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JAN VAN GOYEN à la Casa-Museu Medeiros e Almeida – LISBONNE

LISBOA – LISBONNE





Casa-Museu Medeiros e Almeida Jan van Goyen

Casa-Museu Medeiros e Almeida
Rua Rosa Araújo

Photo Jacky Lavauzelle

 




JAN VAN GOYEN
A LA
CASA-MUSEU
MEDEIROS E ALMEIDA

 

Gerard ter Broch
Jan van Goyen par Gerard ter Broch

JAN VAN GOYEN
(Leyde, 13 janvier 1596 – La Haye, 27 avril 1656)

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POUR QUELQUES FLORINS

« Mais les prix tout à fait dérisoires auxquels sont estimés la plupart de ces ouvrages et ceux auxquels ils sont adjugés dans les ventes publiques accusent tristement la réalité. Pour quelques florins on pouvait se procurer des toiles signées de J. Steen, de P. de Hooch, de Vermeer de Delft ou de paysagistes tels que Van Goyen, A. Van der Neer, J. Van Ruisdael, Hobbema et d’autres encore, tandis qu’un seul de leurs tableaux est souvent payé de nos jours plus cher que le total des gains que chacun d’eux a pu faire pendant toute son existence. Aussi, besogneux et délaissés de leurs contemporains, la plupart de ces peintres vivent et meurent misérables. Les plus avisés cherchent à s’assurer un gagne-pain en exerçant à côté de leur art quelque profession qu’ils jugent plus rémunératrice. Van Goyen spécule sur les tableaux anciens, sur les maisons et sur les tulipes ; Steen, son gendre, exploite deux brasseries qu’il a prises en location ; Hobbema est jaugeur- juré pour les liquides débarqués à Amsterdam ; Jan Van de Cappelle, le célèbre peintre de marine, est teinturier ; P. de Hooch vit dans un état de quasi-domesticité chez un maître qui se réserve la propriété d’un certain nombre de ses tableaux ; Vermeer donne les siens en gage chez son boulanger et son tailleur ; enfin, beaucoup d’entre eux, et des plus grands, comme Rembrandt, Hals et Ruisdael, finissent à l’hôpital ou figurent sur la liste des insolvables. »
Émile Michel
Amsterdam et la Hollande vers 1630
Revue des Deux Mondes
Troisième période, tome 96, 1889

 

LES QUATRE CONTINENTS (AZULEJOS XVIIIe) à la Casa-Museu Medeiros e Almeida de LISBONNE

LISBOA – LISBONNE





Casa-Museu Medeiros e Almeida

Casa-Museu Medeiros e Almeida
Rua Rosa Araújo

Photo Jacky Lavauzelle

 Casa-Museu Medeiros e Almeida




LES QUATRE CONTINENTS

azulejos du XVIIIe siècle

« Le dernier attribut de Cupidon, je veux dire, son arc et ses flèches, signifient que cette force qu’il représente est de nature à pouvoir agir à distance ; car ce qui agit à distance semble lancer des flèches. Or, tout philosophe qui suppose les atomes et le vuide, est, par cela seul, forcé de supposer que la force de l’atome peut agir à distance : sans une action de cette espèce (vu le vuide interposé), aucun mouvement ne pourroit être excité ni communiqué ; tout s’engourdiroit et demeureroit immobile.  »
Francis Bacon
De la sagesse des Anciens
Traduction par Antoine de La Salle .
1803




« Cependant l’Ennemi assembloit toutes les Forces des environs sur une hauteur qu’on voyoit derrière la Ville, et ces Forces ne paroissoient pas méprisables. Nous y distinguions entre autres environ deux cens Cavaliers, bien montés, et bien armés, à ce qu’il nous paroissoit, et le tout étoit rangé en assez bon ordre, avec nombre de Tambours, de Trompettes et de Drapeaux. Ils faisoient le plus de bruit qu’ils pouvoient avec cette Musique guerrière, et paradoient avec grande ostentation, dans l’еsрéгапсе de nous intimider, et de nous forcer à nous retirer avant que d’avoir fini d’emporter notre butin, car ils savoient déja le peu de monde que nous avions à terre. Nous n’étions pas assez aisés à effrayer, pour croire que, leur Cavalerie, sur laquelle ils paroissoient le plus compter, ôsat s’engager dans les rues et venir nous attaquer entre les maisons, quand même nous eussions encore été en plus petit nombre. Ainsi nous continuames tranquilement tant que le jour dura, à embarquer le Trésor, les provisions, et les rafraichissemens, tels que Porcs, Volailles, etc. que nous trouvames dans cette Ville en grande abondance. »
Richard Walter
Voyage autour du monde fait dans les années 1740, 1, 2, 3, 4, par George Anson
Editions Arkstee & Merkus, 1749





« La déesse est couchée au bord de sa coquille.
Le jour serpente et glisse à son torse onduleux ;
Sous son bras replié son œil embusqué brille ;
Et l’éclat de midi compose ses cheveux. »
Ernest Raynaud
La Naissance de Vénus

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Casa-Museu Medeiros e Almeida