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ROME – ROMA – 罗马
NERON – NERONE – NERO – 尼禄
Bustes Romains – Busti Romani
LA VILLA BORGHESE
博吉斯画廊

Armoirie de Rome

 Photos  Jacky Lavauzelle

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Flag_of_Lazio


NERONE
NERON
NERO
尼禄
37-68
dernier empereur de la dynastie
Julio-Claudienne
Règne de 54 à 68 après J.-C.

LA GALERIE BORGHESE
GALLERIA BORGHESE
博吉斯画廊

Buste de Néron
Busto di Nerone

Collin de Plancy
Dictionnaire infernal
Henri Plon, 1863
6e édition –  p. 491

Néron, empereur romain, dont le nom odieux est devenu la plus cruelle injure pour les mauvais princes. Il portait avec lui une petite statue ou mandragore qui lui prédisait l’avenir. On rapporte qu’en ordonnant aux magiciens de quitter l’Italie, il comprit sous le nom de magiciens les philosophes, parce que, disait-il, la philosophie favorisait l’art magique. Cependant il est certain, disent les démonomanes, qu’il évoqua lui-même les mânes de sa mère Agrippine.

Gallerie Borghese Galleria Borghese la salle des bustes la sala dei busti romani artgitato Nerone Neron Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato

SUETONE
 Caius Suetonius Tranquillus
Vers 70 – Vers 122

VII

De vita duodecim Caesarum         libri VIII

CALIGULA

CHAPITRE VII

Vita Gai

Le mariage et les enfants de Germanicus

 Habuit in matrimonio Agrippinam, M. Agrippae et Iuliae filiam, et ex ea nouem liberos tulit:
Il avait pour femme Agrippine l’Aînée, fille de Marcus Vipsanius Agrippa et de Julia Caesaris filia, qui lui donna neuf enfants,
quorum duo infantes adhuc rapti, unus iam puerascens insigni festiuitate,
dont deux moururent très tôt, et un pendant son adolescence,
cuius effigiem habitu Cupidinis in aede Capitolinae Veneris Liuia dedicauit,
Livia mit son effigie sous la protection de Cupidon, et la consacra dans le temple de Vénus au Capitole,
Augustus in cubiculo suo positam, quotiensque introiret, exosculabatur;
 Auguste dans sa chambre la plaça, et, aussi souvent qu’il le pouvait, entrait lui témoigner son affection ;
 ceteri superstites patri fuerunt,
les autres enfants survécurent à leur père,
tres sexus feminini, Agrippina Drusilla Liuilla, continuo triennio natae;
trois filles, Julia Agrippina (Agrippine la Jeune) , Julia Drusilla et Julia Livilla, nées successivement tous les ans ;
totidem mares, Nero et Drusus et C. Caesar.
et trois garçons, Néron (Nero Iulius Caesar), Drusus (Drusus Iulius Caesar), et Caius César (Caligula).
 Neronem et Drusum senatus Tiberio criminante hostes iudicauit.
L‘accusation de Tibère poussa le sénat à déclarer Néron et Drusus ennemis publics.

Traduction Jacky Lavauzelle

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Ernest RENAN
L’ANTECHRIST
Michel Lévy, 1873 pp. 301-320

CHAPITRE XIII
MORT DE NÉRON

Dès la première apparition du printemps de l’an 68, Vespasien reprit la campagne. Son plan, nous l’avons déjà dit, était d’écraser le judaïsme pas à pas, en procédant du nord et de l’ouest vers le sud et l’est, de forcer les fugitifs à se renfermer à Jérusalem, et là d’égorger sans merci cet amas de séditieux. Il s’avança ainsi jusqu’à Emmaüs à sept lieues de Jérusalem, au pied de la grande montée qui mène de la plaine de Lydda à la ville sainte. Il ne jugea pas que le temps fût encore venu d’attaquer cette dernière ; il ravagea l’Idumée, puis la Samarie, et, le 3 juin, établit son quartier général à Jéricho, d’où il envoya massacrer les Juifs de la Pérée. Jérusalem était serrée de toutes parts ; un cercle d’extermination l’entourait. Vespasien revint à Césarée pour rassembler toutes ses forces. Là il apprit une nouvelle qui l’arrêta court, et dont l’effet fut de prolonger de deux ans la résistance et la révolution à Jérusalem.

Néron était mort le 9 juin. Pendant les grandes luttes de Judée que nous venons de raconter, il avait continué en Grèce sa vie d’artiste ; il ne rentra dans Rome que vers la fin de 67. Il n’avait jamais tant joui ; on fit coïncider pour lui tous les jeux, en une seule année ; toutes les villes lui envoyèrent les prix de leurs concours ; à chaque instant, des députations venaient le trouver pour le prier d’aller chanter chez elles. Le grand enfant, badaud (ou peut-être moqueur) comme on ne le fut jamais, était ravi de joie : « Les Grecs seuls savent écouter, disait-il ; les Grecs seuls sont dignes de moi et de mes efforts. » Il les combla de privilèges, proclama la liberté de la Grèce aux jeux Isthmiques, paya largement les oracles qui prophétisèrent à son gré, supprima ceux dont il ne fut pas content, fit, dit-on, étrangler un chanteur qui ne rabaissa pas sa voix comme il fallait pour faire valoir la sienne. Hélius, un des misérables à qui, lors de son départ, il avait laissé les pleins pouvoirs sur Rome et le sénat, le pressait de revenir ; les symptômes politiques les plus graves commençaient à se manifester ; Néron répondit qu’il se devait avant tout à sa réputation, obligé qu’il était de se ménager des ressources pour le temps où il n’aurait plus l’empire. Sa constante préoccupation était, en effet, que, si la fortune le réduisait jamais à l’état de particulier, il pourrait très-bien se suffire avec son art ; et quand on lui faisait remarquer qu’il se fatiguait trop, il disait que l’exercice qui n’était maintenant pour lui qu’un délassement de prince serait peut-être un jour son gagne-pain. Une des choses qui flattent le plus la vanité des gens du monde qui s’occupent un peu d’art ou de littérature est de s’imaginer que, s’ils étaient pauvres, ils vivraient de leur talent. Avec cela, il avait la voix faible et sourde, quoiqu’il observât pour la conserver les ridicules prescriptions de la médecine d’alors ; son phonasque ne le quittait pas, et lui commandait à chaque instant les précautions les plus puériles. On rougit de songer que la Grèce fut souillée par cette ignoble mascarade. Quelques villes cependant se tinrent assez bien ; le scélérat n’osa pas entrer dans Athènes ; il n’y fut pas invité.

Les nouvelles les plus alarmantes cependant lui arrivaient ; il y avait près d’un an qu’il avait quitté Rome ; il donna l’ordre de revenir. Ce retour fut à l’avenant du voyage. Dans chaque ville, on lui rendit les honneurs du triomphe ; on démolissait les murs pour le laisser entrer. À Rome, ce fut un carnaval inouï. Il montait le char sur lequel Auguste avait triomphé ; à côté de lui était assis le musicien Diodore ; sur la tête, il avait la couronne olympique ; dans sa droite, la couronne pythique ; devant lui, on portait les autres couronnes et, sur des écriteaux, l’indication de ses victoires, les noms de ceux qu’il avait vaincus, les titres des pièces où il avait joué ; les claqueurs, disciplinés aux trois genres de claque qu’il avait inventés, et les chevaliers d’Auguste suivaient ; on abattit l’arc du Grand Cirque pour le laisser entrer. On n’entendait que les cris ; « Vive l’olympionice ! le pythionice ! Auguste ! Auguste ! À Néron-Hercule ! À Néron-Apollon ! Seul périodonice ! seul qui l’ait jamais été ! Auguste ! Auguste ! O voix sacrée ! heureux qui peut t’entendre ! » Les mille huit cent huit couronnes qu’il avait remportées furent étalées dans le Grand Cirque et attachées à l’obélisque égyptien qu’Auguste y avait placé pour servir de meta.

Enfin la conscience des parties nobles du genre humain se souleva. L’Orient, à l’exception de la Judée, supportait sans rougir cette honteuse tyrannie, et s’en trouvait même assez bien ; mais le sentiment de l’honneur vivait encore dans l’Occident. C’est une des gloires de la Gaule que le renversement d’un pareil tyran ait été son ouvrage. Pendant que les soldats germains, pleins de haine contre les républicains et esclaves de leur principe de fidélité, jouaient auprès de Néron, comme auprès de tous les empereurs, le rôle de bons suisses et de gardes du corps, le cri de révolte fut poussé par un Aquitain, descendant des anciens rois du pays. Le mouvement fut vraiment gaulois ; sans en calculer les conséquences, les légions gallicanes se jetèrent dans la révolution avec entraînement. Le signal fut donné par Vindex aux environs du 15 mars 68. La nouvelle en arriva vite à Rome. Les murs furent bientôt charbonnés d’inscriptions injurieuses : « À force de chanter, dirent les mauvais plaisants, il a réveillé les coqs (gallos). » Néron ne fit d’abord qu’en rire ; il témoigna même être bien aise qu’on lui fournît l’occasion de s’enrichir du pillage des Gaules. Il continua de chanter et de se divertir jusqu’au moment où Vindex fit afficher des proclamations où on le traitait d’artiste pitoyable. L’histrion écrivit alors, de Naples, où il était, au sénat pour demander justice, et se mit en route pour Rome. Il affectait cependant de ne s’occuper que de certains instruments de musique, nouvellement inventés, et en particulier d’une espèce d’orgue hydraulique sur lequel il consulta sérieusement le sénat et les chevaliers.

La nouvelle de la défection de Galba (3 avril) et de la jonction de l’Espagne à la Gaule, qu’il reçut pendant son dîner, fut pour lui un coup de foudre. Il renversa la table où il mangeait, déchira la lettre, brisa de colère deux vases ciselés d’un grand prix, où il avait accoutumé de boire. Dans les préparatifs ridicules qu’il commença, son principal souci fut pour ses instruments, pour son bagage de théâtre, pour ses femmes, qu’il fit habiller en amazones, avec des peltes, des haches et des cheveux coupés ras. C’étaient des alternatives étranges d’abattement et de bouffonnerie lugubre, qu’on hésite également à, prendre au sérieux et à traiter de folie, tous les actes de Néron flottant entre la noire méchanceté d’un nigaud cruel et l’ironie d’un blasé. Il n’avait pas une idée qui ne fût puérile. Le prétendu monde d’art où il vivait l’avait rendu complètement niais. Parfois, il songeait moins à combattre qu’à aller pleurer sans armes devant ses ennemis, s’imaginant les toucher ; il composait déjà l’epinicium qu’il devait chanter avec eux le lendemain de la réconciliation ; d’autres fois, il voulait faire massacrer tout le sénat, brûler Rome une seconde fois, et pendant l’incendie lâcher les bêtes de l’amphithéâtre sur la ville. Les Gaulois surtout étaient l’objet de sa rage ; il parlait de faire égorger ceux qui étaient à Rome, comme fauteurs de leurs compatriotes et comme suspects de vouloir se joindre à eux. Par intervalles, il avait la pensée de changer le siège de son empire, de se retirer à Alexandrie ; il se rappelait que des prophètes lui avaient promis l’empire de l’Orient et en particulier le royaume de Jérusalem ; il songeait que son talent musical le ferait vivre, et cette possibilité, qui serait la meilleure preuve de son mérite, lui causait une secrète joie. Puis il se consolait par la littérature ; il faisait remarquer ce que sa situation avait de particulier : tout ce qui lui arrivait était inouï ; jamais prince n’avait perdu vivant un si grand empire. Même aux jours de la plus vive angoisse, il ne changea rien à ses habitudes ; il parlait plus de littérature que de l’affaire des Gaules ; il chantait, faisait de l’esprit, allait au théâtre incognito, écrivait sous main à un acteur qui lui plaisait : « Retenir un homme si occupé ! C’est mal. »

LA GALERIE BORGHESE – GALLERIA BORGHESE – 贝佳斯画廊 – Галерея Боргезе

ROME – ROMA – 罗马
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 Photos  Jacky Lavauzelle

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GALLERIA BORGHESE
贝佳斯画廊
La Galerie Borghèse


Rapt de Proserpine Ratto di Proserpina L'enlèvement de Proserpine artgitato Galleria Borghese Galerie Borghese 13

Les extérieurs de la Galerie Borghèse
esterno – facciata e sculture
Extérieurs – Façade et Sculptures

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LES SCULPTURES
Sculture
雕塑

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ALESSANDRO ALGARDI – ALEXANDRE ALGARDI
亚历山德罗·阿尔加迪

Il Sonno
Le Sommeil

Alessandro Algardi Il sonno Le Sommeil Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato 14

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DOMENICO GUIDI – 多梅尼科·圭迪
Ritratto di Felice Zacchia Rondini
Buste de Felice Zacchia Rondini

Domenico Guidi Ritratto di Felice Zacchia Rondinini Galleria Borghese Rome Roma artgitato (1)

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI- 济安·贝尼尼
APOLLON ET DAPHNE
 Apollo and Daphne
阿波罗和达芙妮
 Apolo e Dafne

Apollo and Daphne Apollon et Daphné Apollo e Dafne Galerie Borghese Galleria Borghese artgitato (13)

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI- 济安·贝尼尼
L’Enlèvement de Proserpine 
LE RAPT DE PROSERPINE
RATTO DI PROSERPINA
The Rape of Proserpina

Rapt de Proserpine Ratto di Proserpina L'enlèvement de Proserpine artgitato Galleria Borghese Galerie Borghese 9

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI-济安·贝尼尼
Ebauche pour la Statue Equestre de Louis XIV

Bozzetto per il monumento equestre del re Luigi XIV
Equestrian Statue of Louis XIV

Bozzetto per il monumento equestre del re Luigi XIV Monument équestre de Louis XIV artgitato Bernino Le Bernin 1

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
La Chèvre Amalthée 
Capra Amaltea
The Goat Amalthea with the Infant Jupiter and a Faun

Capra almatea la chèvre amalthée Le Bernin Bernini Galerie Borghese Galleria Borghese artgitato 4

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
La Verità
La Vérité
la verità bernini La Vérité Bernin Villa Borghese galleria galerie borghese artgitato (2)

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
NETTUNO E UN DELFINO 
NEPTUNE ET UN DAUPHIN 
Neptune with a Dolphin

NETTUNO E UN DELFINO Neptune et un dauphin Neptune with a dolphin 2

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
Enea e Anchise
 Enée, Anchise et Ascagne fuyant Troie 
Enea che fugge dalle fiamme di Troia salvando il padre Anchise e il figlio Ascanio
Aeneas, Anchises and Ascanius
Enea che fugge dalle fiamme di Troia salvando il padre Anchise e il figlio Ascani Bernini Le Bernin Galerie Borghese artgitato 5

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
DAVID

David Le Bernin Bernini Galleria Borghese Galerie Borghese roma Roma Artgitato (7)

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
Busto di SCIPIONE BORGHESE

Buste de Scipione Borghese
Bust of Scipione Borghèse

Scipione borghese Galleria Borghese roma Galerie Borghese Rome artgitato 1

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LE BERNIN – GIAN LORENZO BERNINI – 济安·贝尼尼
Busto di Papa Paolo V Borghese

Buste du Pape Paul V Borghèse

Busto di Papa Paolo V Borghese Pape Paul V Borghese Rome Roma Artgitato

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Antonio CANOVA
Venus Victrix
La Vénus Borghèse
拿破伦妹妹的雕像
La Venere Vincitrice

Antonio CANOVA VENUS VICTRIX - La Vénus Borghèse - La Venere Vincitrice - GALERIE BORGHESE - GALLERIA BORGHESE artgitato (11)

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Antonio SUSINI
SUPLIZIO DI DIRCE
LE SUPLICE DE DIRCE
The Torture of Dirce




Antonio Susini Le supplice de Dircè Suplizio di Dirce artgitato Galerie Brorghese Galleria Borghese artgitato 3

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HERMAPHRODITE ENDORMI
 ERMAFRODITO DORMIENTE
雌雄同体

HERMAPHRODITE DORMANT Ermafrodito dormiente artgitato Galleria Borghese Galerie Borghese 2

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Anonyme – Anonymous- Anonimo – 匿名
CAVASPINA 
LE TIREUR D’EPINE
Boy Picking a Thorn from his Foot
CAVASPINA - LE TIREUR D'EPINE - Boy Picking a Thorn from his Foot artgitato 1

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Nicolas CORDIER 雕塑家尼古拉斯·科迪尔
La Zingarella
La Bohémienne
吉普赛

LA ZINGARELLA La Bohémienne Nicolas Cordier La Villa Borghese artgitato

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SATIRO SU DELFINO
SATYRE SUR DAUPHIN
satyr on dolphin
色狼在海豚上方

Satiro su delfino Satyre sur un dauphin Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato

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Anonyme – Anonymous- Anonimo- 匿名
Tre Putti dormienti

Les Trois Chérubins dormants
Three Putti sleeping

Tre Putti Dormienti Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato (2)

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Anonyme – Anonymous- Anonimo – 匿名
Satiro danzante restaurato con crotali
Satyre dansant
色狼雕塑
Satiro danzante Satyre dansant Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato 1

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Les Bustes Romains
罗马胸像
busti romani




SCIPION L’AFRICAIN
西庇阿
SCIPIONE L’AFRICANO
Scipio Africanus
SCIPION L'AFRICAIN Scipione l'africano artgitato Galleria Borghese Galerie Borghese

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Tibère
Tiberio
Tiberius
提贝里乌斯
Tiberio Tibère Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato

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Cicero
Ciceron
Cicerone
西塞罗

Cicerone Ciceron Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato

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Nero
Néron
Nerone
尼禄
Nerone Neron Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato*

Caligula
Caligola
卡利古拉

Caligula Caligola Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato

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LES TABLEAUX
Tavoli
手绘油画

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LE CARAVAGE – CARAVAGGIO
卡拉瓦乔
San Gerolamo
Saint-Jérôme
圣杰罗拉莫

Saint Jérôme Caravaggio san Gerolamo Galleria Borghese Galerie Borghèse artgitato
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LE CARAVAGE – CARAVAGGIO
卡拉瓦乔
 Saint Jean Baptiste

施洗约翰 
San Giovanni Battista
Caravaggio_Baptist_Galleria_Borghese,_Rome

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WOLFGANG HEIMBACH
沃尔夫冈·海姆巴赫

L’UOMO CON LUCERNA
男子用蜡烛
L’Homme à la bougie
Wolfgang Heimbach Uomo con Lucerna L'Homme à la lanterne artgitato Villa Borghese (1)

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PERUGINO – LE PERUGIN  –  彼得羅·佩魯吉諾
Pietro di Cristoforo Vannucci
LA VIERGE A L’ENFANT
Madonna col Bambino
圣母子

Pietro_Perugino madonna col Bambino Galleria Borghese Galerie Borghese artgitato Rome Roma

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PIETER PETER PIERRE PAUL RUBENS
彼得·保罗·鲁本斯
Deposizione nel Sepolcro – Sepoltura Borghèse 
Le Saint-Sépulcre – La Mise au Tombeau
沉积在圣墓

Pianto sul Cristo Morto Pier Peter Paul Rubens 1602 artgitato Galleria Borghese

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PIETER PETER PIERRE PAUL RUBENS
彼得·保罗·鲁本斯
Suzanne et les vieillards
Susanne et les vieillards
苏珊娜和长者
Susanna e i vecchioni

Rubens Suzanne et les vieillards Suzanna e i vecchioni Galleria Borghese roma Galerie Borghese Rome artgitato 2

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les plafonds de la Galerie Borghèse
贝佳斯画廊的天花板
i soffitti della Galleria Borghèse

i soffitti della Galleria Borghese les plafonds de la Galerie Borghese artgitato (15)

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LA GALERIE BORGHESE VUE PAR L’ENCYCLOPEDIE DE DIDEROT D’ALEMBERT EN 1751 (Jaucourt)
JAUCOURT
L’ENCYCLOPEDIE – 1ère édition
1751
Tome 17 pages 273 à 276

Villa Borghese, (Géog. mod.) maison de plaisance en Italie, à deux milles de Rome, & qui prend son nom de la famille à laquelle elle appartient. On la nomme aussi quelquefois vigne-Borghèse. C’est un lieu très-agréable, qui seroit digne d’être habité par un grand prince.

La maison est presque toute revêtue en dehors de bas-reliefs antiques, disposé, avec tant de symmétrie, qu’on les croiroit avoir été faits exprès, pour être placés comme ils sont. Entre le grand nombre de statues, dont les appartemens de ce petit palais sont remplis, on admire principalement le gladiateur, la Junon de porphire, la louve de Romulus, d’un fin marbre d’Egypte ; les bustes d’Annibal, de Séneque, & de Pertinax, l’Hermaphrodite, & le vieux Silene qui tient Bacchus entre ses bras : le David frondant Goliath, l’Enée qui emporte Anchise, & la métamorphose de Daphné, sont trois pieces modernes du cavalier Bernin, qui méritent d’être mises au rang des premieres.

On sait aussi que ce palais est rempli de peintures rares des modernes. Le S. Antoine du Carache, & le Christ mort de Raphaëel, sont regardés comme les deux principaux morceaux. Si toutes les magnificences qu’on peut voir ailleurs ne sont pas ici si splendidement étalées, on y trouve des beautés plus douces & plus touchantes ; des beautés tendres & naturelles, qui font plus naître d’amour, si elles n’inspirent pas tant de respect. Enfin comme Rome est la source des statues & des sculptures antiques, il faut que le reste du monde cede en cela au palais de la famille de Borghèse. On ne peut rien ajouter à la beauté de ses promenades ; il y a un parc, des grottes, des fontaines, des volieres, des cabinets de verdure, & une infinité de statues antiques & modernes. (D. J.)

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