UN APRES-MIDI AVEC DALI PODIASHVILI (Tbilissi – Isani) – დალი ფოდიაშვილი

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დალი ფოდიაშვილი
DALI PODIASHVILI
TBILISSI –  ნარიყალა

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO & TEXTE JACKY LAVAUZELLE

 

LES SUBLIMES COULEURS DE DALI PODIASHVILI - დალი ფოდიაშვილი- PEINTRE GEORGIEN -TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი
[kartveli mkhat’vari]

დალი ფოდიაშვილი
DALI PODIASHVILI

Artiste née en 1948


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UN APRES-MIDI AVEC
 DALI PODIASHVILI
შუადღე დალი პოდიაშვილთან
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Photo Jacky Lavauzelle

Nikoloz Baratchvili disait qu’ « on ne pouvait comprendre cet astre mystérieux. C’est le secret de l’auteur qui n’a écrit ses vers ni pour nous ni pour le monde. Il n’a écrit que pour ce seul être, lequel le comprend et cela suffit à sa satisfaction. Que peut-il désirer de plus ? Il n’importe que tu n’aies pas deviné. Nous savons tous que l’objet des pensées de l’auteur embellit les vers …« . Nous pourrions dire la même chose que Nikoloz pour la peinture de Dali Podiashvili. La terre brûle et la chaleur vient de monter. La main de l’artiste vient d’embellir le monde.

Le calme règne. Mais règne-t-il vraiment. Les gestes sont doux et la voix est si calme. Tout autour de la pièce, les flots éblouissants pourtant sont agités et vrombissent à l’horizon ; jusqu’à prendre des embruns dans le café que nous prenons à table avec son fils.
Des nuages de couleurs et des femmes lascives, toutes ces bourrasques de jaune et d’orange, de feu incandescent, dans ce moment si paisible et serein. Dans cette course haletante, le visage reprend son expression normale en regardant la table basse qui trône au milieu de l’atelier supportant les gâteaux, les cafés et les verres de vin.

Photo Jacky Lavauzelle

Comme si Dali avait tout donné dans sa peinture. Il ne lui reste que le noir et le calme. Les couleurs sont là pourtant tout autour d’elle qui reviennent sans cesse à nos yeux tressaillant. Elle n’a rien gardé pour elle. Elle a tout donné, comme elle donne toute son énergie dans chacun de ses coups de pinceaux.

Photo Jacky Lavauzelle

Toute son œuvre est en tension dans ce point ultime où la vague va frapper, où la ballerine va rentrer sur scène, où le nu se prépare à bondir. La scène est toujours si forte qu’elle en devient incandescente.
Nous saluons l’aurore et les lignes de crêtes. Mais les lignes ne sont jamais finies ni rectilignes, elles bougent comme bougent l’horizon par temps caniculaire. Tout bouge, sauf le regard de Dali qui déjà pense à sa nouvelle création et ses yeux se colorent déjà…

Photo Jacky Lavauzelle

Les peintures ne sont pas des peintures mais des panthères affamées où la jungle se mélange à la vitesse du félin. Les peintures sont vivantes tellement elles vibrent et elles sont sonores au-delà des sons que l’homme peut entendre. Ce sont des peintures d’une énergie pure et féconde, qui semblent passer d’une toile à l’autre. En fait, toutes ces peintures se touchant, nous ressentons cette unité et ce calme intrinsèque et fondateur de toute énergie.

Photo Jacky Lavauzelle

En fait, nous sommes dans l’instant. Cette prise d’une immédiateté fondamentale. Nous ne savons plus si le tutu de la ballerine est un océan déchaîné et si la nature en fusion n’est pas en train de nous faire un pas de danse d’équilibriste. Nous voyons même le bateau qui semble prêt à la ramener au port. Mais tout est là, dans son unité.

Photo Jacky Lavauzelle

La journée s’achève déjà. Mais les branches à l’extérieur, dans le fond du jardin, les feuilles et les kakis non plus tout à fait la même couleur. Une belle union des cœurs, des forces et de la lumière.
Voici le Graal que recherche chaque peintre, la capture de la lumière. Mais Dali n’a pas fait la même chose. Elle a trouvé le Graal mais l’a reposé sur sa palette. La lumière n’est plus captive mais libérée. Libérée des formes et du temps. Libérée et libre désormais de partir, de rester ou de passer. Chez Dali Podiashvili, la lumière, désorientée, n’a pas encore choisi.

Photo Jacky Lavauzelle

Je voudrais te remercier Dali au-delà des peintures et de cette vie qui t’anime, pour ta gentillesse et ta générosité.
Pour m’avoir fait partager le temps de cet après-midi ton immense pays de couleurs et de passion, Merci !
Quel privilège d’être à tes côtés. Merci à toi et à ton fils !

Photo Jacky Lavauzelle

მადლობას ვუხდი, დალი, თქვენი სიკეთისა და გულუხვობისთვის.
მადლობას გიხდით, რომ ჩემთან ერთად გაგიზიარეთ, ამ შუადღისას, თქვენი ფერების უზარმაზარი ქვეყანა, შუქის ეს აბანო და თქვენი ძლიერი ვნება, გმადლობთ!
რა პრივილეგია უნდა იყოს შენს გვერდით. გმადლობთ! მადლობა შვილს!

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