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TEONA PAICHADZE – თეონა პაიჭაძე – LA NOSTALGIE DES FUTURS IMPOSSIBLES – შეუძლებელი მომავლისთვის ნოსტალგია

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TBILISSI –  ნარიყალა

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN -TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი
[kartveli mkhat’vari]

TEONA PAICHADZE
თეონა პაიჭაძე

Teona est diplômé de l’Académie des beaux-arts de Tbilissi en 1997
თეონამ თბილისის სამხატვრო აკადემია 1997 წელს დაამთავრა

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LA NOSTALGIE DES FUTURS IMPOSSIBLES
შეუძლებელი მომავლისთვის ნოსტალგია

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L’œuvre de Teona Paichadze est fondamentalement une force nostalgique et personnelle.

Personnelle. Car nous lisons les états d’âme d’une artiste dans son époque et l’itinéraire d’un questionnement. D’un doute. Mais dans le doute le plus intense, elle retrouve toujours la main de son père qui porte ses dessins d’enfant au peintre Temo Gotsadze თემო გოცაძეს : „სკოლის რვეულებში სულ ნაჯღაბნი მქონდა. მათემატიკის მასწავლებელი გიჟდებოდა, გადაშლიდა რვეულს და სულ შიშველი ადამიანების ფიგურები ეხატა. სულ მეჩხუბებოდა, ყვავილი და პეპელა მაინც დახატეო! წავიდოდა, დედაჩემს აჩვენებდა _ ნახე, რას ხატავსო. მეექვსე კლასში ვიყავი. მამა მაშინ ტელევიზიაში მუშაობდა და მიუტანა ჩემი ნახატები მხატვარ თემო გოცაძეს, ნახე, აბა, რას ხატავსო. თემომ გულდასმით დაათვალიერა და ფუნჯები, პასტელები, გუაში, აკვარელი, ფურცლები მაჩუქა, რაღაცები ამიხსნა. ეს არასდროს დამავიწყდება,“
Il y a de cette force qu’elle mettait dans ses dessins, même si cette force provient d’un doute sur le monde en général. Plus cela résiste, plus Teona se motive. Plus les dents sont serrés et les poings refermés.
Sa peinture est ce combat. Elle est son combat.
Comme à l’époque où les subventions de l’Etat se sont réduites, elle se jette pendant deux ans dans sa peinture : „დღესაც კარგად მახსოვს. ორი წლის წინ იყო მთავრობის განცხადება, ქამრები შემოვიჭიროთო. ხოდა, ვთქვი, თუ ქამრები შემოიჭირეთ და შეკვეთები მცირდება, მაშინ ავდეგები და ხატვას დავიწყებ. 2 იანვარი იყო, ბედობა, ავდექი, წავედი და ვიყიდე მთელი ჩემი ფულით ბევრი საღებავი, მოლბერტი და დავიწყე ხატვა. ორი წელი გავიდა და არ გავჩერებულვარ. »

Nostalgique, mais d’une nostalgie bien particulière, la nostalgie des moments futurs. Dans le sens où Teona exprime un sentiment de regret des temps futurs qu’elle ne pourra pas vivre, le sentiment des lieux et des désirs qui disparaissent au  fil du temps. Nostalgie de ces épisodes perdus dans ce qui reste de temps à parcourir.
Teona comme la femme qui marche en jouant, sans jouer, ne quitte pas un instant le regard de cet enfant de Batumi qui regardait la mer pendant ses vacances dans la maison de sa grand-mère, rue Telman, et chantait la chanson des Valises Jaunes : « „იყ, ასეთი სიმღერა ჩემს ბავშვობაში, ძალიან მოდური. შეიკრიბებოდნენ თუ არა ახალგაზრდები, ყველა მღეროდა: „ყვითელი ჩემოდანი, ის ყოველთვის შენთან არის….“

En fait, Teona se rend compte qu’il est inutile de l’évoquer, ce passé, autrement que par des morceaux de chansons, par une posture, un regard perdu dans un autre lointain…. Comme le disait Marcel Proust (Du Côté de chez Swan, Première partie, Combray) : « Il en est ainsi de notre passé. C’est peine perdue que nous cherchions à l’évoquer, tous les efforts de notre intelligence sont inutiles. Il est caché hors de son domaine et de sa portée, en quelque objet matériel (en la sensation que nous donnerait cet objet matériel) que nous ne soupçonnons pas. Cet objet, il dépend du hasard que nous le rencontrions avant de mourir, ou que nous ne le rencontrions pas…« 

Mais comme ce doute, y compris le doute sur sa qualité d’artiste, lui apporte la force de vivre et de peindre, Teona affiche cette féminité chevillée au corps, dans un corps toujours soucieux de traverser les années avec grâce et volupté, des lèvres voluptueuses, un déhanché nocturne, une jambe relevé. Elle continue sans s’arrêter.

„მხატვარი ვარ-თქო – ვერ დავირქმევ, იქამდე დიდი გზაა გასავლელი. ჩემთვის ეს ძალიან დიდი სიტყვაა. ახლა ცოტას შევისვენებ. თავიდან ზუსტად რას ვხატავ, არადროს ვიცი. ვზივარ და ვუყურებ ტილოს. იქ რაღაცას ვხედავ. ნელ-ნელა ჩნდება ყველაფერი, თანდათან ვხვდები რა მინდა. ვეძებ რაღაც ახალს, ვინც არ უნდა შეგაქოს, რაც არ უნდა გითხრას, ყოველთვის ახალს ეძებ. ახლა გაჩერება გამორიცხულია.“

«Je ne peux pas dire que je sois une artiste, c’est un long chemin à parcourir. Pour moi, c’est un très grand mot. Je vais me reposer un peu maintenant. Je sais exactement ce que je dessine en premier. Je m’assieds et regarde la toile. Je vois quelque chose là-bas. Tout se termine lentement, je réalise peu à peu ce que je veux. Je cherche quelque chose de nouveau, je suis toujours à la recherche de quelque chose de nouveau. Maintenant, il est impossible d’arrêter. « 

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Citations de Teona proviennent du site :
https://batumelebi.netgazeti.ge/weekly1/53918
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EXPOSITION D’OEUVRE DE TEONA PAICHADZE
ART BAZAAR
Expo organisée par ARTTENT
28 septembre 2019
Parc de Mtatsminda – Tbilissi

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L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI
St. Nicolas Church
წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika 
L'EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI - St. Nicolas Church - წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია
BATUMIბათუმი

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L'EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI - St. Nicolas Church - წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

MEDEE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

BATUMI – A LA DECOUVERTE DE BATUMI -ბათუმი – REPUBLIQUE AUTONOME D’ADJARIE აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა

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SAINT NICOLAS BATUMI
St. Nicolas Church
(Saint Nicholas Church in Batumi)
წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია
Tsminda Nicolozis Eklesia

16 Rue Paranavaz Mepe
16 Parnavaz Mepe St, Batumi,
ფარნავაზ მეფის ქუჩა
ბათუმი

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 En 1854, la décision a été prise de construire une église de grande envergure.
La construction de la cathédrale Saint Nicolas de Batoumi a débuté en 1865 et s’est terminée en 1871.
La première liturgie a eu lieu en 1871. Au cours de l’Union soviétique, l’église a cessé de fonctionner.
En 1946, l’église a été restaurée par le don de la paroisse orthodoxe et a restauré le sacerdoce.
Une deuxième étape des travaux de restauration a été réalisée entre 1998 et 1899.

Sur le mur ouest de l’église se trouve une pierre commémorative portant une inscription en grec : L’église grecque de Saint-Nicolas. La plaque précise la période de construction de Saint Nicolas entre 1865 et 1871

Εκκλησία του Αγίου Νικολάου

La plaque commémorative de Saint Nicolas Batumi écrite en grec

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Vue de Saint Nicolas à partir de la პიაცა კაპიტალი Piazza Capital
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Vue générale de l’Eglise de Saint Nicolas côté Rue Paranavaz Mepe ფარნავაზ მეფის ქუჩა

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI – St. Nicolas Church – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

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SAINT NICOLAS
ÉVÊQUE ET CONFESSEUR
(6 décembre)

La légende de saint Nicolas a été écrite par des docteurs d’Argos, qui est une ville de la Grèce, et de là viendrait, d’après Isidore, le nom d’Argoliques donné aux Grecs. Et l’on dit aussi que cette légende a d’abord été écrite en grec par le patriarche Méthode, puis traduite en latin, avec de nombreuses additions, par le diacre Jean.

I

Nicolas, citoyen de la ville de Patras, était né de parents riches et pieux. Son père s’appelait Épiphane, sa mère Jeanne. Ses parents, après l’avoir enfanté dans la fleur de leur âge, s’abstinrent ensuite de tout contact charnel. Le jour même de sa naissance, Nicolas, comme on le baignait, se dressa et se tint debout dans la baignoire ; et, durant toute son enfance il ne prenait le sein que deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi. Dans sa jeunesse, évitant les plaisirs lascifs de ses compagnons, il fréquentait les églises, et retenait dans sa mémoire tous les passages des Saintes Écritures qu’il y entendait.

À la mort de ses parents, devenu très riche, il chercha un moyen d’employer ses richesses, non pour l’éloge des hommes, mais pour la gloire de Dieu. Or un de ses voisins, homme d’assez noble maison, était sur le point, par pauvreté, de livrer ses trois jeunes filles à la prostitution, afin de vivre de ce que rapporterait leur débauche. Dès que Nicolas en fut informé, il eut horreur d’un tel crime, et, enveloppant dans un linge une masse d’or, il la jeta, la nuit, par la fenêtre, dans la maison de son voisin, après quoi il s’enfuit sans être vu. Et le lendemain l’homme, en se levant, trouva la masse d’or : il rendit grâces à Dieu, et s’occupa aussitôt de préparer les noces de l’aînée de ses filles. Quelque temps après, le serviteur de Dieu lui donna, de la même façon, une nouvelle masse d’or. Le voisin, en la trouvant, éclata en grandes louanges, et se promit à l’avenir de veiller pour découvrir qui c’était qui venait ainsi en aide à sa pauvreté. Et comme, peu de jours après, une masse d’or deux fois plus grande encore était lancée dans sa maison, il entendit le bruit qu’elle fit en tombant. Il se mit alors à poursuivre Nicolas, qui s’enfuyait, et à le supplier de s’arrêter, afin qu’il pût voir son visage. Il courait si fort qu’il finit par rejoindre le jeune homme, et put ainsi le reconnaître. Se prosternant devant lui, il voulait lui baiser les pieds ; mais Nicolas se refusa à ses remerciements, et exigea que, jusqu’à sa mort, cet homme gardât le secret sur le service qu’il lui avait rendu.

II

Après cela, l’évêque de le ville de Myre étant mort, tous les évêques de la région se réunirent afin de pourvoir à son remplacement. Il y avait parmi eux un certain évêque de grande autorité, de l’avis duquel dépendait l’opinion de tous ses collègues. Et cet évêque, les ayant tous exhortés à jeûner et à prier, entendit dans la nuit une voix qui lui disait de se poster le matin à la porte de l’église, et de consacrer comme évêque le premier homme qu’il verrait y entrer. Aussitôt il révéla cet avertissement aux autres évêques, et s’en alla devant la porte de l’église. Or, par miracle, Nicolas, envoyé de Dieu, se dirigea vers l’église avant l’aube, et y entra le premier. L’évêque, s’approchant de lui, lui demanda son nom. Et lui, qui était plein de la simplicité de la colombe, répondit en baissant la tête : « Nicolas, serviteur de Votre Sainteté. » Alors les évêques, l’ayant revêtu de brillants ornements, l’installèrent dans le siège épiscopal. Mais lui, dans les honneurs, conservait toujours son ancienne humilité et la gravité de ses mœurs ; il passait ses nuits en prières, macérait son corps, fuyait la société des femmes ; et il était humble dans son accueil, efficace dans sa parole, actif dans ses conseils, sévère dans ses réprimandes. – Une chronique rapporte aussi que saint Nicolas prit part au Concile de Nicée.

III

Un jour, des matelots, se trouvant en péril sur la mer, prièrent ainsi avec des larmes : « Nicolas, serviteur de Dieu, si ce que l’on nous a dit de toi est vrai, fais que nous l’éprouvions à présent ! » Aussitôt quelqu’un apparut devant eux, qui avait la figure du saint, et qui leur dit : « Vous m’avez appelé, me voici ! » Et il se mit à les aider, avec les voiles et les câbles et les autres agrès du bateau ; et, sur-le-champ, la tempête cessa. Ainsi sauvés, ces matelots rentrèrent dans l’église où était Nicolas ; et ils le reconnurent de suite, bien qu’ils ne l’eussent jamais vu. Alors ils le remercièrent de leur délivrance ; mais il leur dit d’en remercier Dieu, le mérite n’en pouvant être attribué qu’à la miséricorde divine et à leur propre foi.

IV

En un certain temps, toute la province du diocèse de saint Nicolas fut frappée d’une terrible famine, à tel point que personne n’avait rien à manger. Là-dessus l’homme de Dieu apprend que des vaisseaux, chargés de grains, stationnent dans le port. Il s’y rend aussitôt et demande aux gens de l’équipage de venir en aide aux affamés, ne serait-ce qu’en leur abandonnant cent muids de grain par vaisseau. Mais eux : « Père, nous ne l’osons pas, car notre cargaison a été mesurée à Alexandrie, et nous devons la livrer tout entière aux greniers impériaux ! » Le saint leur, répondit : « Faites pourtant ce que je vous dis, et je vous promets, au nom de Dieu, que les douaniers impériaux ne trouveront aucune diminution dans votre cargaison ! » Et ces hommes firent ainsi ; et, lorsqu’ils furent arrivés à leur destination, ils livrèrent aux greniers impériaux la même quantité de grain qui avait été mesurée à Alexandrie. Ils virent le miracle, le publièrent, et glorifièrent Dieu dans la personne de son serviteur. Or le blé dont ils s’étaient dessaisis fut distribué par Nicolas suivant les besoins de chacun, et de façon si miraculeuse, que non seulement il suffit pendant deux ans à nourrir la région, mais qu’il put encore servir à d’abondantes semailles.

V

Cette région avait autrefois adoré les idoles ; et, au temps même de saint Nicolas, des paysans avaient gardé la coutume de pratiquer certains rites païens, sous un arbre consacré à Diane. Pour mettre fin à cette idolâtrie, le saint fit couper cet arbre. Alors le démon, furieux, prépara une huile contre nature qui avait la propriété de brûler dans l’eau et sur les pierres. Puis, prenant la forme d’une religieuse, il monta dans une barque, accosta des pèlerins qui naviguaient vers saint Nicolas, et leur dit : « Je regrette de ne pas pouvoir vous accompagner auprès du saint homme. Veuillez du moins, en souvenir de moi, enduire de cette huile les murs de son église et de sa maison ! » Mais voici que, la barque du démon s’étant éloignée, les pèlerins virent s’approcher d’eux une autre barque où était Nicolas. Et celui-ci leur dit : « Cette femme, que vous a-t-elle dit et que vous a-t-elle donné ? » Les pèlerins lui racontèrent ce qui s’était passé. Alors il leur dit : « Cette femme n’est pas une religieuse mais l’impudique Diane elle-même ; et, si vous en voulez une preuve, jetez son huile à la mer ! » À peine l’eurent-ils jetée qu’elle s’enflamma, ce qui prouvait bien son caractère contre nature. Et la seconde barque alors disparut ; mais, quand les pèlerins entrèrent dans l’église de saint Nicolas, ils reconnurent en lui l’homme qui la montait.

VI

Certaine nation s’étant révoltée contre l’empire romain, l’empereur envoya contre elle trois princes, Népotien, Ours, et Apilion. Ceux-ci, arrêtés en chemin par un vent contraire, firent relâche dans un port du diocèse de saint Nicolas. Et le saint les invita à dîner chez lui, voulant préserver son peuple de leurs rapines. Or, en l’absence du saint, le consul, s’étant laissé corrompre à prix d’argent, avait condamné à mort trois soldats innocents. Dès que le saint l’apprit, il pria ses hôtes de l’accompagner, et, accourant avec eux sur le lieu où devait se faire l’exécution, il trouva les trois soldats déjà à genoux et la face voilée, et le bourreau brandissant déjà son épée au-dessus de leurs têtes. Aussitôt Nicolas, enflammé de zèle, s’élance bravement sur ce bourreau, lui arrache l’épée des mains, délie les trois innocents, et les emmène, sains et saufs, avec lui. Puis il court au prétoire du consul, et en force la porte, qui était fermée. Bientôt le consul vient le saluer avec empressement. Mais le saint lui dit, en le repoussant : « Ennemi de Dieu, prévaricateur de la loi, comment oses-tu nous regarder en face, tandis que tu as sur la conscience un crime si affreux ? » Et il l’accabla de reproches, mais, sur la prière des princes, et en présence de son repentir, il consentit à lui pardonner. Après quoi les messagers impériaux, ayant reçu sa bénédiction, poursuivirent leur route, et soumirent les révoltés sans effusion de sang ; et ils revinrent alors vers l’empereur, qui leur fit un accueil magnifique.

Mais quelques-uns des courtisans, jaloux de leur faveur, corrompirent le préfet impérial, qui, soudoyé par eux, accusa ces trois princes, devant son maître, du crime de lèse-majesté. Aussitôt l’empereur, affolé de colère, les fait mettre en prison et ordonne qu’on les tue, la nuit, sans les interroger. Informés par leur gardien du sort qui les attend, les trois princes déchirent leurs manteaux et gémissent amèrement ; mais soudain, l’un d’eux, à savoir Népotien, se rappelant que le bienheureux Nicolas a naguère sauvé de la mort, en leur présence, trois innocents, exhorte ses compagnons à invoquer son aide.

Et en effet, sur leur prière, saint Nicolas apparut cette nuit-là à l’empereur Constantin, lui disant : « Pourquoi as-tu fait arrêter injustement ces princes, et les as-tu condamnés à mort tandis qu’ils sont innocents ? Hâte-toi de te lever et fais-les remettre en liberté au plus vite ! Sinon, je prierai Dieu qu’il te suscite une guerre où tu succomberas, et tu seras livré en pâture aux bêtes ! » Et l’empereur : « Qui es-tu donc, toi qui, entrant la nuit dans mon palais, oses me parler ainsi ? » Et lui : « Je suis Nicolas, évêque de la ville de Myre. » Et le saint se montra de la même façon au préfet, qu’il épouvanta en lui disant : « Insensé, pourquoi as-tu consenti à la mise à mort de trois innocents ? Va vite travailler à les faire relâcher ! Sinon, ton corps sera mangé de vers et ta maison aussitôt détruite. » Et le préfet : « Qui es-tu donc, toi qui me fais de telles menaces ? » Et lui : « Sache, dit-il, que je suis Nicolas, évêque de la ville de Myre ! »

L’empereur et le préfet, s’éveillant, se firent part l’un à l’autre de leur songe, et s’empressèrent de mander les trois prisonniers. « Êtes-vous sorciers, leur demanda l’empereur pour nous tromper par de semblables visions ? » Ils répondirent qu’ils n’étaient point sorciers, et qu’ils étaient innocents du crime qu’on leur reprochait. Alors l’empereur : « Connaissez-vous, leur dit-il, un homme appelé Nicolas ? » Et eux, en entendant ce nom, levèrent les mains au ciel, et prièrent Dieu que, par le mérite de saint Nicolas, il les sauvât du péril où ils se trouvaient. Et lorsque l’empereur eut appris d’eux la vie et les miracles du saint, il leur dit : « Allez et remerciez Dieu, qui vous a sauvés sur la prière de ce Nicolas ! Mais rendez-lui compte de ma conduite, et portez-lui des présents de ma part ; et demandez-lui qu’il ne me fasse plus de menaces, mais qu’il prie Dieu pour moi et pour mon empire ! » Quelques jours après, les princes vinrent trouver le serviteur de Dieu, et, se prosternant devant lui, et l’appelant le véritable serviteur de Dieu, ils lui racontèrent en détail ce qui s’était passé. Et lui, levant les mains au ciel, il loua Dieu, et renvoya les trois princes chez eux, après les avoir bien instruits des vérités de la foi.

VII

Lorsque le Seigneur voulut rappeler à lui saint Nicolas, celui-ci le pria de lui envoyer ses anges ; et, en voyant venir les anges, il baissa la tête et récita le psaume : In te, Domine, speravi, etc. Puis il rendit l’âme au bruit d’une musique céleste. Cela eut lieu en l’an du Seigneur 313. Il fut enseveli dans une tombe de marbre ; et de sa tête se mit à couler une source d’huile et de ses pieds une source d’eau ; aujourd’hui encore une huile sainte sort de ses membres, qui apporte la santé à bien des malades. Cette huile cessa un jour de couler : cela se produisit lorsque le successeur de saint Nicolas, qui était un homme excellent, se vit chassé de son siège par des envieux. Mais dès que l’évêque fut réinstallé sur son siège, l’huile se remit aussitôt à couler. Longtemps après, les Turcs détruisirent la ville de Myre. Et comme quarante-sept soldats de la ville de Bari passaient par là, quatre moines leur ouvrirent la tombe de saint Nicolas : ils prirent ses os, qui nageaient dans l’huile, et les transportèrent dans la ville de Bari, en l’an du Seigneur 1087.

VIII

Certain homme avait emprunté de l’argent à un Juif, en lui jurant, sur l’autel de saint Nicolas, de le lui rendre aussitôt que possible. Et comme il tardait à rendre l’argent, le Juif le lui réclama : mais l’homme lui affirma le lui avoir rendu. Il fut traîné devant le juge, qui lui enjoignit de jurer qu’il lui avait rendu l’argent. Or l’homme avait mis tout l’argent de sa dette dans un bâton creux, et, avant de jurer, il demanda au Juif de lui tenir son bâton. Après quoi il jura qu’il avait rendu son argent. Et, là-dessus, il reprit son bâton, que le Juif lui restitua sans le moindre soupçon de sa ruse. Mais voilà que le fraudeur, rentrant chez lui, s’endormit en chemin et fut écrasé par un chariot, qui brisa en même temps le bâton rempli d’or. Ce qu’apprenant, le Juif accourut : mais bien que tous les assistants l’engageassent à prendre l’argent, il dit qu’il ne le ferait que si, par les mérites de saint Nicolas, le mort était rendu à la vie : ajoutant que lui-même, en ce cas, recevrait le baptême et se convertirait à la foi du Christ. Aussitôt le mort revint à la vie ; et le Juif reçut le baptême.

Un autre Juif, voyant le pouvoir qu’avait saint Nicolas d’opérer des miracles, plaça dans sa maison une image de ce saint. Et lorsqu’il avait à sortir pour quelque longue absence, il disait à l’image : « Nicolas, je te confie la garde de mes biens ; que si tu ne veilles pas sur eux comme je l’exige, je me vengerai en te rouant de coups ! » Or un jour, en l’absence du Juif, des voleurs arrivent qui emportent tout, ne laissant que l’image. Et le Juif, lorsqu’il se voit dépouillé, dit à l’image : « Seigneur Nicolas, ne t’avais-je pas installé dans ma maison pour garder mes biens ? Pourquoi donc ne l’as-tu pas fait ? C’est toi qui paieras pour les voleurs ! Je vais te rouer de coups : cela refroidira ma rage ! » Et il se mit à frapper cruellement la statue. Alors le saint apparut aux voleurs, qui se partageaient les dépouilles du Juif, et leur dit : « Voyez comme j’ai été battu à cause de vous ! Mon corps en est encore tout bleu ! Allez vite rendre ce que vous avez pris : faute de quoi la colère de Dieu retombera sur vous et vous serez pendus. » Et les voleurs : « Qui es-tu donc, toi qui nous dis tout cela ? » Et lui : « Je suis Nicolas, serviteur du Christ ; et celui qui m’a mis en cet état est le Juif que vous avez volé. » Effrayés, ils courent chez le Juif lui racontent leur vision, apprennent de lui ce qu’il a fait à la statue, lui rendent tous ses biens, et rentrent dans la bonne voie, tandis que le Juif, de son côté, se convertit à la foi chrétienne.

Certain homme célébrait tous les ans, en grande sollennité, la fête de saint Nicolas, à l’intention de son fils, qui étudiait les belles-lettres. Or un jour, pendant le repas de la fête, le diable, vêtu en pèlerin, frappe à la porte et demande l’aumône. Le père ordonne aussitôt à son fils de porter une aumône au pèlerin ; et le jeune homme, ne trouvant plus le pèlerin devant la porte, le poursuit jusqu’à un carrefour, où le diable se jette sur lui et l’étrangle. Ce qu’apprenant, le père se lamente, ramène le corps dans sa maison, le place sur son lit, et s’écrie : « Saint Nicolas, est-ce donc ici la récompense des honneurs que je te rends depuis tant d’années ? » Et aussitôt l’enfant, comme se réveillant, ouvre les yeux et se remet sur ses pieds.

IX

Un noble avait prié saint Nicolas de lui faire obtenir un fils, promettant qu’en récompense il se rendrait avec son fils au tombeau du saint et lui offrirait un vase d’or. Le noble obtient un fils et fait faire un vase d’or. Mais ce vase lui plaît tant qu’il le garde pour lui-même et, pour le Saint, en fait faire un autre d’égale valeur. Puis il s’embarque avec son fils pour se rendre au tombeau du saint. En route le père ordonne à son fils d’aller lui prendre de l’eau dans le vase qui d’abord avait été destiné à saint Nicolas. Aussitôt le fils tombe dans la rivière et se noie. Mais le père, malgré toute sa douleur, n’en poursuit pas moins son voyage. Parvenu dans l’église de saint Nicolas, il pose sur l’autel le second vase ; au même instant une main invisible le repousse avec le vase, et le jette à terre : l’homme se relève, s’approche de nouveau de l’autel, est de nouveau renversé. Et voilà qu’apparaît, au grand étonnement de tous, l’enfant qu’on croyait noyé. Il tient en main le premier vase, et raconte que, dès qu’il est tombé à l’eau, saint Nicolas est venu le prendre, et l’a conservé sain et sauf. Sur quoi le père, ravi de joie, offre les deux vases à saint Nicolas.

Un homme riche avait obtenu, grâce à l’intercession de saint Nicolas, un fils qu’il avait appelé Dieudonné. Aussi avait-il construit, en l’honneur du saint, une chapelle dans sa maison, où il célébrait solennellement sa fête tous les ans. Or un jour Dieudonné est pris par la tribu des Agaréniens, et amené en esclavage au roi de cette tribu. L’année suivante, au jour de la Saint-Nicolas, l’enfant, pendant qu’il sert le roi, une coupe précieuse en main, se met à pleurer et à soupirer, en songeant à la douleur de ses parents, et en se rappelant la joie qu’ils éprouvaient naguère à la Saint-Nicolas. Le roi l’oblige à lui confesser la cause de sa tristesse ; puis, l’ayant apprise : « Ton Nicolas aura beau faire, tu resteras ici mon esclave ! » Mais au même instant un vent terrible s’élève, renverse le palais du roi, et emporte l’enfant avec sa coupe, jusqu’au seuil de la chapelle, où ses parents sont en train de célébrer la fête de saint Nicolas. – Mais, d’après d’autres auteurs, cet enfant aurait été de la Normandie, et aurait été ravi par le sultan ; et comme celui-ci, le jour de la Saint-Nicolas, après l’avoir battu, l’avait jeté en prison, voici que l’enfant s’endormit et, à son réveil, se trouva ramené dans la chapelle de ses parents.

Jacques de Voragine
La Légende dorée
CHAPITRE III – SAINT NICOLAS
(1261-1266)
Traduction par T. de Wyzewa.
Perrin et Cie, 1910

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GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika 
L'EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI - St. Nicolas Church - წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია
BATUMIბათუმი

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L'EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI - St. Nicolas Church - წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

BATUMI – A LA DECOUVERTE DE BATUMI -ბათუმი – REPUBLIQUE AUTONOME D’ADJARIE აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა

 

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Drapeau Adjarie - Batumi - Géorgie
BATUMIბათუმი

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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

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A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

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LES FONTAINES DANSANTES DE BATUMI
LA FONTAINE FRANCAISE 
ფრანგული შადრევანი

****
TAMARA KVESITADZE
თამარ კვესიტაძე
ALI & NINO
MAN and WOMAN 
2007

****
LA STATUE DE MEDEE
მედეა
SCULPTURE DE DAVID KHMALADZE
დავით ხმალაძე

***
 MUSEE ADJARA
აჭარის ხელოვნების მუზეუმი
Acharis Khelovnebis Muzeumi
State Art Museum of Adjara
Adjara Art Museum

Rue Jincharadze
Jincharadze St, Batumi 

***

L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI
St. Nicolas Church
 წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

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ბათუმი პიაცა
Batumi Piazza

Batumi Piazza

Batumi Piazza – Au fond l’Eglise Saint Nicolas

Batumi Piazza

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Eglise Apostolique Arménienne de Batumi

 Église apostolique arménienne
ბათუმის „სურბ ფრკიჩ“ (წმიდა მაცხოვრის) ეკლესია

 ბათუმში პირველად სომხური სამოციქულო ეკლესია აიგო 1879 წელს
La première église apostolique arménienne a été construite en 1879

magnolia Grandiflora dans le parc de l’Eglise Arménienne de Batumi – Ce magnolia a été planté en 1890 par le peintre arménien Ivan Aivazovski

Eglise Apostolique Arménienne de Batumi – Intérieur

 

***

A 12 km au sud de BATUMI
GONIO
FORTIFICATION DE GONIO
გონიოს ციხე

HISTOIRE DE BATUMI
BATUMI EN 1892

Avant la dernière guerre russo-turque, le chemin de fer transcaucasien aboutissait à Poti, petite ville située à l’embouchure du Rion. L’utilisation de Poti n’était qu’un pis-aller, car le climat y est meurtrier et le port d’accès difficile ; aussi après l’annexion de Batoûm le gouvernement russe s’empressa-t-il d’y transporter la tête de ligne du chemin de fer transcaucasien. Au début Batoûm fut port franc, et il semblait que le transit d’Europe en Perse dût abandonner la route longue et dangereuse de Trébizonde-Bayazid pour adopter le nouveau chemin de fer transcaucasien et la route carrossable de Tiflis en Perse, et prendre en même temps un très grand développement.
Mais les considérations politiques en ont fait décider autrement. De tous les importateurs pour la Perse et la Transcaspienne, l’Angleterre venait en première ligne : pour lui faire pièce, la Russie a supprimé la franchise de Batoûm et en a fait, en dépit de sa rivale un port militaire ; quant au transit pour la Perse par territoire russe, il est depuis 1882 pratiquement interdit ; des droits exorbitants sont frappés sur toutes les marchandises. La douane de Batoûm, par pure amabilité, ne nous avait imposé aucun droit pour nos effets personnels ; mais nous avions accepté à Constantinople un petit paquet d’étoffes à destination de Khosràva ; sa valeur intrinsèque ne dépassait pas 20 francs, nous dûmes payer 80 francs de douane ! Le capitaine du Réka a l’amabilité de nous passer en cachette un petit bréviaire : c’est la seule contrebande ecclésiastique que nous ayons pu nous permettre.
Les tarifs barrent la voie de Russie aux produits européens ; les voleurs rendent très chanceux les transports par la Turquie ; le Nord de la Perse est ainsi complètement fermé aux marchandises européennes, et les grands commerçants de Russie arrivent à imposer de la sorte à la Perse leur monopole.
Batoûm est dans un pays fiévreux ; comparé toutefois à Poti, c’est un Sanitarium. Les montagnes boisées de Gourie dont les derniers contreforts viennent mourir au rivage, lui font un cadre gracieux. La ville est dans la période de formation ; son plan est grandiose ; mais la suppression de la franchise, en arrêtant le développement commercial, empêchera sans doute son entière réalisation. Dans les rues les Lazes, avec leurs curieux turbans et leur air farouche, contrastent d’une manière pittoresque avec l’élément européen. L’hôtel de France, le premier et l’unique « gastinizza » de Batoûm est mauvais ; un café-concert qui lui sert d’annexe, y rend le sommeil impossible.
24 Août- Nous quittons Batoùm au matin. Le train, contournant d’abord la ville, rejoint bientôt le rivage et traverse un pays dont le terrain humide et spongieux produit une végétation luxuriante ; partout les arbres sont chargés, presque étouffés de lianes. Les champs disséminés dans la grande forêt de Gourie, ont une apparence très fertile…

Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
Premier Capitre
De Constantinople à Tiflis
Université catholique d’Amérique
1892
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A LA DECOUVERTE DE BATUMI

ALI & NINO – BATUMI – MAN and WOMAN – TAMARA KVESITADZE – 2007

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ALI & NINO
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Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
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Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

ALI & NINO
MAN & WOMAN
Statue de l’amour
2007
თამარ კვესიტაძე
TAMARA KVESITADZE
BATUMI

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ALI & NINO
Mouvement de 2 statues de 7 mètres de hauteur. Les 2 statues bougent l’une à côté de l’autre. La rencontre à lieu à 19 heures tous les jours. Puis les 2 statues s’éloignent l’une de l’autre pour regarder dans deux directions diamétralement différentes.
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Batumi – Tamara Kvesitadze – Ali & Nino – Man and Woman

La sculpture mouvante à côté du port de Batumi et du Boulevard qui longe la grande plage de galets est de Tamara Kvetsitadze თამარ კვესიტაძე.

Cette sculpture a été installée à Batumi en 2007. Elle s’appelait Man & Woman, Un homme et une Femme. Nous pensons au film de 1966 de Claude Lelouch qui met en scène la rencontre entre deux veufs , qui s’aiment d’un amour fulgurant et passionné.

La sculpture conte en fait l’histoire d’Ali Khan Shirvanshir, issue d’une noble famille musulmane d’Azerbaïdjan, et d’une princesse chrétienne Géorgienne Nino Kipiani. Cette histoire a lieu à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. En fait dans la vieille ville de Baku, Ichari Shahar. L’action se déroule entre 1918 et 1920. Il s’agit d’une histoire d’amour, mais aussi d’un sacrifice. C’est pour cela que la sculpture se détourne de la princesse après l’étreinte. Ali s’oppose à la mise en place du pouvoir bolchévique dans son pays. Il s’agit donc d’un sacrifice pour que son pays, l’Azerbaïdjan, reste libre. A cette époque, le gouvernement de la République démocratique d’Azerbaïdjan (ADR) s’opposait à la prise du pouvoir des bolchéviques qui a commencé en 1914.

La rencontre entre Ali et Nino est le symbole des rencontres entre l’Orient et l’Occident, l’Islam et la Chrétienté, l’Homme et la Femme, Classicisme et Modernité. Le père d’Ali élève son fils dans la tradition classique asiatique et musulmane, tandis que la mère de Nino l’élève dans les traditions classiques de son pays.

L’histoire d’amour voit le jour à l’issue de promenades d’Ali et de Nino dans les montagnes et les villages du Daghestan, à Tbilissi et en Perse.

Après la fin de ses études Ali demande la main de Nino. Celle-ci est réticente envers les traditions musulmanes et refuse de porter le voile ou d’appartenir à un harem. Ali accepte les conditions de Nino.

Le père d’Ali accepte aussi les conditions de Nino. Mais un ami d’Ali, Melik Nachararyan, chrétien Arménien, kidnappe Nino et prend la fuite. Ali les poursuit. La rencontre des deux hommes se termine par un combat et la mort de Melik poignardé. Afin d’échapper à la vengeance de la famille de Melik, Ali prend la fuite et rejoint le Daghestan.

Nino part à la recherche d’Ali et le retrouve à côté de Makhatchkala (ville aujourd’hui en Russie, actuelle capitale de la République du Daghestan). S’ensuit un mariage entre les deux protagonistes.

Malheureusement, la situation politique de la région se dégrade, suite à la révolution russe bolchévique. Les bolchéviques prennent Bakou. Les deux amoureux s’enfuient alors dans la Perse voisine (actuelle Iran). A Téhéran, Nino se retrouve finalement confinée contre son gré dans un harem.

La nouvelle République démocratique d’Azerbaïdjan est créée, et Ali et Nino deviennent les ambassadeurs culturels de cette nouvelle République.

Un poste d’ambassadeur en France est proposé à Ali, par la volonté en fait de Nino. Mais la situation politique s’aggrave brutalement avec la prise de Ganja, la deuxième plus grande ville de la république d’Azerbaïdjan. Ali décide de revenir défendre son pays en prenant les armes et meurt au combat, alors que Nino part rejoindre la Géorgie avec l’enfant de leur union.

La mort d’Ali est suivie de près, en avril 1920, de la fin de cette courte République Démocratique d’Azerbaïdjan.

Cette histoire est sortie en 1937 sous le pseudonyme de Kurban Saïd en langue allemande par Austrian publisher E.P. à Vienne sous le titre Ali und Nuno. Il est désormais considéré comme un roman national en Azerbaïdjan.

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https://www.youtube.com/watch?v=YAXhlW8jhdc

 

Batumi – Tamara Kvesitadze – Nino & Ali – Man and Woman

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ALI & NINO
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Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
BATUMIბათუმი

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Autre monument de Tamara

Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI

LES FONTAINES DANSANTES DE BATUMI – LA FONTAINE FRANCAISE – ფრანგული შადრევანი

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Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
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Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
Géorgie
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PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

LES FONTAINES DANSANTES DE BATUMI
LA « FONTAINE FRANCAISE »
ფრანგული შადრევანი

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Les fontaines dansantes de Batumi, dite La fontaine française, ფრანგული შადრევანი (Pranguli Shadrevani)- a été installée sur le lac Ardagani sur le boulevard Batumi ბათუმის ბულვარი Batumi Bulvardi (le grand boulevard qui longe toute la côte de Batumi à partir du Port de Batumi sur plusieurs kilomètres, en 2009.
Un éclairage coloré et lumineux, une représentation tridimensionnelle de la danse au laser, sur fond de compositions célèbres, offre un spectacle spectaculaire au laser et au spectacle nocturne.
La nuit tombée, le grand Boulevard Batumi change d’aspect au niveau des fontaines et de la verticalité des tours plus grandes les unes que les autres. Le rythme change. La côte devient moins agressive et la performance laisse place à la magie de la nuit musicale. Il est difficile de ne pas penser à ces mots de Maupassant sur la nuit, même si l’on entend ni les alouettes ni le hibou :
« J’aime la nuit avec passion. Je l’aime comme on aime son pays ou sa maîtresse, d’un amour instinctif, profond, invincible. Je l’aime avec tous mes sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles qui en écoutent le silence, avec toute ma chair que les ténèbres caressent. Les alouettes chantent dans le soleil, dans l’air bleu, dans l’air chaud, dans l’air léger des matinées claires. Le hibou fuit dans la nuit, tache noire qui passe à travers l’espace noir, et, réjoui, grisé par la noire immensité, il pousse son cri vibrant et sinistre. » (Guy de Maupassant – La Nuit – Clair de lune, Paris P. Ollendorff, 1905)

****

« La nuit tranquillement laissant ses tièdes voiles
Confondre des objets les contours indécis,
De moments en moments, dans les cieux obscurcis,
Faisait étinceler de brillantes étoiles.

L’œil les allait chercher, et dans l’azur bruni
Apercevait bientôt leurs nombreuses phalanges ; –
Parfois, il croyait voir la main sûre des anges
Allumer les flambeaux de l’espace infini.

Dans leur scintillement, les astres semblaient craindre
De montrer à la nuit leur fragile lueur,
Car elles vacillaient, et changeaient leur couleur,
Comme un feu, quand le vent menace de l’éteindre. »

Jules Verne
Poèmes
La Nuit

« Le contour des objets tremble. Le jour recule.
Les horizons sont plus prochains au crépuscule,
Et la colline semble un navire qui va…
Voici l’heure féerique où tout ce qu’on rêva
D’étrange reparaît tout à coup dans les choses :
L’arbre noueux se tord en de bizarres poses ;
Un frisson court. Les bruits ressemblent à des voix ;
L’horreur sacrée emplit les plaines & les bois ;
Les vagues déités sortent de la matière ;
On voit passer l’esprit dans la vague & la pierre ;
La nuit cyclopéenne, oh ! terrible moment !
Pâle, rouvre son œil au fond du firmament. »

Jean Aicard
La Nuit
Le Parnasse contemporain
Recueil de vers nouveaux
Slatkine Reprints
1971, II. 1869-1871

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Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
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Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI

MUSEE D’ART D’ADJARA à BATUMI – State Art Museum of Ajara – აჭარის ხელოვნების მუზეუმი

     *****
State Art Museum of Adjara
LES ARTISTES GEORGIENS EN ADJARIE
ქართველი მხატვრები

State Art Museum of Adjara artistes géorgiens - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

State Art Museum of Adjara PEINTRE GEORGIEN -BATUMI

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LES ARTISTES GEORGIENS
ქართველი მხატვარი
[kartveli mkhat’vari]

 

BATUMI
MUSEE ADJARA
აჭარის ხელოვნების მუზეუმი
Acharis Khelovnebis Muzeumi

State Art Museum of Adjara
Adjara Art Museum

Rue Jincharadze
Jincharadze St, Batumi


____________________________________________________________

ალექსანდრე მაღლაკელიძე
ALEXANDRE MAGLAKELIDZE
Né en 1946

იკაროსი
Ikarosi
ICARE
ICAROS
1984

ალექსანდრე მაღლაკელიძე – ALEXANDRE MAGLAKELIDZE – იკაროსი -ICARE -ICAROS 1984

ბაბიტი
Régule
Babitt
67x40x16
Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

****

მანანა ტოროტაძე
MANANA TOROTADZE
Née en 1944

AKAKI’S CARRING OUT OF KASHUETI
1990


Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

****

ხასან ინაიშვილი
KHASAN INAISHVILI
1942-2009

ძველი ბათუმი
LE VIEUX BATUMI
OLD BATUMI
1991

KHASAN INAISHVILI – Vieux Batumi – 1991 – Adjara Art Museum

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
65×55
Adjara Art Museum

KHASAN INAISHVILI – Vieux Batumi – Détail

***

ელენე ახვლედიანი
ELENE AKHVLEDIANI
1901-1975

ზამთარი თელავში
zamtari telavshi
HIVER EN TELAVI
WINTER IN TELAVI
1959

ელენე ახვლედიანი – ELENE AKHVLEDIANIზამთარი თელავში – zamtari telavshi – HIVER EN TELAVI – WINTER IN TELAVI – 1959 – Adjara Art Museum

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
79×60
Adjara Art Museum

ELENE AKHVLEDIANI – HIVER EN TELAVI – Détail

LA PEINTURE D’HELENE AKHVLEDIANI -ELENE AKHVLEDIANI ელენე ახვლედიანი

****

ლადო გუდიაშვილი
LADO GUDIASHVILI
1896-1980

კინტოების ქეოფი
k’intoebis keopi
Feast of Kintoes

ლადო გუდიაშვილი LADO GUDIASHVILI – კინტოების ქეოფი k’intoebis keopi Feast of Kintoes – Adjara Art Museum

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
55×72
Adjara Art Museum

****

ნიკო ფიროსმენი
NIKO PIROSMANI
1862-1918

ქალი წველის ძროხას
kali ts’velis dzrokhas
Femme trayant une vache
Woman Milking a Cow

ნიკო ფიროსმენი – NIKO PIROSMANI – ქალი წველის ძროხას – kali ts’velis dzrokhas – Femme trayant une vache – Woman Milking a Cow – Adjara Art Museum

NIKO PIROSMANI- Femme trayant une vache – Détail

მუყაო, ზეთი
Muqao, zeti
Carton, huile
Cardboard, oil
Adjara Art Museum

****

გრიგოლ (გივი) თოიძე
GRIGOL (GIVI) TOIDZE
né en 1932

ძველი თბილისი – მეჩეთი
Le Vieux Tbilissi – La Mosquée
Old Tbilisi – Mosque
1993

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
100×120
Adjara Art Museum

  ****

ნანა მეცხიძე
NANA MESKHIDZE
1936-1997

დედები
Dedebi
Les Mères
Mothers
1968

NANA MESKHIDZE – Les Mères – 1968

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
110×120
Adjara Art Museum

Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

****

ალბერტ დილბარიანი
ALBERT DILBARYAN
1928-1991

ქვის მთლელები
Kvis mtlelebi
Tailleurs de Pierre
Stone Masons
1972

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
107×125
Adjara Art Museum

Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

****

ესმა ონიანი
ESMA ONIANI
1938 – 1999

დედა კრეპდეშინის კაბაში
Deda Krepdeshinis kabashi
Mother in the Crepe de Chine Dress
1987

მუყაო, ზეთი
Muqao, zeti
Carton, huile
Cardboard, oïl
120×110
Adjara Art Museum

****

ლევან ლაღიძე
LEVAN LAGIDZE
Né en 1958

თბილისი
TBILISSI
TBILISI
1986

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
120×150
Adjara Art Museum

Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

****

ომარ კჭკაჭიშვილი
OMAR KACHKACHISHVILI
Né en 1944

მარადიულობა
Eternité
Eternity
1984

ომარ კჭკაჭიშვილი, OMAR KACHKACHISHVILI, მარადიულობა, Eternité, Eternity,1984

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
188×346
Adjara Art Museum

Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

ომარ კჭკაჭიშვილი, OMAR KACHKACHISHVILI, მარადიულობა, Eternité, Eternity,1984 – Détail

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VAZHA BZHALAVA
1941-1999

წვიმის შემდეგ
APRES LA PLUIE
After Raining
1998

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
75×95
Adjara Art Museum

****

ბექა ბოლქვაძე
BEKA BOLKVADZE
Né en 1980

ფიკუსი
Ficus
2003

ბექა ბოლქვაძე – BEKA BOLKVADZE – ფიკუსი – Ficus -2003 – Adjara Art Musuem

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oïl
80×100
Adjara Art Museum

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გურამ ფუტკარაძე
GURAM PUTKARADZE
Né en 1951

კაჯეთის ციხე
Kajetis Tsikhe
Forteresse Kadjeti
Kadjeti Forteress
2017

გურამ ფუტკარაძე – GURAM PUTKARADZE – კაჯეთის ციხე Forteresse Kadjeti – Kadjeti Forteress 2017

ტილო, ზეთი
tilo, zeti
Huile sur toile
Canvas, oil
130×150
Adjara Art Museum

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LA PEINTURE ONIRIQUE DE RUSUDAN PETVIASHVILI  
რუსუდან ფეტვიაშვილი
RUSUDAN PETVIASHVILI
Née en 1968

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ოტარ ვეფხვაძე
OTAR VEPKHVADZE
Né en 1953

დეკორატიული ფიგურები
Dekoratiuli Pigurebi
LES FIGURES DECORATIVES
DECORATIVE FIGURES (3)
1981

ოტარ ვეფხვაძე – OTAR VEPKHVADZE – დეკორატიული ფიგურები – LES FIGURES DECORATIVES -DECORATIVE FIGURES – 1981

ოტარ ვეფხვაძე – OTAR VEPKHVADZE – დეკორატიული ფიგურები – LES FIGURES DECORATIVES -DECORATIVE FIGURES – 1981

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ნიკოლოზ იგნატოვი
NIKOLOZ IGNATOV
კოკა იგნატოვი
Koka Ignatov
1937-2002

მხატვრის სახელოსნოში
Mkhatvris Sakhelosnoshi
Atelier de l’Artiste
At the artist’s studio
1997

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum

ტილო, აკრილი
tilo, akrili
Toile, acrylique
Canvas, Acrylic
150×250
Adjara Art Museum

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum Détail

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum – Détail

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum Détail

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum – Détail

ნიკოლოზ იგნატოვი, NIKOLOZ IGNATOV, მხატვრის სახელოსნოში, Atelier de l’Artiste, 1997, Adjara Art Museum – Détail

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კარლო გრიგოლია
KARLO GRIGOLLA
1927-2014

ჭაბუკის პორტრეტი
Chabukis Portreti
PORTRAIT DE JEUNE GARCON
YOUTH’S PORTRAIT
1971

ბრინჯაო
brinjao
Bronze
31x20x30
Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

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მარინა ივანიშვილი
MARINA IVANISHVILI
Née en 1952

ტორსი
Torsi
TORSE
TORSO
1987

მარინა ივანიშვილი – MARINA IVANISHVILI- ტორსი – TORSE -TORSO – 1987 – D. Shevernadze National Gallery – საქართველოს ეროვნული მუზეუმი

ბრინჯაო
brinjao
Bronze
28x12x10
Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

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დავით ბოლქვაძე
David BOLKVADZE
დაიბადა 1955 წელს
Né en 1955

ტორსი
Torsi
TORSE
TORSO
2014

დავით ბოლქვაძე – David BOLKVADZE -ტორსი – TORSE – TORSO – 2014 – Adjara Art Museum

ბრინჯაო
brinjao
Bronze
37x23x10
Adjara Art Museum

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დიმიტრი ჩიკვაიძე
DIMITRI CHIVKVAIDZE
Né en 1951

ერთიანობის
Ertianobis
UNITE
UNITY
1990

დიმიტრი ჩიკვაიძე – DIMITRI CHIVKVAIDZE – ერთიანობის – UNITE -UNITY 1990

ბრინჯაო
brinjao
Bronze
63x30x10
Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

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მერაბ ბერძენიშვილი
MERAB BERDJENISHVILI
1929-2016

ტორსი
Torsi
TORSE
TORSO
1977

მერაბ ბერძენიშვილი, MERAB BERDJENISHVILI, ტორსი,Torsi, TORSE, TORSO, 1977

ბრინჯაო
brinjao
Bronze
56x24x16
Georgian National Museum
D. Shevernadze National Gallery
საქართველოს ეროვნული მუზეუმი
დ. შევარდნაძის ეროვნული გალერეა

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SQUARE DU MUSEE

VAJA PCHAVELA


SCULPTURE DEVANT LE MUSEE
DE
ვაჟა ფშაველა
Vaja Pchavéla
26 juillet1861 – 10 juillet 1915
26 ივლისი  [Ivlisi], 1861 – 10 ივლისი, 1915
POETE – ECRIVAIN GEORGIEN
პოეტი – ქართველი მწერალი
Poeti – Kartveli Mtserali
Une rue qui longe le musée permet de rejoindre l’Avenue Rustavéli რუსთაველის გამზირი de Batumi

Vaja Pchavela – Photogrphie d’Alexander Roinashvili

***
  

 *****
State Art Museum of Adjara
LES ARTISTES GEORGIENS
ქართველი მხატვრები

Côté du Musée Adjara avec parc et fontaine

State Art Museum of Adjara artistes géorgiens - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI – დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN

   *****
დალი ფოდიაშვილი
DALI PODIASHVILI
TBILISSI –  ნარიყალა

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN -TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი
[kartveli mkhat’vari]

დალი ფოდიაშვილი
DALI PODIASHVILI

Artiste née en 1948

LES SUBLIMES COULEURS
DE DALI PODIASHVILI

 


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ბალერინები
balerinebi
LES BALLERINES
Ballerinas

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მზადება
Mzadeba
LA PREPARATION

photo Jacky Lavauzelle
La préparation Dali Podiashvili

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

La Préparation (détail)

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allerines au miroir Dali Podiashvili – détail

  ბალერინები სარკესთან
Balerinebi sarkestan
BALLERINES AU MIROIR
BALLERINAS BY A MIRROR

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines au miroir Dali Podiashvili

Ballerines au miroir – Dali Podiashvili – Détail

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Ballerines en atelier – Dali Podiashvili

ბალერინები სახელოსმონი
Balerinebi sakhelosmoni
BALLERINES EN ATELIER
Ballerinas in Workshop
1976

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines en atelier – Dali Podiashvili – Détail

****

Ballerine au miroir – Dali Podiashvili – 1988

  ბალერინები სარკესთან
Balerinebi sarkestan
BALLERINES AU MIROIR
BALLERINAS BY A MIRROR
1988

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerine au miroir – Dali Podiashvili – 1988 – Détail

****

Ballerines au repos – Dali Podiashvili – Détail

ბალერინები ისვენებენ
Balerinebi isveneben
BALLERINES AU REPOS
Ballerinas taking a break
2013

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines au repos – Dali Podiashvili – Détail

Ballerines au repos – Dali Podiashvili

****

« Une armature, qui n’est d’aucune femme en particulier, d’où instable, à travers le voile de généralité, attire sur tel fragment révélé de la forme et y boit l’éclair qui le divinise ; ou exhale, de retour, par l’ondulation des tissus, flottante, palpitante, éparse cette extase. Oui, le suspens de la Danse, crainte contradictoire ou souhait de voir trop et pas assez, exige un prolongement transparent. « 

Stéphane Mallarmé
Divagations (1897)
« Le seul il le fallait fluide comme l’enchanteur »
Divagations, Eugène Fasquelle, éditeur

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Ballerines se préparant à entrer sur scène – Dali Podiashvili

BALLERINES SE PREPARANT A RENTRER EN SCENE
BALLERINAS PREPARING TO PERFORM
2011

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines se préparant à entrer sur scène – Dali Podiashvili – Détail

***

Ballerine nous regardant – Dali Podiashvili

 BALLERINE NOUS REGARDANT
Ballerina is looking at us

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerine nous regardant – Dali Podiashvili – Détail

***

Ballerines en Tutu Rose – Dali Podiashvili

 

ბალერინები ვარდისფერ პაჩკამი
BALLERINES EN TUTU ROSE
BALLERINAS IN PINK TUTU

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines en Tutu Rose – Dali Podiashvili – Détail

Ballerines en Tutu Rose - Dali Podiashvili - Détail
Ballerines en Tutu Rose – Dali Podiashvili – Détail

***

Ballerines au travail – Dali Podiashvili

BALLERINES AU TRAVAIL
Ballerinas on stage

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Ballerines au travail – Dali Podiashvili  – Détail

***

Ballerine attachant ses chaussures à pointe – Dali Podiashvili

Ballerinas tying her pointe shoe
BALLERINE ATTACHANT SES CHAUSSURES A POINTE
2008

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

****

Quand une femme tourne ainsi avec rapidité dans un plan vertical, la jupe, projetée par la force centrifuge, mérite d’être comparée — ce qui est banal et faux d’ailleurs en d’autres circonstances — à la corolle d’une fleur, laquelle, comme on sait, s’ouvre vers le soleil et jamais en bas. La plus austère pudeur ne saurait s’alarmer, car, par les bienfaits de ladite force centrifuge, le vêtement adhère énergiquement jusqu’aux pieds, à condition toutefois d’une rotation assez rapide.

La danse, telle qu’elle se pratique au contraire dans les ballets, s’avoue d’une immoralité flagrante : la ballerine pirouettant debout, la jupe s’écarte, toujours par la force centrifuge, jusqu’à s’éployer entièrement, de telle sorte que sa circonférence soit dans le même plan que les points d’attache.

Alfred Jarry
Balistique de la danse
Spéculations, Fasquelle éd., 

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LES MARINES
Marine paintings

***

Batumi Dali Podiashvili – détail

წვიმიანი ბათუმის სანაპირო
Tsvimiani batumis sanapiro
RAINY COAST OF BATUMI
PLUIE SUR LA CÔTE DE BATUMI

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Batumi Dali Podiashvili

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ყვავილები
Kvavilebi
LES FLEURS
FLOWERS

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Fleurs Dali Podiashvili – détail

ყვავილები
Kvavilebi
FLOWERS
FLEURS
2015

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Fleurs – Dali Podiashvili

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იასამნები
Iasamnebi
LILAS
LILACS
2015

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Lilas – Dali Podiashvili

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Roses – Dali Podiashvili

ვარდები
Vardebi
ROSES

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Roses – Dali Podiashvili – Détail

Roses – Dali Podiashvili – Détail

Roses – Dali Podiashvili – Détail

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champ de coquelicot – Dali Podiashvili – 2013

ყაყაჩოების მინდორი
Qaqachoebis mindori
CHAMP DE COQUELICOT
Poppy Field
2013

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

champ de coquelicot - Dali Podiashvili - 2013
champ de coquelicot – Dali Podiashvili – 2013 – Détail

champ de coquelicot – Dali Podiashvili – 2013 – Détail

 

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Lilas 1905 – Dali Podiashvili – Détail

ლილაკი – ყვავილები
Lilaki – Qvavilebi
LILAS – FLEURS
LILACS – FLOWERS
1985

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

Lilas 1905 – Dali Podiashvili

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LES NUS

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Nu – Dali Podiashvili

NU
NUDE

ტილო ზეთი
T’ilo zeti
Huile sur toile
Oil on Canvas

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts
7 Shota Rustaveli Ave, Tbilisi
7 შოთა რუსთაველის გამზირი, თბილისი

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დალი ფოდიაშვილი
DALI PODIASHVILI
TBILISSI –  ნარიყალა

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო