Ach, wer bringt die schönen Tage, Ah ! qui pourrait rapporter les beaux jours, Jene Tage der ersten Liebe, Ces jours du premier amour, Ach, wer bringt nur eine Stunde Ah ! qu’il n’apporte qu’une heure Jener holden Zeit zurück! De ce temps-là !
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Einsam nähr ich meine Wunde, Je nourris désormais ma blessure dans la solitude, Und mit stets erneuter Klage Et par des plaintes répétées Traur ich ums verlorne Glück. Je pleure le bonheur perdu.
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Ach, wer bringt die schönen Tage, Ah ! qui pourrait rapporter les beaux jours, Jene holde Zeit zurück! De ce temps-là !
Herrin, sag, was heißt das Flüstern? Maîtresse, dis-moi ce que signifie ce chuchotement ? Was bewegt dir leis die Lippen? Quels sont ces mouvements sur tes lèvres ?
Was ist schwer zu verbergen? Das Feuer! Ce qui est difficile à cacher ? Le feu ! Denn bei Tage verrät’s der Rauch, Car le jour il se révèle par sa fumée,
Ihr naht euch wieder, schwankende Gestalten, Vous vous approchez, formes indécises Die früh sich einst dem trüben Blick gezeigt. Jadis, vous apparaissiez à mon œil innocent.
Ihr beiden, die ihr mir so oft, Vous deux, qui, avec moi, tant de fois, In Not und Trübsal, beigestanden, Dans la peine et dans l’épreuve, m’avez accompagné,
Die Sonne tönt, nach alter Weise, Le Soleil résonne, selon la vieille tradition, In Brudersphären Wettgesang, Dans la multitude des chants des sphères harmonieuses,