България – Български – Bulgarie Ivan Vazov Иван Вазов Ivan Vazov Poème – Ivan Vazov poems На Пиер Лоти – A Pierre Loti
– Traduction – Texte Bilingue Превод – показване на два текста
LITTERATURE BULGARE POESIE BULGARE
българската поезия българска литература
Иван Вазов IVAN VAZOV 1850-1921
български поет Poète Bulgare
На Пиер Лоти
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A Pierre Loti Poème d’Ivan Vazov
Пет века ужаси, убийства и кланета, Cinq siècles d’horreurs, d’assassinats et de massacres пет века в дим и смрад потънали светини, cinq siècles dans la fumée et la puanteur de sanctuaires ensevelis, пет века с топла кръв обливани полета cinq siècles de champs gorgés de sang chaud и земни раеве превръщани в пустини, de paradis terrestres transformés en déserts,
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пет века варварства, насилия безчестни cinq siècles de barbaries, d’infinies violences на твойте идоли светът дължи, поете! dues à ton idole, ô poète ! Ти вийш венци на мор, за тигър пееш песни: Tu tresses des couronnes pestilentielles, tu chantes pour le tigre : на Кочани и Щип не чу ти ревовете! Sans entendre nos rugissements !
*
Свести се! Твоят химн жесток и светотатски Ressaisis-toi ! Ton hymne cruel et sacrilège е храчка, фърлена въз бога и човека; offense et Dieu et l’homme ; а наший меч лети да тури край на адски Et notre épée vole pour mettre fin à l’infernal тегла, да тури край на черний срам на века. poids, pour mettre un terme à l’immense honte du siècle.
*
Не хищни замисли ни движат, нито злоба – Nous ne pensons ni à la vengeance ni au mal – с кръвта си ний чъртайм велика епопея, avec du sang nous irriguons notre grande épopée, ний носим свобода в тъмницата на роба, apportant la liberté dans la prison de l’esclave, ний носим подвига свещен на Прометея; apportant l’exploit sacré de Prométhée ;
*
ний носим слънце там, де гробен мрак царува – apportant le soleil où l’obscurité sépulcrale règne – в злочестите земи, де братя иго влачат – sur les terres où nos malheureux frères traînent le joug – и скоро нов живот ще там да заликува, et bientôt une nouvelle vie adviendra, а ти си поплачи въз гроба на палачът. et tu pleureras alors sur la tombe du bourreau.
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********************** A Pierre Loti Poème d’Ivan Vazov
Пет века ужаси, убийства и кланета, Cinq siècles d’horreurs, d’assassinats et de massacres пет века в дим и смрад потънали светини, cinq siècles dans la fumée et la puanteur de sanctuaires ensevelis, пет века с топла кръв обливани полета cinq siècles avec des champs gorgés de sang chaud и земни раеве превръщани в пустини, de paradis terrestres transformés en déserts …
О, мисъл, твойте вихрени крила Ô, Pensée,aux ailes redoutables не знаят бездни, висоти, прегради! je n’en connais ni lesprofondeurs, ni les cimes, ni les frontières ! …
Корабът дреме. Тихи са вълните. Le naviredort.Pacifiquessont les vagues. Спи Бяло море в нощний мир и хлад. il dort dansla mer banche, paisible et fraîche. …
Питат ли ме де зората Si on me demande où l’aube ме й огряла първи път, m’a réchauffé la première fois питат ли ме де й земята, Si on me demande où est la terre що най-любя на светът. que j’aime le plus au monde …
Os Dos Castelos
poema de Fernando Pessoa
– Les Châteaux
poème de Fernando Pessoa
A Europa jaz, posta nos cotovelos:
L’Europe a posé ses coudes De Oriente a Ocidente jaz, fitando,
De l’Est à l’Ouest, elle est là, fixant E toldam-lhe românticos cabelos
Et obscurcissant ses cheveux romantiques…
8 de dezembro de 1928 8 décembre 1928
************ LES CHÂTEAUX Poème de FernandoPESSOA OS DOS CASTELOS Poema de Fernando PESSOA
Pe bănci de lemn, în scunda tavernă mohorâtă,
Sur les bancs de bois, dans la profonde et basse taverne, Unde pătrunde ziua printre fereşti murdare,
Les rayons du jour se fraient un passage à travers la crasse des fenêtres, Pe lângă mese lunge, stătea posomorâtă,
Autour de la longue table, assis et triste Cu feţe-ntunecoase, o ceată pribegită,
Aux faces sombres, une bande errante, Copii săraci şi sceptici ai plebei proletare.
Enfants pauvres plébéiens et prolétaires.
Ah! – zise unul – spuneţi că-i omul o lumină
Ah! – Dit l’un – dire que l’homme est une lumière Pe lumea asta plină de-amaruri şi de chin?
Dans ce monde rempli d’amertumes et de tourments ?
…
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Împărat şi proletar
Mihai Eminescu
Empereur et Prolétaire
I
Scânteie marea lină, şi placele ei sure
Lisse, la mer étincelle, et des plaques Se mişc una pe alta ca pături de cristal
Se déplacent les unes sur les autres comme du cristal Prin lunce prăvălite; din tainica pădure
Jusqu’à terre ; de la mystérieuse forêt Apare luna mare câmpiilor azure,
La lune apparaît dans les plaines d’azur, Împlându-le cu ochiul ei mândru, triumfal.
Les dominant de son oeil fier et triomphant…
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Împărat şi proletar
Eminescu Împărat şi proletar
Empereur et Prolétaire
IV
Parisul arde-n valuri, furtuna-n el se scaldă,
Brûle Paris dans les ondes, s’y baigne la tempête, Turnuri ca facle negre trăsnesc arzând în vânt –
Des torches noires tournoient dans le vent – Prin limbile de flăcări, ce-n valuri se frământ,
En langues de flammes, se tordant dans les vagues, Răcnete, vuiet de-arme pătrund marea cea caldă,
Cris, rugissements des armes pénétrant la mer de braise, Evul e un cadavru, Paris – al lui mormânt.
Le siècle, un cadavre, Paris, un tombeau…
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Împărat şi proletar
Eminescu
Empereur et Prolétaire
III
Pe malurile Senei, în faeton de gală, En phaéton de gala, sur les rives de la Seine Cezarul trece palid, în gânduri adâncit;
César va pâle, seul dans ses pensées ; Al undelor greu vuiet, vuirea în granit
Des vagues lourdes de rugissement, tremblement du granit A sute d-echipajuri, gândirea-i n-o înşală;
Sous de centaines équipages, ne le distrait pas ; Poporul loc îi face tăcut şi umilit.
Le peuple rend les gens silencieux et humbles.
Zâmbirea lui deşteaptă, adâncă şi tăcută,
Intelligent, son sourire, profond, silencieux, Privirea-i ce citeşte în suflete-omeneşti,
Un regard lisant dans les âmes, Şi mâna-i care poartă destinele lumeşti,
Et cette main qui porte les destins du monde, Cea grupă zdrenţuită în cale-i o salută.
Les groupes en haillons la saluent. Mărirea-i e în taină legată de aceşti.
Sa gloire leur reste secrètement liée.
Convins ca voi el este-n nălţimea-i solitară Il est convaincu que dans les hauteurs de sa solitude Lipsită de iubire, cum că principiul rău,
Sans amour, telle que les principes du mal, Nedreptul şi minciuna al lumii duce frâu;
Injustice et mensonge empoignent les rênes du monde ; Istoria umană în veci se desfăşoară,
L’histoire humaine jamais n’y déroge, Povestea-i a ciocanului ce cade pe ilău.
Le marteau tombant sur l’enclume.
Şi el – el vârful mândru al celor ce apasă – Et lui- pointe fière de ceux qui oppressent- Salută-n a lui cale pe-apărătorul mut.
Salue dans son passage le muet défenseur. De aţi lipsi din lume, voi cauza-ntunecoasă
Dans ce monde, manquant, vous, la cause ténébreuse De răsturnări măreţe, mărirea-i radioasă,
Des grands bouleversements, l’apogée radieuse Cezarul, chiar Cezarul de mult ar fi căzut.
De César, César-même aurait chuté.
Cu ale voastre umbre nimica crezătoare,
Par vos ombres qui ne croient plus en rien, Cu zâmbetu-vă rece, de milă părăsit,
Par vos masques de pitié froide, Cu mintea de dreptate şi bine râzătoare,
Avec votre bon esprit et vos belles idées, Cu umbra voastră numai, puteri îngrozitoare,
Avec seulement vos ombres, pouvoirs terrifiants, La jugu-i el sileşte pe cei ce l-au urât.
Il oblige sous son joug ceux qui le haïssait.
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Împărat şi proletar
Eminescu
Empereur et Prolétaire
II
Český-Francouzský Texte Tchèque & Traduction Française
Le Vampire
1909
Vampýr
Výletní parník nás přivezl z Cařihradu k břehu ostrova Prinkipo a vystoupli jsme.
L’excursion sur notre steamer nous emportait de Constantinople à l’île de Büyükada [Prinkipo] où nous débarquâmes. Společnost nebyla velká.
L’embarcation se composait d’un petit groupe. Polská jedna rodina, otec, matka, dcera a její ženich, pak my dva.
Une famille polonaise, le père, la mère, leur fille et son époux, et nous deux. Ano, abych nezapomněl, také se k nám už na dřevěném, přes Zlatý roh vedoucím mostě v Cařihradě byl připojil jakýs Řek, mladý ještě člověk;
Il y avait également avec nous un autre homme ; sur le pont en bois qui se trouve au-dessus de la Corne d’Or conduisant à Constantinople, nous rejoignit un Grec, jeune homme encore ; snad malíř, podle té mapy, již měl pod ramenem.
Peut-être un peintre, d’après les cartons, qu’il tenait sous le bras. Dlouhé černé kadeře mu splývaly na ramena, tvář byla bledá, černé oko hluboko v důlku zapadlé.
De longues boucles noires pendaient sur ses épaules, son visage était pâle, avec des yeux noirs enfoncés profondément dans leur orbite.
V prvním okamžiku mne zajímal, zvlášť pro svou úslužnost a pro svou znalost místních poměrů.
Dans un premier temps, ce personnage m’a intéressé, en particulier pour sa gentillesse et pour sa connaissance du contexte local.
Ale mluvil příliš mnoho a odvrátil jsem se pak od něho.
Mais il parlait trop et je préférait ensuite me diriger loin de lui.
Tím příjemnější byla polská rodina.
Les échanges avec la famille polonaise me paraissaient beaucoup plus agréable . Otec a matka bodří, dobří lidé, ženich elegantní mladý muž, způsobů přímých i uhlazených.
Le père et la mère avaient un aspect jovial, de braves gens, le jeune marié était un jeune homme élégant, avec des manières raffinées. Jeli na Prinkipo, aby zde strávili letní měsíce kvůli dceři, trochu churavící.
Ils souhaitaient passer à Büyükada les mois d’été pour leur fille, un peu souffrante. Krásná ta bleďounká dívka buď byla právě po těžké nemoci, buď se těžká nemoc teprv v ní rozkládala.
Cette charmante jeune fille, soit sortait d’une maladie grave, soit en portait le germe.
Podpírala se o svého ženicha, ráda posedávala, a častý, suchý kašlík přetrhoval její šepot.
Son mari se montrait attentif à ses attentes ; assise, ses propos susurrés se trouvaient souvent interrompus par des quintes de toux. Kdykoliv zakašlala, zastavil její průvodce šetrně krok.
Chaque fois qu’elle toussait, celui-ci, attentionné, s’arrêtait. Pohleděl vždy na ni soutrpně a ona zas k němu, jako by chtěla říci:
Toujours la regardant tendrement et elle semblait lui dire : « Vždyť to není nic – jsem štastna. » « Mais ce n’est rien – je suis heureuse ! » Věřili v zdrav&ia cute; a štěstí.
Et tous deux croyaient à sa santé et au bonheur.
K odporučení Řeka, který se hned u mola od nás odloučil, najala si rodina byt v hostinci na výšině.
Nous suivîmes les recommandations du jeune Grec, qui, juste après, nous quitta, nous louâmes un appartement dans un hôtel sur la colline. Hostinský byl Francouz a celý jeho dům byl zřízen pohodlně a krásně podle způsobu francouzského.
L’aubergiste était un Français et sa maison offrait une vue magnifique et était confortablement installé à la mode française.
Posnídali jsme pospolu, a když polední parno trochu ustálo, odebrali jsme se všichni na výšinu piniového háje, abychom pookřáli vyhlídkou.
Nous prîmes ensemble un petit déjeuner, et lorsque la chaleur de la mi-journée étouffante retomba un peu, nous escaladâmes les hauteurs de la pinède et profitâmes de la vue. Sotva jsme si vyhledali příhodné místo a se rozložili, objevil se tu zase Řek.
Nous avions à peine trouvé un endroit approprié que notre jeune grec apparut. Pozdravil lehce, rozhlídl se a posadil jen několik kroků od nás.
Nous saluant légèrement, il regarda tout autour et s’assis à quelques pas non loin de nous. Rozevřel mapu a začal kreslit.
Il ouvrit son grand carton et a commença à dessiner.
« Myslím, že sedá naschvál tak ke skále, abychom nemohli se mu dívat na kresbu, » pravím. « – Je pense qu’il s’est assis exprès contre la roche pour que nous ne puissions pas regarder son dessin, » dis-je. « Nemusíme se dívat, » mínil mladý Polák, «- Nous n’avons aucun besoin de le regarder», déclara le jeune Polonais, « vidíme toho před sebou dost. » « nous profitons tousdu spectacle qui s’offre ne face de de nous. » A po chvilce dodal:
Et après une pause, ajouta : « Zdá se mně, že nás vekresluje co stafáži «Il me semble qu’il nous peint aussi – ať! » – peu importe! »
Měli jsme věru dost se co dívat. Nous avions certainement assez à admirer. Není krásnějšího a šťastnějšího koutku ve světě než toto Prinkipo!
Il n’y a pas un coin plus beau et plus paisible au monde que ce Büyükada ! Politická mučednice Irena, souvěkyně Karla Velikého, žila zde měsíc « u vyhnanství »
Irène, martyre politique, du temps de Charlemagne, vécut ici un mois « en exil » – kdybych zde mohl prožít jediný měsíc svého života, byl bych po celý ostatní život vzpomínkou šťasten! – Je pourrais vivre ici un mois de ma vie, tous les souvenirs heureux enchanteraient à jamais ma vie ! Již na ten jediný zde strávený den nezapomenu nikdy. Déjà ce seul jour passé ici ne sera jamais oublié.
Vzduch byl jasný jako démant, tak měkký, tak lahodný, že se celá duše po něm kolébala dál.
L’air était pur comme un diamant, si doux, si délicieux, que toute l’âme se retrouvait bercée dans ce lointain. Vpravo za mořem strměly hnědé vrchy asijské, vlevo se v dálce modral strmý břeh Evropy.
Juste en face de la mer dominaient les brunes collines asiatiques, à gauche au loin, on apercevait la rive escarpée de l’Europe. Blízké Chalki, jeden z devíti ostrovů « archipelu princova », vystupovalo s cypřišovými svými lesy jako smutný sen do tiché výše, korunováno velkou budovou – asylem to na duchu chorých.
L’île de Chálki à proximité, l’une des neuf îles de l' »Archipel des Princes », se démarquait avec ses forêts de cyprès, comme un rêve triste plongé en pleine quiétude, surmontée d’un grand bâtiment – un asile d’aliénés.
Voda Bílého moře byla jen lehýnce rozčeřena a hrála všemi barvami jako skvoucí opál.
L’eau de la mer de Marmara était calme et jouait toutes les couleurs d’une opale brillante. V dálce bylo moře bílé co mléko, pak růžové, pak mezi oběma ostrovy jako žhnoucí oranž a pod námi již krásně zelenomodré co průhledný safír.
Au loin, la mer avait une blancheur laiteuse, puis rose, et entre les deux îles, elle se transformait en un orange brillant ; au-dessous de nous, nous avions un beau saphir translucide bleu-vert. Bylo samo se svou krásou, nikde větších lodí, jen dvě malé lodičky s anglickými flagy proháněly se podél břehu;
Seule avec sa beauté, sans un seul gros navire ; deux petits bateaux seulement naviguaient avec des pavillons anglais le long du rivage ; jedna byla parníčkem, velkým jako hlídačská budka, druhá měla as dvanáct veslařů, a když se jich vesla současně zdvihala, kanulo s nich rozžhavené stříbro.
L’un était un petit bateau à vapeur, grand comme une cabine de garde, et le second avait douze rameurs, et quand ils relevaient ses rames, l’eau qui tombait avait des reflets argentés.
Důvěrní delfíni proháněli se mezi nimi a lítali v dlouhých obloucích nad povrch vodní.
Des dauphins amicaux les accompagnaient et volaient dans de longues courbes au-dessus de la surface de l’eau. Modrým nebem nesli se po chvilkách klidní orlové, měřící mezeru mezi dvěma díly světa.
Le ciel bleu portait le calme vol des aigles, entre ces deux parties du monde.
Celé úbočí pod námi byla pokryto květoucími růžemi, jichž vůně nasycovala vzduch.
L’ensemble de la colline en dessous de nous était couverte de roses en fleurs parfumant de leurs fragrances l’air environnant. Od kavárny u moře zalehala čistým vzduchem hudba, vzdáleností přidušená.
Au bord de la mer, du café provenait quelques sons étouffés par la distance.
Dojem byl uchvacující. C’était impressionnant. Odmlčeli jsme se všichni a vpíjeli se celou bytostí do rajského obrazu.
Nous restions silencieux, tout à la contemplation de cette image du paradis. Mladá Polka ležela na drnu a měla hlavu opřenu o prsa milencova.
La jeune femme polonaise couchée sur le gazon, avait sa tête sur la poitrine de son amant. Bledý oválek jejího něžného obličeje nabýval lehké barvy a z modrého oka vykanuly jí náhle slzy.
L’ovale pâle de son visage prit une douce couleur claire et de ses yeux bleus coulaient soudainement des larmes. Ženich porozuměl, sehnul se a slíbal slzu za slzou.
Son ami comprit, se pencha et l’embrassa larme après larme. Také matka její se rozslzela – a mně – mně bylo dosti divně.
Sa mère aussi l’observait- et moi – moi qui aussi regardais, étais troublé au plus profond de mon être.
« Zde se musí i mysl i tělo uzdravit, »
« Ici, nous devons guérir l’esprit et le corps, » šeptalo děvče.
murmura la jeune fille. « Jak šťastný to kraj! » « Quel bonheur ce pays ! »
« Bůh ví – nemám nepřátel, ale kdybych je měl, zde bych jim odpustil! »
« Dieu le sait – je n’ai pas d’ennemis, mais si j’en avais, je les pardonnerais ! » pravil otec chvějícím se hlasem.
dit le père d’une voix chevrotante.
A zase se všichni odmlčeli. Et encore, ils redevinrent silencieux. Bylo všem tak krásně, tak nevýslovně sladce! Tout était si beau, si indiciblement doux ! Každý cítil pro sebe celý svět štěstí, a každý by byl s celým světem štěstí své sdílel.
Chacun sentait pour lui le bonheur du monde entier, et aurait souhaité le faire partager. Cit byl u všech stejný, proto jeden druhého nevyrušoval.
Le sentiment était le même pour tous, personne ne souhaitait déranger ce calme. Ani jsme si toho nevšimli, že Řek po nějaké hodince se zdvihl, mapu zavřel a pozdraviv zas lehce odešel.
Nous ne remarquâmes même pas que le Grec après une heure se leva, fermant son carton, et nous salua légèrement. My zůstali.
Nous aussi.
Konečně, po několika hodinách, když dálka již se pokrývala temnější fialovou barvou, na jihu tak kouzelně krásnou, napomenula matka k odchodu.
Enfin, après plusieurs heures, lorsque l’horizon se couvrit d’un pourpre plus foncé, si beau dans le sud, la mère évoqua l’idée de partir.
Vzdvihli jsme se a kráčeli dolů k hostinci, krokem volným, elastickým, jaký mají bezstarostné děti.
Nous partîmes alors et marchâmes jusqu’à l’auberge, d’un pas léger, élastique, comme des enfants insouciants.
Zasedli jsme v hostinci pod pěknou verandou.
Nous nous installâmes à l’auberge sous une belle véranda.
Sotva jsme usedli, slyšíme pod verandou vádu a nadávky.
A peine étions-nous assis que nous entendions sous le porche des insultes. Náš Řek se tam vadí s hostinským a my pro zábavu nasloucháme.
Notre grec se querellait avec notre aubergiste, et nous les écoutions avec un certain intérêt.
Netrvala zábava dlouho.
Cela toutefois ne dura pas longtemps. « Kdybych tu neměl jiných hostí »- «Si je n’avais pas d’autres hôtes que celui-là ! »- zabručel hostinský a vystupoval po stupních k nám.
murmura l’aubergiste en gravissant les marches menant vers nous.
« Prosím vás, pane, » « Que se passe-t-il, monsieur ?,» táže se mladý Polák přistupujícího hostinského,
demanda le jeune Polonais au propriétaire, « kdo je ten pán, jak se jmenuje? »
« qui est cet homme, quel est son nom ? »
« Eh – kdo ví, jak se ten chlap jmenuje, » « Eh – qui sait comment ce gars se nomme » bručel hostinský a díval se jedovatě dolů,
murmura l’aubergiste en nous regardant ostensiblement, « my mu říkáme Vampýr. » « nous l’appelons le Vampire ! »
« Malíř? » « Ce peintre? »
« Čisté řemeslo! Maluje jen mrtvoly! Jak někdo v Cařihradě nebo zde po okolí umře, už má tentýž den obraz mrtvoly hotov. » Il ne peint que des cadavres ; dès que quelqu’un décède à Constantinople ou ici, il a, le jour-même, peint la dépouille . Ten chlap už maluje napřed – a nikdy se nemýlí, jako sup! » Et ne se trompe jamais, un véritable vautour ! »
Stará Polka vykřikla zděšeně – La vieille polonaise cria apeurée – v jejích rukou ležela dcera, bledá jako křída, omdlelá.
– sa fille, pâle comme la craie, s’évanouit dans ses bras.
A již byl seskočil ženich se schůdků dolů, chytil jednou rukou Řeka za prsa a druhou sáhnul po mapě.
Le marié déjà sauta les escaliers vers le bas, et saisit d’une main le Grec et de l’autre chercha le carton.
Seběhli jsme rychle za ním.
Nous descendîmes rapidement derrière lui. Oba mužové již se svíjeli v písku.
Les deux hommes se battaient déjà dans le sable.
Mapa byla rozházena a na jednom listu – tužkou nakreslená hlava mladé Polky – oči zavřeny, kolem čela myrta.
La carton avait laissé échappé une feuille – un dessin de la jeune tête de notre Polonaise- les yeux fermés et une couronne de myrtes au front.
La civilisation tout entière des Roumains continua cependant à subir une influence française, qui se mélangeait de plus en plus heureusement au propre fonds national, plein d’originalité et de vigueur. Si le plus grand poète de cette génération, Michel Eminescu, n’a rien de français dans ses morceaux lyriques si profondément vibrants ni dans ses envolées philosophiques — il a traduit cependant du français sa pièce Laïs, — si la seule note populaire distingue les nouvelles du grand conteur Jean Creanga et de Jean Slavici, le principal dramaturge de l’époque, Jean L. Caragiale, fut, jusque vers la fin de sa vie, un lecteur passionné des modèles français, auxquels il emprunta sa délicate analyse psychologique, son inimitable sens de la précision et de la mesure.
Histoire des relations entre la France et les Roumains
La guerre de Crimée et la fondation de l’Etat roumain