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BATUMI – A LA DECOUVERTE DE BATUMI -ბათუმი – REPUBLIQUE AUTONOME D’ADJARIE აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა

 

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GEORGIE
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika 
Drapeau Adjarie - Batumi - Géorgie
BATUMIბათუმი

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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

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A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

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LES FONTAINES DANSANTES DE BATUMI
LA FONTAINE FRANCAISE 
ფრანგული შადრევანი

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TAMARA KVESITADZE
თამარ კვესიტაძე
ALI & NINO
MAN and WOMAN 
2007

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LA STATUE DE MEDEE
მედეა
SCULPTURE DE DAVID KHMALADZE
დავით ხმალაძე

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 MUSEE ADJARA
აჭარის ხელოვნების მუზეუმი
Acharis Khelovnebis Muzeumi
State Art Museum of Adjara
Adjara Art Museum

Rue Jincharadze
Jincharadze St, Batumi 

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L’EGLISE DE SAINT NICOLAS BATUMI
St. Nicolas Church
 წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

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ბათუმი პიაცა
Batumi Piazza

Batumi Piazza
Batumi Piazza – Au fond l’Eglise Saint Nicolas
Batumi Piazza

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Eglise Apostolique Arménienne de Batumi

 Église apostolique arménienne
ბათუმის „სურბ ფრკიჩ“ (წმიდა მაცხოვრის) ეკლესია

 ბათუმში პირველად სომხური სამოციქულო ეკლესია აიგო 1879 წელს
La première église apostolique arménienne a été construite en 1879

magnolia Grandiflora dans le parc de l’Eglise Arménienne de Batumi – Ce magnolia a été planté en 1890 par le peintre arménien Ivan Aivazovski
Eglise Apostolique Arménienne de Batumi – Intérieur

 

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A 12 km au sud de BATUMI
GONIO
FORTIFICATION DE GONIO
გონიოს ციხე

HISTOIRE DE BATUMI
BATUMI EN 1892

Avant la dernière guerre russo-turque, le chemin de fer transcaucasien aboutissait à Poti, petite ville située à l’embouchure du Rion. L’utilisation de Poti n’était qu’un pis-aller, car le climat y est meurtrier et le port d’accès difficile ; aussi après l’annexion de Batoûm le gouvernement russe s’empressa-t-il d’y transporter la tête de ligne du chemin de fer transcaucasien. Au début Batoûm fut port franc, et il semblait que le transit d’Europe en Perse dût abandonner la route longue et dangereuse de Trébizonde-Bayazid pour adopter le nouveau chemin de fer transcaucasien et la route carrossable de Tiflis en Perse, et prendre en même temps un très grand développement.
Mais les considérations politiques en ont fait décider autrement. De tous les importateurs pour la Perse et la Transcaspienne, l’Angleterre venait en première ligne : pour lui faire pièce, la Russie a supprimé la franchise de Batoûm et en a fait, en dépit de sa rivale un port militaire ; quant au transit pour la Perse par territoire russe, il est depuis 1882 pratiquement interdit ; des droits exorbitants sont frappés sur toutes les marchandises. La douane de Batoûm, par pure amabilité, ne nous avait imposé aucun droit pour nos effets personnels ; mais nous avions accepté à Constantinople un petit paquet d’étoffes à destination de Khosràva ; sa valeur intrinsèque ne dépassait pas 20 francs, nous dûmes payer 80 francs de douane ! Le capitaine du Réka a l’amabilité de nous passer en cachette un petit bréviaire : c’est la seule contrebande ecclésiastique que nous ayons pu nous permettre.
Les tarifs barrent la voie de Russie aux produits européens ; les voleurs rendent très chanceux les transports par la Turquie ; le Nord de la Perse est ainsi complètement fermé aux marchandises européennes, et les grands commerçants de Russie arrivent à imposer de la sorte à la Perse leur monopole.
Batoûm est dans un pays fiévreux ; comparé toutefois à Poti, c’est un Sanitarium. Les montagnes boisées de Gourie dont les derniers contreforts viennent mourir au rivage, lui font un cadre gracieux. La ville est dans la période de formation ; son plan est grandiose ; mais la suppression de la franchise, en arrêtant le développement commercial, empêchera sans doute son entière réalisation. Dans les rues les Lazes, avec leurs curieux turbans et leur air farouche, contrastent d’une manière pittoresque avec l’élément européen. L’hôtel de France, le premier et l’unique « gastinizza » de Batoûm est mauvais ; un café-concert qui lui sert d’annexe, y rend le sommeil impossible.
24 Août- Nous quittons Batoùm au matin. Le train, contournant d’abord la ville, rejoint bientôt le rivage et traverse un pays dont le terrain humide et spongieux produit une végétation luxuriante ; partout les arbres sont chargés, presque étouffés de lianes. Les champs disséminés dans la grande forêt de Gourie, ont une apparence très fertile…

Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
Premier Capitre
De Constantinople à Tiflis
Université catholique d’Amérique
1892
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BATUMIბათუმი

A LA DECOUVERTE DE BATUMI

ALI & NINO – BATUMI – MAN and WOMAN – TAMARA KVESITADZE – 2007

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ALI & NINO
GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika 
Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
BATUMIბათუმი

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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Les fontaines dansantes de Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი

ALI & NINO
MAN & WOMAN
Statue de l’amour
2007
თამარ კვესიტაძე
TAMARA KVESITADZE
BATUMI

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ALI & NINO
Mouvement de 2 statues de 7 mètres de hauteur. Les 2 statues bougent l’une à côté de l’autre. La rencontre à lieu à 19 heures tous les jours. Puis les 2 statues s’éloignent l’une de l’autre pour regarder dans deux directions diamétralement différentes.
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Batumi – Tamara Kvesitadze – Ali & Nino – Man and Woman

La sculpture mouvante à côté du port de Batumi et du Boulevard qui longe la grande plage de galets est de Tamara Kvetsitadze თამარ კვესიტაძე.

Cette sculpture a été installée à Batumi en 2007. Elle s’appelait Man & Woman, Un homme et une Femme. Nous pensons au film de 1966 de Claude Lelouch qui met en scène la rencontre entre deux veufs , qui s’aiment d’un amour fulgurant et passionné.

La sculpture conte en fait l’histoire d’Ali Khan Shirvanshir, issue d’une noble famille musulmane d’Azerbaïdjan, et d’une princesse chrétienne Géorgienne Nino Kipiani. Cette histoire a lieu à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. En fait dans la vieille ville de Baku, Ichari Shahar. L’action se déroule entre 1918 et 1920. Il s’agit d’une histoire d’amour, mais aussi d’un sacrifice. C’est pour cela que la sculpture se détourne de la princesse après l’étreinte. Ali s’oppose à la mise en place du pouvoir bolchévique dans son pays. Il s’agit donc d’un sacrifice pour que son pays, l’Azerbaïdjan, reste libre. A cette époque, le gouvernement de la République démocratique d’Azerbaïdjan (ADR) s’opposait à la prise du pouvoir des bolchéviques qui a commencé en 1914.

La rencontre entre Ali et Nino est le symbole des rencontres entre l’Orient et l’Occident, l’Islam et la Chrétienté, l’Homme et la Femme, Classicisme et Modernité. Le père d’Ali élève son fils dans la tradition classique asiatique et musulmane, tandis que la mère de Nino l’élève dans les traditions classiques de son pays.

L’histoire d’amour voit le jour à l’issue de promenades d’Ali et de Nino dans les montagnes et les villages du Daghestan, à Tbilissi et en Perse.

Après la fin de ses études Ali demande la main de Nino. Celle-ci est réticente envers les traditions musulmanes et refuse de porter le voile ou d’appartenir à un harem. Ali accepte les conditions de Nino.

Le père d’Ali accepte aussi les conditions de Nino. Mais un ami d’Ali, Melik Nachararyan, chrétien Arménien, kidnappe Nino et prend la fuite. Ali les poursuit. La rencontre des deux hommes se termine par un combat et la mort de Melik poignardé. Afin d’échapper à la vengeance de la famille de Melik, Ali prend la fuite et rejoint le Daghestan.

Nino part à la recherche d’Ali et le retrouve à côté de Makhatchkala (ville aujourd’hui en Russie, actuelle capitale de la République du Daghestan). S’ensuit un mariage entre les deux protagonistes.

Malheureusement, la situation politique de la région se dégrade, suite à la révolution russe bolchévique. Les bolchéviques prennent Bakou. Les deux amoureux s’enfuient alors dans la Perse voisine (actuelle Iran). A Téhéran, Nino se retrouve finalement confinée contre son gré dans un harem.

La nouvelle République démocratique d’Azerbaïdjan est créée, et Ali et Nino deviennent les ambassadeurs culturels de cette nouvelle République.

Un poste d’ambassadeur en France est proposé à Ali, par la volonté en fait de Nino. Mais la situation politique s’aggrave brutalement avec la prise de Ganja, la deuxième plus grande ville de la république d’Azerbaïdjan. Ali décide de revenir défendre son pays en prenant les armes et meurt au combat, alors que Nino part rejoindre la Géorgie avec l’enfant de leur union.

La mort d’Ali est suivie de près, en avril 1920, de la fin de cette courte République Démocratique d’Azerbaïdjan.

Cette histoire est sortie en 1937 sous le pseudonyme de Kurban Saïd en langue allemande par Austrian publisher E.P. à Vienne sous le titre Ali und Nuno. Il est désormais considéré comme un roman national en Azerbaïdjan.

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https://www.youtube.com/watch?v=YAXhlW8jhdc

 

Batumi – Tamara Kvesitadze – Nino & Ali – Man and Woman
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ALI & NINO
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Sakartvelo
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Acharis Avtonomiuri Respublika 
Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI
BATUMIბათუმი

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Autre monument de Tamara

Ali & Nino Batumi A LA DECOUVERTE DE BATUMI