Huang Tingjian 黃庭堅 est né en 1045 dans la ville de Jiujiang 九江市 dans la province de Jiangxi 江西省. Jiujiang se trouve à l’ouest, d’une des plus belles montagnes de Chine, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, le mont Lu 庐山.
Cette année 1045 voit l’achèvement en Chine du long affrontement des Song 宋 et des Tangoutes de la dynastie des Xia occidentaux 西夏. C’est un an avant sa naissance que les deux camps signèrent un accord de paix , où les Tangoutes, en échanges de leur obéissance, reçurent des versements réguliers de taels d’argent, de thé et de soieries diverses. De nouveaux échanges seront désormais possibles entre les deux belligérants.
Mais la période où vécut Huang Tingjian ne fut pas qu’une longue période pacifique. En 1074, une famine ravage la Chine et notamment les terres du Nord qui conduit à des mouvements importants de la population de ces contrées vers le sud.
Dès sa trentième année, en 1075, pendant deux ans, les Song rentrèrent en conflit avec la Dynastie Lý (nhà Lý – dynastie Vietnamienne qui dura 216 ans de 1009-1225). La vie de Huang Tingjian est liée à deux autres grandes personnalités de cette époque : le conservateur Su Shi 苏轼, écrivain, peintre et calligraphe, et Wang Anshi 王安石 (1021-1086) le grand réformateur de la fiscalité, de l’enseignement. Wang reste sous la protection de l’empereur Shenzong (1048-1085) – 宋神宗赵顼(1048年5月25日-1085年4月1日). Mais les réformes entraînent une paupérisation de nombreux paysans et un fort mécontentement.
Su Shi, lui, naquit en 1037, quelques années avant Huang Tingjian, et qui mourut à l’aube du XIIème siècle, en 1101. Dans cette fin du XIe siècle, correspond le règne de l’empereur Song Zhezong 宋哲宗(1077年1月4日-1100年2月23日) et qui régna à partir de 1085. Avant cette date, le conservateur Su Shi est écarté dans les années 70 et exilé ensuite. Le règne de Song Zhezong le raménera aux affaires centrales.
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Calligraphie 书法 de Huang Tingjian :
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Cerita kedua puluh empat ketaatan anak membasuh bekas najis ibu.
Huang Tingjian hidup pada Dinasti Song Utara. Beliau sangat mentaati dan menjaga ibu walaupun beliau seorang pegawai kerajaan yang berpangkat tinggi. Setiap malam, beliau akan mencuci bekas najis ibu dan menunaikan tanggungjawab belrau sebagai anak lelaki.
Tableau 24
Les vingt-quatre sculptures d’enfants Chinois exemplaires.
Huang Tingjian qui vivait dans la dynastie Song du Nord, était attentionné et s’occupait de sa mère tous les soirs malgré ses fonctions gouvernementales de haut rang.
The Twenty-four Chinese Filial Exemplars, story 24
Yue Lao (literally means “Old man under the moon”), is regarded as the God of Marriage and Love in Chinese mythology. He is also known as Match Maker from heaven. He appears as an old man with a romance book in his left hand and a walking stick in his right hand. The romance book consists of a name list of predestined couples to which Yue Lao shall refer and unite the couples with a silken cord and make all possible matches from all walks of life.
Yue Lao (littéralement signifie « Viel homme sous la lune »), est considéré comme le dieu du mariage et de l’amour dans la mythologie chinoise. Il est également connu comme Le Faiseur de rencontre du ciel.
Il apparaît comme un vieil homme avec un livre romantique dans sa main gauche et un bâton de marche dans sa main droite.
Le livre se compose d’une liste de noms de couples prédestinés auxquels Yue Lao doit se référer et il doit aussi réunir les couples à l’aide d’un cordon soyeux et organiser toutes les rencontres possibles.
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Les premiers récits sur Yue Lao se retrouvent dans la période de la dynastie Tang (唐朝 – 618-907).
Nous suivons les aventures de Wei Gu 魏顾, jeune homme esseulé, à la recherche de son âme sœur. Il trouve dans la ville Song 宋城, un vieil homme capable, grâce à son livre, de lier les hommes et les femmes et de les marier.
Il lui demande donc, avec un tel pouvoir, de lui montrer se future promise.
Le vieil homme lui montre une femme très pauvre avec son enfant de trois ans. Cet enfant sera sa future femme.
En colère, il demande à son domestique de tuer cet enfant. L’enfant ne sera que blessé.
Plusieurs années passèrent et un haut fonctionnaire offrit sa fille en mariage à notre Wei Gu qui accepta avec joie.
La nuit de noces arriva et Wei Gu remarqua une cicatrice entre ses sourcils. Elle lui expliqua alors qu’un homme avait tenté de la tuer dans la ville de Song. Wei Gu compris alors que la vision du vieil homme s’était accomplie malgré sa malheureuse action.
Depuis, dans le mariage traditionnel chinois, les mariés se promènent en se tenant par un ruban rouge. Cela symbolise leur rencontre voulue par Yue Lao.
On retrouve de nombreuses statues de Yue Lao, notamment dans la deuxième ville de Malaisie Johor Bahru, capitale de l’État de Johor.
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Thean Hou Temple
Tokong Thean Hou
乐圣岭天后宫
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LE MARIAGE
VU PAR
Tcheng Kitong
(1884)
En Chine, on considère comme des phénomènes le vieux garçon et la vieille fille.
C’est à dessein que je commence ce sujet sous la protection de cette observation : car il me sera plus facile de dire les choses les plus singulières, sans exciter un trop grand étonnement.
Le vieux garçon et la vieille fille sont des produits essentiellement occidentaux, et cette manière d’exister est absolument contraire à nos mœurs.
On dit en Europe que quiconque est bon pour le service est soldat ; chez nous la formule peut rester la même : il suffit de substituer au mot soldat celui de marié.
Très sérieusement on considère le célibat comme un vice. Il faut avoir des raisons pour l’excuser. En Occident, il faut avoir des excuses pour expliquer le mariage. Cette forme est peut-être exagérée, mais elle est parisienne, et quand on parle du mariage en Chine, on se trouve aux antipodes du mariage parisien. Les détails qui vont suivre sont donc nécessairement curieux.
Les Chinois se marient de très bonne heure, le plus souvent avant vingt ans. Il n’est pas rare de voir des jeunes gens de seize ans épouser des jeunes filles de quatorze ans et l’on peut être grand’mère à trente ans ! On chercherait en vain des causes climatologiques dans ces dispositions de nos mœurs. Elles sont une conséquence de l’institution même de la famille et du culte des ancêtres. Au nord ou au sud de la Chine, c’est-à-dire dans des régions où l’on peut éprouver la chaleur des tropiques ou le froid de la Sibérie, ces mœurs sont les mêmes : on se marie jeune dans toutes les provinces de l’Empire.
C’est la première préoccupation des parents : le mariage de l’enfant dès que l’adolescence se manifeste ; longtemps même avant que l’âge ait sonné, les parents font leur choix. Ceux-ci ont déjà fait part à des amis de leur intention d’unir leur fils à leur fille. Ils conviennent entre eux d’en réaliser le projet dès que le temps sera venu. Souvent le choix de l’épouse est fait dans le cercle même de la famille. Il y a enfin les amis des amis qui s’occupent de faire les mariages, qui servent d’intermédiaires…. désintéressés et ont quelquefois la main heureuse. Car, chez nous comme ailleurs, le mariage est une chance et les époux ne se connaissent que lorsqu’ils sont mariés.
Faire sa cour est un devoir inconnu et que nos mœurs du reste rendent irréalisable. En Europe on s’accorde, avant le mariage, quelques semaines pour apprendre à s’aimer. C’est une sorte de stage, de trêve précédant le grand jour, et pendant cet intervalle on donne des fêtes et de grands dîners. C’est une existence charmante qui sert de préface au mariage et dont les souvenirs deviendront plus chers à mesure que croîtront les années de mariage. Il est clair que personne ne veut prendre la responsabilité de l’union projetée. On dit aux jeunes gens : apprenez à vous connaître, vous avez deux mois et alors vous direz oui ou non. Se connaît-on ou plutôt peut-on se connaître ? Évidemment non. Je conclus qu’il vaut mieux que les parents soient les seuls agents matrimoniaux responsables, et que les enfants épousent à l’heure dite.
J’ai entendu citer cette phrase : « Dans le mariage la période la plus heureuse se passe avant le mariage. » Un Parisien jugerait qu’un homme marié seul a pu faire cette déclaration, mais il faut avouer que ces mœurs-là sont bien aussi curieuses que les nôtres !
Les mariages se font par principe, entre familles de même situation sociale. Il y a certainement des mariages excentriques ; mais c’est l’exception.
Lorsque le choix est résolu, c’est-à-dire lorsque la jeune fille a été désignée, les parents du futur font officiellement la demande en mariage. Cette demande est suivie de la cérémonie des fiançailles.
A cette occasion, les parents échangent les contrats de mariage signés par les chefs de famille et les parents. Chez nous les chefs de famille remplacent les officiers de l’état civil et les notaires. Puis le fiancé envoie à sa future deux bracelets en or ou en argent, selon la fortune de la famille. Ce sont les cadeaux de fiançailles. Ces coutumes sont exactement les mêmes qu’en Occident, mais en Chine elles s’accomplissent hors la vue de la fiancée. Les bracelets sont attachés par un fil rouge qui symbolise le lien conjugal.
La remise de la corbeille a lieu quelque temps après et est l’occasion de cérémonies pompeuses.
Le fiancé envoie à sa future plusieurs dizaines de corbeilles richement ornées et contenant la soie, le coton, les broderies, les fleurs, en un mot tout ce qui constitue la toilette de la mariée. A ces cadeaux qui peuvent être d’une grande richesse, se trouvent joints des mets exquis pour la famille et particulièrement des gâteaux de circonstance que la famille de la fiancée doit distribuer à tous ses amis en leur faisant l’annonce officielle du mariage de leur fille. De son côté, la fiancée, après réception de la corbeille, envoie à son futur un costume ou l’uniforme de son rang, s’il est déjà mandarin, costume qui sera porté par le futur le jour de son mariage. Dans chacune des deux familles un grand festin réunit, le jour des fiançailles, les parents et les amis réciproques.
Le mariage doit toujours être célébré dans l’année où a été fait l’envoi de la corbeille. La veille du jour fixé pour la cérémonie, les parents de la jeune fille envoient au futur tout ce qui constitue la dot de sa femme, ses toilettes, l’argenterie, les meubles, le linge, en un mot tout son ménage. L’envoi de ces divers objets se fait toujours avec une grande mise en scène.
Le soir du même jour, à sept heures, la famille du marié envoie à sa fiancée une chaise à porteurs garnie de satin rouge brodé. Cette chaise est conduite par un orchestre de musiciens, des domestiques portant des lanternes ou des torches ; si la famille a un rang officiel, un parapluie rouge, un écran vert (ce sont les insignes officiels), puis les tablettes sur lesquelles sont inscrits tous les titres que la famille possède depuis plusieurs générations. Ce même soir la famille de la mariée donne un grand dîner appelé invitation, et la chaise est exposée au milieu du salon pour être admirée par les invités. Pendant le dîner les musiciens envoyés par le futur font entendre des airs joyeux. La famille du marié donne également le grand dîner de l’invitation et tous les objets constituant la dot de la mariée sont exposés aux regards de tous.
Le jour du mariage, dès le matin, quatre personnes choisies parmi les parents ou les amis du futur se rendent au domicile de la mariée et l’invitent à se rendre chez son fiancé. Elle monte dans sa chaise et est portée par quatre ou huit hommes selon le rang de sa famille ou de celle dans laquelle elle doit entrer. Sa chaise est précédée par celles des quatre envoyés et le cortège ainsi formé se rend vers la maison où habite la famille de son fiancé.
Son arrivée est annoncée par des fanfares joyeuses et des détonations de boîtes d’artifices. Aussitôt après, la chaise est apportée dans le salon où sont rangés les membres de la famille, les amis, les dames d’honneur et les garçons d’honneur. Un de ceux-ci, portant devant sa poitrine un miroir métallique, se présente devant la chaise dont le rideau est encore baissé et salue trois fois. Ensuite une des dames d’honneur entr’ouvrant le rideau invite la mariée (elle est encore voilée) à descendre de sa chaise et à se rendre dans sa chambre où l’attend son fiancé en costume de cérémonie. C’est à ce moment que les époux se voient pour la première fois. Après cette entrevue, ils sont introduits dans le salon, conduits par deux personnes déjà mariées depuis longtemps et ayant eu des enfants du sexe masculin. Ce sont les anciens du mariage et nous les appelons « le couple heureux ».
Au milieu du salon se trouve une table sur laquelle on a disposé un brûle-parfums, des fruits et du vin. Dans notre esprit, cette table est placée à la vue du ciel. Les mariés se prosternent alors devant la table pour remercier l’Être suprême de les avoir créés, la terre de les avoir nourris, l’empereur de les avoir protégés, et les parents de les avoir élevés. Puis le marié présente sa femme aux membres de sa famille et à ses amis présents.
Pendant toute la durée de la cérémonie la musique continue de jouer, et pendant le dîner qui suit cette cérémonie.
On remarquera la simplicité de ces cérémonies. Elles ne sont ni religieuses ni civiles. Aucun prêtre n’y assiste, aucun fonctionnaire ne s’y présente, il n’y a ni consécration, ni acte. Les seuls témoins du mariage sont Dieu, la famille, les amis. Pendant toute la soirée, après le dîner, les portes de la maison restent ouvertes, et tous les voisins, même les passants ont le droit d’entrer dans la demeure et d’y aller voir la mariée qui se tient debout dans le salon, séparée du public par une table sur laquelle sont posés deux chandeliers allumés.
Le lendemain du mariage, c’est au tour de la mariée à conduire son époux dans sa famille, où les mêmes cérémonies s’accomplissent.
Voilà quelles sont, vues d’ensemble, les coutumes du mariage. Elles ne varient que par la splendeur des détails dans les familles riches, et l’on peut aisément se rendre compte de ce qu’il est possible de réaliser avec un tel cadre. Si les mœurs accordaient aux riches de l’Occident la coutume des cortèges, les cérémonies du mariage seraient aussi imposantes que le sont celles des obsèques.
Mais il en est tout autrement : le cérémonial est une coutume qui a passé dans les mœurs occidentales ; on le supprime autant qu’on peut, et il n’y a plus guère que dans les campagnes où les mariages sont encore des noces. On y danse, on y chante, on y fête une grande joie. Les mariages que j’ai vus, dans la société élevée, sont bien la chose la moins gaie du monde. On ne va pas à la célébration du mariage civil ; ceux qui admettent la consécration religieuse se hâtent de sortir de l’église. A peine rentré chez soi, on change de toilette et on prend le chemin de fer. Vraiment on ferait mieux de faire venir le maire et le curé dans un sleeping-car et de procéder rapidement à la célébration du mariage avant le départ du train. Les invités se tiendraient sur le quai de la gare et l’on pourrait même prier les locomotives d’exécuter un chœur, pour impressionner la mariée. Je crois qu’on finira par en arriver là.
J’ai la naïveté de croire à l’influence des cérémonies ; elles obligent au respect de l’acte accompli. Malgré vous, vous sentez la grandeur de quelque chose que vous ne définissez pas, mais qui existe. Les cérémonies font sentir le mystère, et, par elles, nous savons nous élever au-dessus de nos petitesses. Moins les cérémonies sont importantes, moins l’action accomplie paraît importante. C’est pourquoi le mariage a perdu son charme en Europe.
Chose curieuse ! les honneurs rendus aux morts restent les mêmes ; les cérémonies publiques sont respectées et le deuil ne se discute pas. C’est que l’on peut ridiculiser à bon compte les cérémonies des vivants ; mais en présence de la mort, on laisse faire la coutume, et les plus sérieux ne contrôlent pas les cérémonies de la douleur.
Le culte du sérieux a remplacé dans la civilisation moderne tous les autres cultes. Il y en avait jadis de charmants que des livres anciens m’ont appris à connaître. On vivait alors en communication plus directe avec la nature. J’ai retrouvé dans ces anciennes descriptions bien des traits de ressemblance avec nos mœurs actuelles qui me font conclure que les changements ne sont pas des progrès, du moins rarement. Quand je contemple les beaux costumes du temps, les chapeaux à plumes et les manteaux brodés, je ne puis m’empêcher de trouver très laids le tube noir qui sert de couvre-chef et cet habit noir si étrange que tout le monde porte, surtout les domestiques.
Je parierais que, si on faisait l’histoire complète du costume et des coutumes, on remarquerait que leurs changements correspondent avec quelque événement de nature sérieuse. Toutes les coutumes locales entretenaient l’affection du sol natal ; le costume maintenait le rang. Aujourd’hui tout le monde se ressemble dans tous les pays de l’Occident et on ne tient plus à grand’chose. Si c’est là le progrès désiré, il est complet, et j’admire sans envie.
Tcheng Kitong
Les Chinois peints par eux-mêmes
Editions Calmann Levy
1884
LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry Poems From Poetical Sketches
Poèmes tirés des Poetical Sketches
1769-1778
William Blake
poèmes – poems WILLIAM BLAKE
1757-1827
SONG – Chanson
Memory, hither come
Mémoire, viens ici !
–
Traduction Jacky Lavauzelle
*
Memory, hither come, Mémoire, viens ici, And tune your merry notes; Etaffine tesnotes joyeuses ; And, while upon the wind, Tandis que dans le vent, Your music floats, Ta musique flotte,
*
I’ll pore upon the stream, Je vaisme pencher sur le courant, Where sighing lovers dream, Où les amantssoupirantrêvent, And fish for fancies as they pass Et pêchent des fantaisies à leur passage Within the watery glass. Dans ce verreliquide.
*
I’ll drink of the clear Stream, Je boiraide l’eau claire, And hear the linnet’s song; Etentendraila chanson dela linotte ; And there I’ll lie and dream Et là, jevaism’étendre etrêver The day along: Toute la journée :
*
And, when night comes, I’ll go Et, la nuit venue, je vais To places fit for woe, Dans des lieuxpropres aux malheurs, Walking along the darken’d valley, Marchant le long dela valléeobscure, With silent Melancholy. Avec la silencieuseMélancolie.
************************ Traduction Jacky Lavauzelle ARTGITATO
************************ William Blake
William Butler Yeats
English literature English poetry Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
YEATS
1865-1939
[The Rose – 1893]
– A FAERY SONG
poem Une Chanson de Fée
poème
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We who are old, old and gay,
Nous qui sommes vieilles, vieilles et gaies, O so old!
O si vieilles ! Thousands of years, thousands of years, Des milliers d’années, des milliers d’années, If all were told: Sitout était dit : Give to these children, new from the world, Donnons àces enfants, qui viennent au monde, Silence and love; Silenceet amour; And the long dew-dropping hours of the night, Etles longuesheures de la nuitquand tombe la rosée, And the stars above: Etlesétoiles au-dessus : Give to these children, new from the world, Donnons àces enfants, qui viennent au monde, Rest far from men. Le reposloin des hommes. Is anything better, anything better? Y a-t-ilquelque chose de mieux, quelque chose de mieux ? Tell us it then: Dites-le nousalors : Us who are old, old and gay, Nous qui sommes vieilles, vieilleset gaies, O so old! Osi vieilles ! Thousands of years, thousands of years, Des milliers d’années, des milliers d’années, If all were told. Sitout était dit.
LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry
Poems written in a copy of poetical sketches Poèmes écrits dans un exemplaire des poetical sketches
WILLIAM BLAKE
1757-1827 SONG 1ST BY A SHEPHERD
LA PREMIERE CHANSON d’UN BERGER
Song 1st by a shepherd
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Welcome, stranger, to this place,
Bienvenue à toi, étranger, dans ce lieu, Where joy sits on every bough, Où la joiehabite chaque branche, Paleness flies from every face; Ici, la pâleura quitté chaque visage ; We reap not what we do not snow. Nous récoltonspas ce quenous ne semons pas.
*
Innocence doth like a rose L’Innocencetout comme une rose Bloom on every maiden’s cheek décore la joue dechaquejeune fille Honour twines around her brows, L’Honneur se ficelleautour de leurs sourcils, The jewel health adorns her neck. Et la santéà l’instar d’un bijouorneleurs cous.
Sag mir, wo die Blumen sind Où sont les fleurs ? Dis-moiMarlène Dietrich
Hannes Wader – Joan Baez – City
Où sont les fleurs ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les fleurs ? Dis-moi Les filles les ont cueillies déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les filles ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les filles ? Dis-moi Les hommes les ont cueillies déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les hommes ? Dis-moi Maintenant où sont-ils ? Dis-moi où sont-ils allés ? Que s’est-il passé ? Où sont les hommes ? Dis-moi La guerre s’entend au loin déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les soldats ? Dis-moi Maintenant où sont-ils ? Dis-moi où sont-ils allés ? Que s’est-il passé ? Où sont les soldats ? Dis-moi Le vent lèche les tombes déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les tombes ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les tombes ? Dis-moi Les fleurs explosent dans la brise de l’été déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Le saurons-nous un jour ?
Nous ne le saurons peut-être jamais !
Traduction Jacky Lavauzelle
Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Blumen sind Mädchen pflückten sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Mädchen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Mädchen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Mädchen sind Männer nahmen sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Männer sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Männer sind Was ist geschehen Sag mir wo die Männer sind Zogen fort der Krieg beginnt Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag wo die Soldaten sind Wo sind sie geblieben Sag wo die Soldaten sind Was ist geschehen Sag wo die Soldaten sind Über Gräbern weht der Wind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Gräber sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Gräber sind Was ist geschehen Sag mir wo die Gräber sind Blumen blüh’n im Sommerwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Blumen sind Mädchen pflückten sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Wann wird man je verstehn Ach wird man je verstehn