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TIMOTESSOUBANI – Le Monastère de Timotessoubani – ტიმოთესუბნის მონასტერი

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GEORGIE

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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE
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A LA DECOUVERTE DE BATUMI

TIMOTESSOUBANI
Le Monastère de Timotessoubani
ტიმოთესუბნის მონასტერი

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Monastère de Timotessoubani, Tsaghveri-Kimotesubani-Tadzari – ტიმოთესუბნის მონასტერი – Situé à une vingtaine de kilomètres de Borjomi, dans la commune de Tsaghveri.
Le monastère est composé de bâtiments érigés du XIe au XVIIIe siècle. L’église de la dormition est la plus grande et principale église du complexe. Construite de 1195 à 1215 elle date du règne de la reine Tamar (1184–1213) et est une église à croix inscrite surmontée d’une coupole.
Shalva d’Akhaltsikhe (Shalva Toreli-Akhaltiskheli*) შალვა თორელი-ახალციხელი a construit l’église de l’Assomption de la Très Sainte Mère de Dieu sur les ruines de l’ancien monastère au tournant des XIIe et XIIIe siècles.
Les deux portiques (sud et ouest) ont été ajoutés ultérieurement.
L’intérieur de l’église est couvert de fresques datant des années 1220.

*Shalva Toreli-Akhaltiskheli était un commandant militaire et courtisan géorgien de la noble maison de Toreli-Akhaltsikheli. Shalva était l’un des commandants militaires les plus remarquables lors d’une série de guerres expansionnistes menées par le Royaume de Géorgie sous le règne de la reine Tamar.

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LES EXTERIEURS DU
MONASTERE DE TIMOTESSOUBANI

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Vue générale du monastère.
Panneau indiquant l’arrivée au monastère.
Vue de l’Église de la Dormition.
Portail d’entrée du monastère
Église de la Dormition.
Église de la Dormition.
Les cloches extérieures du monastère
Église de la Dormition.
Église de la Dormition.
Église de la Dormition.
Église de la Dormition.
Église de la Dormition.

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LES FRESQUES DU XIIIe SIECLE
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L’édifice du dôme central avec la représentation de la croix est doté de 3 absides pivotantes du côté est.

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LE VILLAGE DE TSAGHVERI
TSAGVERI
წაღვერი

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LA RIVIERE GUJARETISKHALI
მდინარე გუჯარეთისწყალი
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Affluent droit du Mtkvari sur le versant nord de la chaîne de la rivière Trialeti მდინარე თრიალეთის dans la municipalité de Borjomi. Il prend sa source sur le versant sud de la montagne de Murknevi მურყნევის .

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato.jpg.

LEDNICE – Eisgrub-(okres Břeclav) Le Château Le Parc La Serre Tropicale Le Minaret Turc

TCHEQUIE – Česká republika
LEDNICE
okres Břeclav
Morava-Moravie du Sud
Znak Moravy Blason de la Moravie

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Photo Jacky Lavauzelle

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LEDNICE
Eisgrub

Multifunkční centrum zámek Lednice
zájmové sdružení právnických osob
Centre Pluridisciplinaire de Lednice

LEDNICE Centre Pluridisciplinaire - Multifunkční centrum zámek Lednice MORAVIE DU SUD Artgitato (6)

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Le Château de Lednice
Zámek Lednice

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Le Jardin du Château
Zámecký park
Le Jardin Anglais Zamecky Park Château de Lednice Artgitato (1)

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La Serre Tropicale
Palmový skleník u zámku
Palmový skleník
La Maison de Palme
1843-1845
Architecte anglais Peter Hubert Desvignes (1804-1883)

LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (17)

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Le Minaret Turc
Minaret (Lednicko-valtický areál)
Lednice – Valtice
62 metrů  – 62 mètres

Lednice Minaret Moravie Artgitato (5)

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Les Princes de Liechtenstein

Possession des Princes de Liechtenstein du milieu du XIIIe siècle à 1945.
Princes les plus marquants dans l’histoire du Château de Lednice :
Alois Ier de Liechtenstein
(1759-1805)
Portrait Alois Ier de Liechtenstein par Friedrich Ölenhainz 1804Portrait par Friedrich Ölenhainz (1804)
Jean Ier prince de Liechtenstein (1760-1836)
Jean Népomucène Joseph de Lichtenstein
Johann Josef Ier de Liechtenstein par Johann Baptist von LampiJean Ier par Johann Baptist von Lampi (1816)
Jean II de Liechtenstein (1840 à Lednice – 1929 à Valtice)
Johann II von Liechtenstein Jean II de Liechtenstein par John Quincy AdamsJean II peint par John Quincy Adams
François Ier Prince de Liechtenstein
Franz I von Liechtenstein
(1853-1938)
Franz I von Liechtenstein François Ier de Liechtenstein
Le Château et le domaine de Lednice-Valtice furent nationalisés sous le règne d’Aloïs de Liechtenstein (1869-1955)

Prince Aloys Liechtenstein Prince Alois

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L’ANTISEMITISME D’ALOÏS DE LIECHTENSTEIN
DANS LA REVUE DES DEUX MONDES
DE 1891

Les conservateurs plus ou moins cléricaux gardent toujours une grande force dans quelques-unes des provinces autrichiennes. Les libéraux ou centralistes allemands, sans être trop diminués, ont eu de la peine à maintenir leurs positions. L’antisémitisme fait de singuliers progrès et a eu des avantages particulièrement à Vienne, où l’un des élus les plus marquants est le prince Aloys Liechtenstein, grand seigneur autrefois clérical, aujourd’hui démocrate, à demi-socialiste et antisémite, qui est le héros populaire d’un des faubourgs de Vienne. L’antisémitisme a désormais son bruyant contingent au Reichsrath; mais l’incident le plus caractéristique, le plus grave de ces élections autrichiennes est certainement ce qui s’est passé en Bohême ; ici la volte-face est complète. Les jeunes Tchèques qui soutiennent depuis quelques années une lutte passionnée contre toute idée de transaction avec les Allemands contre le dernier compromis et qui n’étaient pas plus de huit ou dix, les jeunes Tchèques ont enlevé partout le succès. Les vieux Tchèques ont presque disparu. L’homme qui a servi avec le plus d’éloquence et de succès la cause de la Bohême depuis quarante ans, M. Rieger lui-même, est hors de combat.

Charles de Mazade
Chronique de la quinzaine, histoire politique et littéraire
14 mars 1891
Revue des Deux Mondes
3e période, tome 104, 1891
pp. 467-477

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ANTISEMITISME EN 1891
Le Prince Aloïs contre le docteur Kronawetter

Il est passé, le temps où l’on pouvait faire pivoter toute l’histoire de notre monde sur l’éternel antagonisme de l’Aryen et du Sémite. Quoi qu’en puissent penser les pédans de collèges, le pillage des boutiques juives par les moujiks de la Petite-Russie ou par les ouvriers des faubourgs de Vienne n’est pas l’épilogue du long duel d’Annibal et de Scipion, d’Abd-er-Rahman et de Charles Martel, de Saladin et de Cœur-de-Lion. Ni les Carthaginois ni les Sarrasins n’ont rien à démêler dans les querelles du pasteur Stœcker et des rabbins ; et le prétendu antagonisme, d’instincts et de génie, des Aryas et des Sémites n’a que faire dans les luttes électorales du prince Aloys Liechtenstein et du docteur Kronawetter. Bien mieux, cette hostilité légendaire de l’Aryen et du Sémite, on n’en trouve nulle trace dans les livres hébreux ou dans l’histoire d’Israël. Ni la Bible, ni l’Évangile n’en ont eu connaissance. Le juif y est toujours demeuré étranger.

Anatole Leroy-Beaulieu
Les Juifs et l’Antisémitisme
Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 105, 1891
pp. 157-201
II. LE GRIEF NATIONAL. 
LA RACE JUIVE ET L’ESPRIT DE TRIBU

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LA MISE SOUS SURVEILLANCE DES ECOLES PRIMAIRES PAR L’EGLISE EN 1888
PAR LE PRINCE DE LIECHTENSTEIN

Il y a une proposition du prince Liechtenstein, qui ne tend à rien moins qu’à replacer les écoles primaires sous la surveillance de l’église et à décentraliser l’enseignement en le rendant à la direction des pouvoirs locaux. Le projet Liechtenstein, qui désarme à peu près complètement l’autorité centrale, est assez habilement combiné pour rallier les conservateurs et les représentants de toutes les nationalités, les Tchèques surtout, qui poursuivent d’une guerre implacable le ministre de l’instruction publique de Vienne. Voilà donc un certain nombre de difficultés pour le gouvernement dans ses relations avec son parlement.

Charles de Mazade
Chronique de la quinzaine, histoire politique et littéraire 
30 avril 1888
Revue des Deux Mondes
3e période, tome 87, 1888
pp. 226-237

Martinstor LADENBURG La Tour Martin de Ladenburg

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

Martinstor Ladenburg

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Photo Jacky Lavauzelle

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Martinstor Ladenburg
La Tour Martin de Ladenburg

 

 

Zu Beginn des 13. Jahrhunderts gab es in Ladenburg vier Stadttore: Das Martinstor im Norden, das Schriesheimer Tor im Osten, das Heidelberger Tor im Süden und das Neckartor im Westen.
Au début du XIIIe siècle, il existait à Ladenburg quatre tours :
– Une au nord (la dernière qui existe en l’état) La Tour de Martin
– Au sud, la Tour Heidelberg,
– A l’est, la Tour Schriesheimer
– A l’ouest la Tour Neckar

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (2)

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (1)

 Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (3)

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (4)

Saint Martin partageant son manteau avec un mendiant

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1751
LADENBURG DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

LADENBOURG, (Géog.) Ladenburgum, petite ville d’Allemagne au palatinat du Rhin, entre Heidelbern & Manheim sur le Necker. Elle appartient à l’évêché de Worms, & à l’électeur Palatin. Long. 27. 17. lat. 49. 27. (D. J.)
Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 9, p. 172
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1674
TURENNE A LADENBURG en Juin 1674

« Turenne, après l’avoir battu, le poursuit, et bat encore sa cavalerie à Ladenbourg (juillet 1674) ; de là il court à un autre général des Impériaux, le prince de Bournonville, qui n’attendait que de nouvelles troupes pour s’ouvrir le chemin de l’Alsace ; il prévient la jonction de ces troupes, l’attaque, et lui fait quitter le champ de bataille (octobre 1674). »
Le Siècle de Louis XIV
12

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1856
LA MENTION DE LADENBURG
DANS LES MEMOIRES DE SAINT-SIMON

Le duc de Marlborough, avancé vers Coblentz, laissoit en incertitude d’une entreprise sur la Moselle, ou de vouloir seulement attirer le gros des troupes de ce côté-là ; mais bientôt, pressé d’exécuter son projet, il marcha à tired’aile au Rhin et le passa à Coblentz le 26 et le 27 mai. Le maréchal de Villeroy venu jusqu’à Arlon craignit encore un Hoquet, que l’Anglois, embarquant son infanterie, la portât en Flandre bien plus tôt qu’il n’y pourroit être retourné, et ne fît quelque entreprise vers la mer. Dans ce soupçon, il laissa une partie de son infanterie assez près de la Meuse pour pouvoir joindre le marquis de Bedmar à temps, et lui avec le reste de sa cavalerie se mit à suivre l’armée ennemie, tandis que M. de Bavière et le prince Louis de Bade se côtoyoient de fort près. Tallard, sur les nouvelles de la cour et du maréchal de Villeroy, avoit quitté l’électeur et fait repasser le Rhin à son armée. Il s’étoit avancé à Landau, et le maréchal de Villeroy avoit passé la Moselle entre Trèves et Thionville. Le marquis de Bedmar étoit demeuré en Flandre à commander les troupes françaises et espagnoles qui y étoient restées, et M. d’Overkerke celles des ennemis. Marlborough cependant passa le Mein entre Francfort et Mayence, et passa par le Bergstras sur Ladenbourg pour y passer le Necker. Les maréchaux de Villeroy et de Tallard se virent, et se concertèrent, les troupes du premier sur Landau, celles du second sous Neustadt, d’où Tallard remena son armée passer le Rhin sur le pont de Strasbourg le 1er juillet. Alors celle de Marlborough étoit arrivé à Ulm, et le prince Eugène, parti de Vienne, s’étoit rendu à Philippsbourg, d’où il étoit allé camper à Rothweil pour couvrir le Würtemberg, et ce dessein manqué mena son armée à Ulm, où il conféra avec le prince Louis de Bade et le duc de Marlborough qui avoient les leurs à portée.

Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
Mémoires du duc de Saint-Simon
Texte établi par Adolphe Chéruel
Hachette, 1856 -Tome 4, pp. 277-301

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