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LE BON VIEUX chanson Poésie de Aimé Ruffier et Musique de A. Fattorini

SELECTION ARTGITATO
CHANSON FRANCAISE
LE BON VIEUX CHANSON
 

PAROLES de Aimé RUFFIER (18xx-1912)
MUSIQUE de A FATTORINI

 

 

Le Bon Vieux Chanson Jean-Baptiste_Siméon_Chardin_023


LE BON VIEUX

 

1er COUPLET
Moderato
Le bon vieux n’a plus qu’une jambe,
Plus qu’un bras et quatre-vingts ans,
Pourtant il est encore moins ingambe
Et moins triste que bien des gens ;
Car il porte sur sa poitrine
La croix gagnée au champ d’honneur,
C’est un brave de la marine,
Un de ceux qui n’ont jamais peur.

REFRAIN
Les gamins vont avec malice
Rôder près de sa jambe en bois,
Fais nous donc faire l’exercice
Lui demandent-ils quelques fois.

2ème COUPLET
Et le bon vieux se met en quatre,
Leur fait des fusils et des bâtons
Et leur apprend l’art de se battre
Au son des tambours et clairons ;
Il leur parle de la revanche,
Du pays que l’on reprendra,
Et sa voix est si vibrante et franche
Quand il leur dit : « qu’il le faudra !« 

REFRAIN
Lorsque d’enfant vous serez homme,
Vous serez la force et l’espoir
Je serai mort, moi, mais en somme
J’aurai bien rempli mon devoir.

CODA
Et les bambins sont tout moroses,
Ils ont des larmes dans les yeux,
En entendant toutes ces choses,
Il pleure aussi le pauvre vieux !

VERDUN ON NE PASSE PAS 1916 Chanson de Jack Cazol & Eugène Joullot Musique de René Mercier

SELECTION ARTGITATO
CHANSON FRANCAISE
 

PAROLES de Jack CAZOL  (1874-1935)
& Eugène JOULLOT (1872-1941)
MUSIQUE de René MERCIER (1867-1945)

 

Verdun on ne passe pas Chanson Militaire Sélection Artgitato


Verdun ! On ne passe pas!

Chanson Militaire
1916

Un aigle noir a plané sur la ville,
Il a juré d’être victorieux,
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux.
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne :
Cocorico, debout petits soldats !
Le soleil luit, partout le canon tonne,
Jeunes héros, voici le grand combat.

Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse,
Halte là ! on ne passe pas…
Plus de morgue, plus d’arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C’est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais.

Les ennemis s’avancent avec rage,
Énorme flot d’un vivant océan,
Semant la mort partout sur son passage,
Ivres de bruit, de carnage et de sang;
Ils vont passer… quand relevant la tête,
Un officier dans un suprême effort,
Quoique mourant, crie : À la baïonnette
Hardi les gars, debout, debout les morts !

Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse,
Halte là ! on ne passe pas…
Plus de morgue, plus d’arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C’est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais.

Mais nos enfants, dans un élan sublime,
Se sont dressés; et bientôt l’aigle noir,
La rage au cœur impuissant en son crime,
Vit disparaître son suprême espoir.
Les vils corbeaux devant l’âme française
Tombent sanglants, c’est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise,
Les assassins fuient devant les soldats.

Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse,
Halte là ! on ne passe pas…
Plus de morgue, plus d’arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C’est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais.

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verdun on ne passe pas

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