FORTIFICATION DE GONIO
გონიოს ციხე
GEORGIE
საქართველო
Sakartvelo
République autonome d’Adjarie
აჭარის ავტონომიური რესპუბლიკა
Acharis Avtonomiuri Respublika
BATUMI – ბათუმი
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Géorgie
საქართველო
PHOTO JACKY LAVAUZELLE
A LA DECOUVERTE DE
BATUMI
ბათუმი
LA FORTERESSE DE GONIO
GONIO, APSARUS, ACAMPSIS, HARPASUS
გონიოს ციხე
Gonios Tsikhe
Fortification romaine
Ier siècle
12 km au sud de Batumi et 5 km au nord de la frontière turque
4.75 ha
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LE PLAN DE LA FORTERESSE DE GONIO
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LE MUSEE DE GONIO
A L’INTERIEUR DE LA FORTERESSE
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GONIO, APSARUS, ACAMPSIS, HARPASUS
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HISTOIRE DE GONIO
IIe siècle de notre ère
Colchis était une ville romaine fortifiée. La ville était également connue pour son théâtre et son hippodrome. Il a ensuite subi une influence byzantine.
1547
Prise de Gonio par les ottomans
1547-1878
Gonio est gouvernée par les ottomans
ARTICLE 1751
DE DIDEROT & D’ALEMBERT
SUR GONIO – APASARUS
ARCANI, (Géog. anc. & mod.) ville de Mingrelie à l’embouchure de la riviere du même nom : on croit que c’est l’ancienne Apsarum, Apsarus, Apsarrus, &c. de la Colchide.
(Diderot – Première édition de l’Encyclopédie, texte établi par D’Alembert, Diderot, 1751 – Article Arcani Tome 1)
1878
Traité de San Stefano Gonio est gouvernée par l’Adjara
Le traité de San Stefano (3 mars 1878) est une convention imposée par l’Empire russe à l’Empire ottoman grâce à ses victoires dans la Guerre russo-turque de 1877-1878
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LES FORTIFICATIONS D’APSARUS
par GIBBON
Après la chute de l’empire de Perse, Mithridate, roi de Pont, ajouta la Colchide à ses vastes domaines sur l’Euxin. Lorsque les naturels osèrent demander que son fils régnât sur eux, il fit charger de chaînes d’or ce jeune ambitieux ; et un de ses serviteurs alla gouverner la Colchide à sa place. [Sous les Romains, avant J.-C. 60] Les Romains, en poursuivant Mithridate, s’avancèrent jusqu’aux bords du Phase, et leurs galères remontèrent cette rivière jusqu’au moment où ils atteignirent le camp de Pompée et ses légions ; mais le sénat et ensuite les empereurs dédaignèrent de réduire en province romaine ce pays éloigné et inutile. Dans l’intervalle qui s’écoula entre Marc-Antoine et le règne de Néron, on permit à la famille d’un rhéteur grec de régner dans la Colchide et dans les royaumes adjacens ; et lorsqu’il n’y eut plus de rejetons de la race de Polémon, le Pont oriental qui conserva son nom, ne s’étendait plus que jusqu’aux environs de Trébisonde. Des détachemens de cavalerie et d’infanterie gardaient par-delà, les fortifications de Hyssus, d’Apsarus, du Phase, de Dioscurias ou Sébastopolis et de Pytius, et six princes de la Colchide reçurent leurs diadèmes des lieutenans de l’empereur. [Voyage d’Arrien. A. D. 130.] L’un de ces lieutenans, l’éloquent et philosophe Arrien, reconnut et décrivit la côte de l’Euxin, sous le règne d’Adrien. La garnison qu’il passa en revue à l’embouchure du Phase, était composée de quatre cents légionnaires choisis : des murs et des tours de brique, un double fossé et les machines de guerre placées sur les remparts, rendaient cette place inaccessible aux Barbares ; mais Arrien jugea que les faubourgs, construits par des marchands et des soldats retirés, avaient besoin de quelque défense extérieure. Lorsque la force de l’empire diminua, les Romains, en station sur le Phase, furent rappelés ou chassés. La tribu des Laziques, dont la postérité parle un dialecte étranger et habite la côte maritime de Trébisonde, réduisit sous sa domination l’ancien royaume de Colchos, et lui donna son nom. Un voisin puissant, qui avait acquis par les armes et les traités la souveraineté de l’Ibérie, ne tarda pas à les subjuguer. … Mais l’avarice et l’ambition des Romains dénaturèrent bientôt cette honorable alliance : dégradés du rang d’alliés, les Laziques sentirent le poids de la dépendance que leur rappelaient chaque jour les paroles et les actions de leurs nouveaux maîtres. Ils virent s’élever, à une journée au-delà de l’Apsarus, la forteresse de Pétra, qui dominait la côte maritime au sud du Phase. La Colchide fut livrée à la licence des mercenaires étrangers qui devaient la protéger par leur valeur ; un vil et tyrannique monopole anéantit le commerce ; et Gubazes, le prince du pays, ne fut plus qu’un fantôme de roi, soumis aux officiers de Justinien. Trompés dans les espérances qu’ils avaient fondées sur les vertus des chrétiens, les Laziques indignés eurent quelque confiance dans la justice d’un mécréant. Après avoir obtenu l’assurance secrète que leurs ambassadeurs ne seraient pas livrés aux Romains, ils sollicitèrent publiquement l’amitié et les secours de Chosroès.
Edward Gibbon
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Tome 8
1819
Traduction par François Guizot
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FORTIFICATION DE GONIO
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