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LÉNORE – LENORE (II) Poème de GOTTFRIED AUGUST BÜRGER

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LENORE
LITTERATURE ALLEMANDE

LENORE Gottfried August Bürger Trad Jacky Lavauzelle
Heinrich Christoph Kolbe, Bildnis einer jungen Dame, Portrait d’une jeune dame,1826

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Lenore Gottfried August Bürger Jacky Lavauzelle Leonore

Lenore Gottfried August Bürger Jacky Lavauzelle Leonore



 





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Entstehungsdatum – 1773
Ecrit en 1773
Erscheinungsdatum – 1778
Publié en 1778

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LIRE LES PREMIERS VERS DE LENORE

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LÉNORE – LENORE (I) Poème de GOTTFRIED AUGUST BÜRGER

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     SUITE DE LENORE




« Wir satteln nur um Mitternacht.
« Nous n’avons sellé qu’à minuit.
   Weit rit ich her von Böhmen.
Je viens du fin fond de la Bohême.
    Ich habe spat mich aufgemacht,
Il est tard,
 Und wil dich mit mir nemen. » –
Et je te veux avec moi. « –
  « Ach, Wilhelm, erst herein geschwind!
-« Ah, Wilhelm, viens d’abord !
 Den Hagedorn durchsaust der Wind,
Le vent siffle à travers l’aubépine ,
Herein, in meinen Armen.
Viens dans mes bras.
Herzliebster, zu erwarmen! » –
Chérie, viens te réchauffer ! »-

*

« Las sausen durch den Hagedorn,
« Laisse-le siffler à travers l’aubépine,
-Las sausen, Kind, las sausen!
 – Laisse-le siffler, mon enfant, laisse-le siffler !
 
Der Rappe schart; es klirt der Sporn.
  Le cheval piaffe ; tintent les éperons.
Ich darf alhier nicht hausen.
Je ne peux pas vivre ici.
Kom, schürze spring’ und schwinge dich
Viens, saute sur la selle et monte
Auf meinen Rappen hinter mich!
Derrière moi, sur mon destrier !
 Mus heut noch hundert Meilen
Nous avons une centaine de miles à faire aujourd’hui
  Mit dir ins Brautbett’ eilen. » –
Pour rejoindre la demeure nuptiale. »

*

     « Ach! woltest hundert Meilen noch
« Ah, encore à une centaine de miles
 Mich heut ins Brautbett’ tragen?
Pour rejoindre la demeure nuptiale ?
 Und horch! es brumt die Glocke noch,
Ecoute ! la cloche sonne toujours,
 Die elf schon angeschlagen. » –
 Les Onze heures sont déjà passées ! « –
  « Sieh hin, sieh her! der Mond scheint hell.
« Regarde, regarde comme la lune brille !
Wir und die Todten reiten schnell.
Nous et les morts comme nous allons vite.
Ich bringe dich, zur Wette,
Je te jure, je te jure
 Noch heut ins Hochzeitbette. » –
Que nous y serons aujourd’hui même ! « –

*

« Sag an, wo ist dein Kämmerlein?
« Dis-moi, où est donc ta chambre ?
  Wo? Wie dein Hochzeitbetchen?“ –
Où est-elle ? Comment est ton lit nuptial ? « –
  « Weit, weit von hier! – – Stil, kühl und klein! – –
 « Loin, loin d’ici ! – – Silencieux, étroit et petit ! – –
Sechs Bretter und zwei Bretchen!“ –
Six planches et deux planchettes ! « –
    « Hat’s Raum für mich?“ – « Für dich und mich!
« Y a-t-il de la place pour moi ? » – « Pour toi et pour moi !
 Kom, schürze, spring und schwinge dich!
  Viens ! Que la fête commence !
 Die Hochzeitgäste hoffen;
Les invités de la noce attendent ;
Die Kammer steht uns offen. »–
 La chambre nuptiale est prête. « –

*

Schön Liebchen schürzte, sprang und schwang
La belle s’accoutre, saute
Sich auf das Ros behende;
Sur son fier destrier;
 Wol um den trauten Reiter schlang
Elle enroule autour du cavalier audacieux
  Sie ihre Lilienhände;
Ses belles mains de lis ;
Und hurre hurre, hop hop hop!
Et hurle « Allez !  hop ! hop ! hop ! »
 Ging’s fort in sausendem Galop,
Elle est partie au grand galop,
Daß Ros und Reiter schnoben,
Avec le cheval et le cavalier en un éclair,
Und Kies und Funken stoben.
Et le gravier a volé en éclat.

*

Zur rechten und zur linken Hand,
A droite comme à gauche,
  Vorbei vor ihren Blicken,
Devant leurs yeux,
   Wie flogen Anger, Haid’ und Land!
S’envolaient les paysages !
 Wie donnerten die Brücken! –
Frémissaient les ponts ! –
  « Graut Liebchen auch? – – Der Mond scheint hell!
« As-tu peur, aussi ? – Vois comme la lune brille ! 
Hurrah! die Todten reiten schnell!
Vois ! Comme les morts vont vite !
 Graut Liebchen auch vor Todten? » –
 Es-tu effrayée par les morts ? « –
 « Ach nein! – doch las die Todten!“ –
« Oh non ! – mais laisse les morts ! « –

*

Was klang dort für Gesang und Klang?
Que sont ces chanson et ces sons ?
 Was flatterten die Raben? – 
Que sont ces corbeaux qui volent ? –
Horch Glockenklang! horch Todtensang!
Ecoute la cloche ! Ecoute les chants mortuaires !
 « Last uns den Leib begraben! »
« Nous devons enterrer le corps ! »
 Und näher zog ein Leichenzug,
Et le cortège funèbre s’est rapproché,
Der Sarg und Todtenbaare trug.
Avec le cercueil et les porteurs.
  Das Lied war zu vergleichen
La chanson était envoûtante
 Dem Unkenruf in Teichen.
Comme la malheureuse prophétie des étangs.

*

« Nach Mitternacht begrabt den Leib,
« Après minuit, enterrez le corps,
  Mit Klang und Sang und Klage!
Avec des complaintes et des chansons !
Jezt führ’ ich heim mein junges Weib.
  Maintenant, je ramène chez moi ma jeune femme.
 Mit, mit zum Brautgelage!
Venez au banquet du mariage !
Kom, Küster, hier! Kom mit dem Chor,
  Allez ! sacristain, viens ici ! Viens avec le chœur,
Und gurgle mir das Brautlied vor!
  Et que résonne la chanson nuptiale !
 Kom, Pfaff’, und sprich den Segen,
 Viens Prêtre ! donne la bénédiction !
Eh wir zu Bett’ uns legen! » –
  Avant que nous nous allongions dans notre lit ! « –

*

     Stil Klang und Sang. – – Die Baare schwand. – –
Se sont tus les gémissements et les chants. La bière s’est tarie –
Gehorsam seinem Rufen,
Obéissant à son appel,
Kam’s, hurre hurre! nachgerant,
Viennent les hourrah ! hourra !
Hart hinter’s Rappen Hufen;
Frappent les sabots ;
Und immer weiter, hop hop hop!
Et puis, hop ! hop ! hop !
Ging’s fort in sausendem Galop,
Ils sont partis au grand galop,
 Daß Ros und Reiter schnoben,
On entendait les respirations des chevaux et des cavaliers,
Und Kies und Funken stoben.
Et le gravier volait en éclat.

*

Wie flogen rechts, wie flogen links,
 Comme de tous côtés s’envolaient
 Gebirge, Bäum’ und Hecken!
Les montagnes, les arbres et les haies !
 Wie flogen links, und rechts, und links
Comme à gauche et à droite s’envolaient
 Die Dörfer, Städt’ und Flecken! –
Les villages, les villes et les bourgs ! –
 « Graut Liebchen auch? – – Der Mond scheint hell!
« As-tu peur, aussi ? – Vois comme la lune brille !
 Hurrah! die Todten reiten schnell!
Hourra ! Comme les morts vont vite !
 Graut Liebchen auch vor Todten? » –
 Es-tu effrayée par les morts ? « –
 « Ach! Las sie ruhn, die Todten!“ –
« Ah ! Laisse-les reposer les morts en paix ! « –
*
     Sieh da! sieh da! Am Hochgericht
Là ! regarde ! Sur la haute cour,
 Tanzt, um des Rades Spindel,
Dansent autour de la roue,
 Halb sichtbarlich, bei Mondenlicht,
A moitié visible, à la lumière de la lune,
 Ein luftiges Gesindel. –
Des fantômes aériens. –
« Sasa! Gesindel, hier! Kom hier!
« Ici ! Fantômes, ici ! Venez ici !
Gesindel, kom und folge mir!
Fantômes, venez et suivez-moi !
 Tanz’ uns den Hochzeitreigen,
Dansons au mariage,
 Wann wir zu Bette steigen!“ –
Partons vers le banquet ! « –
*

Und das Gesindel husch husch husch!
Et le fantôme criait : « husch ! »
Kam hinten nachgeprasselt,
Avec le vent dans le dos,
  Wie Wirbelwind am Haselbusch
Comme un tourbillon dans un buisson de noisetier
 Durch dürre Blätter rasselt.
A travers les feuilles mortes.
 Und weiter, weiter, hop hop hop!
Et qui s’élève, hop ! hop ! hop !
 Ging’s fort in sausendem Galop,
Sont partis au grand galop,
Daß Ros und Reiter schnoben,
Cavalier et Cheval en un souffle,
 Und Kies und Funken stoben.
Et le gravier a volé en éclat.

*

Wie flog, was rund der Mond beschien,
Comment a volé ce que la lune faisait briller,
   Wie flog es in die Ferne!
Comment tout ça a volé de tous côtés ?
 Wie flogen oben über hin
Ils survolent le sommet
Der Himmel und die Sterne! –
Du ciel et des étoiles! –
« Graut Liebchen auch? – – Der Mond scheint hell!
« As-tu peur, aussi ? – Vois comme  la lune brille ! 
Hurrah! die Todten reiten schnell!
Hourra ! Comme les morts vont vite !
Graut Liebchen auch vor Todten? » –
 Es-tu effrayée par les morts ? « –
« O weh! Las ruhn die Todten! »
« O malheur ! que les morts reposent en paix ! »

*

« Rapp’! Rapp’! Mich dünkt der Hahn schon ruft. – 
« Rapp ! Rapp ! Je pense que le coq chante déjà. – 
Bald wird der Sand verrinnen – 
Bientôt le sablier ne s’écoulera plus  –
  Rapp’! Rapp’! Ich wittre Morgenluft  –
Rapp ! Rapp ! Je sens déjà l’air du petit matin  –
Rapp’! Tumle dich von hinnen! –
Rapp ! Sois alerte, mon destrier ! –
Volbracht, volbracht ist unser Lauf!
Voici qu’elle s’achève ! Elle s’achève notre course !
 Das Hochzeitbette thut sich auf!
Le lit nuptial s’ouvre !
Die Todten reiten schnelle!
 Comme les morts marchent vite !
Wir sind, wir sind zur Stelle.“ –
Nous sommes ! nous sommes là ! »-

*




Rasch auf ein eisern Gitterthor
Rapide, ils se retrouvent devant une porte de fer
 Ging’s mit verhängtem Zügel.
Le cavalier donne un coup de rênes.
 Mit schwanker Gert’ ein Schlag davor
Frappant d’un léger coup,
Zersprengte Schlos und Riegel.
Les serrures et les battants se cassent aussitôt.
 Die Flügel flogen klirrend auf,
Ils repartent en un coup d’ailes,
 Und über Gräber ging der Lauf.
Et au-dessus des tombes se porte la course.
Es blinkten Leichensteine
 Ils se trouvent là des pierres tombales qu’illuminent
  Rund um im Mondenscheine.
Les rayons lumineux de la lune.

*

Ha sieh! Ha sieh! im Augenblik,
Ah ! Regardez ! Regardez ! en une fraction de seconde,
 Huhu! ein gräslich Wunder!
Hou ! hou! un grand miracle !
Des Reiters Koller, Stük für Stük,
La cape du cavalier, pièce après pièce,
 Fiel ab, wie mürber Zunder.
Se détache comme de l’amadou brûlé.
 Zum Schädel, ohne Zopf und Schopf,
Son crâne, sans tresse et sans cheveux,
  Zum nakten Schädel ward sein Kopf;
Sa tête n’était plus qu’un crâne nu ;
 Sein Körper zum Gerippe,
Son corps, un squelette,
Mit Stundenglas und Hippe.
Avec sablier et faux.

*

Hoch bäumte sich, wild schnob der Rapp’,
Se cabrant fortement , la monture souffla sauvagement,
 Und sprühte Feuerfunken;
Et des étincelles sortent de ses naseaux ;
 Und hui! war’s unter ihr hinab
Et huiiii ! En un clin d’œil
 Verschwunden und versunken.
Disparu et se perdit au loin.
Geheul! Geheul aus hoher Luft,
Houuuuu ! Des hurlement fendaient les airs,
 Gewinsel kam aus tiefer Gruft.
Des pleurs venaient d’une profonde crypte.
 Lenorens Herz, mit Beben,
Le cœur de Lénore, tremblant,
 Rang zwischen Tod und Leben.
Chavirait entre la vie et la mort.

 *

Nun tanzten wol bei Mondenglanz,
Dansant au clair de lune,
   Rund um herum im Kreise,
En cercle tout autour d’elle,
 Die Geister einen Kettentanz,
Les esprits se mirent à chanter,
 Und heulten diese Weise:
Et crièrent ainsi :
« Gedult! Gedult! Wenn’s Herz auch bricht!
« Patience ! Patience ! Même si tu as le cœur brisé !
Mit Gott im Himmel hadre nicht!
Avec Dieu dans le Ciel, il ne faut pas perdre patience !
 
  « Des Leibes bist du ledig;
Tu es délivrée de ton corps ;
 Gott sey der Seele gnädig! »
Que Dieu aie pitié de ton âme ! 

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Gottfried August Bürger Jacky Lavauzelle Leonore







Gottfried August Bürger

LA FEE GERMAIN NOUVEAU POEME

LA FEE GERMAIN NOUVEAU
LITTERATURE FRANCAISE
SYMBOLISME

germain-nouveau-poemes-poesie-artgitato

Germain Nouveau

31 juillet 1851 Pourrières (Var) – 4 avril 1920 Pourrières

——–


POEMES
VALENTINES ET AUTRES VERS

LA POESIE DE
GERMAIN NOUVEAU
LA FEE

Valentines et autres vers

Texte établi par Ernest Delahaye
Albert Messein, 1922
*

LA FEE

Il en est encore une au monde,
Je la rencontre quelquefois,
Je dois vous dire qu’elle est blonde
Et qu’elle habite au fond des bois.

N’était que Vous, Vous êtes brune
Et que Vous habitez Paris,
Vous vous ressemblez… sous la lune,
Et quand le temps est un peu gris.

Or, dernièrement, sur ma route
J’ai vu ma fée aux yeux subtils :
« Que faites-vous ? » — « Je vous écoute. »
— « Et les amours, comment vont-ils ? »

« Ah ! ne m’en parlez pas, Madame,
C’est toujours là que l’on a mal ;
Si ce n’est au corps… c’est à l’âme.
L’amour, au diable l’animal ! »

— « Méchant ! voulez-vous bien vous taire,
Vous n’iriez pas en Paradis ;
Si son nom n’est pas un mystère,
Dites-le moi » — « Je le lui dis. »

— « Que fait-elle ? » — « Elle… attend sa fête. »
— « C’est dire qu’elle ne fait rien.
Comment est-elle ! » — « Elle est parfaite. »
— « Et vous l’aimez ? » — « Je le crois bien. »

— « Vous l’adorez ! » — « J’en perds la tête. »
— « Vous la suivriez n’importe où ;
Ah ! mon ami… quel grand poète
Vous faites… oui, vous êtes fou.

Mais si votre femme est sans tache,
Sans le moindre… petit défaut,
Inutile qu’on vous le cache,
Ce n’est pas celle qu’il vous faut.

Il faut partir… battre les routes,
Et vous verrez à l’horizon
Luire enfin la femme entre toutes
Que vous destine… la Raison.

Voulez-vous que je vous la peigne
Comme on se peint dans les miroirs ?
Ses cheveux mordus par le peigne
Ont des fils blancs dans leurs fils noirs ;

Elle n’a… qu’une faim de louve,
Et du cœur… si vous en avez ;
C’est une femme qui se trouve
Un peu comme vous vous trouvez.

Elle n’est ni laide ni bête,
Avec… comment dire ?… un travers…
Un petit coup… quoi ! sur la tête,
Et capable d’aimer les vers ;

Ni très mauvaise ni très bonne,
Tâchant de vivre… comme il sied,
Et… dans un coin de sa personne
Elle a… mettons… un cor au pied ! »

— « Ah !… quelle horreur !… jamais, Madame ! »
— « Je vous dis, clair comme le jour :
Ce qu’il faut avoir dans la femme
N’est pas la femme, c’est l’amour.

Pour avoir l’amour, imbécile !
On ne prend pas trente partis,
La chanson le dit, c’est facile :
Il faut des époux assortis.

L’amour n’est pas fils de Bohême ;
Il a parfaitement sa loi :
Si tu n’es digne que je t’aime
Je me fiche pas mal de toi.

Bonsoir ». Ainsi parla ma fée
Qui parle… presque avec ta voix ;
Puis je la vis, d’aube coiffée,
Reprendre le chemin des bois.

Son conseil est bon ; qu’il se perde,
Saint Antoine, on peut vous prier ;
Mais partir !… au loin… et puis, flûte !
Je ne veux pas me marier.

*

La Fée Germain Nouveau

Saint Venceslas Poème de Saint Adalbert de Prague Svatý Vojtěch – Svatý Václave

Česká literatura
LITTERATURE TCHEQUE
Adalbert de Prague
Svatý Vojtěch
(956-997)

Český-Francouzský
Texte Tchèque et Traduction Française

Traduction Jacky Lavauzelle – artgitato

Adalbert de Prague Pont Charles Artgitato

 

Svatý Václave

Saint Venceslas

Traduction Jacky Lavauzelle

Svatý Václave, vévodo české země,
Saint Venceslas, duc de Bohême,
 kníže náš, pros za nás Boha, svatého Ducha!
notre prince, prie pour nous, Dieu,  Esprit saint !
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Ty jsi dědic české země, rozpomeň se na své plémě,
Tu es l’héritier des terres tchèques, souviens-toi de ton peuple,
nedej zahynouti nám ni budoucím, svatý Václave!
ne nous laisse pas périr, ne laisse pas périr tes enfants, saint Venceslas !
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Pomoci my tvé žádáme, smiluj se nad námi,
Nous demandons ton aide ! Aie pitié de nous !
utěš smutné, zažeň vše zlé, svatý Václave!
En bannissant tout le mal, saint Venceslas!
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Nebeské jest dvorstvo krásné, blaze tomu, kdo tam dojde,
Paradisiaque est la belle cour, béni soit celui qui vient là,
  v život věčný, oheň jasný svatého Ducha.
dans la vie éternelle, la flamme vive de l’Esprit saint.
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Maria, Matko žádoucí, tys Královna všemohoucí,
Marie, Mère du Sauveur, toi Reine Toute-Puissante,
prosiž za nás, za křesťany, svého Syna, Hospodina!
derrière nous, en tant que chrétiens, son Fils, l’Eternel !
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Andělé svatí nebeští, račte nás k sobě přivésti,
Saints anges du ciel, priez que nous soyons amenés,
 tam, kde chvála nepřestává věčného Boha.
où l’on continue à louer le Dieu éternel.
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

**

Všichni svatí, za nás proste, zahynouti nám nedejte,
Tous les saints, priez pour nous, ne nous laissez pas périr,
svatý Víte, svatý Norberte, svatý Zikmunde, svatý Prokope,
saint Guy, saint Norbert, saint Sigismond, saint Prokop,
svatý Vojtěše, svatý Jene Nepomucký, svatá Ludmilo, svatá Anežko,
saint Adalbert, saint Jean Népomucène, sainte Ludmila, sainte Agnès,
svatý Václave!
saint Venceslas!
Kriste, eleison.
Kyrie Eleison !

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Traduction Artgitato
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Adalbert de Prague Pont Charles Artgitato 2

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau Ende des Spiels – 11 Auftritt – Fin de la Pièce

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

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11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

TEIL 8
 8ème partie

 
Zweiter Jäger
Le Second Chasseur
Kommt! Dabei bleibt’s! Schlagt alle ein!
Venez ! Ça y est ! Nous nous battrons ensemble !
 Piccolomini soll unser Sprecher sein.
Piccolomini sera notre porte-parole !
 
Trompeter. Dragoner. Erster Jäger. Zweiter Kürassier. Scharfschützen
Le Trompette, le Dragon, le Premier Chasseur, le deuxième Cuirassier et les Fusiliers
zugleich
ensemble
Piccolomini soll unser Sprecher sein.
Piccolomini sera notre porte-parole !
Wollen fort
Ils vont sortir

Wachtmeister
Le Maréchal des Logis
Erst noch ein Gläschen, Kameraden!
Avant tout encore un verre, camarades !
Trinkt
Il boit
Des Piccolomini hohe Gnaden!
Que Piccolomini soit béni !
Marketenderin
bringt eine Flasche
elle apporte une bouteille
 
Das kommt nicht aufs Kerbholz. Ich geb’ es gern.
Cette tournée est pour moi. Et c’est volontiers que je l’offre.
 Gute Verrichtung, meine Herrn!
Bonne chance, messieurs !
Kürassiere
Der Wehrstand soll leben!
Que vive l’armée !

Dragoner
und Scharfschützen
Die Armee soll florieren!
L’armée doit croître !
Trompeter und Wachtmeister
Le Trompette et le Maréchal des Logis
Und der Friedländer soll sie regieren!
Et Friedland doit régner !…
 

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Wallensteins Lager Schiller 11 Auftritt

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 7ème partie – 11 Auftritt – Teil 7

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

TEIL 7
7ème partie

Erster Jäger
Le Premier Chasseur
Nein, das darf nimmermehr geschehn!
Non, ça ne doit plus jamais arriver !
Kommt, laßt uns alle für einen stehn!
Venez et ne formerons tous plus qu’un !
Zweiter Jäger
Le Second Chasseur
Ja, laßt uns Abrede nehmen, hört!
Ouiarrivons à un accord, écoutez  !
Erster Arkebusier
Le Premier Arquebusier
ein ledernes Beutelchen ziehend, zur Marketenderin
un sac à main en cuir à la main pour la cantinière
Gevatterin, was hab’ ich verzehrt?
Marraine, qu’ai-je mangé ?
Marketenderin
La Cantinière
Ach, es ist nicht der Rede wert!
Oh, ça ne vaut pas la peine d’en parler!…
 

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Wallensteins Lager Schiller 11 Auftritt

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 6ème partie – 11 Auftritt – Teil Sechs

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

Teil sechs
6ème partie

Erster Kürassier
Le Premier Cuirassier
Kamerad, die Zeiten sind schwer,
Camarades, les temps sont durs,
Das Schwert ist nicht bei der Wage mehr;
L’épée est pas dans la balance non plus ;
  Aber so mag mir’s keiner verdenken,
Mais qui peut me blâmer,
Daß ich mich lieber zum Schwert will lenken.
De préférer l’épée.
Kann ich im Krieg mich doch menschlich fassen,
Puis-je moi-même faire en sorte que la guerre prenne un coté humain,
Aber nicht auf mir trommeln lassen.
Mais on ne fera pas de peau un tambour !…

 

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 5ème partie – 11 Auftritt – Fünfter Teil

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

Fünfter Teil
Cinquième Partie


Zweiter Jäger
Le Second Chasseur

Alle großen Tyrannen und Kaiser
Tous les grands tyrans et les empereurs
Hielten’s so und waren viel weiser.
Connaissaient ça et ont été beaucoup plus sages !
Alles andre täten sie hudeln und schänden,
Pour tout le reste, ils s’humiliaient et se déshonoraient entre eux,
Den Soldaten trugen sie auf den Händen.
Les soldats, eux ,étaient protégés.
Erster Kürassier
Le Premier Cuirassier
Der Soldat muß sich können fühlen.
Le soldat doit pouvoir se reconnaître.
Wer’s nicht edel und nobel treibt,
Ceux qui ne sont pas nobles et convenables,
Lieber weit von dem Handwerk bleibt.
Qu’ils restent loin de ce métier

 

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 4ème partie – 11 Auftritt – Vierter Teil

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

Vierter Teil
Quatrième Partie

Zweiter Jäger
Le Second Chasseur
Wir lassen uns nicht so im Land ‘rum führen!
Nous ne laisserons pas ainsi diriger le pays !
Sie sollen kommen und sollen’s probieren!
Qu’ils tentent ! Qu’ils essaient !
Erster Arkebusier
Le Premier Arquebusier
Liebe Herren, bedenkt’s mit Fleiß,
Chers messieurs, envisagez ça avec sagesse,
  ‘s ist des Kaisers Will’ und Geheiß.
C’est la volonté et c’est un ordre de l’empereur.
Trompeter
Le Trompette
Werden uns viel um den Kaiser scheren.
Il nous rase bien cet empereur
 

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 3ème partie – 11 Auftritt – Teil Drei

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

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11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

Teil Drei
3ème Partie

Erster Dragoner
Le Premier Dragon
Weit aus Hibernien her komm’ ich.
Je viens loin de là, je viens d’Irlande.

Wachtmeister
Le Maréchal des Logis
 zu den beiden Kürassieren
Aux deux cuirassiers
Ihr, das weiß ich, seid ein Wallon;
Vous, je sais, vous êtes un Wallon;
Ihr ein Welscher. Man hört’s am Ton.
Et vous un Welche, on l’entend à l’accent.
Erster Kürassier
Le Premier Cuirassier
Wer ich bin? ich hab’s nie können erfahren:
Qui suis-je ? Je n’ai jamais été capable de le savoir :
Sie stahlen mich schon in jungen Jahren.
On m’a volé à un âge précoce

 

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 2nde partie – 11 Auftritt – Zweite Teil

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

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11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

Zweite Teil
Deuxième Partie

Wachtmeister
Le Maréchal des Logis
Seht, ihr Herrn, das ist all recht gut,
Regardez, messieurs, voilà c’est très bien,
Daß jeder das Nächste bedenken tut;
Que tout le monde se soucie de ce qui le concerne ;
Aber, pflegt der Feldherr zu sagen,
Mais, le général à coutume de dire,
Man muß immer das Ganze überschlagen.
qu’il faut toujours survoler l’ensemble.
Wir nennen uns alle des Friedländers Truppen.
Nous nous appelons tous les troupes de Friedland.
Der Bürger, er nimmt uns ins Quartier
Le bourgeois, il nous loge dans ses quartiers
Und pflegt uns und kocht uns warme Suppen.
Et nous maintient et nous prépare des soupes chaudes.
Der Bauer muß den Gaul und den Stier
Le paysan doit atteler son cheval et son bœuf …