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CALIGULA de SUETONE – SOMMAIRE- De vita duodecim Caesarum libri VIII- SUETONIUS CALIGULA

 Caius Suetonius Tranquillus


De vita duodecim Caesarum libri VIII
litterarum – Littérature Latine
Suétone Caligula
suetonius caligula

Suetone Caligula artgitato De vita duodecim Caesarum libri VIII

Poeticam Latinam



Traduction Jacky Lavauzelle

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SUETONE
 Caius Suetonius Tranquillus
Vers 70 – Vers 122

SOMMAIRE

De vita duodecim Caesarum         libri VIII

CALIGULA

TABLE DES MATIERES

Tiberius_palermo Caligula Suetone

Vita Gai

I
Les hauts faits de Germanicus

*

II
Germanicus tué par Tibère et Pison

*

III
Portrait de Germanicus

*

IV
La popularité de Germanicus

*

V
La douleur collective à l’annonce
de la mort de Germanicus

*

VI
La rumeur d’un rétablissement de Germanicus – L’abattement des Romains et le deuil public

*

VII
Le mariage et les enfants de Germanicus

*

VIII
Sur le lieu de naissance de Caligula

*

IX
La dévotion des troupes envers Caligula

*

X
Les Premiers pas de Caligula dans le monde

*

XI
La mauvaise nature de Caligula

*

XII
Les projets de Caligula contre Tibère

*

XIII
La route de Caligula vers l’empire

*

XIV
Caligula empereur

*

XV

————-

La Mort de Germanicus par Nicolas Poussin

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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LE MANDARIN – Eça de Queiroz – O Mandarim – 1ère Partie – 2nde section

LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Eça de Queiroz
(1845-1900)
Tradução – Traduction
texto bilingue

Eça de Queirós 1882 O Mandarim Le Mandarin

O Mandarim

(1880)

LE MANDARIN

I

Première Partie

Traduction Jacky Lavauzelle

Seconde Section

 

Ainda assim, eu não me considerava sombriamente um «pária».
Pourtant, je ne me considérais pas sinistrement comme un « paria ».
A vida humilde tem doçuras: é grato, numa manhã de sol alegre, com o guardanapo ao pescoço, diante do bife de grelha, desdobrar o «Diário de Notícias»;
La vie humble possède une certaine douceur : l’on est reconnaissant, d’un gai matin ensoleillé, d’une serviette autour de son cou, face à un steak grillé, en dépliant le « Diário de Notícias »;
pelas tardes de Verão, nos bancos gratuitos do Passeio, gozam-se suavidades de idílio;
par des après-midi d’été, au Passeio, sur des bancs gratuits, s’amuser de douceurs idylliques ;
é saboroso à noite no Martinho, sorvendo aos goles um café, ouvir os verbosos injuriar a pátria…
et savourer le soir au Martinho, en sirotant par petites gorgées son café, en écoutant injurier son pays …

 Depois, nunca fui excessivamente infeliz – porque não tenho imaginação:
Enfin, je n’ai jamais été trop malheureux – grâce à mon imagination :
não me consumia, rondando e almejando em torno de paraísos fictícios, nascidos da minha própria alma desejosa como nuvens da evaporação de um lago;
je ne me consumais pas, en tournant et en voulant atteindre des paradis fictifs, nés de ma propre âme jalouse comme des nuages le seraient de l’​​évaporation d’un lac ;
não suspirava, olhando as lúcidas estrelas, por um amor à Romeu ou por uma glória social à Camors.
je ne soupirais pas, regardant briller les étoiles, avec des amours à la Roméo ou une gloire sociale à la Camors.
Sou um positivo.
Je suis positif.
Só aspirava ao racional, ao tangível, ao que já fora alcançado por outros no meu bairro, ao que é acessível ao bacharel.
Seulement j’aspirais au rationnel, au tangible, à ce qui avait été réalisé par d’autres dans mon quartier, et accessible à un bachelier.
E ia-me resignando, como quem a uma table d’hôte mastiga a bucha de pão seco à espera que lhe chegue o prato rico da charlotte russe.
Et je me résignais,  comme celui qui, à une table d’hôte, mâche un quignon de pain sec dans l’attente d’un riche plat de charlotte russe.
As felicidades haviam de vir:
Les bonheurs allaient venir :
e para as apressar eu fazia tudo o que devia como português e como constitucional:
et pour que cela s’accélère, je faisais tout ce que je devais en honnête portugais et en juste constitutionnel :
– pedia-as todas as noites a Nossa Senhora das Dores, e comprava décimos da lotaria.
– je les demandais tous les soirs à Notre-Dame des Douleurs, et j’achetais des billets à la loterie des dixièmes.

No entanto procurava distrair-me.
Cependant, je cherchais toutefois à me distraire.
E como as circunvoluções do meu cérebro me não habilitavam a compor odes, à maneira de tantos outros ao meu lado que se desforravam assim do tédio da profissão;
Et comme les circonvolutions de mon cerveau ne me donnaient pas les moyens de composer des odes, à la manière de tant d’autres à mes côtés, atténuant l’ennui de la profession ;
como o meu ordenado, paga a casa e o tabaco, me não permitia um vício
que mon salaire, payé la maison et le tabac, ne me permettait nullement d’assouvir des vices
– tinha tomado o hábito discreto de comprar na Feira da Ladra antigos volumes desirmanados, e à noite, no meu quarto, repastava-me dessas leituras curiosas.
 j’avais pris l’habitude discrète d’acheter au marché aux puces de vieux volumes dépareillés, et le soir, dans ma chambre, je me contentais de ces curieuses lectures.
Eram sempre obras de títulos ponderosos:
C’étaient toujours des œuvres avec des titres pompeux :
«Galera da Inocência», «Espelho Milagroso», «Tristeza dos Mal-Deserdados»…
« La Galère de l’Innocence», «Le Miroir miraculeux« , « Tristesse des déshérités »
O tipo venerando, o papel amarelado com picadas de traça, a grave encadernação freirática, a fitinha verde marcando a página- encantavam-me!
L’aspect vénérable, le papier jauni avec des traces de morsures de vers, les graves reliures, le petit ruban vert comme marque-pages m’enchantaient !
Depois, aqueles dizeres ingénuos em letra gorda davam uma pacificação a todo o meu ser, sensação comparável à paz penetrante de uma velha cerca de mosteiro, na quebrada de um vale, por um fim suave de tarde, ouvindo o correr da água triste…
Ensuite, les écrits naïfs en gras donnaient la paix à tout mon être, comme si je pénétrais la paix d’un ancien monastère clôturé, oublié dans une vallée, pendant une douce fin de soirée, écoutant l’eau qui coule tristement ...

Uma noite, há anos, eu começara a ler, num desses in-fólios vetustos, um capítulo intitulado «Brecha das Almas»;
Une nuit, autrefois, je commençais à lire dans un de ces in-folio vétuste, un chapitre intitulé «Brèche des âmes »;
e ia caindo numa sonolência grata, quando este período singular se me destacou do tom neutro e apagado da página, com o relevo de uma medalha de ouro nova brilhando sobre um tapete escuro:
et je suis tombé dans une somnolence, quand une période singulière me réveilla par rapport au ton neutre de la page avec le scintillement d’une médaille d’or brillant sur un tapis sombre :
copio textualmente:
je copie textuellement :

«No fundo da China existe um mandarim mais rico que todos os reis de que a fábula ou a história contam.
« Au plus profond de la Chine, il est un riche mandarin plus riche que tous les rois des contes ou tous les rois historiques.
« Dele nada conheces, nem o nome, nem o semblante, nem a seda de que se veste.
De cet homme tu ne connais ni visage, ni la soie qui le vêt.
Para que tu herdes os seus cabedais infindáveis, basta que toques essa campainha, posta a teu lado, sobre um livro.
Pour que tu puisses hériter de ses bienfaits sans fin, tu dois juste toucher cette cloche, posée à tes côtés, sur un livre.
Ele soltará apenas um suspiro, nesses confins da Mongólia.
Il  lâchera alors un soupir, aux extrémités de la Mongolie.
Será então um cadáver:
Ensuite, ce ne sera plus qu’un cadavre:
e tu verás a teus pés mais ouro do que pode sonhar a ambição de um avaro.
et tu verras alors à tes pieds plus d’or que ne peut en rêver la cupidité d’un avare.
Tu, que me lês e és um homem mortal, tocarás tu a campainha?»
Toi qui me lis et qui est un homme mortel, toucheras-tu à la cloche ?

Estaquei, assombrado, diante da página aberta:
Je m’immobilisai, hanté, devant la page ouverte :
aquela interrogação «homem mortal, tocarás tu a campainha?»
Cette interrogation «homme mortel, toucheras-tu la cloche ?»
parecia-me faceta, picaresca, e todavia perturbava-me prodigiosamente.
me semblait facétieuse, picaresque, et pourtant me dérangeait prodigieusement.
Quis ler mais;
Je voulais en savoir plus ;
mas as linhas fugiam, ondeando como cobras assustadas, e no vazio que deixavam, de uma lividez de pergaminho, lá ficava, rebrilhando em negro, a interpelação estranha
mais les lignes ont fui, ondulant comme des serpents effrayés, et du vide qu’elles laissèrent d’une pâleur de parchemin, il restait, en noir brillant, le questionnement étrange
– «tocarás tu a campainha?»
– « toucheras-tu à la cloche ?« 

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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Portugal
Eça de Queiroz

LE MANDARIN – Eça de Queiroz – O Mandarim – Tables des Matières – Sommaire – Índice

LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Eça de Queiroz
(1845-1900)
Tradução – Traduction
texto bilingue
Índice – Table des Matières

Eça de Queirós 1882 O Mandarim Le Mandarin

O Mandarim

(1880)

LE MANDARIN

Índice

Sommaire – Table des Matières

Traduction Jacky Lavauzelle

Prólogo – Prologue

1º Amigo
Le Premier Ami
(bebendo conhaque e soda, debaixo de árvores, num terraço, à beira-d’água)
 (il boit du cognac avec du soda, sous les arbres, sur une terrasse qui se trouve au bord de l’eau)
Camarada, por estes calores do Estio que embotam a ponta da sagacidade, repousemos do áspero estudo da Realidade humana…
Camarade, par ces chaleurs d’été qui émoussent la pointe de l’esprit, reposons-nous de cette étude âpre de la réalité humaine

1er chapitre

1ère Section

Eu chamo-me Teodoro – e fui amanuense do Ministério do Reino.
Mon nom est Teodoro et je suis secrétaire au Ministère de l’Intérieur.
Nesse tempo vivia eu à Travessa da Conceição nº 106, na casa de hóspedes da D. Augusta, a esplêndida D. Augusta, viúva do major Marques.
A cette époque, je vivais à Travessa da Conceição, au numéro 106, dans la maison d’hôtes de Dona Augusta, la splendide Dona Augusta, la veuve du major Marques.

****

2nde Section

Ainda assim, eu não me considerava sombriamente um «pária».
Pourtant, je ne me considérais pas sinistrement comme un « paria ».
A vida humilde tem doçuras: é grato, numa manhã de sol alegre, com o guardanapo ao pescoço, diante do bife de grelha, desdobrar o «Diário de Notícias»;
La vie humble possède une certaine douceur : l’on est reconnaissant, d’un gai matin ensoleillé, d’une serviette autour de son cou, face à un steak grillé, en dépliant le « Diário de Notícias »;

***

3ème Section

 Se o volume fosse de uma honesta edição Michel-Levy, de capa amarela, eu, que por fim não me achava perdido numa floresta de balada alemã, e podia da minha sacada ver branquejar à luz do gás o correame da patrulha
Si cela n’était qu’une simple édition Michel-Levy, à la couverture jaune, moi qui, enfin, n’étais pas perdu dans une forêt de ballade allemande, et que je pouvais, de mon balcon, voir briller la lumière des becs de gaz

Eça de Queiroz Le Mandarin O Mandarim Artgitato L'enfance de Jupiter 1630 Jacob Jordaens Le Louvre

***

4ème Section


Eu murmurei, com as faces abrasadas:
Je murmurai, les joues rougies :
— Têm.
– Oui
E a sua voz prosseguiu, paciente e suave:
Et sa voix continua, patiente et douce :

*****

2ème chapitre

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3ème chapitre

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4ème chapitre

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5ème chapitre

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6ème chapitre

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7ème chapitre

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8ème chapitre

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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Portugal
Eça de Queiroz