La ville était également connue pour son théâtre et son hippodrome. Il a ensuite subi une influence byzantine.

1547
Prise de Gonio par les ottomans

1547-1878
Gonio est gouvernée par les ottomans

ARTICLE 1751
DE DIDEROT & D’ALEMBERT
SUR GONIO – APASARUS
ARCANI, (Géog. anc. & mod.) ville de Mingrelie à l’embouchure de la riviere du même nom : on croit que c’est l’ancienne Apsarum, Apsarus, Apsarrus, &c. de la Colchide.
(Diderot – Première édition de l’Encyclopédie, texte établi par D’Alembert, Diderot, 1751 – Article Arcani Tome 1)

1878
Traité de San Stefano Gonio est gouvernée par l’Adjara
Le traité de San Stefano (3 mars 1878) est une convention imposée par l’Empire russe à l’Empire ottoman grâce à ses victoires dans la Guerre russo-turque de 1877-1878

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LES FORTIFICATIONS D’APSARUS
par GIBBON

Après la chute de l’empire de Perse, Mithridate, roi de Pont, ajouta la Colchide à ses vastes domaines sur l’Euxin. Lorsque les naturels osèrent demander que son fils régnât sur eux, il fit charger de chaînes d’or ce jeune ambitieux ; et un de ses serviteurs alla gouverner la Colchide à sa place. [Sous les Romains, avant J.-C. 60] Les Romains, en poursuivant Mithridate, s’avancèrent jusqu’aux bords du Phase, et leurs galères remontèrent cette rivière jusqu’au moment où ils atteignirent le camp de Pompée et ses légions ; mais le sénat et ensuite les empereurs dédaignèrent de réduire en province romaine ce pays éloigné et inutile. Dans l’intervalle qui s’écoula entre Marc-Antoine et le règne de Néron, on permit à la famille d’un rhéteur grec de régner dans la Colchide et dans les royaumes adjacens ; et lorsqu’il n’y eut plus de rejetons de la race de Polémon, le Pont oriental qui conserva son nom, ne s’étendait plus que jusqu’aux environs de Trébisonde. Des détachemens de cavalerie et d’infanterie gardaient par-delà, les fortifications de Hyssus, d’Apsarus, du Phase, de Dioscurias ou Sébastopolis et de Pytius, et six princes de la Colchide reçurent leurs diadèmes des lieutenans de l’empereur. [Voyage d’Arrien. A. D. 130.] L’un de ces lieutenans, l’éloquent et philosophe Arrien, reconnut et décrivit la côte de l’Euxin, sous le règne d’Adrien. La garnison qu’il passa en revue à l’embouchure du Phase, était composée de quatre cents légionnaires choisis : des murs et des tours de brique, un double fossé et les machines de guerre placées sur les remparts, rendaient cette place inaccessible aux Barbares ; mais Arrien jugea que les faubourgs, construits par des marchands et des soldats retirés, avaient besoin de quelque défense extérieure. Lorsque la force de l’empire diminua, les Romains, en station sur le Phase, furent rappelés ou chassés. La tribu des Laziques, dont la postérité parle un dialecte étranger et habite la côte maritime de Trébisonde, réduisit sous sa domination l’ancien royaume de Colchos, et lui donna son nom. Un voisin puissant, qui avait acquis par les armes et les traités la souveraineté de l’Ibérie, ne tarda pas à les subjuguer. … Mais l’avarice et l’ambition des Romains dénaturèrent bientôt cette honorable alliance : dégradés du rang d’alliés, les Laziques sentirent le poids de la dépendance que leur rappelaient chaque jour les paroles et les actions de leurs nouveaux maîtres. Ils virent s’élever, à une journée au-delà de l’Apsarus, la forteresse de Pétra, qui dominait la côte maritime au sud du Phase. La Colchide fut livrée à la licence des mercenaires étrangers qui devaient la protéger par leur valeur ; un vil et tyrannique monopole anéantit le commerce ; et Gubazes, le prince du pays, ne fut plus qu’un fantôme de roi, soumis aux officiers de Justinien. Trompés dans les espérances qu’ils avaient fondées sur les vertus des chrétiens, les Laziques indignés eurent quelque confiance dans la justice d’un mécréant. Après avoir obtenu l’assurance secrète que leurs ambassadeurs ne seraient pas livrés aux Romains, ils sollicitèrent publiquement l’amitié et les secours de Chosroès.

Edward Gibbon
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Tome 8
1819
Traduction par François Guizot

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FORTIFICATION DE GONIO

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

GEORGIE
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Acharis Avtonomiuri Respublika 
Forteresse de Gonio A LA DECOUVERTE DE BATUMI
BATUMIბათუმი

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LA MERE DES GEORGIENS – 1958 – TBILISSI – Sculpteur ELGUJA AMASHUKELI ელგუჯა ამაშუკელი

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MONUMENT A LA MERE DES GEORGIENS
1958

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MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

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MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა

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la mère des géorgiens Tbilissi
ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





MONUMENT A
LA MERE DES GEORGIENS
თბილისის 1500 წელი
1500 ANS DE TBILISSI
1958

ალუმინი
Aluminium


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 თბილისი
Tbilissi

ქანდაკება სოლოლაკის გორაზე 1958 წელს აღიმართა ქალაქის 1500 წლისთავთან დაკავშირებით
La statue a été érigée sur la colline de Sololaki en 1958 à l’occasion du 1500e anniversaire de la ville

მონუმენტის ავტორია ქართველი მოქანდაკე ელგუჯა ამაშუკელი, რომელსაც 1966 წელს ამ ქანდაკებისთვის მიენიჭა შოთა რუსთაველის სახელობის სახელმწიფო პრემია.
L’auteur du monument est le sculpteur géorgien Elguja Amashukeli, récipiendaire du prix d’État Shota Rustaveli en 1966

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 la mère des géorgiens Tbilissi  la mère des géorgiens Tbilissi

SCULPTEUR
ელგუჯა ამაშუკელი
ELGUJA AMASHUKELI

22 ივნისი, 1928 – 10 მარტი, 2002
22 juin 1928 – 10 mars 2002

მნიშვნელოვანი ნამუშევრებია
Les œuvres importantes sont:
« ქართლის დედა » (1958)
« Mère de Kartli » (1958),
ვახტანგ გორგასლის ძეგლი (1959)
Monument Vakhtang Gorgasali (1959),
დიდების მონუმენტი (1965),
Monument de la Gloire (1965)
თბილისის მეტროპოლიტენის სადგური « რუსთაველის » პორტალის რელიეფი (1965),
Les reliefs de la station métropolitaine de Tbilissi « Rustaveli » (1965),
რელიეფები თბილისის შემოსასვლელებთან (1957-1958),
les reliefs aux entrées de Tbilissi (1957-1958),
ბარელიეფი « თბილისის 1500 წელი » (1958)
Monument La Mère des Géorgiens « 1500 ans de Tbilissi » (1958),
ქანდაკება « რევოლუცია » (1966, ბრინჯაო),
statue « Révolution » (1966, bronze),
რ. ერისთავის (1974),
R. Eristavi (1974),
ნ. ფიროსმანიშვილის (1975) ძეგლები
Monuments de Pirosmaniashvili (1975)

la mère des géorgiens Tbilissi

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LA GEORGIE
Par
D’Alembert, Diderot
DANS LA PREMIERE EDITION DE L’ENCYCLOPEDIE

GÉORGIE, (Géog.) pays d’Asie qui fait partie de la Perse entre la mer Noire & la mer Caspienne.
La Géorgie est bornée au nord par la Circassie, à l’orient par le Daghestan & le Schirvan, au midi par l’Arménie, & au couchant par la mer Noire. Elle comprend la Colchide & l’Ibérie des anciens, tandis que le Daghestan & le Schirvan forment à-peu-près l’ancienne Albanie.
Elle est divisée par les montagnes en deux parties : l’une orientale où sont les royaumes de Caket au nord, & de Carduel au midi ; l’autre occidentale qui comprend au nord les Abcasses, la Mingrélie, l’Imirete & le Guriel ; tout ce pays est nommé Gurgistan par les orientaux. La riviere de Kur le traverse,& elle porte bateau, ce qui n’est pas commun aux rivieres de Perse. Téflis capitale de la Georgie, est au 83d. de long. & au 43d. de lat.
Cette vaste région pour la possession ou la protection de laquelle les Persans & les Turcs ont si long-tems combattu, & qui est enfin restée aux premiers, fait un état des plus fertiles de l’Asie. Il n’en est guere de plus abondant, ni où le bétail, le gibier, le poisson, la volaille, les fruits, les vins soient plus délicieux.
Les vins du pays, sur-tout ceux de Téflis, se transportent en Arménie, en Médie & jusqu’à Ispahan, où ils sont réservés pour la table du Sophi.
La soie s’y recueille en quantité ; mais les Géorgiens qui la savent mal apprêter, & qui n’ont guere de manufactures chez eux pour l’employer, la portent chez leurs voisins, & en font un grand négoce en plusieurs endroits de Turquie, sur-tout à Arzeron& aux environs.
Les seigneurs & les peres étant maîtres en Géorgie de la liberté & de la vie, ceux-ci de leurs enfans,& ceux-là de leurs vassaux ; le commerce des esclaves y est très-considérable, & il sort chaque année plusieurs milliers de ces malheureux de l’un & de l’autre sexe avant l’âge de puberté, lesquels pour ainsi dire, se partagent entre les Turcs & les Persans qui en remplissent leurs serrails.
C’est particulierement parmi les jeunes filles de cette nation (dont le sang est si beau qu’on n’y voit aucun visage qui soit laid), que les rois & les seigneurs de Perse choississent ce grand nombre de concubines, dont les orientaux se font honneur. Il y a même des défenses très-expresses d’en trafiquer ailleurs qu’on Perse ; les filles georgiennes étant, si l’on peut parler ainsi, regardées comme une marchandise de contrebande qu’il n’est pas permis de faire sortir hors du pays.
Il faut remarquer que de tout tems on a fait ce commerce ; on y vendoit autrefois les beaux garçons aux Grecs. Ils sont, dit Strabon, plus grands & plus beaux que les autres hommes, & les géorgiennes plus grandes & plus belles que les autres femmes. Le sang de Géorgie est le plus beau du monde, dit Chardin : la nature, ajoûte-t-il, a répandu sur la plûpart des femmes des graces qu’on ne voit point ailleurs ; & l’on ne trouve en aucun lieu ni de plus jolis visages, ni de plus fines tailles que celles des géorgiennes ; mais, continue-t-il, leur impudicité est excessive.
On voit en Géorgie des Grecs, des Juifs, des Turcs, des Persans, des Indiens, des Tartares & des Européens. Les Arméniens y sont presqu’en aussi grand nombre que les naturels même. Souverainement méprisés ils remplissent les petites charges, font la plus considérable partie du commerce de Géorgie, & s’enrichissent aux dépens du pays.
Quoique les mœurs & les coûtumes des Géorgiens soient un mélange de celles de la plûpart des peuples qui les environnent, ils ont en particulier cet étrange usage, que les gens de qualité y exercent l’emploi de bourreau ; bien loin qu’il soit réputé infame en Géorgie, comme dans le reste du monde, c’est un titre glorieux pour les familles.
Les maisons des grands & les lieux publics sont construits sur le modele des édifices de Perse, mais la plûpart des églises sont bâties sur le haut des montagnes, en des lieux presqu’inaccessibles ; on les salue de loin, & on n’y va presque jamais : cependant il y a plusieurs évêques en Géorgie, un archevêque, un patriarche ; & c’est le viceroi, autrement dit gorel, nommé par le sophi, & toûjours mahométan de religion, qui remplit les prélatures.
Voilà le précis de ce que j’ai lû de plus curieux sur la Géorgie dans Chardin, Tavernier, Thévenot, Tournefort & la Motraye, & ce précis m’a paru digne d’avoir ici sa place. (D J.)

D’Alembert, Diderot
L’Encyclopédie
Première Edition
1757
Tome 7

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MONUMENT A LA MERE DES GEORGIENS
1958

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MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

BERIKAOBA ბერიკაობა- LA RONDE EFFRENEE – SCUPLTURE DE Avtandil MONASELIDZE

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Avtandil MONASELIDZE
SCULPTURES DE TBILISSI
BERIKAOBA

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Berikaoba TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Berikaoba TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი

LA BERIKAOBA Photo Jacky Lavauzelle
LA BERIKAOBA – La Ronde Effrenée de Tbilissi





LA BERIKAOBA
LA RONDE EFFRENEE
1981


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23 ნიკოლოზ ბარათაშვილის ქუჩა, თბილისი
23 rue Nikoloz Baratashvili, Tbilissi

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La grande composition « Berikaoba » rue Nikoloz Baratashvili a été créée par l’architecte  George Janberidze et le sculpteur l’Avtandil Monaselidze en 1981

 

 

ბერიკაობა

La Berikoba est un spectacle masqué  d’improvisation  folklorique géorgien. Ce spectacle est une fête païenne de la fertilité et de la renaissance, il est célébré dans la perspective de la fécondation et du culte des enfants et provient de la racine géorgienne commune « ბერ » (fils).  Les scènes de Berikaoba peuvent être à caractère explicitement érotique, ou être une satire politique et servir une protestation sociale.
La Berikaoba implique généralement plusieurs hommes, les berika, qui sont pour la plupart déguisés en animaux. Les costumes et les masques pour le mystère sont en peau de bête. Les crânes d’animaux, les queues, les plumes, les cornes, les citrouilles, les rubans et les cloches sont utilisés pour ajouter de la couleur à la scène. Les mascarades typiques de berikaoba font participer le marié, la mariée, l’entremetteur, le juge, le médecin, le prêtre, le cochon, la chèvre, l’ours, et la liste n’est pas exhaustive. Les identités sont échangeables pour un même acteur. Les acteurs sont exclusivement des hommes.
La structure du Berikaoba a évolué au cours des années. Il existe de nombreux textes écrits néanmoins.
La fête commence par le rassemblement de villageois. Ce sont les villageois qui vont choisir les acteurs.
La procession des berikas, des acteurs, s’accompagne de sons de cornemuses,  სტვირი, stviri.
Ils se déplacent de porte en porte pour recueillir du vin, du miel, de la viande et d’autres victuailles servies par des hôtes. Les personnages principaux de la procession sont une « épouse » appelée Kekela კეკელა et un marié qui, après une série de tentatives, persuade la femme de l’épouser. Le mariage est alors perturbé par l’apparition d’un « tatar », référence aux siècles d’invasions des puissances musulmanes voisines. Le marié est tué et les berikas consolent la femme, lui promettant un meilleur mari.
Alors que les berikas tentent de réanimer le marié avec de l’eau de guérison, des herbes et des minéraux, la nouvelle se répand de l’enlèvement de Kekela. Cela ramène le marié à la vie. Il poursuit les ravisseurs et retrouve son épouse. La performance se termine par un long festin.
La tradition similaire, keenoba (ყეენობა, de « the Khan »), faisant la satire des envahisseurs étrangers de Géorgie et, plus tard, des autorités russes impériales, jouissait d’une popularité particulière à Tbilissi, au XIXe siècle, et dans ses environs.
La tradition du berikaoba a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de la Géorgie en 2013.

 

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FILMS SUR LA BERIKAOBA GEORGIENNE

ბერიკაობა. Berikaoba Georgia.

ბერიკაობა

 

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LE SCULPTEUR

 Avtandil Monaselidze
ავთანდილ მონასელიძე

მოქანდაკე – Sculpteur
Né 18 juin 1947, 71 ans
18 ივნისი, 1947  (71 წლის)
Né à Tbilissi
ქ. თბილისი
დაამთავრა თბილისის სახელმწიფო სამხატვრო აკადემიის ქანდაკების ფაკულტეტი 1974 წელს
Il est diplômé de l’Académie des beaux-arts de l’État de Tbilissi en 1974
1986 – ამიერკავკასიის რესპუბლიკების I ბიენალე, ვერცხლის მედალი
1986 – Biennale des républiques transcaucasiennes, médaille d’argent
1984 – პარიზის საერთაშორისო გამოფენა, ვერცხლის მედალი
1984 – Exposition internationale de Paris, médaille d’argent
1980 – საქართველოს მხატვართა კავშირის მედალი , წლის საუკეთესო ნამუშევრისთვის
1980 – Médaille de l’Union des artistes géorgiens pour le meilleur travail artistique de l’année
1975 – სსრკ-ის სამხატვრო აკადემიისა და სსრკ-ის მხატვართა კავშირის მედალი, საუკეთესო სადიპლომო ნამუშევარისთვის
1975 – Médaille de l’Académie des Beaux-Arts et de l’Union des Artistes de l’URSS pour le meilleur ouvrage

**

L’ARCHITECTE

პროექტის ავტ. გიორგი ჯანბერიძე
Auteur du projet

GEORGE JANBERIDZE
გიორგი ჯანბერიძე
Giorgi Janberidze

*****
Avtandil MONASELIDZE
SCULPTURES DE TBILISSI
BERIKAOBA

*

Berikaoba TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

ZOURAB TSERETELI -ZURAB TSERETELI – ზურაბ წერეთელი PEINTURES & SCULPTURES

Saint Georges Terrassant le dragon
Place de la Liberté – Tbilissi

*****
PEINTURES ET SCULPTURES
Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

 

 

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი
 
 





ZOURAB TSERETELI
ლადო გუდიაშვილი
Зураб Константинович Церетели

Né le à Tbilissi
დაიბადა 1934 წლის 4 იანვარს თბილისში


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LES ARGONAUTES
არგონავტები
Argonavtebi
2012
MOMA de TBILISSI

***

LA STATUE DE SAINT GEORGES
PLACE DE LA LIBERTE
TBILISSI

***

ვინსენტი 1 & 2
VINCENT 1 & 2
Винсент 1 & 2

***

საღამოს
Saghamos
LE SOIR
Вечером
IN THE EVENING
2013

***

მზიანი ველი
Mziani veli
LE CHAMP ENSOLEILLE
Солнечное поле
THE SUNNY FIELD

1979

 

****

ძმები
Dzmebi
FRERES
BROTHERS
братья
2015

***

INESSE- ინესია – Инесса de ZURAB TSERETELI – ZOURAB TSERETELI – ზურაბ წერეთელი

INESSE
ინესია
Инесса

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LA SERIE
LES INSATIABLES
THE INSATIABLES
2014

Huile sur Toile
Oil on Canvas

Les insatiables 2014
Les insatiables 2014 – Détail

**

TBILISSI
ილიკო სუხიშვილის და ნინო რამიშვილის ძეგლი ზურაბ წერეთელისგან
Monument de Iliko Sukhishvili et Nino Ramishvili
Sculpture de Zurab Tsereteli

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Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

*****
PEINTURES ET SCULPTURES
Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

LA PLACE DE LA LIBERTE LE MONUMENT DE SAINT GEORGES TBILISSI -თავისუფლების მოედანი – თბილისი

*****

თავისუფლების მოედანი

 géorgie LA REINE TAMAR DE GEORGIE
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Géorgie თავისუფლების მოედანი

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TBILISSI
თბილისი

PLACE DE LA LIBERTE
თავისუფლების მოედანი

ex Place Erivan
T’bilisi, Géorgie


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PLACE DE LA LIBERTE
თავისუფლების მოედანი თბილისი
Monument à la Liberté
MONUMENT DE SAINT GEORGES
2006

 

 

ძეგლი თავისუფლებისკენ
Saint Georges de Lydda terrassant le dragon
Sculpteur Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
(Sculpteur né le 4 janvier 1934)

Cadeau de Zourab Tsereteli président de l’Académie russe des beaux arts aux habitants de la capitale géorgienne

Saint Georges de Lydda
Fêté en Géorgie le 23 novembre
vers 275/280 à Lydda – saint patron de la chevalerie chrétienne et de la Géorgie

 

*****

SAINT GEORGES

Poème de
Émile Verhaeren

Ouverte en large éclair, parmi les brumes,
Une avenue ;
Et Saint Georges, fermentant d’ors,
Avec des plumes et des écumes,
Au poitrail blanc de son cheval, sans mors,
Descend.

L’équipage diamantaire
Fait de sa chute, un triomphal chemin
De la pitié du ciel, vers notre terre.

Héros des joyeuses vertus auxiliaires,
Sonore d’audace et cristallin,

 

Mon cœur nocturne, oh qu’il l’éclaire,
Au tournoiement de son épée auréolaire !
Que j’entende le babil d’argent
Du vent, autour de sa cotte de mailles,
Ses éperons, dans les batailles ;
Le Saint Georges, celui qui luit
Et vient, parmi les cris de mon désir,
Saisir
Mes pauvres bras tendus vers sa vaillance !

Comme un haut cri de foi
Il tient en l’air, sa lance,
Le Saint Georges ;
Il a passé, par mon regard,
Comme une victoire d’or hagard,
Avec, au front, l’éclat du chrême,
Le Saint Georges du devoir
Beau de son cœur et par lui-même.

Sonnez toutes mes voix d’espoir !
Sonnez en moi ; sonnez, sous les rameaux,
En des routes claires et du soleil !
Micas d’argent, soyez la joie, entre les pierres ;

 

Et vous, les blancs cailloux des eaux
Ouvrez vos yeux, dans les ruisseaux,
À travers l’eau de vos paupières ;
Paysage, avec tes lacs vermeils,
Sois le miroir des vols de flamme
Du Saint Georges, vers mon âme !

Contre les dents du dragon noir,
Contre l’armature de lèpre et de pustules,
Il est le glaive et le miracle.
La charité, sur sa cuirasse, brûle
Et son courage est la débâcle
Bondissante de l’instinct noir.

Feux criblés d’or, feux rotatoires
Et tourbillons d’astres, ses gloires,
Aux galopants sabots de son cheval,
Éblouissent les yeux de ma mémoire.

Il vient, en bel ambassadeur
Du pays blanc, illuminé de marbres,
Où, dans les parcs, au bord des mers, sur l’arbre
De la bonté, suavement croît la douceur.

 

Le port, il le connaît, où se bercent, tranquilles,
De merveilleux vaisseaux, emplis d’anges dormants
Et les grands soirs, où s’éclairent des îles
Belles, mais immobiles,
Parmi les yeux, dans l’eau, des firmaments.
Ce royaume, d’où se lève, reine, la Vierge,
Il en est l’humble joie ardente — et sa flamberge
Y vibre, en ostensoir, dans l’air ;
Le dévorant Saint Georges clair
Comme un feu d’or, parmi mon âme.

Il sait de quels lointains je viens
Avec quelles brumes, dans le cerveau,
Avec quels signes de couteau,
En croix noires, sur la pensée,
Avec quelle dérision de biens,
Avec quelle puissance dépensée,
Avec quelle colère et quel masque et quelle folie,
Sur de la honte et de la lie.

J’ai été lâche et je me suis enfui
Du monde, en mon orgueil futile ;
J’ai soulevé, sous des plafonds de nuit,
Les marbres d’or d’une science hostile,

 

Vers des sommets barrés d’oracles noirs ;
Seule la mort est la reine des soirs
Et tout effort humain n’est clair que dans l’aurore :
Avec les fleurs, la prière désire éclore
Et leurs douces lèvres ont le même parfum ;
Le blanc soleil, sur l’eau nacrée, est pour chacun
Comme une main de caresse, sur l’existence ;
L’aube s’ouvre, comme un conseil de confiance,
Et qui l’écoute est le sauvé
De son marais, où nul péché ne fut jamais lavé.

Le Saint Georges cuirassé clair
A traversé, par bonds de flamme,
Le frais matin, jusqu’à mon âme ;
Il était jeune et beau de foi ;
Il se pencha d’autant plus bas vers moi,
Qu’il me voyait plus à genoux ;
Comme un intime et pur cordial d’or
Il m’a rempli de son essor
Et tendrement d’un effroi doux ;
Devant sa vision altière,
J’ai mis, en sa pâle main fière,
Les fleurs tristes de ma douleur ;
Et lui, s’en est allé, m’imposant la vaillance

 

Et, sur le front, la marque en croix d’or de sa lance,
Droit vers son Dieu, avec mon cœur.

Émile Verhaeren
SAINT GEORGES
Poèmes
Troisième série
Société du Mercure de France
******

თავისუფლების მოედანი géorgie LA REINE TAMAR DE GEORGIE
Géorgie
საქართველო

LES ARGONAUTES – 2012 – SCULPTURE DE ZOURAB TSERETELI – არგონავტები

*****
LES ARGONAUTES

Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





ZOURAB TSERETELI
ლადო გუდიაშვილი
Зураб Константинович Церетели

Né le 4 janvier 1934 à Tbilissi
დაიბადა 1934 წლის 4 იანვარს თბილისში


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LES ARGONAUTES
არგონავტები
Argonavtebi

2012

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MOMA
MUSEE D’ART MODERNE ZOURAB TSERETELI
Museum of Modern Art Zurab Tsereteli
27 Rustaveli Avenue
Tbilissi, Géorgie
რუსთაველის გამზირი 27
თბილისი, საქართველო

****

             

MÉDÉE est la fille du roi de Colchide (Région occidentale de l’actuelle Géorgie (Svanétie, Ratcha, Abkhazie, Iméréthie, Gourie, Adjarie), la dépassant sur le sud actuellement Turc (Trabzon -Trébizonde Arvin) et sur le nord Russe). Elle a pour tante la magicienne Circé que l’on retrouve chez Ulysse, experte en poisons. Médée est aussi magicienne comme sa tante.

Le Roi usurpateur d’Iolcos, Pélias, qui a subtiliser le trône à son frère Aeson, père de Jason, conçoit une expédition vers la Colchide pour conquérir la fameuse Toison d’Or. La Colchide est gouvernée par le père de Médée,  Éétès. L’expédition impossible et suicidaire est forcément vouée à l’échec et permettra à Pélias d’éliminer Jason qui revendique naturellement le trône d’Ioclos.
La Toison d’Or provient de la fourrure d’un bélier nommé Chrysomallos

Une expédition impossible et suicidaire

Trois épreuves impossibles seront proposées à Jason. Jason réussira les épreuves grâce au concours de Médée, amoureuse de notre Jason.

Cf. ci-dessous les détails (Première Encyclopédie)

******

les mains des héros valeureux qui allèrent chercher pour Pélias la Toison toute d’or

« Plût aux dieux que le navire Argo n’eût pas volé par-delà les Symplégades bleu sombre vers la terre de Colchide, que dans les vallons du Pélion le pin ne fût jamais tombé sous la hache et n’eût armé de rames les mains des héros valeureux qui allèrent chercher pour Pélias la Toison toute d’or ! « 

(Discours de la Nourrice)
Euripide
Médée
traduction Henri Berguin

****

LA PUISSANCE
DE MEDEE LA MAGICIENNE

Dieux ! Que fera Médée, et quel affreux courroux
Ne l’enflammera point contre un parjure époux ?
Si vous l’abandonnez, redoutez sa vengeance.
Vous savez de son art jusqu’où va la puissance.
La nature est soumise à ses commandements :
Elle trouble le Ciel, l’Enfer, les Éléments ;
Elle arrête, à son gré, les Astres dans leur course.
Les torrents les plus fiers remontent vers leur source.
La Lune sort du Ciel, les Mânes des tombeaux :
Elle lance la foudre, et change en sang les eaux.
Iphite à Jason dans l’Acte I Scène 1
Médée d’Hilaire de Longepierre
Rien ne peut m’enlever à ma belle Princesse.
Je défie, à la fois, les Mortels et les Dieux,
Et tout l’art de Médée, et l’Enfer, et les Cieux.
Jason à Créuse dans l’Acte I Scène 2
Médée d’Hilaire de Longepierre

****

Mais un puissant serpent garde la fameuse Toison d’Or

LE SERPENT
GARDIEN DE LA TOISON D’OR

Jason réussit les épreuves demandées, aidé par Médée, notamment la maîtrise des deux taureaux aux sabots d’airain et crachant le feu, et l’ensemencement d’un champ avec des dents de dragons qui se transforment en Spartes, c’est-à-dire en guerriers redoutables. Il arrive pour récupérer son trophée. Mais un puissant serpent garde la fameuse Toison d’Or.
Pour la récupérer, Médée fera des incantations qui endormiront le serpent.

****

LA TOISON D’OR
Dans la Première Edition de l’Encyclopédie
1751

Médée que Jason avoit promis d’épouser & d’emmener dans la Grece, sollicitée encore par Calciope sa sœur, veuve de Phryxus, qui voyoit ses enfans en proie à l’avarice d’un roi cruel, aida son amant à voler les trésors de son pere, soit en lui donnant une fausse clé ou de quelqu’autre maniere, & s’embarqua avec lui. Cette histoire étoit écrite en phénicien, que les poëtes qui sont venus longtems après, n’entendoient que très-imparfaitement ; & les mots équivoques de cette langue donnerent lieu aux fables qu’on en a racontées. En effet, dans cette langue le mot syrien gaza signifie également un trésor ou une toison ; sam qui veut dire une muraille, désigne aussi un taureau ; & on exprime dans cette langue de l’airain, du fer & un dragon par le mot nachas ; ainsi au lieu de dire que Jason avoit enlevé un trésor que le roi de la Colchide tenoit dans un lieu bien fermé, & qu’il faisoit garder soigneusement, on a dit que pour enlever une toison d’or, il avoit fallu dompter des taureaux, tuer un dragon, &c.

il a fallu dompter des taureaux




L’amour de Médée pour Jason

L’amour de Médée pour Jason, ce grand ressort qu’Œlien croit avoir été inventé par Eurypide dans sa tragédie de Médée faite à la priere des Corinthiens n’a rien d’extraordinaire ; & cette princesse qui abandonna son pere & sa patrie pour suivre Jason, montre assez par sa conduite qu’elle en étoit amoureuse, sans qu’il soit besoin de faire intervenir Junon& Minerve dans cette intrigue qui fut l’ouvrage de Calciope. Cette femme pour venger la mort de son mari, & sauver ses enfans qu’Aëtès avoit résolu de faire mourir à leur retour de la guerre où il les avoit envoyés, favorisa de tout son pouvoir la passion que sa sœur avoit conçue pour Jason. On peut ajouter que les quatre jeunes princes que Jason avoit ramenés,& qui se voyoient exposés à la fureur de leur grand-pere, si les Grecs étoient vaincus, les secoururent de tout leur pouvoir.

LOUIS DE JAUCOURT
PREMIERE EDITION DE L’ENCYCLOPEDIE
1751
TOME 16

***

MEDEE
Dans la Première Edition de l’Encyclopédie
1751

Cette fille d’Hécate & d’Aëtes, roi de Colchide, joue un trop grand rôle dans la fable, dans l’histoire & dans les écrits des poëtes, pour supprimer entierement son article.

Pausanias, Diodore de Sicile, & autres historiens nous peignent cette princesse comme une femme vertueuse, qui n’eut d’autre crime que d’aimer Jason, qui l’abandonna lâchement, malgré les gages qu’il avoit de sa tendresse, pour épouser la fille de Créon ; une femme qui, étant en Colchide, sauva la vie de plusieurs étrangers que le roi vouloit faire périr, & qui ne s’enfuit de sa patrie que par l’horreur qu’elle avoit des cruautés de son pere ; enfin, une reine abandonnée, persécutée, qui, après avoir eu inutilement recours aux garants des promesses de son époux, fut obligée de passer les mers pour chercher un asile dans les pays éloignés.

Les Corinthiens inviterent Médée à venir prendre chez eux possession d’un trône qui lui étoit dû ; mais ces peuples inconstans, soit pour venger la mort de Créon dont ils accusoient cette princesse, ou pour mettre fin aux intrigues qu’elle formoit pour assurer la couronne à ses enfans, les lapiderent dans le temple de Junon, où ils s’étoient refugiés. Ce fait étoit encore connu de quelques personnes, lorsque Euripide entreprit de l’altérer faussement en donnant sa tragédie de Médée. Les Corinthiens lui firent présent de cinq talens, pour l’engager de mettre sur le compte de Médée, le meurtre des jeunes princes dont leurs aïeux étoient coupables. Ils se flatterent avec raison, que cette imposture s’accréditeroit par la réputation du poëte, & prendroit enfin la place d’une vérité qui leur étoit peu honorable : en effet, les tragiques qui suivirent se conformant à Euripide, inventerent à l’envi tous les autres crimes de l’histoire fabuleuse de Médée ; les meurtres d’Absyrtes, de Pélias, de Créon & de sa fille, l’empoisonnement de Thésée, &c.

Cependant ceux qui ont chargé cette reine de tant de forfaits, n’ont pu s’empêcher de reconnoître que née vertueuse, elle n’avoit été entraînée au vice que par une espece de fatalité, & par le concours des dieux, sur-tout de Vénus, qui persécuta sans relâche toute la race du Soleil, pour avoir découvert son intrigne avec Mars. De-là ces fameuses paroles d’Ovide : Vidco meliora, proboque, deteriora sequor : paroles que Quinault a si bien imitées dans ces deux vers :

Le destin de Médée est d’être criminelle ;
Mais son cœur étoit fait pour aimer la vertu.

Outre Euripide qui choisit pour sa premiere piece de présenter sur la scène la vengeance que Médée tira de l’infidélité de Jason, Ovide avoit composé une tragédie sur ce sujet, qui n’est pas venue jusqu’à nous, & dont Quintilien nous a conservé ce seul vers si connu :

Servare potui, perdere an possins, rogas ?

« Si j’ai pu le sauver, ne puis-je le détruire ? »

On dit que Mécénas avoit aussi traité ce sujet à sa maniere ; mais il ne nous reste que la Médée de Séneque. Nous avons parmi les modernes la tragédie de Louis Dolce en italien, & en françois celle du grand Corneille. (D. J.)

LOUIS DE JAUCOURT
PREMIERE EDITION DE L’ENCYCLOPEDIE
1751
TOME 10

*****

*****
Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

Niko Pirosmani ნიკო ფიროსმანი – LES PERIGRINATIONS GEORGIENNES

*****
Niko Pirosmani
ნიკო ფიროსმანი
Nikolos Pirosmanachvili
ნიკოლოზ ფიროსმანაშვილი

*

Niko Pirosmani ნიკო ფიროსმანი - Nikolos Pirosmanachvili -ნიკოლოზ ფიროსმანაშვილი
Géorgie
საქართველო

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LADO GUDIASHVILI ლადო გუდიაშვილი PEINTRE GEORGIEN -TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





PIROSMANI

5 mai 1862 – 9 avril 1918
მაისი 5, 1862 – 9 აპრილი, 1918

 

Niko Pirosmani
ნიკო ფიროსმანი
Nikolos Pirosmanachvili
ნიკოლოზ ფიროსმანაშვილი

LES PERIGRINATIONS GEORGIENNES DE PIROSMANI

 


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LA SALLE PIROSMANI
au
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

****

Savoir écouter est un art, disait Epictète. Nous entendons les bruits de la fête, les sons lancinants des orgues de barbarie, les verres qui tintent au fond de la taverne blanche, les cris, les injonctions des militaires. Tout se voit car tout s’entend. La peinture de Pirosmani est une peinture des sons. Mais nous sentons aussi les mets et les crépitements des cheminées qui attendent l’agneau pascal, nous sentons les fragrances du vin doux sur les tables des festivités. La peinture de Pirosmani est une peinture des odeurs. Mais nous sommes au milieu des gens dans cette autre époque et dans d’autres lieux et tout nous semble familier. Familier notamment grâce à ces milliers de détails que la simplicité des formes nous rend avec encore plus de force. Dans son Art Poétique, Boileau soulignait qu’il fallait être simple avec art. Pirosmani a fait de l’art avec simplicité. C’est toute cette simplicité qui nous rend l’œuvre plus directe encore. Cette simplicité rend simplement extraordinaire l’ordinaire. Pirosmani donne tort à Balzac quand celui-ci rapprochait l’art du mensonge. Il n’y a pas de tromperie, il n’y a jamais de falsification dans l’œuvre de Pirosmani, juste la vie qui vient et qui va devant nous. Juste notre vie.
Pirosmani serait beaucoup plus d’accord avec Alphonse Allais quand il disait que dans l’art, la vie seule intéresse.
C’est pour cela qu’il nous semble si familier et si proche dans ses périgrinations géorgiennes.

Jacky Lavauzelle

***

Le fondateur d’une nouvelle époque artistique en Géorgie
Par Tamo Japaridze

« ფიროსმანი დამსახურებლად იკავებს ადგილს ისეთი შემოქმედებითი ინდივიდების გვერდით, როგორებიც არიან ვინსენტ ვან გოგი, პოლ სეზანი, პაბლო პიკასო, ანრი მატისი და სხვა. ქართულ კულტურას ფიროსმანი რეფორმატორი მხატვრის მნიშვნელობით მოევლინა, იგი ახალი მხატვრული ეპოქის ფუძემდებელია საქართველოში. « 

1998. იანვარი.
     თემო ჯაფარიძე.

« Pirosmani mérite sa place  au milieu de créateurs tels que Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, Pablo Picasso, Henry Matisse et d’autres. Pirosmani a inventé la culture géorgienne au sens d’un artiste réformateur, c’est le fondateur d’une nouvelle époque artistique en Géorgie. »

Janvier 1998
Tamo Japaridze

***

მუშა ტიკით
musha tikit
TRAVAILLEUR PORTANT UNE OUTRE DE VIN
WORKER WITH WINE SKIN

Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
60,5×37
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ნატურმორტი
Naturmorti
NATURE MORTE
STILL-LIFE

მუშამბი, ზეთი
Huile sur plaque d’étain
Oil on tine-plate
39×74
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ნატურმორტი
Naturmorti
NATURE MORTE
STILL-LIFE

მუშამბი, ზეთი
Huile sur plaque d’étain
Oil on tine-plate
20×71.5
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

მუშა კასრით
musha kasrit
TRAVAILLEUR AVEC TONNEAU
WORKER WITH KEG

Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
60,5×37
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ბაბუა და შვილიშვილი
Babua da shvilishvili
GRAND-PERE ET SON PETIT-FILS
GRANDFATHER AND GRANDSON

Huile sur toile
Oil on oilcloth
75×55.5
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ქალი წველის ძროხას
kali ts’velis dzrokhas
FEMME TRAYANT UNE VACHE
WOMAN MILKING A COW

 

ნიკო ფიროსმენი – NIKO PIROSMANI – ქალი წველის ძროხას – kali ts’velis dzrokhas – Femme trayant une vache – Woman Milking a Cow – Adjara Art Museum

NIKO PIROSMANI- Femme trayant une vache – Détail

მუყაო, ზეთი
Muqao, zeti
Carton, huile
Cardboard, oil
Adjara Art Museum
Batumi – ბათუმი

***

შეძლებული გლეხის პორტრეტი
shedzlebuli glekhis portreti
PORTRAIT D’UN RICHE PAYSAN
PORTRAIT OF WEATHY PEASANT

Huile sur toile
Oil on oilcloth
94×50.5
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

მეარღნე
JOUEUR D’ORGUE
ORGAN GRINDER

Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
102×47
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

მზარეული
Mzareuli
CHEF DE CUISINE
CHIEF DE CUISINE

Huile sur toile
Oil on oilcloth
105×44
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ორთაჭალის ტურფა მარაოთი
Ortachalis turpa maraoti
ORTACHALA BELL A L’EVENTAIL

ORTACHALA BELL WITH A FAN

Pirosmani – ORTACHALA BELL A L’EVENTAIL

Huile sur toile
Oil on oilcloth
110×49
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ფიტნე ბოლნისი-ხაჩინი
pitne bolnisi-khachini
ბოლნისი (ყოფილი ბოლნის-ხაჩინი)CELEBRATION A BOLNISSI-KHACHINI EN KARTLIE
CELEBRATION IN BOLNISI-KHACHINI

PIROSMANI – CELEBRATION A BOLNISSI EN KARTLIE

Bolnisi-Khachini s’appelle aujourd’hui Bolnissi est un village de la Kartlie au sud-est de Tbilissi Situé dans la plaine de Kvemo Kartli, sur la rive gauche de la rivière Bolnistskali.

PIROSMANI – CELEBRATION A BOLNISSI EN KARTLIE – DETAIL

PIROSMANI – CELEBRATION A BOLNISSI EN KARTLIE – DETAIL

PIROSMANI – CELEBRATION A BOLNISSI EN KARTLIE – DETAIL

Huile sur toile
Oil on oilcloth
136×269
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

ქორწილი კახეთში
kortsili kakhetshi
MARIAGE EN KAKHETI
WEDDING IN KAKHETI
1916

Pirosmani Mariage en Kakheti 1916

Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
99,5×170
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

Pirosmani Mariage en Kakheti Détail

Pirosmani Mariage en Kakheti Détail

Pirosmani Mariage en Kakheti Détail

***

შველი ნუკრით წყალზე
shveli nukrit tsqalze
CHEVREUIL AVEC FAON BUVANT AU POINT D’EAU
ROE DEER WITH FAWN AT A WATERING PLACE

Pirosmani – CHEVREUIL AVEC FAON BUVANT AU POINT D’EAU

Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
274×77.5
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

დათვი ბელებით
datvi belebit
OURSE AVEC SES OURSONS
BEAR WITH CUBS

Pirosmani – Ourse avec ses oursons

მუყაო, ზეთი
Huile sur carton
Oil on oilcloth
100×140
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

მეთევზე
metevze
PÊCHEUR
FISHERMAN

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile cirée
Oil on oilcloth
111×90
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

წმ. ბიორბის დღეობი ბოლნიში
FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI
FESTIVAL OF SAINT GEORGE IN BOLNISI

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
79×269
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

PIROSMANI – FÊTE DE SAINT GEORGES A BOLNISSI – DETAIL

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ბლეხის ქალი ბავშსვებით
blekhis kali bavshsvebit
PAYSANNE AVEC SES ENFANTS
PEASANT WOMAN WITH CHILDREN

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
112×93
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

***

თბილისის ფუნიკულიორი
tbilisis punikuliori
FUNICULAIRE DE TBILISSI
TBILISI FUNICULAR

PIROSMANI – FUNICULAIRE DE TBILISSI

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
109×116
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – FUNICULAIRE DE TBILISSI – DETAIL

PIROSMANI – FUNICULAIRE DE TBILISSI – DETAIL

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ქეიფი მეარღნე დათიკო ზემელთას
keipi mearghne datiko zemeltas
CARROUSSEL A L’ORGUE DE BARBARIE
Datiko Zemel
CAROUSAL WITH DATIKO ZEMEL THE ORGAN GRINGER
1906

PIROSMANI – CARROUSSEL A L’ORGUE DE BARBARIE Datiko Zemel – 1906

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
104×97
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – CARROUSSEL A L’ORGUE DE BARBARIE Datiko Zemel – 1906 – DETAIL

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LA FÊTE DES CINQ NOBLES
THE FEAST OF FIVE NOBLES
1906

Pirosmani – La Fête des cinq nobles

The feast of five nobles
1906
Oil on oilcloth
104X194 cm
Art Museum of Georgia

Pirosmani – La Fête des cinq nobles – Détail

***

ქრწანისი
KRTSANISI

PIROSMANI – KRTSANISI

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
93×116,5
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – KRTSANISI – DETAIL

***

ლუდხანა „ზაკათალა„
Ludkhana « Zakatala »
BRASSEURS ZAKATALA
BEER-HOUSE ZAKATALA

PIROSMANI – BRASSEURS ZAKATALA

 

მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
92×120
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – BRASSEURS ZAKATALA – DETAIL

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ლხინი ქართლუი
Lkhini Kartlui
KERMESSE EN KARTHLI
CHURCH FESTIVAL IN KARTLI

PIROSMANI – KERMESSE EN KARTHLI

La Karthli est la grande région qui comprend la capitale Tbilissi

 მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
118,5×211
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – KERMESSE EN KARTHLI- DETAIL

PIROSMANI – KERMESSE EN KARTHLI- DETAIL

PIROSMANI – KERMESSE EN KARTHLI- DETAIL

***

სვირი
SVIRI

PIROSMANI – SVIRI

 მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
62.3×197
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – SVIRI -DETAIL

PIROSMANI – SVIRI -DETAIL

PIROSMANI – SVIRI -DETAIL

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თეთრი დუქანი
Tetri Dukani
LA TAVERNE BLANCHE
WHITE DUKHAN

PIROSMANI – LA TAVERNE BLANCHE

 მუშამბი, ზეთი
Huile sur toile
Oil on oilcloth
52×94
Georgian National Museum
shalva amiranashvili museum of fine arts
შალვა ამირანაშვილის სახვითი ხელოვნების მუზეუმი

PIROSMANI – LA TAVERNE BLANCHE – DETAIL

Taverne – ტავერნა  DUKANI – DUQANI sont les tavernes géorgiennes. Aujourd’hui le nom de Dukani est réservé aux tavernes typiques de Tbilissi – Il s’agiit en faitt de  restaurants traditionnels situé au sous-sol très souvent dans une cave en brique dans le vieux Tbilissi.

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ჟირაფი
Zhirapi
GIRAFE
Giraffe

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შეშის გამყიდველი ბიჭი
Sheshis gamqidveli bichi
VENDEUSE DE BOIS DE CHAUFFAGE
 SALESWOMAN OF FIREWOOD
1908

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სააღდგომო ცხვარი
Saaghdgomo tskhvari
AGNEAU PASCAL
EASTER SHEEP

agneau pascal

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აქტრისა მარგარიტა
aktrisa margarita
ACTRICE MARGARITA
ACTRESS MARGARITA

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ბათუმის პორტი
PORT DE BATUMI
PORT OF BATUMI

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ღორი
Ghori
SANGLIER
BOAR

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FEMME AVEC ENFANT ALLANT A LA SOURCE
Woman with children going to the source

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GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

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HOMME MONTE SUR UN ÂNE
Man riding a donkey

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NATURE MORTE
STILL LIFE

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CINEMA
DECOUVREZ PIROSMANI

1969

ფიროსმანის
PIROSMANI

Réalisation Gueorgui Chenguelaia
გიორგი შენგელაია
Avec Avtandil Varazi (Pirosmani)
ავთანდილ ვარაზი (ნიკალა)
A la fin du XIXe siècle, le peintre miséreux Niko Pirosmanichvili, dans les rues de Tiflis troque des toiles contre des repas. Deux artistes remarquent son talent malgré le mépris que lui porte la critique officielle.

LE CINEMA GEORGIEN – ქართული კინო

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Niko Pirosmani
ნიკო ფიროსმანი
Nikolos Pirosmanachvili
ნიკოლოზ ფიროსმანაშვილი

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Niko Pirosmani ნიკო ფიროსმანი - Nikolos Pirosmanachvili -ნიკოლოზ ფიროსმანაშვილი
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა