LISBOA – LISBONNE
Casa-Museu Medeiros e Almeida
Rua Rosa Araújo
Photo Jacky Lavauzelle
LES QUATRE CONTINENTS
azulejos du XVIIIe siècle
« Le dernier attribut de Cupidon, je veux dire, son arc et ses flèches, signifient que cette force qu’il représente est de nature à pouvoir agir à distance ; car ce qui agit à distance semble lancer des flèches. Or, tout philosophe qui suppose les atomes et le vuide, est, par cela seul, forcé de supposer que la force de l’atome peut agir à distance : sans une action de cette espèce (vu le vuide interposé), aucun mouvement ne pourroit être excité ni communiqué ; tout s’engourdiroit et demeureroit immobile. »
Francis Bacon
De la sagesse des Anciens
Traduction par Antoine de La Salle .
1803
« Cependant l’Ennemi assembloit toutes les Forces des environs sur une hauteur qu’on voyoit derrière la Ville, et ces Forces ne paroissoient pas méprisables. Nous y distinguions entre autres environ deux cens Cavaliers, bien montés, et bien armés, à ce qu’il nous paroissoit, et le tout étoit rangé en assez bon ordre, avec nombre de Tambours, de Trompettes et de Drapeaux. Ils faisoient le plus de bruit qu’ils pouvoient avec cette Musique guerrière, et paradoient avec grande ostentation, dans l’еsрéгапсе de nous intimider, et de nous forcer à nous retirer avant que d’avoir fini d’emporter notre butin, car ils savoient déja le peu de monde que nous avions à terre. Nous n’étions pas assez aisés à effrayer, pour croire que, leur Cavalerie, sur laquelle ils paroissoient le plus compter, ôsat s’engager dans les rues et venir nous attaquer entre les maisons, quand même nous eussions encore été en plus petit nombre. Ainsi nous continuames tranquilement tant que le jour dura, à embarquer le Trésor, les provisions, et les rafraichissemens, tels que Porcs, Volailles, etc. que nous trouvames dans cette Ville en grande abondance. »
Richard Walter
Voyage autour du monde fait dans les années 1740, 1, 2, 3, 4, par George Anson
Editions Arkstee & Merkus, 1749
« La déesse est couchée au bord de sa coquille.
Le jour serpente et glisse à son torse onduleux ;
Sous son bras replié son œil embusqué brille ;
Et l’éclat de midi compose ses cheveux. »
Ernest Raynaud
La Naissance de Vénus
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