Las hebras de oro puro que la frente Les brins d’or pur, ton front cercan en ricas vueltas, do el tirano les abrite en abondantes volutes, le tyran señor teje los lazos con su mano, Seigneur y tisse les liens de sa main, y arde en la dulce luz resplandeciente; et brûle en la douce lumière rougeoyante ; …
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FERNANDO DE HERRERA Séville 1534 – Séville 1597
************** TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE ******************************************** LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA *********************************************
Joaquín Sorolla Joaquín Sorolla y Bastida Académie d’homme, musée des beaux-arts de Valence, Espagne 1887 Academia de los Hombres, Museo de Bellas Artes de Valencia, España
***************** LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA
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L’AMITIÉ ENTRE CERVANTÈS ET FERNANDO DE HERRERA
Au milieu d’occupations si peu dignes de lui, Cervantès cependant n’avait pas dit aux muses le dernier adieu ; il leur conservait un culte secret, et entretenait soigneusement le feu sacré de son génie. La maison du célèbre peintre Francisco Pacheco, maître et beau-père du grand Velazquez, s’ouvrait alors à tous les genres de mérites ; l’atelier de ce peintre, qui cultivait aussi la poésie, était, au dire de Rodrigo Caro, l’académie ordinaire de tous les beaux-esprits de Séville. Cervantès comptait parmi les plus assidus visiteurs, et son portrait figura dans cette précieuse galerie de plus de cent personnages distingués qu’avait tracés et réunis le pinceau du maître. Il se lia d’amitié, dans cette académie, avec l’illustre poëte lyrique Fernando de Herrera, dont ses compatriotes ont presque laissé périr la mémoire, puisqu’on ne connaît ni la date de sa naissance, ni celle de sa mort, ni aucune particularité de sa vie, et dont les œuvres, ou plutôt celles qui restent, furent trouvées par fragments dans les portefeuilles de ses amis. Cervantès, qui fit un sonnet sur la mort d’Herrera, était également l’ami d’un autre poëte, Juan de Jauregui, l’élégant traducteur de l’Aminta du Tasse, dont la copie, égalant l’original, a le rare privilége d’être aussi comptée parmi les œuvres classiques. Le peintre Pacheco cultivait la poésie ; le poëte Jauregui cultivait la peinture, et fit également le portrait de son ami Cervantès.
Miguel de Cervantes Saavedra L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche Notice sur la vie et les ouvrages de Cervantès Traduction par Louis Viardot J.-J. Dubochet 1836 Tome 1
Miguel Hernández (30 octobre 1910 Orihuela, province d’Alicante – 28 mars 1942 Alicante) (Orihuela, 30 de octubre de 1910-Alicante, 28 de marzo de 1942)
Cancionero y romancero de ausencias 1938-1941 *********
Santiago Rusiñol, Glorieta al atardecer, 1913
Tanto río que va al mar Tant de rivières vont à la mer donde no hace falta el agua. où vous n’avez pas besoin d’eau. Tantos campos que se secan. Tant de champs qui sèchent. Tantos cuerpos que se abrazan. Tant de corps qui s’embrassent.
Miguel Hernández (30 octobre 1910 Orihuela, province d’Alicante – 28 mars 1942 Alicante) (Orihuela, 30 de octubre de 1910-Alicante, 28 de marzo de 1942)
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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
*********** Cancionero y romancero de ausencias 1938-1941 ************
LA CANTIDAD DE MUNDOS LA QUANTITE DE MONDES
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Santiago Rusiñol, Cour bleue, Arenys de Munt
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La cantidad de mundos La quantité de mondes que con los ojos abres, qui s’ouvrent avec les yeux, que cierras con los brazos. qui se ferment avec les bras…