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BOLLYWOOD MOVIES SIXTIES SONGS & MOVIE – Evolution 1960-1969

 BOLLYWOOD MOVIES SIXTIES
बॉलीवुड
Songs & Movie
गाने  – फ़िल्म
Les années 60 : 1960-1969 -Sixties

L’EVOLUTION DES CHANSONS INDIENNES
DANS LE CINEMA DES ANNEES 60

1960

Mughal-E-Azam de Kamuddin Asif Mughal
Avec Madhubala, Dilip Kumar, Prithviraj Kapoor, Durga Khote, Nigar Sultana
« Pyar Kiya To Darna Kya » chanté par Lata Mangeshkar

 

1961

Jhumroo de Shankar Mukherjee
« Koi Humdam Na Raha »
Avec Kishore Kumar, Madhubala, Chanchal

1962

Bees Saal Baad de Biren Nag
« Aye Mohabat Meri » chanté par Lata Mangeshkar
Avec Biswajeet, Waheeda Rehman, Manmohan Krishna, madan puri, asit sen

1963

Sehra (Flower-Decked Veil) de Shantaram Rajaram Vankudre (1901 – 1990)
Taqdeer Ka Fasana chanté par Lata Mangeshkar
Avec Sandhya, Prashant, Manmohan Krishna, Lalita Kumari, Lalita Pawar, Babloo, Ulhas, Keshavrao Date

1964

Woh Kaun Thi ?  वो कौन थी, Who Was She?
Chanson « Lag Ja Gale » लग जा गले chantée par Lata Mangeskhar
Avec Manoj Kumar, Sadhana (Sadhana Shivdasani साधना), Helen, Prem Chopra, Parveen Chaudhary, K N Singh, Mohan Choti, Dhumal

Dosti  de Satyen Bose
Avec Sushil Kumar, Sudhir Kumar, Baby Farida, Sanjay Khan, Leela Mishra, Leela Chitnis
« Chahunga Main Tujhe Saanjh Savere » chanté par Mohammad Rafi

1965

Gumnaam (Unknown or Anonymous) de  Raja Nawathe
Avec Manoj Kumar, Nanda, Pran, Helen, Mehmood
« Is Duniya Mein Jeena Ho To » Chanté par Lata Mangeshkar

1966

Sawan Ki Ghata de Shakti Samanta শক্তি সামন্ত (1926-2009)
Chansons écrites  par S.H. Bihari
« Aaj Koi Pyar Se »
Avec  Manoj Kumar, Sharmila Tagore, Mumtaz, Pran, Madan Puri.

1967

Hamraaz (Confidant) de Baldev Raj Chopra (B. R. Chopra) (1914 – 2008)
Chanson « Neele gagan ke tale » par Mahendra Kapoor
Avec Vimi, Anwar Hussain, Iftekhar, Raaj Kumar, Madan Puri, balraj Sahni, Sarika

1968

Do Kaliyan de R. Krishnan (1909–1997)  et S. Panju (1915–1984)
Avec Bishwajeet, Mala Sinha, Lalita Pawar, Mehmood, Om Prakash, Baby Neetu Singh
« Bachche Man Ke Sachche »

Padosan  पड़ोसन de Jyoti Swaroop
Sunil Dutt – Saira Banu – Mehmood – Kishore Kumar

1969

Jigri Dost de Ravikant Nagaich
Chanson « Raat Suhani Jaag Rahi Hai » par  Mohammad Rafi et Suman Kalyanpur
Avec Jeetendra, Mumtaz, K N Singh, Prem Kumar, Jagdeep, Aruna Irani, Nirupa Roy, Poonam Sinha

 

HITCHCOCK : LE PETIT DETAIL QUI TUE

Alfred HITCHCOCK

 LE PETIT DETAIL QUI TUE

Alfred Hitchcock Le Petit Détail qui tue Artgitato

Alfred Hitchcock est un perfectionniste. Un amoureux des détails. A être un détail lui-même, le premier, en se fondant dans une des scènes. Là, c’est le clin d’œil. Le moindre détail a, ou aura  son importance. Les traces d’une fourchette sur une table blanche dans la Maison du Docteur Edwardes, un portrait malencontreusement déposé à côté du téléphone dans Mais qui a tué Harry, les mains trop blanches qui peuvent trahir dans Correspondant 17, le petit sifflement des 39 marches, etc.

LA PUCE A L’OREILLE

Le détail est le combustible du thriller. C’est ce petit quelque chose qui fera que le crime ne sera pas parfait. Mais presque parfait. Le petit détail qui enraillera le bon fonctionnement de la machine si bien huilée. Il est cette trace d’humanité, même chez le plus terrible criminel. Il est ce qui met la puce à l’oreille et qui relance l’action.

IL PULVERISE LES RECOLTES Là Où IL N’Y EN A PAS !

Pour cela, il doit être au départ, complétement insignifiant, puis prendre de l’ampleur. Imperceptiblement. Jusqu’à ne plus être un détail du tout, mais l’action-même. Le détail c’est le bruit de l’avion dans La Mort aux trousses. Une anomalie. Une bizarrerie. Quelque chose n’est pas là, comme il faut. Là, c’est le paysan qui le remarque «Bizarre cet avion ! Il pulvérise les récoltes là où il n’y en a pas ! » Personne d’autre n’aurait pu remarquer ça.

Dans Correspondant 17, Huntley Haverstock (Joël McCrea) s’aperçoit qu’un des moulins ne tourne pas dans le même sens. En fait, il envoie des signaux à l’avion dans le ciel. C’est là que se trouvent les criminels.

SAUTER D’UN DETAIL A L’AUTRE

Dans la Loi du silence  (1953), L’inspecteur Larrue (Karl Malden) discute avec le Père Logan (Montgomery Clift). Il souligne l’importance du détail, le rythme où l’on passe d’un détail à un autre : « Mais voyez-vous, dans une enquête criminelle, on saute toujours d’un détail à un autre. Peut-être que je saute trop brutalement pour vous. –Il est possible que je ne vous suive pas, vous sautez si rapidement, je ne sais suivre qu’une chose après l’autre – J’ai un esprit très méthodique – Moi aussi ! – La difficulté vient peut-être que nous ne voyons pas les choses du même point de vue. Vous ne croyez pas, Monsieur l’Abbé ? – C’est possible, je ne sais vraiment pas quel est votre point de vue ! »

NE PAS DISCUTER POUR DES DETAILS!

Le détail est essentiel donc, mais il peut vite virer au cauchemar, à l’obsession. Dans Les Enchaînés, Alexander Sebastan (Claude Rains) parle ainsi à sa mère (Madame Konstantin) : « Si nous commençons à discuter pour des détails, la vie serait intenable. »

MAIS NE PAS NEGLIGER LES PETITS DETAILS, SURTOUT PAS !

Parce que si nos enquêteurs aux regards aiguisés scrutent le moindre petit détail, nos criminels les aiment tout autant. Dans L’Ombre d’un doute (1943) L’oncle Charlie (Joseph Cotten), l’étrangleur des veuves joyeuses, à la banque de Santa Rosa : « Ah ! Les petits détails ! J’ai plaisir à voir que vous ne négligez aucun détail. Je leur accorde moi-même beaucoup d’importance. Il ne faut jamais rien négliger ! »

Jacky Lavauzelle