Archives par mot-clé : jésuite

IGLESIA DEL SAGRADO CORAZON DE JESUS SANTANDER JESUITAS 1890

Iglesia del Sagrado Corazon de Jesus
Espagne – España – 西班牙 -Испания – スペイン
communauté autonome de Cantabrie
Cantabria

SANTANDER
桑坦德
サンタンデル
Сантандер

——

Photos Jacky Lavauzelle

*




SANTANDER
IGLESIA DEL SAGRADO CORAZON DE JESUS
La Iglesia de los Jesuitas
1890
JESUITAS

  Calle San José
15, 39003 Santander

**

iglesia-del-sagrado-corazon-de-jesus-santander-artgitato-1 iglesia-del-sagrado-corazon-de-jesus-santander-artgitato-2 iglesia-del-sagrado-corazon-de-jesus-santander-artgitato-3

iglesia-del-sagrado-corazon-de-jesus-santander-artgitato-4

**********
LA NATURE DU JESUITE
Jules Michelet et Edgar Quinet

Quelle est la nature du jésuite ? Aucune ; il est propre à tout : une machine, un simple instrument d’action, n’a pas de nature personnelle.
La machine a sa loi, la fatalité, comme la liberté est la loi de l’âme. Comment donc les Jésuites parlent-ils de la liberté ? En quoi les regarde-t-elle ?
Remarquez le double langage qu’ils nous tiennent aujourd’hui. Ils sont le matin pour la liberté, le soir pour l’autorité.
Dans leurs journaux qu’ils donnent et sèment dans le peuple, ils ne parlent que de liberté, et ils voudraient persuader que la liberté politique est possible sous la tyrannie religieuse… Cela est dur à croire, difficile à faire croire à des gens qui, pour les chasser, ont chassé hier une dynastie (Mouvements en sens divers), et qui en chasseraient dix, s’il le fallait encore.
Dans les salons, avec les grandes dames qu’ils dirigent, ce n’est plus cela ; ils redeviennent tout à coup les amis du passé, les vrais fils du moyen âge.
Et moi aussi, leur dirai je, je suis un peu du moyen âge, j’y ai vécu longues années, et je reconnais bien les quatre mots d’art chrétien que les nôtres viennent de vous apprendre… Mais permettez encore que je vous regarde au visage ; si vous êtes vraiment les fils de ce temps-là, apparemment vous lui ressemblez.

Première leçon
MACHINISME MODERNE
Du machinisme moral
27 avril 1843
Jules Michelet et Edgar Quinet
Des Jésuites
1843
pp. 29-37

*****

LES JESUITES
UNE FORMIDABLE MACHINE DE GUERRE

Les jésuites sont, je l’ai dit, une formidable machine de guerre, inventée dans le plus violent combat du seizième siècle, employée comme une ressource désespérée, dangereuse pour ceux qui s’en servent… Il y a un lieu où l’on sait cela parfaitement, c’est Rome, et voilà pourquoi les cardinaux ont dit et diront toujours au conclave, quand on propose un jésuite : Dignus, sed jesuita. Ils savent que l’ordre, au fond, s’adore lui-même… C’est la foi des Templiers.

Le christianisme n’a pu améliorer le monde qu’en s’y mêlant. Dès lors il a dû en subir les tristes nécessités, la plus triste de toutes, la guerre. Il s’est fait guerrier par moment, lui qui est la paix ; c’est-à-dire que dans ces moments il se faisait anti-chrétien.

Les machines de guerre, sorties ainsi, par un étrange miracle, de la religion de la paix, se trouvant en contradiction flagrante avec leur principe, ont présenté dès leur naissance un caractère singulier de laideur et de mensonge ; combien plus, à mesure qu’elles s’éloignaient des circonstances qui les avaient fait naître, des nécessités qui pouvaient en expliquer la naissance ! De plus en plus en désaccord avec le monde qui les entourait, qui avait oublié leur origine et n’était frappé que de cette laideur, elles inspiraient une répugnance instinctive ; le peuple en avait horreur, sans savoir pourquoi.

Seconde leçon
RÉACTIONS DU PASSÉ
Des revenants
Perindè ac cadaver
4 mai 1843
Jules Michelet et Edgar Quinet
Des Jésuites
1843
pp. 29-37

TRADUCTION CHINOIS Jacky Lavauzelle 中国文字翻译

**************************
Traduction Chinois Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
中国文字翻译
**************************





Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

*******




TRADUCTION CHINOIS

中国文字翻译

*******




Wang Wei
王維

Adieu 送彆
Souvenir de Li Yi sous la neige – 雪中憶李楫

**

LUO GUANGZHONG
罗贯中

三国志演义
LES TROIS ROYAUMES

PREMIER CHAPITRE – 第一章

**

LU XUN
鲁迅

LU XUN Proses Poèmes & Analyses – 鲁迅 – 散文 诗

Lu Xun Oeuvres Proses et Poésie Artgitato 2**

EXPRESSIONS CHINOISES
中国表情

*******

Traduction Chinois

******

DE LA LANGUE CHINOISE

Analyse de 1736
de Jean-Baptiste Du Halde
Jésuite français
1674 –

Afin de donner une vraie idée de la langue de la Chine, je ferai connaître d’abord quel est le génie de cette langue ; ensuite comment on doit prononcer et écrire les mots chinois en caractères d’Europe. Enfin je finirai par un abrégé de grammaire chinoise.


Du génie de la langue chinoise.

La langue de la Chine n’a rien de commun avec les langues mortes ou vivantes que nous connaissons : elle n’en a ni les figures ni la construction. Toutes les autres langues ont un alphabet d’un certain nombre de lettres, qui par leurs combinaisons différentes, forment des syllabes et des mots, celle-ci est sans alphabet : elle a autant de caractères et de figures différentes, qu’il y a de mots.

La seule conformité qu’elle peut avoir avec nos langues d’Europe, est que comme l’alphabet est de vingt-quatre lettres, qui se forment de ces six ou sept traits Du Halde - Description de la Chine - Vol 2 feuille 332 a.jpg savoir l’A des trois premiers ; le B du sixième et quatrième doublé ; le C du cinquième simple ; le D du sixième et du quatrième ; l’E du sixième et du troisième triplé ; l’O du quatrième et cinquième joints ensemble ; le Q de l’O et du septième trait, etc. De même tous les caractères chinois se forment à proprement parler des six seuls traits suivants.

________Du Halde - Description de la Chine - Vol 2 feuille 332 b.jpg

Les Chinois ont deux sortes de langues ; l’une vulgaire et propre du peuple, qui est différente selon les diverses provinces ; l’autre qu’ils appellent, la langue mandarine, qui est à peu près ce qu’est parmi nous la langue latine pour les ecclésiastiques et les savants. Cependant le peu d’analogie de la langue chinoise avec toutes les autres langues mortes ou vivantes, fait que cette comparaison n’est pas juste : la langue mandarine est proprement celle qu’on parlait autrefois à la cour dans la province de Kiang nan, et qui s’est répandue dans les autres provinces parmi les personnes polies ; et de là vient que dans les provinces voisines de celle de Kiang nan, on la parle beaucoup mieux que partout ailleurs. Peu à peu elle s’est ainsi introduite partout ; ce qui est très utile pour le gouvernement. Elle paraît pauvre car elle n’a guère qu’environ 330 mots, qui sont tous monosyllabes et indéclinables, et qui se terminent presque tous par des voyelles, ou par cette consonne N, ou Ng.

Cependant ce peu de mots suffit pour s’expliquer sur toutes sortes de matières ; parce que, sans multiplier les paroles, le sens se multiplie presque à l’infini par la diversité des accents, des inflexions, des tons, des aspirations et d’autres changements de la voix : et c’est cette variété de prononciation qui est une occasion fréquente d’équivoque, à ceux qui ne sont pas bien versés dans la langue.

Un même mot a diverses significations.

Un exemple le fera comprendre : ce mot tchu prononcé en traînant et allongeant l’u, et éclaircissant la voix, signifie Seigneur, ou maître. S’il est prononcé d’un ton uniforme avec l’u prolongé, il signifie pourceau. Quand on le prononce légèrement et avec vitesse il veut dire cuisine. Si on le prononce d’une voix forte et d’un ton mâle, mais qui s’affaiblisse sur la fin, il signifie colonne.

De même cette syllabe, po, selon les différents accents, et les diverses inflexions de voix, dont on la prononce, a onze significations différentes. Elle signifie verre, bouillir, vanner du riz, sage ou libéral, préparer, vieille femme, rompre ou fendre, incliné, tant soit peu, arroser, esclave ou captif. D’où il est aisé de conclure que cette langue qui paraît si pauvre et si resserrée par le petit nombre de monosyllabes qui la composent, ne laisse pas d’être en effet riche, abondante, et expressive.

D’ailleurs le même mot, quand on lui joint d’autres mots différents, signifie une infinité de choses différentes. Mou par exemple, quand il est seul, signifie arbre, bois. Mais s’il est composé, il a beaucoup d’autres significations. Mou leao signifie du bois préparé pour un édifice. Mou ta signifie des barreaux, ou des grilles de bois ; mou hia, une boîte ; mou siang, une armoire ; mou tsiang, charpentier ; mou eul, champignon ; mou nu, une espèce de petite orange ; mou sing, la planète de Jupiter ; mou mien, le coton, etc. Ce mot se peut joindre de diverses autres manières, et a autant de significations qu’il est joint avec des mots différents.

C’est ainsi que les Chinois en assemblant différemment leurs monosyllabes, forment des discours suivis, et s’expliquent avec beaucoup de netteté et de grâce ; de même à peu près que nous formons tous nos mots par les diverses manières dont nous joignons ensemble les 24 lettres de notre alphabet.

De l’assemblage des monosyllabes.

Au reste les Chinois distinguent si naturellement les différents tons, attachés à la même monosyllabe, qu’ils en comprennent le sens, sans faire la moindre réflexion aux divers accents qui le déterminent. Et il ne faut pas s’imaginer, comme quelques auteurs l’ont avancé, qu’ils chantent en parlant, et qu’ils forment une espèce de musique, qui ne manquerait pas de choquer l’oreille, et d’être très désagréable. Ces différents tons se prononcent si finement, que les étrangers mêmes ont de la peine à s’en apercevoir, surtout dans la province de Kiang nan, où l’accent est meilleur qu’en nulle autre province. Il en faut juger par la prononciation gutturale, qui se trouve dans la langue espagnole, et par les différents tons dont on se sert dans la langue française et la langue italienne : ces tons sont presque imperceptibles, et ne laissent pas de signifier différemment ; ce qui a donné lieu au proverbe qui dit, que le ton fait tout.

Les Chinois se servent de figures pour exprimer leurs pensées.

L’art de joindre ensemble ces monosyllabes, surtout en écrivant, est très difficile, et demande beaucoup d’étude. Comme les Chinois n’ont que des figures pour exprimer leurs pensées, et qu’ils manquent d’accents qui varient sur le papier la prononciation, ils ont besoin d’autant de figures ou de caractères différents, qu’il y a de différents tons, qui donnent au même mot des significations si diverses.

Il y a d’ailleurs des caractères qui signifient deux ou trois paroles, et quelquefois des périodes entières : par exemple pour écrire ces paroles : bonjour, Monsieur : au lieu de joindre le caractère qui signifie, bon, et celui qui signifie jour, avec celui qui signifie Monsieur, on doit se servir d’un caractère différent, qui seul exprime ces trois paroles : et c’est ce qui multiplie si fort les caractères chinois. Il n’en est pas comme de nos langues d’Europe, où l’on connaît les diverses significations d’un même mot, par les divers accents qui en fixent la prononciation, ou bien par l’endroit où le mot est placé, et par la suite du discours.

Il est vrai qu’on ne laisserait pas de se faire entendre, en joignant ensemble les caractères de chaque monosyllabe : mais cette manière de s’exprimer en écrivant est triviale, et n’est en usage que parmi le peuple. Le style dont on écrit, lorsqu’on veut briller dans les compositions, n’a nul rapport avec celui dont on parle, quoique les paroles soient les mêmes : et un homme de lettres se rendrait ridicule s’il écrivait de la manière dont on a coutume de s’exprimer dans la conversation.

Rapport des caractères chinois avec ceux du Japon.

Il faut en écrivant se servir de termes plus choisis, d’expressions plus nobles, et de certaines métaphores qui ne sont pas de l’usage ordinaire ; mais qui sont propres à la matière qu’on traite, et aux livres qu’on compose. Les caractères de la Cochinchine, du Tong king, du Japon, sont les mêmes que ceux de la Chine, et signifient les mêmes choses, sans toutefois que ces peuples en parlant, s’expriment de la même sorte. Ainsi, quoique les langues soient très différentes, et qu’ils ne puissent pas s’entendre les uns les autres en parlant, ils s’entendent fort bien en s’écrivant, et tous leurs livres sont communs. Ces caractères sont en cela comme des chiffres d’arithmétique : plusieurs nations s’en servent : on leur donne différents noms ; mais ils signifient partout la même chose.

Devoir des lettrés à ce sujet.

C’est pourquoi les lettrés ne doivent pas seulement connaître les caractères, qui sont en usage dans le commerce ordinaire de la vie ; ils doivent savoir encore leurs diverses combinaisons, et les divers arrangements, qui de plusieurs traits simples, font des caractères composés : et comme l’on compte jusqu’à quatre-vingt mille de ces caractères, celui qui en sait le plus, est aussi le plus savant, et peut lire et entendre un plus grand nombre de livres : d’où l’on peut juger combien il faut d’années, pour connaître une multitude si prodigieuse de caractères, pour les démêler quand ils sont réunis, et pour en retenir la figure, et la signification.

Il faut avouer néanmoins que pourvu qu’on sache environ dix mille caractères, on est en état de s’expliquer en cette langue, et d’entendre un grand nombre de livres. Le commun des lettrés n’en sait guère plus de quinze ou vingt mille ; et il y a peu de docteurs qui soient parvenus jusqu’à en connaître quarante mille.

Du vocabulaire.

Ce nombre prodigieux de caractères est recueilli dans leur grand vocabulaire, qu’ils nomment Hai pien. Et de même que parmi les Hébreux, il y a des lettres radicales, qui marquent l’origine des mots, et font connaître ceux qui en sont dérivés, lorsqu’on les cherche dans leur dictionnaire, selon l’ordre de ces lettres radicales ; il y a aussi parmi les Chinois des figures radicales, qui sont par exemple, les lettres de montagnes, d’arbres, d’homme, de terre, de cheval, etc. sous lesquelles il faut chercher tout ce qui appartient aux montagnes, aux arbres, à l’homme, à la terre, et au cheval. De plus, il faut savoir distinguer dans chaque mot ces traits ou figures, qui sont au-dessus, au-dessous, à l’un des cotés, ou dans le corps de la figure radicale.

Outre ce grand vocabulaire, ils en ont un autre plus court, qui ne contient que huit ou dix mille caractères, qui leur sert pour lire, écrire, entendre ou composer des livres. Que s’ils n’y trouvent pas certaines lettres, dont ils ont besoin, ils ont recours à leur grand dictionnaire. Nos missionnaires ont recueilli de la même façon tous les termes qui peuvent leur servir à instruire les peuples des mystères de la foi, et qui sont en usage dans les entretiens et livres ordinaires, même dans les livres classiques.

Comme Clément d’Alexandrie attribue aux Égyptiens trois sortes de caractères, les premiers qu’il nomme épistolographiques, c’est-à-dire, propres à écrire des lettres, comme sont ceux de notre alphabet ; les autres sacerdotaux, propres seulement à des prêtres, pour écrire les choses sacrées, de même qu’il y a des notes pour la musique ; et les derniers hiéroglyphiques, propres à être gravés sur les monuments publics ; ce qui se faisait en deux manières : l’une, par des images propres, ou qui approchaient des choses que l’on voulait représenter, comme quand ils exprimaient la lune par un croissant ; l’autre, par des images énigmatiques et symboliques, comme serait un serpent qui se mord la queue, et qui est plié en rond, pour signifier l’année ou l’éternité : les Chinois ont eu de tout temps une semblable diversité de caractères. Dès le commencement de leur monarchie, ils communiquaient leurs idées, en formant sur le papier les images naturelles des choses qu’ils voulaient exprimer : ils peignaient, par exemple, un oiseau, des montagnes, des arbres, des lignes ondoyantes, pour exprimer des oiseaux, des montagnes, une forêt, et des rivières.

Cette manière d’expliquer sa pensée était fort imparfaite, et demandait plusieurs volumes pour exprimer assez peu de choses. D’ailleurs il y avait une infinité d’objets, qui ne pouvaient être représentés par la peinture, tels que sont l’âme, les sentiments, les passions, la beauté, les vertus, les vices, les actions des hommes et des animaux, et tant d’autres, qui n’ont ni corps, ni figures. C’est pourquoi insensiblement ils changèrent leur ancienne manière d’écrire : ils composèrent des figures plus simples, et en inventèrent plusieurs autres, pour exprimer les objets qui ne tombent point sous les sens.

Les lettres chinoises ont chacune leur signification.

Mais ces caractères plus modernes ne laissent pas d’être encore de vrais hiéroglyphes : premièrement, parce qu’ils sont composés de lettres simples, qui retiennent la même signification des caractères primitifs. Autrefois, par exemple, ils représentaient ainsi le soleil par un cercleDu Halde - Description de la Chine - Vol 2 feuille 336 a.jpg et l’appelaient  : ils le représentent maintenant par cette figureDu Halde - Description de la Chine - Vol 2 feuille 336 b.jpg qu’ils nomment pareillement . Secondement, parce que l’institution des hommes a attaché à ces figures la même idée, que ces premiers symboles présentaient naturellement, et qu’il n’y a aucune lettre chinoise qui n’ait sa propre signification, et qui ne la conserve, lorsqu’on la joint avec d’autres. Tsai, par exemple, qui veut dire, malheur, calamité, est composé de la lettre mien, qui signifie maison, et de la lettre ho, qui signifie feu ; parce que le plus grand malheur, est de voir sa maison en feu. On peut juger par ce seul exemple, que les caractères chinois n’étant pas des lettres simples, comme les nôtres, qui séparément ne signifient rien, et n’ont de sens que quand elles sont jointes ensemble, ce sont autant de hiéroglyphes qui forment des images, et qui expriment les pensées.

Du style des Chinois

Le style des Chinois dans leurs compositions, est mystérieux, concis, allégorique, et quelquefois obscur à l’égard de ceux qui n’ont pas une parfaite connaissance des caractères. Il faut être habile, pour ne pas se méprendre dans la lecture d’un ouvrage : ils disent beaucoup de choses en peu de paroles : leurs expressions sont vives, animées, et semées de comparaisons hardies, et de métaphores nobles. S’ils veulent marquer par exemple, qu’on ne doit point songer à détruire la religion chrétienne, que l’empereur a approuvée par un édit : ils diront : l’encre qui a écrit l’édit de l’empereur en faveur de la religion chrétienne, n’est pas encore sèche, et vous entreprenez de la détruire.

Surtout ils affectent de mêler dans leurs écrits beaucoup de sentences et de passages, qu’ils tirent des cinq livres canoniques ; et comme ils comparent leurs compositions à un tableau, ils comparent de même les sentences qu’ils tirent de leurs livres, aux cinq principales couleurs qui entrent dans la peinture. C’est en cela principalement que consiste leur éloquence. Du reste ils se piquent tous d’écrire proprement, et de peindre exactement leurs caractères ; et c’est à quoi l’on a de grands égards, lorsqu’on examine les compositions de ceux qui aspirent aux degrés.

Ils préfèrent même un beau caractère à la plus admirable peinture, et l’on en voit souvent qui achètent bien cher une page de vieux caractères, quand ils sont bien formés. Ils honorent leurs caractères jusque dans les livres les plus ordinaires : et si par hasard quelques feuilles étaient tombées, ils les ramassent avec respect : ce serait, selon eux, une grossièreté, et une impolitesse d’en faire un usage profane, de les fouler aux pieds en marchant, ou de les jeter même avec indifférence. Souvent il arrive que les menuisiers et les maçons n’osent pas déchirer une feuille imprimée, qui se trouve collée sur le mur ou sur le bois. Ils craignent de faire une faute.

Ainsi on peut distinguer trois sortes de langage chez les Chinois : celui du peuple, celui des honnêtes gens, et celui des livres. Bien que le premier ne soit pas si peigné que les deux autres, il ne faut pas croire qu’il soit si fort au-dessous de nos langues d’Europe, puisqu’il n’a certainement aucun des défauts qu’on lui a quelquefois prêtés en Europe. Les Européens qui viennent à la Chine et qui ne sont pas encore versés dans la langue, trouvent des équivoques, où il n’y en pas seulement l’ombre. Comme ils ne se sont point gênés d’abord à bien prononcer les mots chinois avec leurs aspirations et leurs accents, il arrive qu’ils n’entendent qu’à demi ce que disent les Chinois, et qu’ils ont de la peine à se faire entendre. C’est une faute dans eux, et non pas un défaut de la langue. On trouve dans quelques mémoires, que les lettrés tracent souvent avec le doigt ou avec l’éventail, des lettres sur leurs genoux, ou en l’air : s’ils le font, c’est par vanité ou par coutume, plutôt que par nécessité ; ou parce que ce sera un terme et un caractère peu usité, comme nos termes de marine, de musique, de chirurgie, etc.

Au-dessus de ce langage bas et grossier, qui, quant à la prononciation, se varie en cent manières, et dont on se sert pour les livres, il y en a une autre plus poli et plus châtié, qui s’emploie dans une infinité d’histoires vraies ou feintes, d’un goût très fin et très délicat. L’esprit des mœurs, les peintures vives, les caractères, les contrastes, rien n’y manque. Ces petits ouvrages se lisent et s’entendent sans beaucoup de peine : on y trouve partout une netteté, une politesse, qui ne cède point aux livres d’Europe les mieux écrits.

Après ces deux manières de s’exprimer, l’une pour le petit peuple, qui a le moins de soin de l’arrangement de ses paroles, et l’autre qui devrait être celle des mandarins et des lettrés, vient le langage des livres qui ne sont point écrits en style familier, et il y a dans ce genre-ci bien des degrés où il faut s’élever, jusqu’à ce qu’on parvienne à la brièveté majestueuse et sublime des Kings.

Ce n’est plus ici une langue qui se parle dans le discours ordinaire, mais seulement qui s’écrit, et qu’on n’entendrait pas aisément sans le secours des lettres qu’on a sous les yeux, et qu’on lit avec plaisir. Car on trouve un style net et coulant : chaque pensée est ordinairement exprimée en quatre ou en six caractères ; on ne sent rien qui choque une oreille délicate, et la variété des accents ménagés avec art rend toujours un son harmonieux et doux.

La différence qui se trouve entre ces livres et les King, consiste dans la matière dont ils parlent, qui n’est ni si auguste ni si haute ; et dans le style qu’ils emploient, qui est, et moins laconique, et moins grand. Dans les matières sublimes on ne se sert ni de points ni de virgules ; comme ces compositions ne sont que pour les lettrés, c’est à eux à juger où le sens finit, et les gens habiles ne s’y trompent jamais.

Vossius avait raison de dire que l’abondance de la langue chinoise vient de la multitude des caractères ; il faut ajouter qu’elle vient aussi des sens divers qu’on leur donne, et de l’assemblage qu’on en fait, en les joignant le plus ordinairement deux à deux, assez souvent trois à trois, et même quelquefois quatre à quatre. On a un dictionnaire fait par les ordres du feu empereur : il ne comprenait pas toute la langue, puisqu’on a été obligé d’y ajouter un supplément en vingt-quatre volumes, et cependant il y avait déjà quatre vingt quinze volumes de compte fait, la plupart fort épais, et d’une écriture menue. Il n’y a pas de langue au monde qu’on ne pût épuiser en beaucoup moins de tomes. Il n’y a donc point de langue, ni qui soit plus riche que la langue chinoise, ni qui puisse se vanter d’avoir régné trois à quatre mille ans, comme elle règne encore aujourd’hui.

Parallèle de cette langue avec celles dÉurope.

Tout ce que nous venons de dire, paraîtra sans doute étrange à des Européens, accoutumés aux vingt-quatre lettres qui composent notre alphabet : mais peut-être sera-t-on moins surpris, quand on fera réflexion que notre langue et toutes les autres, ont une infinité de figures pour s’exprimer, quoiqu’elles le puissent faire par ces vingt-quatre lettres : chaque art et chaque profession a des caractères qui lui sont propres.

Outre nos vingt quatre lettres que nous diversifions en plusieurs manières, en majuscules ou capitales, qui sont différentes des communes et ordinaires, en italiques et romaines, etc. Nous en avons pour écrire des lettres rondes, carrées, bâtardes, financières, et italiennes. Noms avons de plus les figures des nombres ou les chiffres, les interponctions qui sont le point, la virgule, l’apostrophe, les accents, la cédille, le tiret, les parenthèses, le point interrogatif et l’admiratif, les abréviations qui sont autant de caractères dont nous nous servons, pour marquer le repos du discours, la prononciation, la continuation, etc. Les astronomes ont des caractères pour les douze signes, pour les divers aspects de la lune et des astres. Les géomètres ont leurs figures ; les musiciens ont leurs notes blanches, noires, crochues, doubles crochues, etc. Enfin il y a peu d’arts et de sciences qui n’aient des figures propres, qui leur tiennent lieu de caractères pour exprimer leurs pensées.

Les Chinois ont encore aujourd’hui une ancienne espèce de langue, et de caractères, qui ne sont plus en usage que pour les titres, les inscriptions, les cachets et les devises, et dont ils ont d’anciens livres qu’il faut que les savants entendent. Ils ont aussi des lettres courantes et usuelles, dont ils se servent pour les actes publics, les contrats, les obligations, et autres actes de justice, comme il y a parmi nous une espèce de lettre qu’on nomme financière. Enfin ils ont une lettre qui demande une étude particulière, pour la diversité des traits et de ses abréviations, ou enlacements qui la rendent difficile. On s’en sert surtout, lorsqu’on veut écrire promptement. Ce qui concerne la manière de prononcer les mots chinois, et de les orthographier en caractères d’Europe, donnera un nouveau jour à ce qui vient d’être dit sur le génie de cette langue.

Jean-Baptiste Du Halde
Description de la Chine
Scheuerleer
1736
2, pp. 268-275

******

Traduction Chinois

Pont Charles PRAGUE : LE LIEN ENTRE Staré Město & Malá Strana

 

TCHEQUIE République Tchèque –Česká republika
PRAGUE – PRAHA
pont Charles ARtgitatoPont Charles Prague- Karlův most
Le Lien entre Staré Město (La Vieille Ville) & Malá Strana (Le Petit Côté)

Le Pont Charles remplace le pont Judith en bois emporté par une crue de la Vlatva – Moldau
Il relie la Vieille ville (Praha 1) à Mala Strana (Praha 2) et permet un accès à Hradčany – le quartier où se trouve la Palais Royal et la Cathédrale saint Guy.

saint Augustin (354-430)
Augustin d’Hippone (Aurelius Augustinus)
Un des quatre Pères de l’Eglise occidentale – l’Eglise latine (Ecclesia latina) avec saint Ambroise, saint Grégoire et saint Jérôme.

saint augustin artgitato pont charles prague

Augustin d'Hippone saint Augustin Artgitato Pont Charles Prague

 sainte Lutgarde
Lutgarde de Tongres (1182-1246)
La vision de sainte Lutgarde à 17 ans : le Christ lui montre une de ses plaies.

la vision de sainte Lutgarde Artgitato Pont Charles Prague 2

la vision de sainte Lutgarde Artgitato Pont Charles Prague

saint Jean de Matha (1160-1213)
saint Félix de Valois (1127-1212)
et saint Ivan

Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato 1

saint jean de Matha Saint Felix de Valois Saint Ivan Pont Charles Prague Artgitato

Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato 2 Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato 3 Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato 4Pont Charles Prague Saint Jean de Matha saint Félix de Valois saint Ivan Artgitato 5

saint Jude
(ou Judas) – Saint Jude Thaddée
Un des douze apôtres

saint Jude Artgitato Pont Charles Prague

saint Jude Artgitato Pont Charles Prague 1

saint Nicolas de Tolentino (vers 1240-1305)
moine de l’Ordre des ermites de saint Augustin

saint Nicolas de Tolentino Artgitato1 Pont Charles Prague

saint Nicolas de Tolentino Artgitato 2 Pont Charles Prague

Le prêtre et martyr
Jean Népomucène
Jan Nepomucky (1340 – 1393)

Pont Charles Prague Jean Népomucène Artgitato 1

Détail de la statue Jean Népomucène Jean Népomucène confesse la Reine Sophie Wenceslas IV la soupçonne d’adultère (avec son chien symbole de la fidélité)

Pont Charles Prague Jean Népomucène Artgitato 2

Détail de la statue de Jean Népomucène Jean Népomucène jeté dans la Vlatva – Moldau

Pont Charles Prague Jean Népomucène Artgitato 3 Pont Charles Prague Jean Népomucène Artgitato 4 Pont Charles Prague Jean Népomucène Artgitato 5

Notre-Dame et saint Bernard Bernard de Clairvaux (1090/91 – 1153) Ordre cistercien ou ordre de Cîteaux

Pont Charles Prague Saint Bernard Notre Dame Artgitato 1Pont Charles Notre-Dame et saint Bernard Artgitato 2Pont Charles Notre-Dame et saint Bernard Artgitato 3

Pont Charles Notre-Dame et saint Bernard Artgitato1

Jean le Baptiste
saint Jean-Baptiste
יוחנן המטביל

Jean le Baptiste saint Jean Baptiste Pont Charles Prague Artgitato 1

Jean le Baptiste Artgitato Pont Charles Prague

Jean le Baptiste Artgitato Pont Charles Prague 2

saint Christophe
Christophe de Lycie
« Celui qui porte le Christ »
Patron des voyageurs

saint christophe Christophe de Lycie artgitato Pont Charles Prague

saint Guy
(saint Vit ou saint Vitus)
IVème siècle
La cathédrale Saint-Guy –Katedrála svatého Víta – à l’intérieur du château de Prague -Pražský hrad – lui est dédiée. Dénoncé par l’empereur Dioclétien, il fut baigné dans de l’huile bouillante et jeté dans la fosse aux lions (en-dessous de la sculpture)

Pont Charles Le Martyre de saint Guy Prague 3 Pont Charles Le Martyre de saint Guy Prague 2 Pont Charles Le Martyre de saint Guy Prague 4 Pont Charles Le Martyre de saint Guy Prague 1

La statue de saint Gaétan
Gaétan de Thiene (1480-1547)
Fonda à Vicence (Vicenza-Vénétie) un hôpital pour les incurables

Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 1

Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 2Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 4Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 3Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 5Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 6Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 7Pont Charles saint Gaétan Artgitato Prague 8

Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d’Aquin
saint Dominique : Dominique de Guzmán (Vers 1170-1221) Fondateur de l’ordre des dominicains
saint Thomas d’Aquin (Vers 1224 – 1274) philosophe de l’ordre des dominicains – Théologien et Philosophe

Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 1Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 2Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 3Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 4

Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 5

Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 7

Psaume 73 de la Vulgate (Bible)
memor esto congregationis tuae quam possedisti ab initio redemisti virgam hereditatis tuae mons Sion in quo habitasti in eo
 leva manus tuas in superbias eorum in finem quanta malignatus est inimicus in sancto
 et gloriati sunt qui oderunt te in medio sollemnitatis tuae posuerunt signa sua signa

Souviens-toi de ton peuple (communauté/assemblée) que tu as acquis autrefois (depuis toujours/depuis l’origine/jadis), Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage! Souviens-toi de la montagne de Sion, où tu fis ta résidence (que tu habitas)…

Pont Charles Notre-Dame et saint Dominique et saint Thomas d'Aquin Artgitato 6

saint François d’Assise (Francesco d’Assisi)
Giovanni di Pietro Bernardone (vers 1180-1226)
Fondateur en 1210 de l’Ordre des frères mineurs ou Ordre des Franciscains

saint François d'Assise artgitato Pont Charles Prague 1

saint François d'Assise artgitato Pont Charles Prague 2

Sainte Barbe – sainte Marguerite & sainte Elisabeth

Sainte Barbe (IIIe siècle après J.-C) souvent représentée avec la palme de martyre, une couronne et un livre. Elle est ici au milieu de l’ensemble sculptural.
Associée souvent avec 3 saintes qui ont fait vœux de chasteté : sainte Catherine, sainte Marguerite et sainte Geneviève.

Nous retrouvons ici sainte Marguerite accompagnée de sainte Elisabeth de chaque côté.

Saintes Barbe Marguerite Élisabeth Pont Charles Artgitato Prague

   Pont Charles Prague 1 Sainte Barbe Sainte Marguerite et Sainte Élisabeth Artgitato 1

Pont Charles Prague 2 Sainte Barbe Sainte Marguerite et Sainte Élisabeth Artgitato 1

Saintes Barbe Marguerite Élisabeth Pont Charles Artgitato Prague 2

Saintes Barbe Marguerite Élisabeth Pont Charles Artgitato Prague 3

Le Golgotha
ou
mont du Calvaire

Le Golgotha ou mont du Calvaire Pont Charles Prague Artgitato 4

Le Golgotha ou mont du Calvaire Pont Charles Prague Artgitato 3Le Golgotha ou mont du Calvaire Pont Charles Prague Artgitato 2Le Golgotha ou mont du Calvaire Pont Charles Prague Artgitato 1

Pietà
ou Vierge de Pitié

Pietà Vierge de Pitié Artgitato Pont Charles Prague

Pietà, ou Vierge de Pitié Artgitato pont Charles

Pietà, ou Vierge de Pitié Artgitato pont Charles 2

saint Antoine de Padoue
Fernando Martins de Bulhões (1195-1231)
Nous retrouvons ici quelques attributs liés à saint Antoine : la bure franciscaine, l’Enfant Jésus, un livre.

Saint Antoine de Padoue Artgitato Prague Pont Charles

saint Antoine de Padoue Artgitato Pont Charles Prague 1

saint Yves
Yves Hélory de Kermartin (1253-1303)
« Sanctus Yvo erat brito; advocatus sed non latro, res mirabilis populo », « Saint Yves était breton, avocat mais pas voleur, chose admirable pour le peuple ! ».

saint Yves Artgitato Pont Charles Prague

saint Yves Artgitato Pont Charles Prague 2

Pont Charles saint Yves Prague 1

 sainte Anne
Mère de la Vierge Marie

pont Charles Prague sainte Anne Artgitato 1

Saint Cyrille & saint Méthode
Saint Cyrille (vers 827 -869)
Saint Méthode, frère de Cyrille (vers 815-885)
« les Apôtres des Slaves »
Évangélisateurs de la Bohême-Moravie Saints Cyrille et Méthode artgitato Pont Charles Prague 2

Pont Charles Saint Cyrille saint Méthode artgitato 1

Pont Charles Saint Cyrille saint Méthode artgitato 2

Saints Cyrille et Méthode artgitato Pont Charles Prague 1

saint Joseph
&
l’enfant Jésussaint Joseph et l'enfant Jésus Prague Pont Charles Artgitato 3

saint Joseph et l'enfant Jésus Prague Pont Charles Artgitato 1

saint Joseph et l'enfant Jésus Prague Pont Charles Artgitato 2

Saint Norbert & saint Venceslas & saint Sigismond
Saint Norbert  (vers 1090-1134) fondateur de  l’ordre des Prémontrés ou Norbertins. Sa dépouille se trouve au Monastère de Strahov  (l’église abbatiale de l’Assomption de la Vierge) à Prague (fondé en 1140 sous Vladislav II Premysl).
Devise de saint Norbert : « Wenig schreiben aber viel (zu) tun » (écrire peu, mais agir beaucoup).

Saint Venceslas Ier de Bohême (Vaclav) (vers 907- vers 930) : saint patron de la République Tchèque (Česká republika) fêté le 28 septembre. Sa dépouille de martyr repose à la cathédrale Saint-Guy (Katedrála svatého Víta) dans la Chapelle Saint-Venceslas

Saint Sigismond ( – 524) Roi des Burgondes (516-523)
En tchèque : Svatý Zikmund

Saint Norbert & saint Venceslas & saint Sigismond Artgitato 1 Pont Charles Prague

Saint Norbert & saint Venceslas & saint Sigismond Artgitato 2 Pont Charles PragueSaints Norbert Venceslas et Sigismond Artgitato Pont Charles PragueSaints Norbert Venceslas et Sigismond artgitato Pont Charles Prague

saint sigismond Artgitato Pont Charles Prague

saint Venceslas Prague Pont Charles Artgitato

saint Norbert Artgitato Pont Charles Prague

La statue de saint Venceslas

saint Venceslas Prague Pont Charles Artgitato 2

saint François Xavier
Francisco de Jasso y Azpilicueta (1506-1552) – Jésuite
Cofondateur de la Compagnie de Jésus (Societas Jesu) avec Ignace de Loyolasaint François Xavier Artgitato Pont Charles Prague 3

saint François Xavier Pont Charles Prague Artgitato 1saint François Xavier Artgitato Pont Charles Prague 2saint François Xavier Pont Charles Prague Artgitato 2

saint François Xavier Artgitato Pont Charles Prague

saint François Xavier Pont Charles Prague Artgitato 3

saint François Xavier Pont Charles Prague Artgitato 4

Sainte Ludmila & saint Venceslas (enfant)
Ludmila de Bohême (vers 860-921) : grand-mère Venceslas – Mère de Vratislav Ier de Bohême (père de Venceslas)

Sainte Ludmila saint Venceslas enfant artgitato Pont Charles Prague

Sainte Ludmila saint Venceslas enfant artgitato Pont Charles Prague 2

Philippe Benizi
(1233-1285)
ministre général de l’Ordre des Servites de Marie
(Ordo Servorum Beatae Virginis Mariae -OSM)
Il est représenté avec une branche de lys et un crucifix.

saint Philippe Benizi Artgitato Pont Charles Prague

saint Philippe Benizi Artgitato Pont Charles Prague 2

Adalbert de Prague
En tchèque Vojtěch (956-997)
Evêque de Prague et Martyr

Adalbert de Prague Pont Charles Artgitato

Adalbert de Prague Pont Charles Artgitato 2

Le Christ avec saint Côme & saint Damien
saint Côme, patron des chirurgiens.
saint Damien, patron des pharmaciens, frère jumeau de saint Côme.
Chirurgiens anargyres : qui soignaient sans faire payer les patients.

Saints Côme et Damien avec le Christ Artgitato Pont Charles Prague

Saints Côme et Damien avec le Christ Artgitato Pont Charles Prague 2

 Le Chevalier Bruncvík Fils de Štilfrid avec son épée magique (à côté du pont sur l’Île de Kampa)

Pont Charles Chevalier Bruncvík Artgitato 2Pont Charles Chevalier Bruncvík Artgitato 3