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TEMO JAPARIDZE – თემო ჯაფარიძე LES AILES DE LA CREATION – შემოქმედების ფრთები – The wings of creation

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PEINTURES
TEMO JAPARIDZE
თემო ჯაფარიძე

Temo Japaridze Jacky Lavauzelle

*

Temo Japaridze PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

 

Temo Japaridze PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





TEMO JAPARIDZE
თემო ჯაფარიძე
27 მარტი, 1937 – 27 სექტემბერი, 2012
27 mars1937 – 27 septembre 2012
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PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI
ნარიყალა


LES AILES DE LA CREATION
შემოქმედების ფრთები
The wings of creation

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Temo Japaridze est à la création ce qu’Indra est à la chaste épouse de Gautama, Ahalyâ. Temo Japaridze est seul dans la grande forêt de la création.  Il est unique et il est libre. Fondamentalement libre dans une époque et un système contraint et castrateur. Temo est si désireux d’embrasser la création du monde, par la création artistique, son insistance est telle, qu’il se pare d’abord de la tenue du créateur. Et la création finit par céder. Et comme Ahalayâ, la création n’est pas dupe, solitaire dans sa forêt. Mais la création s’en trouve au final tellement plus grande et généreuse. La tenue du créateur lui va si bien, qu’il peut désormais se mouvoir dans le monde et changer les éléments à sa guise. Ainsi Temo se déplace et désormais se joue des créations aussi diverses qu’achevées. Il est de ces artistes qui ne restent pas dans un système et une idée. Il est, à l’image d’un Pablo Picasso, un artiste qui partage, essaie, et réussit. A l’image de ces artistes insatiables, Temo ne se contente pas de la toile, mais utilise tous les matériaux sous sa main, l’écharpe, les chaussures, le ciment, les planches. Temo regarde toujours plus loin. Si loin que notre regard se perd, non habitué  à aller si loin et si profond dans l’énergie et dans l’imagination. Comme dans sa toile მუდამ მიმავალნი, Temo va toujours de l’avant, tel un inépuisable voyageur dans le monde de l’art. Les corps se tordent et se penchent dans ces toiles aussi rigides que le système communiste et totalitaire, mais les ailes sont là prêtes pour un décisif envol. Le seul principe esthétique philosophique qui conduit Temo écrase d’un seul mouvement d’aile tout cet art de la propagande de masse.

Jacky Lavauzelle

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ბიჭის პორტრეტი
Bichis Portreti
PORTRAIT DE GARCON
PORTRAIT OF THE  BOY
1969

Temo Japaridze – Portrait d’un garçon – 1969

Plaque en bois, toile raidie, huile, pigment sec
Wood plate, stiffened canvas, oil, dry pigment
99×55

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

Temo Japaridze – Portrait d’un garçon

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ნაოჭებიანი სახე
Naochebiani Sakhe
VISAGE RIDE
WRINKLED FACE
1968

Temo Japaridze – Visage ridé

Toile rigidifiée, huile et pigment sec
Stiffened canvas, oil, dry pigment
66×50

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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HOMME AUX CHEVEUX BOUCLES
CURLY MAN AGAINST CURTAIN
1973

Temo Japaridze, homme aux cheveux bouclés 1973
Temo Japaridze – L’homme aux cheveux bouclés

 ფიცარი, ცემენტი, ზეთი
Pitsari, tsementi, zeti

Planches de bois, Ciment et huile
Wood plate, ciment, oil
87×57

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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მამაკაცის თავი აბსტრაქტული ნაოჭებით
mamak’atsis tavi abst’rakt’uli naoch’ebit
TÊTE D’HOMME AVEC RIDES ABSTRAITES
HEAD OF MAN WITH ABSTRACT WRINKLES
1970

Temo Japaridze – TÊTE D’HOMME AVEC RIDES ABSTRAITES
Temo Japaridze – TÊTE D’HOMME AVEC RIDES ABSTRAITES

ფიცარი, ცემენტი, ზეთი
Pitsari, tsementi, zeti

Planche de bois, Ciment, huile
Wood, cement, oil
103×84

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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გატეხილი ღიმილი
Gatekhili Ghimili
SOURIRE BRISE
BROKEN SMILE
1975

Temo Japaridze – Sourire brisé – 1975
Temo Japaridze – Sourire brisé – 1975

   ფიცარი, ცემენტი, ზეთი,  ტილო
Planche de bois, ciment, huile sur toile
Wood, cement, oil on canvas
80×58,5

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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LE VIEIL HOMME
OLD MAN
1968

Temo Japaridze – Le vieil homme – 1968
Temo Japaridze – Le vieil homme – 1968

 ფიცარი, ცემენტი, ზეთი
Bois, Ciment, Huile
Wood, cement, oil
101×76

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ოდისევსი ეძებს დღეს
L’ODYSSEE
ODYSSEUS SEEKING DAY
2000

Temo Japaridze, l’Odyssée, 2000
Temo Japaridze – L’Odyssée – 2000 – Détail

ტილო, კოლაჟი, შერეული მედია
Toile, collage, technique mixte

Canvas, collage, mixed media
32,5×50,2

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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კაცი თეთრი სცენა
L’HOMME A L’ECHARPE BLANCHE

MAN WITH A WHITE SCARF
1974

Temo Japaridze, l’homme à l’écharpe blanche
Temo Japaridze – L’homme a l’écharpe blanche

Tête creuse en ciment, tissu renforcé, écharpe, huile
Hollow cement head, stiffened cloth, scarf, oil
84×71

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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მოხუცი
Mokhutsi
VIEIL HOMME
OLD MAN
1970

Temo Japaridze , vieil homme, 1970
Temo Japaridze, vieil homme – 1970

ცემენტი, ზეთი ტილო
Ciment, huile sur toile
Cement, oil on canvas
87×69

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ბიჭი და პეპელა
Bichi da Papela
GARCON ET PAPILLON
BOY AND BUTTERFLY
2000

Temo Japaridze – Garçon et Papillon – 2000

ტილო ემულსია
Emulsion sur toile
Emulsion on canvas
120×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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OBSERVATION DE L’ARTISTE SUR UN HOMME ORDINAIRE
ARTISTS’OBSERVATION ON AN ORDINARY MAN
1996

Temo Japaridze – Observation de l’artiste sur un homme ordinaire – 1996
Temo Japaridze – Observation de l’artiste sur un homme ordinaire – 1996 – Détail

 ზეთი, ტილო
Zeti Tilo
Huile sur toile
Oil on canvas
150×96

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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მუდამ მიმავალნი
Mudam Mimavalni
VOYAGEURS INCESSANTS
INCESSANT JOURNEYERS
1996

Temo Japaridze – Voyageurs incessants

Plaster, tempera on duck canvas
134×104

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

Temo Japaridze – Voyageurs incessants – 1996

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კავკასიელი  და ქალი
k’avk’asieli da kali

CAUCASIEN ET CAUCASIENNE
CAUCASIAN MAN AND WOMEN
1997

Temo Japaridze, Caucasien et Caucasienne – 1997

Plaster, tempera on duck canvas
138×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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TWO STANDING, TWO FALLINGS
1997

Temo Japaridze, TWO STANDING, TWO FALLINGS, 1997
Temo Japaridze, TWO STANDING, TWO FALLINGS, 1997 Detail

Plâtre, détrempe sur toile
Plaster, tempera on canvas
150×82,8

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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MYSTERIEUSE LUMIERE DE CAVE
MYSTERIOUS LIGHT OF THE CELLAR
1969

Temo Japaridze, Mystérieuse lumière de cave -1969

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
130×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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გოგონა შავი კაბით
Gogona Shavi Kabit
FILLE A LA ROBE NOIRE
GIRL IN A BLACK DRESS
1996

Temo Japaridze, fille en robe noire , 1966

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
101×47

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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შავი სკამი
Shavi Skami

CHAISE NOIRE
BLACK CHAIR
1969

Temo Japaridze, chaise noire, 1969
Temo Japaridze, Chaise noire, 1969 Détail

ზეთი ტილო
Huile sur toile
oil on canvas
120×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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FIGURE ABSTRAITE DE FEMME
ABSTRACT FIGURE OF A WOMAN
1966

Détrempe sur carton
Tempera on cardboard
100,5×23

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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COMPOSITION COUPLE

Temo Japaridze, Composition Couple,

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
140×64

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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COMPOSITION GROUPE DE GENS
COMPOSITION A GROUPE OF PEOPLE
1967

Temo Japaridze, Composition , Groupe de gens

ზეთი ტილო
Huile sur toile
oil on canvas
145×76

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ჰამლეტი ფლეიტით
PIERROT – HAMLET A LA FLÛTE
PIERROT – HAMLET WITH A FLUTE
1967

Temo Japaridze – Pierrot – Hamlet à la flûte

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
130×65

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ჩიტი
Chiti
OISEAU
BIRD
1965

Temo Japaridze – L’oiseau – 1965 – ჩიტი

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
90×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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STANDING, FALLEN AND « DUELISTS »
1996

Temo Japaridze, STANDING, FALLEN AND « DUELISTS » – 1996
Temo Japaridze, STANDING, FALLEN AND « DUELISTS » – 1996 – Détail

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
79×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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TROIS DEBOUT et UN ALLONGE
THREE STANDING, ONE FALLEN DOWN
1993

 

Temo Japaridze – Trois debout et un couché – 1993

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
120×80

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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CLOWN
IMITATION  DU STYLE ARTISTIQUE D’ALBERTO GIACOMETTI
1970

Temo Japaridze, clown – 1970
Temo Japaridze, clown – 1970
Temo Japaridze, clown – 1970

 Colle, matériau léger, huile
Glue stiftened light material, oil
167x28x48

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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SCATTERING THE WHITE
1966

Temo Japaridze – Scattering the white

Huile sur toile
Oil on canvas
215×76

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ბერეტიანი კაცი
L’HOMME AU BERET
MAN IN BERET
1971

Temo Japaradze – L’homme au béret – 1971
Temo Japaradze – L’homme au béret – 1971

Tête sculptée au ciment, réels manteau et chaussures
Sculptured cement head, real cloak and shoes
Wood, cement, oil
187x53x56

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ჰამლეტი – ემბრიო
HAMLET – EMBRYON
HAMLET – EMBRYO
1996

Temo Japaridze – HAMLET – EMBRYON

Technique mixte sur toile
Mixed media on canvas
149×45

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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ცივილიზებული კაცი და ველური გოგონები
HOMME CIVILISE ET FEMMES SAUVAGES
Civilized Man and Wild Girls
STARING DOWN GAME
1995

Temo Japaridze – Homme civilisé et femmes sauvages

Techniques mixtes sur toile
Mixed media on canvas
93×69

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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გოგონები თამამი
FILLES AUDACIEUSES
GIRLS PLAYING
1996

Temo Japaridze – Filles audacieuses – 1996

Techniques mixtes sur toile
Mixed media on canvas
99×60

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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TROIS HOMMES DANS UN BAR A KHINKHALI
THREE MAN IN KHINKHALI BAR

Huile sur toile
Oil on canvas
140×100

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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NU
NUDE
1996

თაბაშირი, ზეთი, ტილო
Plâtre, huile sur toile
Plaster, oil on canvas
126×48

ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

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მხატვარი თემო ჯაფარიძე
L’artiste Temo Japaridze

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« პიკის საათი » 27.03.17 თემო ჯაფარიძე – 80

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მხატვარი თემო ჯაფარიძე გივი მარგველაშვილის შესახებ
Temo Japaridze à propos du philosophe et écrivain Givi Margvelashvili
(დ. 14 დეკემბერი, 1927, ბერლინი, გერმანია)

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PEINTURES
TEMO JAPARIDZE
თემო ჯაფარიძე

*

Temo Japaridze PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

Temo Japaridze PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი

VINCENT 1 & 2 – Peintures de Zourab TSERETELI -ზურაბ წერეთელი- ვინსენტი 1 & 2

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VINCENT 1 & 2

Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





ZOURAB TSERETELI
ლადო გუდიაშვილი
Зураб Константинович Церетели

Né le 4 janvier 1934 à Tbilissi
დაიბადა 1934 წლის 4 იანვარს თბილისში


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ვინსენტი 1 & 2
VINCENT 1 & 2
Винсент 1 & 2

1969

 

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Huile sur toile
Oil on canvas
холст, масло

VINCENT

J’ai la sensation bizarre qu’un parfum me porte
J’ai voyagé dans un corps le long d’une éternelle fièvre
Comme une ombre ivre porte les soirs du monde
J’ai entendu les noires hirondelles et j’ai regardé
Cette eau limpide qui s’échappait des ailes
Longtemps j’ai bu quelques mesures et de rares paradoxes
J’en ai oublié les amours passagers gémissants
J’ai rêvé de rameaux desséchés et de jaune d’abord
Plus brutal que le ciel dans un soleil craquant
Mon charmant asile est jaune et je le vois jaune ainsi
Douce liqueur flottant et mêlant des traces profondes
Une voix me porte aussi qui portait l’hirondelle
Je me suis assis sous cet arbre qui me fait tant mourir
Je ne me peigne plus
Depuis si longtemps déjà
Je couche ma dernière couche ridicule en me brisant les doigts
Je ris et je danse
Sur la rampe de la nuit
Dans ce corps plus léger qu’une dernière fièvre emporte

Poème Jacky Lavauzelle

 

Zourab Tsereteli Vincent 1 MOMA de Tbilissi

I have the strange feeling that a perfume is wearing me
I traveled in a body along an eternal fever
Like a drunken shadow wears the evenings of the world
I heard the black swallows and I looked
This limpid water escaping from the wings
For a long time I drank a few measurements and rare paradoxes
I forgot the groaning passenger loves
I dreamed of dried branches and yellow first
A yellow more brutal than the sky in a crackling sun
My charming asylum is yellow and I see it yellow as well
Sweet floating liquor with deep traces
A voice also carries me who carried the swallow
I sat under that tree that made me die so much
I do not comb myself anymore
For so long already
I put my last ridiculous layer breaking my fingers
I laugh and dance
On the ramp of the night
In this body lighter than a last fever carries off

Zourab Tsereteli Vincent 2 MOMA de Tbilissi

Eu tenho a estranha sensação de que uma fragrância me apoia
Eu viajei em um corpo ao longo de uma febre eterna
Como uma sombra bêbada perdura as noites do mundo
Eu ouvi as andorinhas negras e olhei
Esta água límpida escapando das asas
Durante muito tempo bebi algumas medições e raros paradoxos
Eu esqueci os gemidos de uma noite
Eu sonhei com galhos secos e amarelo primeiro
Um amarelo mais brutal que o céu em um sol escaldante
Meu encantador asilo é amarelo e eu o vejo amarelo também
Licor flutuante doce com traços profundos
Uma voz também me carrega que carregava a andorinha
Eu sentei debaixo daquela árvore que me fez morrer tanto
Eu não me penteio mais
Por muito tempo já
Eu coloquei minha última camada ridícula quebrando meus dedos
Eu rio e danço
Na rampa da noite
Neste corpo mais leve que uma última febre carrega

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MOMA
MUSEE D’ART MODERNE ZOURAB TSERETELI
Museum of Modern Art Zurab Tsereteli
27 Rustaveli Avenue
Tbilissi, Géorgie
რუსთაველის გამზირი 27
თბილისი, საქართველო

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VINCENT 1 & 2

Zourab Tsereteli
ზურაბ წერეთელი
Зураб Константинович Церетели

*

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

Zourab Tsereteli ზურაბ წერეთელი PEINTRE GEORGIEN - PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა

the best western movies of all time – LES PLUS BEAUX WESTERNS – « Kill as many as you can! »

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the best western movies of all time
LES PLUS BEAUX FILMS DE WESTERN

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 « Kill as many as you can! »
« l was lucky in the order. l’m always lucky when it comes to killing folks. »
« The hunt is on« 

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Rio Bravo
1959
De Howard Hawks
Avec John Wayne, Dean Martin, Angie Dickinson, Ricky Nelson, Walter Brennan
« If he were to change, that would worry me. »

**

La Chevauchée fantastique
Stagecoach
1939
De John Ford
Avec Claire Trevor, John Wayne, Andy Devine,John Carradine
« Why don’t you escape, Kid? Why don’t  you escape? »

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Impitoyable
Unforgiven
1992
De Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman, Richard Harris
« l was lucky in the order. l’m always lucky when it comes to killing folks. « 

**

La Poursuite Infernale
My Darling Clementine
1946
De John Ford
Avec Henry Fonda, Linda Darnell? Victor Mature, Walter Brennan, Tim Holt, Ward Bond
« Ma’am, I sure like that name. Clementine. »

**

La Prisonnière du désert
The Searchers
1956
de John Ford
Avec John Wayne, Jeffrey Hunter,Natalie Wood
« What’s the matter, sir…You wounded ?  What is it, Sergeant — a bullet or an Arrow ? »




**

El Dorado
1966
De Howard Hawks
Avec John Wayne, Robert Mitchum, James Caan, Charlene Holt
« Milt, but it can’t beat a faster draw. There’s only three men I know with his kind of speed. »

* *

Deadwood
2004-2006
Sérié créée par David Milch
Avec Timothy Olyphant, Ian McShane, Molly Parker, John Hawkes, Paula Malcomson, Robin Weigert

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L’Homme qui tua Liberty Valance
The Man who shot Liberty Valance
1962
John Ford
Avec John Wayne, James Stewart, Vera Miles, Lee Marvin,Edmond O’Brien
« Why don’t you get yourself a fresh steak on me? Show’s over for now. »

« You talk too much, think too much. Besides, you didn’t kill Liberty Valance. »

**




 

La Horde Sauvage
The Wild bunch
1969
Sam Peckinpah
Avec William Holden,Ernest Borgnine, Robert Ryan,Edmond O’Brien,Warren Oates,Jaime Sánchez, Ben Johnson
« …got work to do. Want to come? Ain’t like it used to be, but… …it’ll do. »

**

Le train sifflera trois fois
High Noon
1952
De Fred Zinnemann
Avec Gary Cooper,Grace Kelly
« No reason, but it’s mighty interesting. Now me, I wouldn’t leave this town at noon for all the tea in China. »

**

Johnny Guitare
Johnny Guitar
1954
De Nicholas Ray
Avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Mercedes McCambridge, Scott Brady
« –Play something for me, Mr. Guitar. -Anything special?  -Just put a lot of love in it. »

**

 

Je suis un aventurier
The Far Country
1954
D’Anthony Mann
Avec James Stewart, Walter Brennan

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La Conquête de l’Ouest
How the West Was Won
1962
De Henry Hathaway, John Ford et George Marshall
Avec  James Stewart, John Wayne, Henry Fonda, Carroll Baker, Debbie Reynolds, Gregory Peck, George Peppard
« This land has a name today and is marked on maps. But the names and the marks and the land all had to be won. Won from nature and from primitive man. Five generations ago, a mere 125 years back… … this land was known only as the West. Known only to a handful of white men… « 

**

Dead Man
1995
De Jim Jarmusch
Avec Johnny Depp, Gary Farmer, Lance Henriksen, Iggy Pop
« The hunt is on« 

**

Little Big Man
1970
d’Arthur Penn
Avec Dustin Hoffman, Faye Dunaway,Chief Dan George, Martin Balsam, Richard Mulligan, Cal Bellini
« You think the Battle of Little Bighorn was an adventure? »

**




Butch Cassidy et le Kid
Butch Cassidy and the Sundance Kid
1970
De George Roy Hill
Avec Paul Newman, Robert Redford, Katharine Ross, Strother Martin, Jeff Corey, Henry Jones
« What’s Bolivia? Bolivia… that’s a country, stupid. Central or South America. One or the other. Let’s go to Mexico instead. »
« For a moment there, I thought we were in trouble. »
« Australia’s no better than here. Aw, that’s all you know. Name me one thing. They speak English in Australia. They do? That’s right, smart guy. So we wouldn’t be foreigners. They got horses in Australia. »

**

L’Étrange Incident
The Ox-Bow Incident
1943
De William A. Wellman
Avec Henry Fonda, Dana Andrews, Mary Beth Hughes
« – Somebody lend me a knife. I’ll take it out myself. – Don’t give him no knife. He can throw a knife better than most men can shoot. Better than any of you, no doubt. But if you’re afraid, I promise to give the knife back… handle first. I’ll do it. »

**




Il était une fois dans l’Ouest
Once upon a time in the west
1969
De Sergio Leone
Avec Claudia Cardinale, Henry Fonda, Jason Robards, Charles Bronson, Gabriele Ferzetti
 » Once you’ve killed four, it’s easy to make it five. »

**

Alamo
The Alamo

1960
De John Wayne
Avec John Wayne, Richard Widmark, Laurence Harvey, Frankie Avalon, Patrick Wayne, Linda Cristal
« – Kill as many as you can! »

**

Jeremiah Johnson
1972
De Sydney Pollack
Avec Robert Redford, Will Geer, Stefan Gierasch
« They say he wanted to be a mountain man.The story goes that he was a man of proper wit and adventurous spirit… »

**

La Charge Fantastique
They died with their boots on
1
941
De Raoul Walsh
Avec  Errol Flynn, Olivia de Havilland
« You’ll see men who aren’t afraid to look death in the face with pride. Not for $ 13 a month, but because they’ve got pride in their regiment. Go take the salute. »

**

La Charge héroïque
She wore a yellow ribbon
1949
De John Ford
Avec John Wayne, Joanne Dru, John Agar, Ben Johnson,Harry Carey, Jr
«  It’s a big concentration. Arapahos, IKiowas, Comanches and Cheyenne Dog Soldiers. About 900 of them, and they’re ready to strike. We gotta strike first. « 

**

La Captive aux Yeux Clairs
The Big sky
1952
De Howard Hawks
Avec Kirk Douglas, Dewey Martin, Elizabeth Threatt, Arthur Hunnicutt, Buddy Baer, Steven Geray

**

Le Bon, la Brute et le Truand
Il bono, il brutto, cattivo
1966
De Sergio Leone
Avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Eli Wallach

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Winchester 73
1950
D’Anthony Mann
Avec James Stewart, Shelley Winters,Rock Hudson
« Boy, oh, boy, a Winchester ’73! What I’d give to have that gun! One of a Thousand? First one I ever seen! But mister, that’s a real gun! »

**

Rio Grande
1951
De John Ford
Avec John Wayne, Maureen O’Hara, Ben , Claude Jarman Jr., Harry Carey Jr., Chill Wills. Carrol Naish
« Aren’t you going to kiss me goodbye? I never wanna kiss you goodbye, »

**

La Porte du Paradis
Heaven’s gate
1980
De Michael Cimino
Avec  Kris Kristofferson, Christopher Walken, Isabelle Huppert, Jeff Bridges,John Hurt
« I wish you could see into my heart, James, and know that, this very night… I am going to repent of all my sins. »

**

Danse avec les loups
Dances with Wolves
1990
De Kevin Costner

**

La Rivière rouge
Red River
1948
De Howard Hawks et Arthur Rosson

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La Kermesse de l’Ouest
Paint Your Wagon
1969
de Joshua Logan
Avec Lee Marvin – Clint Eastwood -Jean Seberg
« – You a doctor? – Horse doctor. But bones is bones. Also a blacksmith. »

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Les Sept mercenaires
The Magnificent seven
1
960
De John Sturges
Avec Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen, Charles Bronson, Robert Vaughn, James Coburn, Brad Dexter,Horst Buchholz
« No, a woman’s a woman, a gun’s a gun, in the Lord’s eye. They’re just dreams, Goody. You talk about guns, you talk about women, you talk about ’em separately. It ain’t right. Sure it is. Sure it is, my friend. I had a wife once. Had a family. Had some children, too. One time. Now the stitching’ll outlast you, I imagine. That’s... « 

**

Josey Wales, Hors-la-loi
he Outlaw Josey Whales
1976
Clint Eastwood

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L’Homme de la plaine
The Man from Laramie
1955
D’Anthony Mann
Avec James Stewart, Arthur Kennedy, Donald Crisp,Cathy O’donnell
« When you go East, you’ll pass through Laramie. If you should ask for a Captain Lockhart, anyone will tell you where to find me. I’ll remember that.« 

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Duel au soleil
Duel in the sun
1946
De King Vidor
Avec Jennifer Jones, Joseph Cotten, Gregory Peck
« For when the sun is low… and the cold wind blows across the desert… there are those of Indian blood… who still speak of Pearl Chavez… the half-breed girl from down along the border… and of the laughing outlaw… with whom she here kept a final rendezvous… never to be seen again. And this is what the legend says… A flower known nowhere else… grows from out of the desperate crags… where Pearl vanished… Pearl, who was herself a wild flower... »

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Pour une poignée de dollars
Per un pugno di dollari
A Fistful of Dollars
1966
De Sergio Leone
Avec Clint Eastwood, Marianne Koch, Gian Maria Volontè
« Somebody has to run the place. Every town has a boss. »

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Pat Garrett et Billy the Kid
Pat Garrett and Billy the Kid
1973
De Sam Peckinpah
Avec James Coburn, Kris Kristofferson, Bob Dylan, Slim Pickens, Jason Robards
« – I don’t allow the law would agree to that. – What law is that? Santa Fe Ring law? »

**

La Dernière Caravane
The Last Wagon
1956
De Delmer Daves
Avec Richard Widmark, Felicia Farr
« – The sky can be a roof. Like now.
– But in winter- You ever been in a wickiup?
… – with windmills in the doorway to catch the night breeze
– It’s just not practical.
– The boy would see his first big buffalo herd. All the little calves half grown now… playin’ like puppies
– He needs schooling.
… Never having a real home?
– Home’s wherever we’d be. We’d make it real.
– It’s not what I’d planned. I planned … I didn’t know Comanches kissed like this. « 

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Tombstone
1993
De George Pan Cosmatos
Avec Kurt Russell, Val Kilmer,Michael Biehn,Dana Delany,Sam Elliott,Powers Boothe,Bill Paxton

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Le Banni
The Outlaw
1943
De
Howard Hughes
Avec Jack Buetel, Jane Russell, Thomas Mitchell, Walter Huston
« There’s a rock under here. – Let me fix it. Let me go! Hold still, lady, or you won’t have much dress left. Let me go! « 

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Le Grand Silence
Il Grande Silenzio
1968
De Sergio Corbucci
Avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff

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LES PLUS BEAUX WESTERNS
the best western movies of all time

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L’HOMME NU – LE STYLE DE TCHEKHOV par BORIS DE SCHLOEZER (NRF-1922)

TCHEKHOV

русская литература
Littérature Russe

 

 

Anton Pavlovitch Tchekhov
Антон Павлович Чехов
1860-1904

России театр
Théâtre Russe




——–


ANTON TCHEKHOV
par
BORIS DE SCHLOEZER
(1889-1969)

L’HOMME NU

 

Борис Фёдорович Шлёцер

 

La Nouvelle Revue Française
NRF
1922
Tome XIX

BEAUCOUP DE CHOSES OBSCURES
Il ne faudrait pas chercher en ces quelques pages un effort pour caractériser d’une façon générale et complète l’œuvre d’Anton Tchékhov : toute étude de ce genre exigerait une analyse extrêmement détaillée et fouillée et me mettrait dans l’obligation de citer longuement des ouvrages que le public français ne connaît pas encore. Et pourtant, je ne parviendrais certainement pas à donner au lecteur français une idée exacte à la fois et suffisamment claire de la personnalité artistique de Tchékhov, car même pour nous autres, Russes, qui connaissons ses livres, je pourrais dire presque par cœur, il y a en cet écrivain d’une forme si claire, si facile, semble-t-il, beaucoup de choses obscures encore que nous ne parvenons pas à saisir, bien qu’elles agissent sur nous directement et avec force…

L’ENIGME TCHEKHOV
Tchékhov est encore une énigme. Peut-être le sera-t-il toujours. La critique s’est beaucoup occupée de son œuvre, mais n’a su jusqu’ici que la réduire à quelques formules portatives, rapidement devenues des lieux communs et qui ont déjà perdu toute valeur, aux yeux même de ceux qui les emploient encore à défaut de mieux. Le succès a été néfaste à Tchékhov sous ce rapport : le voilà déjà classé et catalogué, avant même d’avoir été compris.

LE CHANTRE DES ÂMES CREPUSCULAIRES
Tchékhov, a-t-on proclamé, c’est le chantre des âmes crépusculaires, des petites gens, de la vie mesquine et plate, l’historien des drames insignifiants, du lent enlisement des âmes débiles ; c’est un pessimiste, mais un tendre en même temps et un résigné, dont le regard aigu se voile souvent de pitié ; son art élégant et doux est tout de nuances. Conformément aux doctrines esthétiques jadis à la mode, on a rattaché aussi Tchékhov à son époque, à son milieu : son œuvre reflète les tendances, les sentiments de la société russe pendant la longue période de réaction qui marqua les règnes d’Alexandre III et de Nicolas II ; les intellectuels russes, désespérant de l’avenir, impuissants, rongés de doutes et d’inquiétudes, étaient plongés dans le découragement, l’apathie. L’œuvre de Tchékhov est justement le produit de cet état d’esprit « crépusculaire ». Tel est le portrait que la critique russe a tracé de l’auteur de la Mouette.

Si ce portrait était exact, si Tchékhov n’était que cela, quel intérêt, quelle valeur présenterait-il pour nous aujourd’hui, pour nous qui avons vécu la guerre et traversé la tourmente révolutionnaire ? Quel intérêt présenterait-il aussi pour les étrangers qui ne peuvent le connaître qu’à travers des traductions, lesquelles, si fidèles qu’elles soient, affaiblissent encore sa signification ?

Dans les lieux communs qui se débitent généralement sur le compte de Tchékhov et que je viens de résumer, il y a certainement un côté de vérité : oui, Tchékhov est un peintre des mœurs et de l’état des esprits de la société russe au cours des vingt dernières années du siècle passé ; et c’est ainsi que certaines choses ont déjà fortement vieilli en Tchékhov : la description d’une existence qui nous paraît aujourd’hui, après la révolution bolcheviste, aussi différente de la nôtre que celle des Grecs ou des Romains. Lorsque nous lisons maintenant ses scènes de la vie des paysans, des ouvriers, des propriétaires terriens, des petits bourgeois, il nous semble que ce ne sont là que contes de nourrice.

L’HERITIER DES GRANDS GENIES
Mais il y a aussi en lui quelque chose de très vivant encore ; je dirai même plus : quelque chose d’extrêmement important et qui, répondant très subtilement à certaines de nos tendances, de nos préoccupations actuelles, à nous autres Russes, ne peut être bien saisi et compris qu’aujourd’hui. Cet élément impérissable, Tchékhov l’a eu en commun avec ses aînés, Gogol, Dostoïevski, Tolstoï. Eux aussi, — pour autant qu’ils décrivaient en réalistes la vie de leur temps, les mœurs, la structure sociale — ils ont quelque peu vieilli, il faut oser le dire. Mais qui donc songerait à ne voir dans La Guerre et la Paix qu’un roman historique, à ne considérer les Frères Karamazov que comme un tableau de la vie provinciale ! Tchékhov sous ce rapport est bien l’héritier des grands génies qui l’ont précédé, et on a pu très justement dire de lui : si ce n’est pas le Roi, c’est en tout cas le Dauphin. Il est de sang royal, de la race de ceux que je viens de nommer et marche dans la voie qu’ils ont tracée.

UNE EXTRÊME SIMPLICITE
S’il me fallait caractériser d’un seul mot l’art de Tchékhov, je ne pourrais souligner autre chose que son extrême simplicité. Je dirais même que si « art » signifiait un certain arrangement, une réorganisation de la réalité, il faudrait alors admettre qu’il n’y a pas d’art du tout en Tchékhov ou, ce qui serait évidemment plus exact, que tout l’art de Tchékhov consiste justement à faire naître l’impression d’une absolue spontanéité, d’une sincérité naïve, d’une complète absence de tout apprêt, de tout artifice. A ce point de vue Tchékhov occupe une place unique dans la littérature européenne.

LE STYLE DE TCHEKHOV
Si le lecteur n’est pas prévenu, jamais l’idée ne lui viendra de prêter la moindre attention au style de Tchékhov ou bien au développement de ses récits — car cette simplicité, cette pauvreté des moyens dont use l’auteur, caractérisent aussi bien son style que sa composition. Il y a des écrivains qui nous frappent dès l’abord par l’excellence de leur métier littéraire, par la beauté de leur langue, par la perfection et l’élégance de leur composition. Mais jamais on ne songe à ces choses en lisant Tchékhov et il faut faire un violent effort sur soi-même, si l’on veut se détacher de ce qu’il nous dit pour porter son attention sur la manière dont il le dit. Ivan Bounine, par exemple, est un grand maître du verbe ; ses nouvelles sont de merveilleux joyaux : Tchékhov ne produit jamais cette impression et n’éveille aucune image de ce genre. On trouverait certainement chez lui de très belles phrases, mais à la lecture elles n’accrochent pas.

TCHEKHOV NE PEINT PAS, IL DESSINE PLUTÔT
Quel est son style ? Si l’on est amené pour une raison ou pour une autre à se poser cette question, on s’aperçoit que la langue de Tchékhov possède un charme particulier : qu’elle est très précise, gracieuse et facile, sans tension, sans effort aucun. Ce style se rapproche du langage parlé ; il en conserve toutes les caractéristiques : la liberté d’allure, le laisser-aller même, qui pourrait passer pour de l’incorrection, la légèreté. Ce style n’est pas très coloré : Tchékhov ne peint pas ; il dessine plutôt ; et son dessin, très fin, n’est jamais trop appuyé, trop riche en jeux d’ombres et de lumières. Aussi, quand il lui arrive parfois de souligner un détail quelconque, sans paraître y attacher une impor- tance particulière, cela produit toujours un très grand effet.

VERS LA FORME LACONIQUE ET CONCENTREE DU RECIT
Ses goûts, ses habitudes (il débuta en collaborant à des journaux quotidiens) et aussi la conscience très nette qu’il avait des limites de ses propres forces le portaient tout naturellement vers la forme laconique et concentrée du récit, de la nouvelle plus ou moins développée. Il établissait toujours ses plans très minutieusement, mais le récit chez lui se développe si naturellement, si librement que le lecteur peut s’imaginer que l’auteur prend tout autant de plaisir à raconter que lui-même à lire. Presque toujours il entre immédiatement et de plain-pied dans son sujet, sans nulle préparation, avec une audace tranquille qui souvent déconcerte. Le début de VoJodia est très caractéristique à cet égard : Tchékhov indique que les pensées de son héros suivent trois directions différentes, puis il les suit une à une dans leurs méandres avec une sèche précision qui pourrait passer pour de la gaucherie ; mais dès ce début le lecteur est conquis : il est persuadé.

L’ILLUSION DE L’ABSENCE DE TOUT ART
Cet art extraordinaire qui consiste justement à créer l’illusion de l’absence de tout art, de toute forme, présente, me semble-t-il, de grandes analogies avec certaines trouvailles de Moussorgski : celui-ci découvre intuitivement une forme d’art telle que la vie qu’il y enclot conserve sa tiédeur, sa souplesse et un indéfinissable parfum de fraîcheur. La forme de Moussorgski (je prends ce mot de « forme » dans son acception la plus large), parfaitement pure et transparente, ne se laisse pas apercevoir et paraît nous mettre en rapport direct, en contact immédiat avec la réalité vivante, encore toute palpitante, que nous découvre l’artiste. Je songe surtout, en ce moment, à la Chambre d’Enfants, à la scène de l’auberge de Boris. Il en est de même de Tchékhov dans ses meilleures nouvelles. S’il nous donne l’illusion de la vie, ce n’est pas en accumulant des détails réalistes ou des peintures éclatantes, mais en conservant à son récit cette allure souple, cette démarche quelque peu incertaine, sans but précis, « au hasard » que nous présente la réalité.

LA CRITIQUE DE LEON SCHESTOV
[Léon Chestov Лев Исаа́кович Шесто́в 
1868-1936]
La critique russe, disais-je, ne put comprendre Tchékhov, ce qui ne l’a pas empêchée de le couvrir de rieurs. Il y a une exception pourtant : c’est l’admirable étude de Léon Schestov : La création ex nihilo, qui porte en épigraphe ce vers de Baudelaire :

Résigne-toi, mon cœur, dors ton sommeil de brute.

Schestov voit en Tchékhov le chantre « de la désespérance » : au cours de sa longue carrière littéraire Tchékhov n’a jamais fait que tuer les espoirs humains ; il faisait cela bien mieux que Maupassant, insiste Schestov : des mains de Maupassant la victime réussissait parfois à s’échapper, froissée, brisée, mais encore vivante. Entre les mains de Tchékhov, tout mourait.

LA PERTE DES VÊTEMENTS SOCIAUX
Il y a du vrai dans ce terrible jugement que Schestov développe longuement et avec de nombreux exemples à l’appui. Mais je voudrais y introduire une correction qui en modifierait considérablement la portée. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’épuiser l’œuvre de Tchékhov en une seule formule; je voudrais souligner seulement une des tendances dominantes de cette œuvre, celle qui me paraît présenter actuellement une signification toute particulière.
LE LENT DEPOUILLEMENT PAR L’HOMME DE SA PERSONNALITE SOCIALE
Tchékhov tue les espoirs humains, mais « humains » doit signifier ici « sociaux » ; Tchékhov enlève à l’homme tout ce qui ne lui appartient pas en propre, ses vêtements sociaux. Tchékhov déshabille la personnalité humaine que son regard perçant découvre sous les somptueux habits ou les sales oripeaux dont elle est toujours revêtue. Il n’a pas, semble-t-il, de plus grande joie que de faire tomber un à un les voiles dont l’homme recouvre sa nudité et qui la défendent contre ses propres regards et ceux d’autrui. Son pessimisme, ses railleries, son ironie ne sont jamais dirigés contre l’homme, mais contre les contingences qui l’enserrent et déterminent son action. Ses meilleurs récits, comme cette Ennuyeuse Histoire qu’il fit paraître quand il n’avait encore que vingt-sept ans, racontent justement le lent dépouillement par l’homme de sa personnalité sociale et la découverte inattendue de son propre moi, du moi réel.

LE CONTRASTE ENTRE L’EXISTENCE SOCIALE DE L’HOMME ET SA VIE INTIME
Tel est aussi le thème de la Dame au petit chien, un de ses chefs-d’œuvre, où le contraste entre l’existence sociale de l’homme et sa vie intime est rendu d’autant plus frappant que les héros du récit sont des êtres parfaitement quelconques et leurs aventures très ordinaires :
Il parlait, et songeait en même temps qu’il allait à un rendez-vous et que pas une âme vivante ne le savait et ne le saurait sans doute jamais. Il vivait deux existences : l’une, évidente, que voyaient et constataient tous ceux qui le devaient, remplie de vérités partielles et de mensonges partiels, parfaitement semblable à la vie de ses amis et connaissances, et l’autre secrète. Et par un étrange concours de circonstances, peut-être fortuit, tout ce qui était pour lui important, intéressant, indispensable, ce qu’il vivait sincèrement et sans se mentir à lui-même, ce qui constituait le noyau même de son existence se déroulait secrètement, tandis que son mensonge, la carapace dans laquelle il se relirait pour cacher la vérité, comme par exemple : ses occupations à la banque, ses discussions au club, ses théories sur les femmes, les anniversaires qu’il fêtait — tout cela se passait aux yeux de tous.
SOUS LE VOILE DU MYSTERE
Et il jugeait des autres d’après soi, ne croyait pas à ce qu’il constatait et supposait toujours que la vraie vie de chacun, sa vie la plus intéressante se déroulait sous le voile du mystère, comme sous le voile de la nuit. Toute existence individuelle est bâtie sur le mystère et c’est en partie à cause de cela, peut-être, que l’homme civilisé insiste avec tant de nervosité sur le respect dû à la vie privée.

REVOLTE CONTRE CET ENVAHISSEMENT DE SON ÊTRE
Très souvent, et c’est là que le pessimisme de Tchékhov confine au désespoir, l’écrivain, après avoir patiemment épluché son héros et mis à nu les enveloppes successives qui recouvraient sa personnalité véritable, ne trouve plus rien, aucun résidu : la personnalité a péri, étouffée sous le vêtement qui s’est incrusté peu à peu dans sa chair. Parfois l’homme lutte, se révolte contre cet envahissement de son être. Dans son premier drame, Ivanov, par exemple (écrit vers 1889), c’est la révolte contre les idées morales et sociales transformées en principes abstraits et prétendant à régir la vie que décrit Tchékhov. Le plus souvent cette révolte n’aboutit pas, la défaite du héros est complète ; mais, dans sa défaite même, il réussit à se retrouver lui-même, ne fût-ce que pour un instant.

Nul romantisme avec cela, nulle déclamation, nulle pose ; les choses se passent toujours très simplement, vulgairement, dirais-je même. Absence complète aussi de toute tendance moralisatrice, de théories philosophiques ou sociales.

L’HOMME NU
André Gide faisait très justement remarquer à propos de Dostoïevski que la littérature russe s’occupe plus des rapports entre la personnalité humaine et Dieu, que des liens sociaux. On peut en dire tout autant de Tchékhov : ses descriptions du milieu social, ses scènes de mœurs ne sont pour lui qu’un moyen d’atteindre le moi intime de l’homme. L’homme nu — tel est le véritable problème pour Tchékhov.

LENTEMENT VERS L’ABÎME
Mais la carapace sociale est solide ; elle résiste à tous les coups, à toutes les secousses ; seule la maladie, la mort peuvent en avoir parfois raison. Aussi Tchékhov est-il impitoyable pour ses héros : il les pousse lentement vers l’abîme, il suit attentivement toutes leurs convulsions, il les fait souffrir tant qu’il peut, car ce n’est que lorsqu’ils auront tout perdu qu’ils retrouveront parfois un dernier espoir, inexprimable.

C’est de cette même source, de cette vision de l’homme nu que découle l’humour de Tchékhov, léger, naïf dans ses premières œuvres, plus tard mélancolique et ironique : le rire est toujours déclenché ici par le contraste entre les vêtements de l’homme et le corps que Tchékhov voit transparaître au travers de ces vêtements.

L’homme nu — c’est aussi d’une certaine façon le problème de Tolstoï, de Dostoïevski. L’Ennuyeuse Histoire ne fait-elle pas songer à la Mort d’Ivan Ilitch ? Je parlais ici dernièrement de Bounine et rappelais aussi à propos du Monsieur de San Francisco le chef-d’œuvre de Tolstoï.

UN ESPRIT LIBRE ET INQUIET
C’est justement ce qui nous rend Tchékhov si actuel aujourd’hui, tout comme ses aînés que nous comprenons autrement et mieux qu’auparavant. Si, sous certains rapports, Tchékhov semble avoir reculé dans le temps, sous d’autres il s’est rapproché de nous, il est devenu notre contemporain et nous sommes pour lui de bien meilleurs lecteurs que ces gens de la fin du xix e siècle et du début du siècle présent dont les pieds reposaient sur un sol ferme et qui n’imaginaient même pas que la terre pût un jour manquer sous leurs pas. Nous autres, qui nous trouvons sur un terrain mouvant, qui avons vu se désagréger une immense société presque en quelques mois et avons assisté à la rupture de tous les liens sociaux, nous avons acquis au moins une liberté d’esprit, une passion du risque, une soif d’aventures que ne connaissaient pas nos pères, et aussi un dégoût profond pour toutes les formules, toutes les théories générales, tout ce qui tend à enclore la vie, à la limiter. Tchékhov, cet esprit libre et inquiet, est un des nôtres, car à nous aussi la nudité de l’homme est apparue, brusquement dépouillée dans la catastrophe russe de ses linges sociaux. Certes, il n’est pas beau, l’homme nu : il est même hideux, très souvent et parfois pitoyable, mais c’est peut-être parce qu’il se cachait toujours honteusement.

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LE STYLE DE TCHEKHOV
par
BORIS DE SCHLOEZER

 

Sriwijaya Çrīvijaya LE ROYAUME DE SRI VIJARA -Le Royaume de Çrivijaya

MALAISIE – MALAYSIA
Sriwijaya


Royaume Sriwijaya
650 – 1377
Capitale Palembang puis Jambi
Malacca aurait été fondée par un prince de Sriwijaya (avt 1400)




LE ROYAUME DE SRI VIJARA
Le Royaume de Çrivijaya

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Le point de vue de
George Cœdès


Conservateur de la Bibliothèque Nationale de Bangkok
Bulletin de l’Ecole Française d’Extrême-Orient
volume 18, 1 – 
1918

Extraits

« La difficulté disparaît si l’on prend Çrīvijaya, non plus comme un nom de personne, mais comme un nom de pays. Que l’on se reporte aux trois phrases citées plus haut, et l’on verra que rien, dans le contexte, n’oblige à interpréter Çrīvijaya comme le nom d’un roi plutôt que comme celui d’un royaume. L’absence, déjà signalée, de tout titre royal serait surprenante s’il s’agissait réellement d’un prince nommé Vijava ou Çrīvijaya. Jointe à la difficulté syntactique que je viens de souligner, elle me semble entraîner la conclusion que l’inscription de Bangka émane, non pas de « Sa Majesté Vijaya », mais d’un personnage anonyme qui était chef d’un Etat malais indouisé nommé Çrīvijaya… Voilà donc deux inscriptions des VIIe-VIIIe siècles émanant toutes deux d’un royaume nommé Çrīvijaya. S’agit-il dans les deux cas d’un seul et même pays ? En d’autres termes, aurait-il existé à cette époque un royaume étendant sa suzeraineté de Bangka à Vieng Sa ? L’examen paléographique des inscriptions n’y contredit nullement… »
George Cœdès
orientaliste & épigraphiste français
()

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Le Royaume de Çrīvijaya

Sriwijaya

BOLLYWOOD MOVIES SIXTIES SONGS & MOVIE – Evolution 1960-1969

 BOLLYWOOD MOVIES SIXTIES
बॉलीवुड
Songs & Movie
गाने  – फ़िल्म
Les années 60 : 1960-1969 -Sixties

L’EVOLUTION DES CHANSONS INDIENNES
DANS LE CINEMA DES ANNEES 60

1960

Mughal-E-Azam de Kamuddin Asif Mughal
Avec Madhubala, Dilip Kumar, Prithviraj Kapoor, Durga Khote, Nigar Sultana
« Pyar Kiya To Darna Kya » chanté par Lata Mangeshkar

 

1961

Jhumroo de Shankar Mukherjee
« Koi Humdam Na Raha »
Avec Kishore Kumar, Madhubala, Chanchal

1962

Bees Saal Baad de Biren Nag
« Aye Mohabat Meri » chanté par Lata Mangeshkar
Avec Biswajeet, Waheeda Rehman, Manmohan Krishna, madan puri, asit sen

1963

Sehra (Flower-Decked Veil) de Shantaram Rajaram Vankudre (1901 – 1990)
Taqdeer Ka Fasana chanté par Lata Mangeshkar
Avec Sandhya, Prashant, Manmohan Krishna, Lalita Kumari, Lalita Pawar, Babloo, Ulhas, Keshavrao Date

1964

Woh Kaun Thi ?  वो कौन थी, Who Was She?
Chanson « Lag Ja Gale » लग जा गले chantée par Lata Mangeskhar
Avec Manoj Kumar, Sadhana (Sadhana Shivdasani साधना), Helen, Prem Chopra, Parveen Chaudhary, K N Singh, Mohan Choti, Dhumal

Dosti  de Satyen Bose
Avec Sushil Kumar, Sudhir Kumar, Baby Farida, Sanjay Khan, Leela Mishra, Leela Chitnis
« Chahunga Main Tujhe Saanjh Savere » chanté par Mohammad Rafi

1965

Gumnaam (Unknown or Anonymous) de  Raja Nawathe
Avec Manoj Kumar, Nanda, Pran, Helen, Mehmood
« Is Duniya Mein Jeena Ho To » Chanté par Lata Mangeshkar

1966

Sawan Ki Ghata de Shakti Samanta শক্তি সামন্ত (1926-2009)
Chansons écrites  par S.H. Bihari
« Aaj Koi Pyar Se »
Avec  Manoj Kumar, Sharmila Tagore, Mumtaz, Pran, Madan Puri.

1967

Hamraaz (Confidant) de Baldev Raj Chopra (B. R. Chopra) (1914 – 2008)
Chanson « Neele gagan ke tale » par Mahendra Kapoor
Avec Vimi, Anwar Hussain, Iftekhar, Raaj Kumar, Madan Puri, balraj Sahni, Sarika

1968

Do Kaliyan de R. Krishnan (1909–1997)  et S. Panju (1915–1984)
Avec Bishwajeet, Mala Sinha, Lalita Pawar, Mehmood, Om Prakash, Baby Neetu Singh
« Bachche Man Ke Sachche »

Padosan  पड़ोसन de Jyoti Swaroop
Sunil Dutt – Saira Banu – Mehmood – Kishore Kumar

1969

Jigri Dost de Ravikant Nagaich
Chanson « Raat Suhani Jaag Rahi Hai » par  Mohammad Rafi et Suman Kalyanpur
Avec Jeetendra, Mumtaz, K N Singh, Prem Kumar, Jagdeep, Aruna Irani, Nirupa Roy, Poonam Sinha